Résumé : Votre attention est votre superpouvoir – Fabien Olicard

Etes-vous capable d’accepter l’ennui ? Par exemple, avez-vous l’habitude de sortir votre téléphone par réflexe dès que vous attendez ? Aujourd’hui nous sommes complètement addicts aux applications qui nous prennent en otage. Notre attention est devenue le pilier du commerce et un enjeu économique et sociétal. Le problème est qu’en scrollant plusieurs heures par jour, notre capacité de concentration s’atrophie. Dans son livre, Votre attention est votre superpouvoir, Fabien Olicard nous amène à tester notre attention et à comprendre son fonctionnement. Il partage des outils simples pour nous aider à l’apprivoiser de nouveau et l’améliorer durablement.  Pour cette synthèse, résumons l’essentiel des différents chapitres. c’est parti !

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Résumé : Votre attention est votre superpouvoir

Pour l’auteur, je cite “l’attention est le résultat de mécanismes mentaux qui, en fonction de votre expérience, vont décider d’attribuer ou non des ressources cérébrales à une tâche. Le processus est automatique, il dirige seul la majorité du temps votre attention sur le monde qui vous entoure, pour vous éviter de prendre des décisions conscientes à chaque instant”. Grâce à cette faculté, nous sommes plus aptes à nous concentrer, à rester attentif à notre environnement ou encore rester motivés.

Les bases pour mieux comprendre l’Attention

8 points essentiels à comprendre

Voici huit points que nous pouvons retenir :

    1. Le cerveau est le siège de l’attention. Il s’agit d’un maillage complexe entre diverses aires cérébrales qui communiquent comme celles de la perception, la mémoire ou encore l’écoute active.
    2. Les circonstances et l’environnement sont les principaux facteurs qui influencent notre capacité d’attention. Mais du fait que les sensibilités des individus sont différentes, nos conditions idéales de concentration ne sont pas universelles. Par exemple, un environnement calme et isolé ne convient pas à tout le monde.
    3. L’attention est la porte d’entrée de la mémoire. Le cerveau enregistre uniquement ce qu’il perçoit. Or c’est l’attention qui oriente l’esprit dans la direction de ce que l’on considère comme être digne d’intérêt. Cela induit qu’il n’y a pas de mémorisation de qualité sans une attention forte.
    4. Nous perdons notre capacité à nous ennuyer. La recherche de gratifications instantanée et le surpoids d’informations sur-sollicitent notre esprit. Se faisant, il perd sa faculté à se retrouver sans activité. Pour illustrer ses propos l’auteur propose d’effectuer le test des 120 secondes.
    5. La concentration est à différencier de l’attention. La différence majeure réside dans l’utilisation des ressources. L’attention correspond à un état de vigilance qui ne demande pas d’effort particulier à l’esprit. A l’inverse, la concentration est l’action de focaliser volontairement son attention sur quelque chose de précis. 
    6. Il existe une corrélation entre la capacité d’attention et la perception du temps qui passe. Plus notre attention est en bon état, plus notre perception du temps est fiable.
    7. L’attention aide notre esprit à avoir conscience de l’instant ainsi que de son existence. Le corollaire est que tant que nous ne prêtons pas d’attention à une chose alors cette chose n’existe pas dans notre perception. Les magiciens ou les marketeurs s’appuient sur cette faille en essayant de manipuler la direction de notre esprit grâce à la connaissance de nos filtres et perceptions.
    8. Notre attention ne se dirige pas spontanément vers ce qui est le plus utile pour nous. C’est pourquoi il est primordial de bien choisir ce sur quoi se focaliser

4 raisons pour prendre soin de son attention

En résumé, il y a plusieurs raisons de prendre soin de son attention :

    • Améliorer sa vie quotidienne
    • Baisser sa charge mentale
    • Améliorer la gestion de son temps 
    • Arrêter de se sentir submergé.

Se servir des ennemis de l’attention

Liste d’éléments nuisibles

Nous pouvons lister plusieurs éléments nuisibles : 

    • Le coût du choix. Il est difficile pour l’esprit de prendre une décision lorsque les options sont infinies. Plus l’offre est grande, plus le coût mental est élevé, notamment car la peur de faire un mauvais choix est inconfortable.
    • La sur-information. Pour capter notre attention, les différentes plateformes diffusent de l’information gratuite et accessible de partout. Face à la multiplicité de ces stimulations, il est difficile de ne pas faire une indigestion.
    • Les jeux sur smartphone. Ils s’appuient sur plusieurs leviers pour nous rendre addicts : se servir de la captologie, être orientés dopamine, offrir des échantillons, intégrer des récompenses quotidiennes, utiliser des systèmes gratifications…
    • Les réseaux sociaux. Facebook, Instagram ou TikTok recherchent comment optimiser leur système pour nous rendre addict, quitte à se détacher de leur promesse initiale consistant à faciliter les interactions sociales authentiques. Par exemple, la collecte des données sur nos habitudes de consommation les aide à recommander encore plus de contenu en lien avec nos centres d’intérêt. Le scroll infini active en permanence notre circuit de la récompense. Bref, à cause des réseaux sociaux, l’ennui devient une souffrance.

Quelques recommandations

Pour faire face à ces ennemis de l’attention, Fabien Olicard recommande d’appliquer plusieurs principes : 

    • Choisir délibérément avant d’agir et éviter le choix par défaut 
    • Ne rien laisser démarrer tout seul
    • Résister à l’envie d’accélérer en ne confondant pas le rythme, l’accélération et l’accumulation.
    • Changer les réglages du téléphone pour que tout afficher en noir et blanc.

Se servir des amis de l’attention

Les 3 capacités majeures

Pour les appréhender, Fabien Olicard dresse d’abord la carte d’identité de l’attention. En synthèse, on peut retenir que c’est une fonction cognitive complexe qui se compose de trois capacités majeures.

    1. la capacité à être vigilant face à l’environnement qui nous entoure
    2. la capacité à maintenir son attention pour obtenir une concentration durable
    3. la capacité à se concentrer normalement.

Les 3 systèmes de pensée

Ces trois capacités majeures sont à coupler à trois systèmes de pensées distincts : 

    1. le système “algorithmique” associé au raisonnement réfléchi et logique
    2. Le système “heuristique” associé au raisonnement automatique
    3. Le système  “inhibition” qui décide lequel des deux autres systèmes privilégier.

Les fonctions cognitives voisines de l’attention

L’attention est liée à de nombreuses fonctions cognitives. Mêmes si le maillage est complexe, nous pouvons les classer en 3 grandes catégories : 

    • les fonctions vitales responsables de la respiration ou de la gestion du rythme cardiaque
    • les fonctions basiques dont le rôle est de gérer l’hydratation, le sommeil, la faim, l’appétit sexuel..
    • Les fonctions cognitives supérieures correspondant à 5 fonctions : 
      • La parole
      • La pensée
      • La mémoire
      • La perception
      • L’attention

Le point capital à comprendre est qu’une attention dégradée impacte directement l’ensemble de ces fonctions cognitives qui sont interconnectées.

Voici 4 principes pour booster ses capacités et atténuer les désagréments 

Veiller à l’intention avant tout

Notre esprit tend à dériver automatiquement et perdre de vue l’objectif initial des tâches qu’il cherche à effectuer. C’est pourquoi il est impossible de gagner au “ni oui ni non”. Au bout d’un moment, nous décrochons et oublions l’intention de départ. Dès que l’on constate que l’esprit dérive, l’auteur conseille de refaire le point sur son but à l’instant T afin de garder le cap.

Comprendre que l’attention change de forme

Nous utilisons six modes de fonctionnement en permanence : 

    1. L’attention dite arousal
    2. L’attention focalisée 
    3. l’attention soutenue 
    4. L’attention sélective 
    5. L’attention alternée
    6. L’attention partagée

Anticiper une décroche

Au bout d’un certain temps, l’esprit se dirige vers autre chose que l’intention de départ et on oublie complètement notre objectif initial. Le phénomène s’observe particulièrement lorsque le corps se met en mouvement dans un action indépendante et non nécessaire à l’activité originelle. Une autre clé revient à rester vigilant pour détecter lorsque l’esprit décroche jusqu’à développer une habitude de vigilance.

Faire ce que l’on n’aime pas pour renforcer son attention

A chaque fois que l’on lutte contre l’envie d’abandonner une tâche que l’on apprécie pas, nous musclons notre système cognitif. Par exemple, en acceptant l’ennui, on tend à baisser son niveau de stress tout en œuvrant à la guérison de ses réflexes d’addiction.

Les solutions pour améliorer sa capacité attention

Se concentrer sur une tâche

Fabien Olicard dresse une cartographie des astuces les plus utiles :

    • Faire une seule chose à la fois. Une des techniques est de toujours avoir de quoi noter à proximité pour décharger ses pensées parasites sur le papier.
    • Profiter pleinement de son réveil pour faire les tâches qui comptent
    • Savoir ce que l’on fait en définissant des objectifs simple, clair et précis
    • Se préparer la veille en se focalisant sur trois composantes : 
      • Définir ses objectifs
      • Rassembler ses outils
      • Apprêter son environnement
    • Limiter les interférences avec son milieu
      • Informer les gens de ses intentions pour limiter les perturbations
      • Oser dire non aux diverses sollicitations
    • Préparer le terrain grâce à la mise en place un rituel de lancement (ex : appliquer la technique du 5-4-3-2-1)
    • Optimiser sa concentration en se focalisant sur deux facteurs : la puissance et la durée
    • Apprendre à s’entraîner

Améliorer son attention sur le long terme

L’auteur liste ensuite trois activités essentielles pour améliorer son attention sur le long terme.

    • Pratiquer la méditation pour revenir à l’instant présent
    • Gérer son carburant interne grâce à une alimentation équilibrée, une bonne hydratation et un sommeil suffisant
    • Expérimenter des choses nouvelles grâce aux jeux de société, aux escape room, ou à la lecture…

Oser s’ennuyer

L’ennui stimule la créativité et la curiosité. Lorsqu’on s’ennuie, le cerveau explore des chemins de pensées et tente de créer des connexions. Pour stimuler l’ennui, l’auteur suggère d’aller marcher, de faire des légos voire d’éplucher des légumes.

Utiliser le flow

Le flow correspond à l’état mental dans lequel nous nous trouvons lorsque nous sommes plongés à 100 % dans ce que nous sommes en train de faire. Les trois points à respecter pour basculer dans cet état sont :

    • Avoir un objectif clair et précis
    • Avoir mis en place un retour immédiat générant une satisfaction sincère.
    • Effectuer une tâche un peu inconfortable.

Conclusion

A travers ce livre, Fabien Olicard explique qu’il est impératif de reprendre le contrôle de notre attention. Pour ce faire, il propose 4 pistes principales  : 

    • Apprendre à se connaître
    • Comprendre le processus de l’attention
    • Se sensibiliser aux pièges du quotidien
    • Connaitre quelques astuces pour améliorer son attention

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Résumé : Construire un second cerveau – Tiago Forte

A travers ce livre, Construire un second cerveau (lien affilié), l’auteur propose un système pour révolutionner notre approche de la productivité. Il s’agit d’une méthode complète pour organiser sa vie numérique et libérer son potentiel créatif. Sa promesse est de nous aider à 

retrouver instantanément toute information, organiser ses idées, et connecter les points communs afin d’avancer drastiquement sur ses projets. Découvrons l’essentiel des différents chapitres dans ce résumé. C’est parti !

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Résumé : Construire un second cerveau – Tiago Forte

La promesse d’un second cerveau

Le second cerveau représente un système qui permet d’organiser ses pensées et sa vie numérique. Pour Tiago Forte, il y a de multiples avantages de mettre en place un tel système : 

    • Retrouver en quelques secondes tout ce que l’on a appris, touché ou pensé dans le passé. 
    • Sauvegarder ses meilleures idées afin de s’éviter d’avoir à réinventer la roue.
    • Connecter les informations et prendre conscience de points communs entre différents projets.
    • Adopter un système fiable pour partager son travail avec aisance
    • Se détendre et se déconnecter en sachant que l’on dispose d’un système permettant de n’oublier aucun détail. 
    • Passer moins de temps à rechercher des choses

Qu’est ce qu’un second cerveau ?

L’expérience de l’auteur

Alors qu’il était malade, Tiago Forte désespérait de trouver un remède. Même les traitements puissants le soulageaient que temporairement. Il décida alors de noter ce qu’il ressentait et pensait sur un calepin. Ses notes l’aidèrent à mieux gérer sa condition de malade chronique et même à guérir. Il prit conscience que ce mode d’organisation facilitait la résolution de ses problèmes et produisait des résultats immédiats. En l’appliquant à d’autres domaines de vie, cette approche lui permit de d’organiser l’information de manière globale pour toutes sortes d’objectifs et projets. Une fois l’information en main, il était plus facile de l’utiliser pour répondre à ses propres besoins tout en étant utile à autrui. C’est ce système de gestion de l’information que l’auteur nomme “second cerveau”.

Un système de gestion de l’information

Pour lui, notre succès professionnel et notre qualité de vie dépendent directement de notre capacité à gérer l’information de manière efficace. Au cours de l’histoire, les individus éduqués se servaient de mémentos pour lier entre elles des bribes d’information d’origines variées et comme source d’inspiration. La clé est d’appliquer la même approche en considérant les notes comme des briques de savoir qui permettent de créer de multiples relations entre l’information, la technologie et nous-mêmes. Il s’agit d’un mix entre un cahier d’étude, un journal intime et un carnet de croquis pour ses idées. 

De nos jours, la technologie améliore grandement la prise de notes et facilite l’utilisation d’un mémento. Les carnets numériques ne se délabrent plus, nous avons moins de risque de les perdre, ils intègrent des fonctions de recherche et ils sont disponibles partout et tout le temps.

Le fonctionnement d’un second cerveau

Dans les faits, notre second cerveau est comme assistant personnel qui contribue à rendre quatre services essentiels

    • concrétiser nos idées
    • mettre en lumière de nouvelles associations
    • faire germer de nouvelles idées
    • affûter nos perspectives dans leur singularité

Le centre neurologique du second cerveau repose sur une application de prise de notes comme Microsoft OneNote, de Google Keep, d’Apple Notes, de Notion ou d’Evernote. Ces technologies offrent des avantages indéniables par rapport aux notes papiers, notamment avec les fonctionnalités de recherche, partage, sauvegarde, édition, création de liens, synchronisation entre appareils…

En tout cas, la gestion des connaissances personnelles passent par trois étapes clés : 

    • Se souvenir en sauvegardant des faits et des idées
    • Connecter les idées
    • Créer de nouvelles choses en transformant le savoir

Tiago Forte propose une méthode en quatre étapes pour ne plus rien oublier d’important. Elle se résume avec l’acronyme CODE : 

    • Capter : conserver ce qui résonne en nous
    • Organiser : sauvegarder en vue d’une utilisation future
    • Distiller : faire en sorte que la note soit utile à l’avenir
    • Exprimer : mettre en application son savoir

Les quatre étapes de la méthode CODE

Capter : garder ce qui résonne en soi

Le but est de se constituer un recueil personnel de connaissances en vue de générer des idées à partir de ses notes. Cette banque de savoirs doit comprendre tout type d’informations, exceptés : 

    • Les informations sensibles qui devraient être sécurisées.
    • Les documents qui demandent une application dédiée pour être exploitables.
    • Les fichiers très volumineux.
    • Les contenus collaboratifs.

L’idéal est de noter tout ce qui peut nous aider à trouver des réponses aux questions que l’on se pose sur des thèmes divers et variés tels que l’investissement, le sommeil, le quotidien, la carrière professionnelle, les livres à lire… . Pour dresser cette liste, il convient d’utiliser des critères de captation pour éviter de référencer tout et n’importe quoi. Voici 

quatre filtres à utiliser : 

    • est-ce inspirant ?
    • est-ce utile ?
    • est-ce personnel ?
    • est-ce surprenant ?

Grâce à la technologie, il est facile de partager, exporter ou sauvegarder un contenu dans son mémento numérique. L’auteur donne plusieurs conseils pour capter les informations intelligemment : 

    • Compiler des extraits plutôt que des articles ou des passages complets
    • Référencer la source de l’information
    • Préférer reformuler avec ses propres mots
    • Ecrire ses expériences et réflexions intérieures

S’organiser : sauvegarder ses actifs en vue d’une utilisation future

Il faut voir le second cerveau comme une cathédrale mentale dans laquelle pénétrer à chaque fois que l’on a envie de s’isoler du monde extérieur pour imaginer le nôtre. La première étape sert à capter des informations (accumuler des matériaux de construction). Cette seconde étape consiste à organiser l’information (les matériaux) selon leur degré d’exploitabilité. Pour ce faire, l’auteur suggère de classer chaque ressource selon quatre catégories d’informations universelles que l’on peut résumer par l’acronyme PARA.

    • Les projets (Projects) : les activités limitées dans le temps pour lesquelles on est actuellement engagé.
    • Les domaines (Areas) : Les responsabilités à long terme que l’on souhaite gérer dans la durée
    • Les ressources (Ressources) : Les sujets potentiellement utiles à l’avenir
    • Les archives (Archives) : les informations devenues inactives issues des trois autres catégories.

Voici la check-list pratique que propose l’auteur pour ranger chaque note : 

“Pour quel projet cette note me sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : pour quel domaine sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : à quel type de ressources est-elle liée ? Si aucun : ranger dans les archives.”

En d’autres termes, l’idée est d’organiser ses idées en fonction de leur destination, c’est-à-dire les objectifs qu’elles vont nous aider à atteindre. Chaque projet doit correspondre à une liste de notes unique. 

Distiller : Aller à l’essentiel

Une fois les notes référencées et organisées, le but va être de les affiner afin de pouvoir les utiliser ultérieurement. Pour survivre à leur voyage vers l’avenir, elles doivent être “découvrables”. Dit autrement, on doit être en mesure de voir immédiatement ce qu’elles contiennent et accéder aux points spécifiques qui nous sont utiles. A ce sujet, il existe l’astuce du surlignage 2.0 et la synthèse progressive.

Cette technique revient à traiter activement les informations, à les relier à des idées existantes, et à les intégrer dans une structure cognitive cohérente de sorte à faire ressortir les points essentiels, notamment par un travail de surlignage. Cela passe également par un travail d’élagage qui vise à éliminer les détails et faire ressortir l’extraordinaire. Trois erreurs sont à éviter : 

    • surligner à l’excès. Seul 10 à 20% du contenu doit être repris
    • surligner sans but précis
    • compliquer le surlignage

En bref : identifier l’essentiel dans ses notes permet d’avancer plus efficacement sur ses activités.

Exprimer : Montrer son travail

Pour progresser sur nos projets, Tiago Forte nous invite à nous exprimer au plus tôt, par petite brique et le plus fréquemment possible pour obtenir du feed-back. C’est pourquoi, il est souvent pertinent de décliner ses tâches en petites étapes et d’agir dès que l’on a suffisamment d’éléments pour avancer sur l’une d’elles. Au niveau de ses notes, cela se retranscrit par la création de cinq briques intermédiaires réutilisables : 

    • Les notes distillées
    • Les rebuts
    • Le travail en cours
    • Les livrables finalisés
    • Les documents créés par autrui

Le secret est de produire régulièrement de petits travaux, puis de réutiliser le travail passé pour créer une meilleure production. En ce qui concerne le mémento numérique, l’auteur propose 3 méthodes de réutilisation des notes : 

    • Utiliser la fonction recherche pour naviguer dans ses collections de savoirs personnels
    • Parcourir ses notes manuellement au gré de ses projets et envies
    • Utiliser des balises pour établir des connexions entre plusieurs catégories

Finalement par “montrer son travail”, l’auteur entend : 

    • Récupérer une idée pile au moment où l’on en a besoin
    • Chercher à collaborer pour obtenir des feedbacks
    • Mettre en œuvre ses idées et ses connaissances pour finaliser ses projets

Réaliser ses projets

Exécuter avec créativité

Tous les processus créatifs suivent le même mouvement : une alternance de phases de divergence et de convergence. La phase divergence correspond à l’état de génération de nouvelles idées qui demande de la spontanéité, du chaos et du désordre. Il s’ensuit la phase d’exécution associée à la phase de convergence. 

Si l’on fait le parallèle avec la méthode CODE : 

    • Les deux premières étapes (Capter et Organiser) correspondent à la divergence. C’est le moment où on fait des recherches, où l’on explore et on accumule des idées
    • Les deux étapes suivantes (Distiller et Exprimer) sont la phase de convergence. On ferme la porte à de nouvelles idées et on commence à construire quelque chose à partir des briques de connaissances déjà constituées.

L’auteur liste trois stratégie pour donner corps à un travail créatif : 

    • Créer des ponts en se constituant un archipel d’idées
    • Utiliser l’élan d’hier pour son travail du jour. Une astuce revient à commencer l’étape du lendemain pour faciliter son démarrage le jour J
    • Réduire la portée en produisant quelque chose de plus modeste et concret plutôt que d’attendre que tout soit parfait pour commencer

Mettre en place des habitudes pour soutenir son organisation numérique

Il est primordial que les espaces de travail virtuels soutiennent notre productivité (au lieu d’interférer avec elle). Pour encourager une productivité durable, il est judicieux d’établir des listes de contrôle en identifiant clairement les étapes indispensables pour lancer et clôturer chaque projet. Ensuite, il est recommandé de mettre en place des revues régulières. Une revue hebdomadaire sert à ne pas se laisser submerger. Une revue mensuelle permet de contrôler et être au clair sur ce que l’on fait. 

Au bout du compte, la clé est de considérer ses notes numériques comme un environnement de travail et non comme un bête moyen de stockage. A ce titre, le système doit être utilisé et rester souple. 

Trouver sa voie pour s’exprimer

Finalement, le fait de se construire un second cerveau est une entreprise de développement personnel. L’intérêt est de pouvoir y stocker ses pensées afin de les rendre moins vulnérables au passage du temps. Le but ultime est de devenir le chef de bord de sa vie plutôt qu’un simple passager. Cette nouvelle identité offre de nouvelles perceptives : 

    • Tendre de la pénurie à l’abondance
    • Tendre de l’obligation au service
    • Tendre de la consommation à la création

Conclusion

Pour se lancer au mieux dans cette aventure, voici douze points à mettre en œuvre dès à présent pour se construire un second cerveau : 

    1. Décider de ce que l’on veut capter
    2. Choisir une application de prise de notes,
    3. Sélectionner un outil de captation de contenus.
    4. Mettre en application le système d’organisation PARA
    5. S’inspirer en identifiant nos douze problèmes les plus récurrents.
    6. Surligner pour capter automatiquement les passages les plus importants
    7. S’entraîner au résumé progressif.
    8. Se concentrer sur une brique intermédiaire
    9. Finaliser un livrable.
    10. Planifier une revue hebdomadaire.
    11. Évaluer son degré de compétence en prise de notes.
    12. Ne pas lâcher ce qui résonne en nous.

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Résumé : Deep work – Cal Newport

Cal Newport est un auteur et professeur de sciences informatiques. Dans son livre, Deep work (lien affilié), il partage ses conseils pour travailler efficacement en restant concentré sur ses tâches. Dans la première partie, il détaille l’étonnant principe de travail en profondeur. Dans la seconde partie, il donne quatre règles pour l’appliquer dans nos vies afin de retrouver la concentration dans un monde de distractions. Pour ce résumé, reprenons l’essentiel des différents chapitres du livre. C’est parti ! 

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Résumé : Deep work

Deep work : Le travail en profondeur

A cause des outils de réseaux, nous avons tendance à de plus en plus fournir un travail superficiel. Les distractions récurrentes nous empêchent de nous concentrer pleinement sur nos tâches. Le problème est que pour créer de la valeur et un travail de qualité, la concentration est essentielle. 

Cal Newport constate que les personnes influentes ont la faculté d’avancer sur leurs projets dans un état de concentration absolue. C’est ce que l’auteur appelle le travail en profondeur. Pour lui, l’habileté à travailler en profondeur est une compétence indispensable à acquérir si l’on veut réussir. Il développe son hypothèse en plusieurs points : 

Le travail en profondeur est une expérience d’une grande valeur

La pensée économique actuelle affirme que la croissance et l’impact sans précédent de la technologie créent une restructuration massive de notre économie. Les machines intelligentes tendent à prendre une place de plus en plus importante et la technologie risque de rendre obsolète de nombreux emplois. A noter également que les progrès technologiques facilitent aussi et surtout le travail de ceux qui savent s’en servir. 

Les futurs gagnants de la nouvelle économie

Trois groupes d’individus peuvent tirer leur épingle du jeu : 

    • les salariés extrêmement qualifiés capables de travailler et de produire des résultats à l’aide de machines complexes
    • les superstars, c’est-à-dire les meilleurs dans leur disciple. Car de nos jours, les entreprises peuvent faire appel aux services de travailleurs partout dans le monde grâce à la technologie.
    • les propriétaires, autrement dit, les personnes qui investissent dans les nouvelles technologies.

En tout cas, Cal Newport liste deux capacités essentielles pour réussir dans la nouvelle économie : 

    • La capacité d’apprendre et maîtriser rapidement les choses difficiles
    • La capacité à produire un travail d’un niveau exceptionnel, en termes de qualité et de rapidité.

Pour lui, ces compétences sont conditionnées par la faculté de réaliser un travail en profondeur, qui nécessite une concentration intense et une pratique délibérée.

La pratique délibérée

D’un point de vue neurologique, lorsque nous effectuons une tâche avec concentration, nous cimentons des circuits neuronaux spécifiques qui nous permettent, in fine, d’être plus efficaces. Pour ce faire, il est indispensable de se concentrer intensément sans être distrait. La production d’un travail d’excellente qualité est égal au temps passé sur la tâche multiplié par l’intensité de la concentration. 

Pour tirer partie de cette loi de productivité, il est important de dédier des créneaux entiers à un travail très intense qui ne souffre d’aucune interruption. La pratique délibérée d’une activité sur de longues périodes ininterrompues est la clé.

Le travail en profondeur est une expérience rare

La culture de la connectivité

Cal Newport constate que les tendances actuelles du monde du travail sont en contradiction avec le travail en profondeur. L’open space, la communication rapide via les messageries instantanées ou la nécessité d’être présent sur les réseaux sociaux impliquent des distractions qui nuisent à la concentration.

La culture de la productivité

La recherche incessante de la productivité nuit également au travail en profondeur. Pour prouver leur valeur, les travailleurs cherchent à montrer qu’il font beaucoup de choses. Ils s’affairent à traiter des tâches administratives, envoyer et répondre à des e-mails à toute heure, participer à des réunions en permanence, soumettre des idées à tout le monde. Mais paradoxalement, ces tâches n’ont que très peu de valeur ajoutée.

La culture d’internet

De plus, l’omniprésence des tâches en lien avec les réseaux sociaux (les tweets, likes, photos taggées, les posts) n’apportent que très peu de valeur pour les entreprises et leurs employés.

En fin de compte, les tendances énumérées précédemment se développent mais perturbent la concentration. Le travail en profondeur devient ainsi de plus en plus rare. Ainsi, les personnes capables de privilégier la profondeur de concentration ont un boulevard pour récolter de magnifiques fruits.

Le travail en profondeur est une expérience riche

La dernière hypothèse est que le travail en profondeur n’est pas seulement bénéfique sur le plan économique, mais il produit aussi une certaine tranquillité et sérénité. Le fait d’accroître le temps passé dans un état de profondeur de concentration donne du sens et apporte une grande satisfaction professionnelle. On peut noter que le sens provient davantage des efforts mis dans la pratique plutôt que de l’accomplissement des résultats.

A ce propos, l’état mental optimal survient lorsque le corps ou l’esprit sont utilisés jusqu’à leurs limites dans un effort volontaire en vue de réaliser quelque chose de difficile et d’important. 

Finalement, ce dernier argument sur le travail en profondeur est une vision assez philosophique. En tout cas, pour Cal Newport, l’épanouissement passe par le fait de viser une pratique délibérée dans un état de concentration extrême.

Les quatre règles pour favoriser le travail en profondeur

Pour faire de sa vie professionnelle une existence axée sur la profondeur de concentration, l’auteur partage un programme organisé autour de quatre règles strictes.

Règle n°1 : Instaurer des routines et des rituels

L’un des principaux obstacles à l’accès au travail en profondeur est l’envie de porter son attention sur quelque chose de plus superficiel. Pour éviter ce désagrément, il est nécessaire de s’appuyer sur sa force de volonté . Le problème est que notre quantité de volonté est limitée et diminue à mesure qu’on l’utilise. C’est pourquoi Cal Newport suggère d’instaurer des routines et rituels afin de minimiser la quantité d’énergie nécessaire au basculement vers un état d’intense concentration non interrompue. Il propose plusieurs stratégies : 

Choisir sa propre philosophie de la profondeur

En fait, il existe plusieurs moyens d’intégrer le travail en profondeur à sa vie professionnelle : 

    • La philosophie monastique consistant à se couper drastiquement de toute distraction à l’image d’un moine qui s’isole dans son monastère durant une longue période.
    • La philosophie bimodale dont l’approche revient à consacrer une partie de sa journée à des activités profondes (par exemple le matin) et à laisser le reste ouvert à n’importe quelle autre tâche. 
    • La philosophie rythmique dont le but est d’entamer régulièrement des séances de travail en profondeur et de les transformer en simple habitude. Par exemple en se consacrant des créneaux hebdomadaires réguliers pour s’isoler et avancer sur ces travaux.
    • La philosophie journalistique consistant à caser dans son emploi du temps des créneaux pour travailler en profondeur dès que l’on en a l’occasion (même si la séance ne dure que quelques minutes).

Du point de vue de l’auteur, la philosophie journalistique est idéale mais demeure difficile à mettre en application.

Ritualiser

Contrairement à la croyance populaire, les meilleurs créateurs ne fonctionnent pas à l’inspiration. Leurs créations naissent d’un travail discipliné et régulier. Pour reprendre les mots du texte : “Les grands esprits créatifs pensent comme des artistes, mais travaillent comme des comptables.” 

Bien qu’il n’existe pas de rituel universel, il convient de prendre en compte le lieu et la période de travail durant ses phases de pratique délibérée. Il ne faut pas hésiter à utiliser les grands moyens quitte à modifier radicalement son environnement de travail. L’auteur illustre ses propos avec l’exemple de JK Rowling. Durant l’écriture de la saga Harry Potter, la romancière s’est installée dans une suite d’un palace près du château d’Édimbourg afin de pouvoir travailler sereinement. 

Le but est de choisir un lieu qui favorise l’exécution en profondeur d’une tâche, qui réduit la tendance à procrastiner et qui renforce la motivation et l’énergie.

Ne pas travailler seul

Même si la relation entre le travail en profondeur et la collaboration est délicate, le fait de collaborer peut s’avérer fructueux notamment pour accroître la qualité du travail.

En tout cas, il convient de garder en tête les deux choses essentielles : 

    • Les distractions détruisent la profondeur de concentration.
    • Les réflexions sont de meilleures qualités lorsqu’elles sont issues de plusieurs avis

En fait, l’idéal est de travailler à la fois dans les espaces communs pour échanger et s’inspirer des idées des autres, tout en conservant un endroit où s’isoler pour travailler en profondeur.

Diriger la manœuvre à la manière d’une entreprise

Cal Newport propose quatre principes pour développer le travail en profondeur dans son organisation : 

    • identifier un petit nombre de résultats ambitieux à obtenir afin de se concentrer uniquement sur ce qui est primordial 
    • définir des indicateurs stratégiques pour orienter ses résultats dans la direction souhaitée
    • Disposer les indicateurs sur un tableau d’affichage pour rappeler la direction
    • Faire régulièrement le point pour créer une cadence de responsabilisation
Être paresseux

Pour l’auteur, l’oisiveté est d’une importance capitale car elle favorise l’apparition d’idées et contribue à refaire le plein d’énergie. Les activités de détente comme marcher dans la nature, écouter de la musique, passer du temps avec ses proches aident implicitement à mieux travailler en profondeur. 

Règle n° 2 : Alterner les périodes de travail et les temps de détente

Programmer des plages de distraction

Pour se concentrer intensément, une clé est d’apprendre à son esprit à se débarrasser de sa dépendance à la distraction. Pour ce faire, Cal Newport propose de définir des plages de distraction programmées juste après des périodes de concentration intense afin de se détendre et utiliser les réseaux uniquement à ce moment-là. Ce principe fonctionne même si l’on est obligé d’utiliser très fréquemment Internet et de répondre rapidement aux e-mails. L’objectif final est de faire en sorte que la journée reste vierge de toute utilisation d’Internet exceptée durant les périodes de distractions. 

Utiliser la méditation productive

Une autre stratégie est d’utiliser la méditation productive. Cela consiste à tirer profit des périodes où l’on est occupé physiquement, mais pas mentalement (la marche, la course à pied, la conduite, la douche) pour se concentrer exclusivement sur un problème professionnel donné. Par exemple, une habitude peut être de programmer un temps pour  marcher en cours de journée afin de méditer un problème spécifique. 

Règle n° 3 : Abandonner les réseaux sociaux

Appliquer la loi de Pareto

Les réseaux sociaux fragmentent le temps dont nous disposons et nuisent à notre faculté de concentration. C’est pourquoi Cal Newport recommande de rejeter l’état d’hyper connectivité en choisissant l’approche de l’artisan. Le but est de trouver un juste milieu en sélectionnant les outils de réseaux en fonction des bénéfices qu’ils nous procurent. Pour chaque application, cela revient à identifier les bienfaits associés à leur utilisation et les désagréments que cela engendrerait si on arrêtait de les utiliser. Ensuite il faut seulement adopter les outils dont les avantages dépassent les inconvénients.

Déserter les réseaux sociaux

Une autre approche plus radicale revient à déserter les réseaux sociaux, tout simplement. L’auteur explique que le caractère insidieux des réseaux sociaux provient de coups marketing biaisés.

    • Le premier nous laisse croire que si nous n’utilisons pas ces produits nous pourrions passer à côté de quelque chose.
    • Le second s’appuie sur une politique de l’attention superficielle du type : “je prêterai attention à ce que tu dis si tu prêtes attention à ce que je dis – quelle que soit la qualité du propos”

Au bout du compte, la recommandation est de ne plus utiliser les sites Web axés sur le divertissement. Pour ce faire, il faut offrir au cerveau une alternative de qualité en faisant d’autres activités qui nous passionnent.

Règle n° 4 : Fuir la superficialité

Rares sont les personnes à vraiment travailler huit heures par jour.  En général, nous travaillons pendant quelques heures et nous passons le reste du temps en réunion, à naviguer sur la toile, à discuter de divers sujets ou à traiter nos préoccupations personnelles.

Du point de vue de l’auteur, la diminution de la semaine de travail améliorerait l’efficacité des gens. Avec moins d’heures de travail, nous cesserions de faire des choses sans importance et nous respecterions et gérerions mieux notre temps. Autrement dit, nous réduirons les activités superficielles au profit du travail en profondeur.

Cal Newport partage plusieurs conseils pour éliminer la superficialité dans notre vie professionnelle : 

    • Planifier chaque minute de sa journée en la divisant en créneaux de trente minutes et en y affectant des activités
    • Quantifier le degré de profondeur de chaque activité
    • Demander à son patron un pourcentage de son temps à allouer aux tâches superficielles
    • Terminer son travail à 17h30
    • Devenir difficile à joindre
      • faire en sorte que les personnes qui vous envoient un e-mail fassent un effort supplémentaire
      • anticiper et en faire plus dans ses réponses
      • ne pas répondre

Conclusion

En guise de conclusion, je citerais cet extrait du livre : 

“ S’engager à travailler en profondeur n’est pas une posture morale, ni une prise de position philosophique, mais c’est reconnaître de manière pragmatique que la capacité de concentration est une habileté qui permet de faire des choses importantes.” 

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Résumé : The One Thing : Passez à l’essentiel – Gary Keller et Jay Papason

Gary Keller et Jay Papasan sont des entrepreneurs et auteurs à succès. Dans leur livre, The One Thing : Passez à l’essentiel, ils partagent des conseils pour s’améliorer sur le long terme en se focalisant sur l’essentiel.

L’ouvrage se découpe en 4 parties :

    • L’importance de passer à l’essentiel
    • Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.
    • S’engager sur le chemin de la productivité
    • Lier le but, la priorité et la productivité

Dans cette synthèse, nous allons extraire les principaux enseignements des chapitres du livre. C’est parti ! 

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Résumé : The One Thing : Passez à l’essentiel

L’importance de passer à l’essentiel

L’idée clé du livre repose sur la question suivante : Quelle est la chose la plus importante à faire aujourd’hui pour améliorer ma vie sur le long terme ?

Minimiser ses actions

Voici la même question posée un peu différemment : « Quelle est LA chose ESSENTIELLE que je peux faire cette semaine qui me permettrait de rendre tout le reste plus facile ou inutile ? ». Il s’agit de viser une sorte de minimalisme de l’action. C’est-à-dire privilégier ce que l’on doit absolument faire, ignorer tout le reste afin d’atteindre efficacement son objectif principal.

Avancer une chose à la fois

Pour obtenir des résultats extraordinaires, il convient d’établir les bonnes priorités puis d’investir son énergie dans l’essentiel. A la manière d’un effet de domino, il faut se focaliser sur la réalisation de la tâche la plus importante chaque jour. Le succès se construit de manière séquentielle. En réalisant la priorité du moment, on abat le premier domino qui nous entraîne sur le suivant ainsi de suite.

Détecter les indices du succès

Les preuves que l’on est sur le chemin de la réussite sont partout. 

    • Le succès d’une société se prédit par sa vision et le produit ou service unique qu’elle développe.
    • Le succès d’une personne se détermine par les gens dont elle s’entoure.
    • Le succès futur d’une personne s’observe également au niveau des compétences qu’elle développe. Plus on consacre du temps à une passion, plus on progresse et plus les résultats dans cette pratique sont probants

Bref, à l’image de Bill Gates qui se passionnait pour les ordinateurs et la programmation dès son plus jeune âge, la clé est de consacrer sa vie à l’essentiel. 

Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.

Les auteurs listent six croyances erronées qui nous éloignent du succès. 

1ère croyance : “croire que tout à la même importance”

L’égalité est un mensonge. Toutes les tâches n’ont pas le même degré d’importance. Ceux qui réussissent savent faire la différence entre l’essentiel et le reste. Ils se consacrent à la tâche qui amènera le plus de résultat sans s’obliger à régler tous les détails. Cela va de pair avec le principe de Pareto.

Pour réussir dans cette voie, il vaut mieux appliquer les principes suivants : 

    • Aller vers le moins en faisant seulement ce qui compte le plus
    • Aller vers l’extrême en se concentrant sur une seule chose
    • Oser dire “non”

2ème croyance : “être multitâche”

On peut faire deux choses à la fois, mais il est difficile de se concentrer de manière efficace sur les deux. Le multitâche demande davantage d’effort pour lutter contre les distractions et resté concentré sur la tâche en cours. De plus, la division de l’attention génère du stress. En fin de compte, “le travail multitâche n’est qu’une occasion de rater plusieurs choses à la fois.” (Steve Uzzell).

3ème croyance : “avoir une vie disciplinée”

La réussite est davantage un sprint qu’un marathon. L’idée derrière cette image est qu’il faut fournir des efforts avec juste assez de discipline sur le court terme pour développer des habitudes solides sur le long terme.

Une fois que l’on fait ce qu’il faut de manière régulière et automatique, on n’est plus obligé de tout surveiller et la vie est plus simple.

Le plan est d’acquérir de puissantes habitudes grâce à quelques périodes de discipline sélectives d’environ deux mois, car il faut en moyenne 66 jours pour acquérir une habitude.

4ème croyance : “compter sur la force de volonté”

La volonté est si importante que son utilisation devrait être une priorité. Malheureusement, la volonté est une batterie limitée qui s’épuise dans la journée et qui se recharge lorsqu’on se repose et que l’on dort.

Plus nous utilisons notre esprit pour réfléchir, résister aux distractions, retenir nos émotions…, plus nous perdons de l’énergie. Il convient donc de gérer sa volonté de sorte à ce que son utilisation soit rentable tout en surveillant sa jauge de réservoir.

A ce sujet, les auteurs conseillent de traiter l’important le plus tôt possible au début de la journée, au moment où la force de volonté est à son maximum.

5ème croyance : “viser une vie équilibrée”

Tout équilibre est en fait un équilibrage. 

Des résultats extraordinaires exigent que l’on y consacre la majorité de notre temps. Or passer du temps sur quelque chose, c’est ne pas le passer sur autre chose. C’est pourquoi l’équilibre est impossible. Nous devons donc accepter les déséquilibres et remplacer le mot « équilibre » par « balancier ». 

En ce sens, il vaut mieux viser une vie contrebalancée. C’est-à-dire  laisser la priorité aux éléments nécessaires, et s’occuper du rééquilibrage régulièrement. Toutefois l’idéal est de viser des mouvements de balancier courts et rapides afin de ne négliger aucun aspect de sa vie (santé, amis, famille, besoins personnels…).

6ème croyance : “voir grand, c’est mal”

Nous tendons à associer grandeur et négativité. Les gens limitent leurs aspirations par peur d’être mal vu. Pourtant voir grand est essentiel pour obtenir des résultats extraordinaires. C’est pourquoi les auteurs recommandent d’être audacieux, de ne pas craindre l’échec et d’oser voir grand.

A ce propos, il y a trois facteurs qui entrent en ligne de compte pour réussir : l’action, la méthode et l’environnement humain.

S’engager sur le chemin de la productivité

Les auteurs partagent plusieurs pistes pour être productifs.

Se poser la question essentielle

Voltaire écrivait : « Juge un homme par ses questions plutôt que par ses réponses. Les réponses naissent des questions, et la qualité de toute réponse dépend directement de la justesse de la question.”

Pour rappel, la question déterminante à se poser est : « Quelle est la chose essentielle que je peux faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste deviendra plus simple voire inutile ? »

Transformer la question essentielle en habitude

Chercher quotidiennement la chose essentielle à accomplir est l’habitude fondatrice qui permet d’obtenir des résultats extraordinaires. Les auteurs recommandent de l’appliquer dans tous les domaines de la vie : la vie spirituelle, la santé physique, la vie privée, les relations, le travail, la vie financière.

    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour atteindre les objectifs de mon régime ?
    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour m’améliorer au travail  ?
    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour montrer mon affection à mes parents ?

Trouver de grandes réponses

Lorsqu’on se pose la question essentielle, il est préférable de penser grand et spécifique et de bien cadrer les réponses  afin que les résultats ne puissent être que ceux qu’on attend.. 

Les auteurs partagent plusieurs recommandations : 

    • penser en termes de possibilités
    • s’appuyer sur l’expérience des autres 
    • Accepter de changer.

Sur ce dernier point, ils expliquent que les bonnes réponses dictent généralement un nouveau comportement. En ce sens, chercher le succès revient souvent à changer.

Lier le but, la priorité et la productivité

Pour reprendre les mots du livre : “Lier le but, la priorité et la productivité détermine le degré auquel les individus et entreprises s’élèvent au-dessus des autres.” Reprenons les idées essentielles 

Viser un but dans la vie

Le bonheur apparaît sur le chemin de l’accomplissement. C’est pourquoi il est primordial de découvrir un but / une raison d’avancer. Même si l’on ne sait pas comment atteindre la destination, il est tout de même préférable d’avoir une direction qui oriente nos actions.

Un but informe notre priorité, et notre priorité détermine la productivité de nos actions.

Noter et prioriser

Plus une récompense est éloignée dans le futur, plus la motivation immédiate pour l’atteindre est réduite. Pour atteindre ses objectifs, la clé est de visualiser le processus et de décomposer ses projets en étapes. 

Concrètement, il est préférable de déterminer un seul but immédiat pour n’avoir qu’un essentiel. En parallèle, il convient d’écrire tous ses objectifs et les garder à portée de main.

Être productif

L’enjeu est de consacrer le plus de productivité possible à ses priorités. Pour cela il faut : 

    • Bloquer du temps de détente. Pour les auteurs cela se traduit par le fait de commencer l’année par un temps de repos et prévoir tous les jours des moment pour se reposer
    • Bloquer du temps pour l’essentiel. Ils suggèrent de se réserver 4h le matin pour travailler sur ses priorités.
    • Bloquer du temps pour planifier son temps. C’est-à-dire prendre une heure chaque semaine pour réviser son but annuel et ses objectifs à court terme.

En parallèle, il est important de se protéger des distractions et de garder un œil sur l’essentiel. Plusieurs conseils à ce sujet

    • Aménager son lieu de travail
    • faire des provisions
    • éteindre son téléphone
    • Fermer sa boîte de réception et navigateur internet

Respecter ces trois engagements

    1. Suivre la voie de la Maîtrise en passant du temps sur son essentiel
    2. Améliorer continuellement sa façon de travailler afin d’optimiser son temps et son énergie
    3. Être responsable de ses résultats en assumant les sacrifices et ne pas se plaindre si l’on n’est pas prêt à y consentir

A ce propos, le fait de prendre un coach ou un partenaire de responsabilité sont de bonnes pratiques qui améliorent la productivité.

Se protéger des quatre voleurs

Il s’agit des quatre difficultés à surmonter lorsqu’on s’engage sur la voie de l’essentiel : 

    1. L’incapacité à dire « non ». Il faut mieux oser consacrer du temps à ses projets quitte à ne pas faire plaisir à tout le monde
    2. La peur du Chaos. La clé est d’admettre que l’accomplissement de son essentiel repousse l’accomplissement d’autres choses. 
    3. La mauvaise hygiène de vie. Il vaut mieux consentir à faire des efforts pour entretenir sa santé et son énergie
    4. Un environnement qui ne soutient pas nos objectifs. Il convient de s’entourer des bonnes personnes et de mettre en place un environnement qui limite les distractions.

S’engager dès à présent sur le chemin de l’essentiel

Dans 20 ans, nous aurons de grandes chances d’être déçu par ce que l’on n’aura pas accompli. C’est pourquoi il faut dès à présent  mener une vie qui ne laisse pas de regrets et travailler sur ces objectifs dans les différents domaines de vie.

Celà nécessite de commencer petit, d’étudier ses possibilités, d’aligner ses priorités, d’accomplir le plus important, d’atteindre une productivité élevée…. Et finalement, passer à l’essentiel. 

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Résumé : Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) – Leo Babauta

Leo Babauta est un auteur et blogueur américain. Dans son livre,  Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) (lien affilié), il partage ses conseils pour organiser sa vie et accomplir ses projets. Sa méthode Zen To Done (ZTD) comprend 10 habitudes pour organiser ses tâches, vivre une journée de travail simple et structurée.

Pour ce résumé, je vais synthétiser les principes et conseils pratiques abordés dans l’ouvrage. C’est parti !

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Résumé : Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done)

Le pourquoi de la méthode ZTD

La méthode ZTD est un dérivé simplifié de la méthode Getting Things Done de David Allen, en particulier sur cinq points :

    • Le GTD implique une série de changements d’habitudes alors que la ZTD se concentre sur une habitude à changer à la fois
    • Le GTD n’est pas assez axé sur l’action alors que la ZTD s’y focalise 
    • Le GTD manque de structure alors que la ZTD vise à planifier et instaurer des rituels
    • Le GTD génère du stress car le processus est complexe alors que la ZTD s’attache à simplifier
    • Le GTD n’est pas suffisamment axé sur la réalisation d’objectifs personnels alors que la ZTD se concentre sur l’atteinte d’objectifs à la semaine.

Le contenu de la méthode ZTD

La ZTD se compose de 10 habitudes visant à nous aider à nous organiser, à simplifier notre vie et à faire les tâches que l’on doit accomplir.

Voici les 10 habitudes de la ZTD :

    • HABITUDE N ° 1 : COLLECTER. Lister sur un support toutes les tâches, les idées, les projets et les informations qui nous viennent à l’esprit.
    • HABITUDE N ° 2 : TRAITER. Ne pas différer la réalisation des actions simples
    • HABITUDE N ° 3 : PLANIFIER. Se fixer des priorités quotidiennes et hebdomadaires.
    • HABITUDE N ° 4 : FAIRE. Avancer sur une chose à la fois, sans se laisser distraire.
    • HABITUDE N ° 5 : ÉTABLIR UN SYSTÈME SIMPLE ET FIABLE. Tenir et vérifier de simples listes
    • HABITUDE N ° 6 : ORGANISER. Mettre chaque chose à sa place
    • HABITUDE N ° 7 : FAIRE LE POINT. Suivre son système et ses objectifs toutes les semaines.
    • HABITUDE N ° 8 : SIMPLIFIER. Réduire ses tâches et ses objectifs à l’essentiel.
    • HABITUDE N ° 9 : INSTAURER DES RITUELS. Établir et respecter des règles.
    • HABITUDE N ° 10 : TROUVER SA PASSION. Viser des activités passionnantes.

Si l’on part de zéro, le but n’est pas de mettre en place tous les changements immédiatement mais plutôt de choisir et renforcer une habitude à la fois. 

Concrètement, l’auteur suggère de travailler pour acquérir un des 10 comportements pendant 30 jours puis de passer au suivant.

La version minimaliste de la méthode ZTD

Afin d’obtenir une productivité optimale sans prise de tête, Leo Babauta propose une version encore plus minimaliste de la méthode ZTD. Elle revient à adopter les quatre habitudes suivantes : collecter, traiter, planifier et faire.

Le mode d’emploi est le suivant :

    • Utiliser un carnet pour écrire toutes les choses à faire
    • Tous les jours, transférer ses notes sur sa to-do liste principale
    • Tous les matins, sélectionner 1 à 3 tâches à accomplir dans sa journée.
    • Accomplir les tâches prioritaires du jour (TPJ) le plus tôt possible

L’idée est d’appliquer ce mode d’emploi quotidiennement pour avancer sur ces tâches et projets.

Entreprendre des changements progressifs et durables

Pour ceux qui veulent adopter l’intégralité des 10 habitudes du ZTD, la bonne méthode revient à entamer des changements de vie progressifs et durables. L’auteur dispense une série de conseils à ce propos :

    • S’engager à changer une première habitude
    • Pratiquer le nouveau comportement pendant 30 jours
    • Trouver tous les moyens pour se motiver durant la période
    • Noter ses progrès tous les jours
    • S’entourer en rejoignant un groupe en ligne ou en travaillant avec un partenaire
    • S’octroyer des récompenses régulièrement (au bout de 3 jours, puis toutes les semaines jusqu’à s’offrir un grosse récompense le trentième jour)
    • Rester concentré sur une seule habitude en affichant l’objectif sur un mur ou en créant des mails de rappel…
    • Éliminer les pensées négatives et se répéter que l’on est capable

Les 10 habitudes en détail

Habitude n° 1 : Collecter

Au lieu de compter sur son cerveau pour stocker les informations dans sa mémoire, il est préférable de les collecter immédiatement.

L’auteur conseille d’utiliser un carnet ou bloc note et d’y noter les tâches, les idées, les projets et les toute information qui nous traversent l’esprit.

Ensuite, dès que l’on va au bureau ou que l’on rentre chez soi, il faut transférer ses notes sur une to-do liste.

Une fois que l’on a pris l’habitude, on peut développer des listes par catégories.

Habitude n° 2 : Traiter

Une fois collecté, il faut traiter les informations listées une à une en prenant des décisions immédiates. Il existe 5 possibilités pour gérer chaque note :

    • Les Supprimer
    • Les déléguer
    • Les effectuer immédiatement si les tâches prennent moins de 2 minutes
    • Les remettre à plus tard en les ajoutant à sa to do liste
    • Les archiver

La clé est de continuer le processus jusqu’à ce que tous les points de collecte soient vides. Dans tous les cas, il ne faut pas laisser une note dans un point de collecte. Il est préférable de la supprimer ou l’archiver. 

Habitude n° 3 : Planifier

Toutes les semaines, la méthode ZTD invite à faire la liste de ses tâches prioritaires de la semaine (TPS) et de les programmer en premier.

En effet, il vaut mieux prendre le contrôle de ses journées au lieu de laisser les besoins, les désirs et les priorités des autres les contrôler à notre place.

Chaque matin, il convient donc d’établir une liste de ses tâches prioritaires du jour (TPJ) et de se débrouiller pour les réaliser le plus tôt possible.

Au lieu de s’efforcer à accomplir un maximum de tâches figurant sur sa to-do liste, le but est plutôt d’accomplir celles qui comptent le plus.

Habitude n° 4 : Faire

Léo Babauta partage quelques conseils pour nous aider à nous concentrer et résoudre les problèmes d’exécution :

    • S’engager sur une seule TPS à la fois
    • S’enfermer provisoirement dans une bulle en éliminant toutes les sources de distraction.
    • Programmer la durée d’exécution de sa tâche et travailler à fond durant cette période de temps
    • S’arrêter si l’on a envie de passer à une autre tâche
    • Souffler et s’accorder une dizaine de minutes avant de passer à la tâche suivante

Habitude n° 5 : Établir un système simple et fiable

La to-do liste est l’outil indispensable dans n’importe quel système de gestion du temps.

Quoiqu’il en soit, un système simple et fiable doit satisfaire trois règles :

    • Comprendre des points de collecte (ex : un agenda, des listes et un système de référence).
    • Intégrer des outils très simples pour limiter la maintenance du système.
    • Être utilisable tous les jours.

L’auteur cite plusieurs exemples d’outils qui remplissent ces caractéristiques comme par exemple : Le carnet Moleskine, Hipster PDA,  l’application Todoist ou encore un simple agenda.

Habitude n° 6 : Organiser

Cette habitude passe par plusieurs principes simples :

    • Mettre chaque chose à sa place
    • Avoir un système d’archivage
    • Ranger immédiatement les choses à leur place
    • Conserver les surfaces propres, nettes et rangées
    • Faire le point régulièrement sur son organisation

Habitude n° 7 : Faire le point

Les meilleurs systèmes ont tendance à se dérégler. C’est pourquoi, l’auteur recommande de procéder à un bilan hebdomadaire qui comprend 5 étapes :

    • Faire le point sur ses objectifs
    • Revoir ses notes.
    • Vérifier son agenda.
    • Consulter ses listes.
    • Définir l’objectif de la semaine à venir et planifier ses TPS.

Habitude n° 8 : Simplifier

Il existe différents moyens pour réduire ses objectifs et ses tâches à l’essentiel. Voici quelques pistes :

    • S’obliger à réduire la taille de ses listes de moitié
    • Se focaliser sur un seul objectif à la fois
    • Réduire ses engagements en apprenant à dire non
    • Simplifier son flux d’information en se désinscrivant des notifications par mail ou en limitant son exposition au écran
    • Améliorer le système à chaque point hebdomadaire.
    • Prioriser ses tâches pour définir des actions à plus forte valeur ajoutée
    • Regrouper les petites tâches et les traiter à la suite sur des créneaux de 30 minutes

Habitude n° 9 : Instaurer des rituels

La clé est de créer des rituels hebdomadaires et quotidiens pour donner à ses journées et à ses semaines un aspect plus calme et plus ordonné.

L’auteur partage plusieurs suggestions :

    • Lister toutes ses tâches professionnelles et personnelles aussi bien les grosses et les petites actions.
    • Définir des routines pour traiter les petites tâches qui concernent le même thème comme par exemple, regrouper les activités en lien avec les courses, les tâches administratives…
    • Catégoriser les tâches en fonction de leur récurrence en créant une liste pour les actions quotidiennes, les actions hebdomadaires…
    • Se forcer à effectuer les rituels pendant un mois complet.

Habitude n° 10 : Trouver sa passion

Il s’agit de l’habitude la plus difficile mais la plus importante. La poursuite d’une passion tend à nous rendre plus heureux et productif. Ainsi on effectue plus facilement les tâches qui y sont liées.

Il existe plusieurs astuces pour identifier sa passion :

    • Rechercher parmi les choses que l’on aime déjà faire
    • Réfléchir aux choses pour lesquelles on passe des heures à s’informer
    • Faire une séance de brainstorming pour lister tous les activités qui nous plaisent
    • Solliciter d’autres personnes pour trouver des idées en demandant à des proches ou en surfant sur le net
    • Tester ses idées et se forcer à essayer

Conclusion

Bref, pour résumer et conclure, reprenons les 10 habitudes de la méthode ZDT :

    • HABITUDE N ° 1 : Collecter
    • HABITUDE N ° 2 : Traiter
    • HABITUDE N ° 3 : Planifier
    • HABITUDE N ° 4 : Faire
    • HABITUDE N ° 5 : Établir un système simple et fiable
    • HABITUDE N ° 6 : Organiser
    • HABITUDE N ° 7 : Faire le point
    • HABITUDE N ° 8 : Simplifier
    • HABITUDE N ° 9 : Instaurer des rituels
    • HABITUDE N ° 10 : Trouver sa passion 

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Résumé : La 25e Heure – Les Secrets de Productivité

Le livre, La 25e Heure – Les secrets de productivité, condense un panel de conseils d’entrepreneurs pour gagner en productivité. Il a été co-écrit par 3 startupers en (un peu plus) d’un WE.

L’ouvrage se découpe en 3 grands chapitres :

    1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
    2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
    3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement possible

Dans ce résumé, je vais reprendre une vingtaine d’astuces de productivité présentée dans le livre..

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Résumé : La 25e Heure – Les Secrets de Productivité

S’organiser

Apprendre à dire non

Il faut être capable de refuser les sollicitations qui ne servent pas nos objectifs. Pour ce faire, il est primordial de connaître ses objectifs afin de pouvoir accepter ou refuser les opportunités proposées.

Abuser de la « to do list »

D’après l’effet Zeigarnik, une tâche non achevée sollicite davantage le cerveau qu’une tâche achevée. Le fait de répertorier les tâches à réaliser dans une liste permet de ne pas solliciter son cerveau inutilement et de gagner en clarté.

Appliquer la règle des deux minutes

C’est à dire, réaliser immédiatement toute tâche qui peut être faite en moins de deux minutes.

Appliquer la règle des trois tâches

 Cette règle consiste à identifier, tous les matins, 3 tâches importantes à effectuer dans la journée. L’idéal est de commencer sa journée par la tâche la plus difficile.

Faire du timeboxing

Le timeboxing correspond au fait d’allouer un créneau à une activité dans le but de la réaliser durant le temps imparti. Par exemple, la méthode « Pomodoro » est un outil qui consiste à découper son temps en sous-créneaux de travail de 25 minutes, entrecoupés de 5 minutes de pause.

Utiliser le temps hors connexion

Profiter des trajets en train, en avion et des temps sans réseau pour avancer sur ses sujets prioritaires.

Combattre la procrastination

Notre cerveau nous incite continuellement à préférer les activités qui procurent une gratification immédiate plutôt que les activités qui demandent un effort et qui sont souvent plus bénéfiques. Par exemple, on préfère flâner sur son smartphone plutôt que de continuer la lecture du livre qui traîne sur la table de chevet. Pour vaincre la tendance à la procrastination, les auteurs proposent plusieurs techniques :

Se fixer des deadlines

Par exemple :

    • Pour réaliser une présentation : on peut planifier la date et l’heure de la réunion avant même d’avoir terminé la préparation.
    • Pour écrire un livre : il peut être judicieux d’annoncer à tout le monde qu’ils l’auront dans les mains dans 3 mois
    • Pour ne pas rester tard au travail : on peut s’inscrire à une session de sport à l’heure où l’on souhaite terminer le travail
Tenir compte de la technique de la première seconde

Souvent, le plus dur n’est pas l’activité en elle-même, mais le fait de se lancer. Pour citer le texte, « On a tendance à penser qu’il faut être motivé pour agir. C’est le contraire : il faut agir pour être motivé. » Tenir compte de la technique de la première seconde, c’est commencer l’activité avant même d’hésiter.

Utiliser la technique de la « power hour » ou « war room »

Cela consiste simplement à affronter la tâche que l’on n’a pas envie de faire en essayant de trouver un moyen pour la rendre plus attrayante.  Par exemple, pour préparer un exposé ou un dossier pour un client … on peut prévoir un temps avec tous les membres du groupe et travailler à fond sur le sujet quitte à apporter enceintes pour écouter de la musique et prévoir une récompense à la fin de la session si le travail est terminé.

Se concentrer

À travers ce chapitre, les auteurs donnent des clefs pour réussir à éviter toutes les distractions et les interruptions. Voici une liste des actions qu’ils préconisent

Chasser les pensées parasites

Utiliser des to do list et des rappels pour noter et se souvenir des choses qui nous passe par la tête.

Utiliser la méthodologie de l’Inbox Zero

Cette méthodologie a pour but de vider régulièrement sa boîte e-mail pour gagner en sérénité. Elle s’articule en 3 points :

    1. Archiver un mail qui ne requiert aucune action
    2. Répondre au mail s’il demande une action et si on a le temps
    3. Si on n’a pas de temps, archiver le mail et ajouter une tâche à la to do list

Ranger son bureau réel (et virtuel)

Il est conseillé de mettre en place une routine hebdomadaire pour :

    • Nettoyer les fichiers inutiles dans ses dossiers
    • Ranger son bureau tous les vendredis en fin d’après-midi pour que tout soit nickel au début de la semaine suivante.

Pratiquer la méditation

La pratique de la méditation permet d’apprendre à développer sa capacité d’attention.

Se protéger des tentations

Les auteurs expliquent que la plupart des médias et des réseaux sociaux ont construit leurs interfaces dans l’objectif de capter un maximum notre attention. En effet, plus on passe du temps sur leur plateforme, plus ils génèrent des revenus. Ils ont donc développé des mécanismes qui s’appuient sur les points faibles de notre psychologie et qui nous poussent à consommer leur contenu.

Pour se protéger de ces tentations, les auteurs suggèrent de supprimer les applications et les dispositifs qui créent ces tentations. Ils donnent l’image du pot de Nutella. Si l’on souhaite ne plus en manger, il faut simplement arrêter d’en acheter.

Créer sa bulle

Par exemple :

    • Mettre des écouteurs
    • Travailler ailleurs qu’au bureau(à la bibliothèque, chez soi dans un café ou des espaces de coworking)
    • S’isoler loin de tout pour avancer sur des sujets importants

Passer aux communications asynchrones

La communication synchrone correspond aux conversations en face à face ou aux appels téléphoniques… . Il s’agit des communications où les interlocuteurs échangent au même moment.

La communication asynchrone correspond aux échanges où les interlocuteurs ne sont pas obligés de se répondre immédiatement par exemple le courrier, l’e-mail, le SMS…

Supprimer les notifications

    • Désactivez toutes les notifications de son smartphone et PC
    • Installer un adblocker pour limiter les notifications intempestives
    • Se désinscrire des newsletters inutiles

Accélérer

Les auteurs proposent la méthode FAST pour valoriser son temps et gagner en productivité. FAST correspond à 4 abréviations :

    • Fundamentals : c.-à-d. mettre en place une base solide pour gagner du temps sur ses tâches futures.
    • Automation : c.-à-d. automatiser les actions répétitives.
    • Speed : c.-à-d. accélérer les actions manuelles.
    • Twenty-Eighty Rule : fournir 20% d’effort pour obtenir 80% de résultat

Fundamentals : mettre en place une base solide pour gagner du temps sur les tâches futures

Se reposer

… Car notre réserve d’énergie journalière n’est pas infinie. Il faut prendre le temps de la recharger.

Développer un esprit sain dans un corps sain

Sur ce point il n’y a pas de secret, il faut faire du sport et manger équilibrer. Une astuce pour faire du sport efficacement est de pratiquer le « 7 minute workout ».

Se caler sur son horloge biologique

Chaque personne possède ses propres périodes de productivité. Certains sont efficaces le matin, d’autres travaillent mieux entre 14h et 16h, d’autres le soir après 22h… L’important est simplement d’essayer d’adapter ses activités à son rythme biologique.

Avoir du matériel adapté
    • Avoir un ordinateur de qualité
    • Avoir des écouteurs à portée de main
    • Avoir des chargeurs et câbles en double.
Utiliser Google

Les outils proposés par Google (Chrome, Gmail, Google Sheets, Docs, Slides, Trends…) sont très diversifiés et proposent de nombreuses fonctionnalités. L’avantage est qu’ils sont régulièrement mis à jour pour répondre à de nouveaux besoins.

Automation : automatiser les actions répétitives

Les auteurs partagent une règle d’or : « si vous effectuez une action plus d’une seule fois, il faut chercher à l’automatiser. »

Automatiser les tâches traitées par ordinateur
    • 1Password (ou Dashlane) permettent d’optimiser la gestion de ses mots de passe et la complétion des formulaires
    • Dashlane aide à compléter les formulaires
    • Mixmax permet d’améliorer le traitement des e-mails
    • Zapier permet de connecter des centaines d’applications entre elles et donc d’automatiser ses process.
Utiliser l’intelligence artificielle

Les auteurs suggèrent de s’intéresser à la reconnaissance vocale, la dactylographie sur mobile ou la traduction, car l’IA dans ces domaines pourrait proposer des fonctionnalités intéressantes à l’avenir.

Speed : accélérer les tâches du quotidien

Accélérer sa vitesse d’écriture

Accélérer sa vitesse d’écriture grâce à la dactylographie, les abréviations, ou des modèles prédéfinis

Accélérer sa vitesse de lecture

La stratégie repose sur 2 principes : ne pas subvocaliser et accélérer le regard.

Accélérer sa navigation et ses recherches

Les auteurs listent un grand nombre de raccourcis et d’astuces que vous pouvez retrouver dans le livre.

Accélérer ses réunions

Les réunions devraient uniquement servir à :

    • prendre une décision nécessitant l’avis de plusieurs personnes
    • brainstormer
    • annoncer une décision difficile ou au contraire donner de l’énergie pour lancer un projet

Twenty-Eighty Rule : 80% de résultat pour 20% d’effort

Il s’agit du célèbre principe de Pareto qui stipule que 80% du résultat peut être produit par 20% d’effort. Tirer profit de cette loi, c’est se focaliser sur les actions les plus impactantes pour gagner en efficacité. (Prochainement, je posterai une vidéo et un article plus détaillés sur le sujet).

Conclusion

En conclusion, la productivité dépend de 3 composantes :

    1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
    2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
    3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement

En appliquant les conseils de ce livre, il est possible de gagner en productivité et ainsi se libérer du temps.

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Fiche de lecture

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