Résumé : L’investissement immobilier locatif intelligent – Julien Delagrandanne

Julien Delagrandanne a exercé un métier à responsabilité dans le domaine de la finance et de l’énergie. Après s’être forgé une expérience personnelle en investissement et gestion de patrimoine, il a publié plusieurs livres sur le sujet. À travers le livre, l’investissement immobilier locatif intelligent, il partage ses conseils pour investir dans l’immobilier locatif. Il aborde les sujets suivants :

    • La façon optimale d’investir dans l’immobilier
    • Les concepts essentiels à connaitre
    • Des astuces et des pièges à éviter.
    • Une méthode pas-à-pas pour investir
    • L’étude de plusieurs stratégies d’investissements

Pour cette synthèse, je vous propose de reprendre les grands principes contenus dans le livre, en 3 parties : les concepts de base, la stratégie et la mise en pratique.

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Résumé : L’investissement immobilier locatif intelligent

Les concepts

Évaluer le rendement locatif grâce au rendement locatif « net-net ».

Un investisseur immobilier intelligent va chercher à calculer ce qui atterrit in fine dans sa poche. Pour ce faire, il tient compte des charges, des taxes dans son calcul de rendement. Il peut ainsi calculer le rendement locatif « net-net ».

Considérer l’emplacement

La valeur d’un bien immobilier dépend de son emplacement. Son prix varie en fonction de la ville, du quartier, de la position spécifique dans la rue… La valeur du bien prix est aussi fonction de l’étage, la performance énergétique, la présence d’une terrasse, d’un jardin, d’un balcon… . Pour Julien Delagrandanne, l’appartement idéal se situe au 2ème étage et donne sur la cour.

Comprendre des concepts propres au marché immobilier et à l’économie

    • L’effet de levier
    • La saisonnalité du marché immobilier.
    • Les courbes de Friggit qui permettent de faire le lien entre les prix de l’immobilier et le revenu des ménages
    • La méthode du Discount Cash Flow (DCF) qui permet d’estimer le juste prix d’un bien en considérant les revenus futurs.

Rechercher un cashflow positif

L’objectif de l’investisseur en immobilier locatif est de dégager un bénéfice mensuel sur ses investissements : autrement dit, un cashflow positif. Le cashflow est positif lorsque le montant des loyers encaissés est supérieur à l’ensemble des charges payées.

Un cashflow positif peut être atteint en jouant sur plusieurs paramètres.

    • La durée du crédit immobilier. Pour l’auteur la durée optimale est de 20ans.
    • Le montant du loyer
    • Le montant des charges (notamment les impôts et les prélèvements sociaux)

S’intéresser au rendement entrepreneurial

Il faut comprendre que derrière chaque investissement, il y a un rendement nominal et entrepreneurial :

    • En achetant un bien 100 000€, je peux espérer le revendre 120 000€ sans rien faire dans 10ans. C’est le rendement nominal du capital.
    • En complément, je peux effectuer des travaux pour l’embellir et espérer le revendre 20 000€ de plus. C’est le rendement entrepreneurial.

Le rendement entrepreneurial résulte d’un travail supplémentaire de l’investisseur, par exemple :

    • Effectuer des travaux
    • Gérer les locataires
    • Limiter les vacances locatives
    • Exploiter les options d’optimisation fiscale …

Maîtriser les risques

Selon Julien Delagrandanne, la maîtrise du risque en immobilier repose sur plusieurs principes :

    • Investir sur une optique de long terme. Un investissement immobilier s’effectue généralement sur des périodes supérieures à 10 ans.
    • Préférer une approche pessimiste à une approche optimiste, car durant la durée d’investissement, plusieurs aléas malheureux pourraient survenir.
    • Prévoir un plan B : que faire si des considérations extérieures viennent impacter mon plan A ?

Établir sa Stratégie

Julien Delagrandanne donne 3 étapes pour établir sa stratégie.

1 – Choisir son marché

Il n’existe pas de marché meilleur que les autres. Chaque marché possède ses avantages et ses inconvénients. La principale recommandation de l’auteur est de choisir un secteur proche de son lieu d’habitation afin d’avoir une bonne réactivité.

2 – Connaître son marché et choisir le type de bien visé

De nombreux sites internet permettent d’obtenir gratuitement des informations comme les prix du marché, la demande locative. Ces données permettront d’identifier plus facilement les bonnes affaires du marché ciblé. Pour savoir si un bien est une bonne affaire, l’auteur suggère de mesurer son attractivité en passant une annonce fictive de location en ligne (Le Bon Coin par exemple) afin de comptabiliser le nombre de sollicitations.

3 – Préparer le plan de financement

La recherche de financement est une étape indispensable de l’investissement immobilier intelligent. Alors comme le dit l’auteur :« Préparez-vous à aller voir votre banquier et soignez votre relation avec celui-ci. »

Le livre regorge d’éléments sur le financement comme :

    • La négociation de la délégation de l’assurance emprunteur
    • Le choix entre taux fixe ou taux variable
    • La durée du crédit
    • Le financement à 100% ou à 110%
    • Les idées reçues sur le seuil de 33% d’endettement
    • Le différé d’amortissement en cas de gros travaux

L’un des points les plus importants que l’on peut retenir est que pour obtenir un crédit, il faut démontrer la viabilité de son projet. Pour ce faire, Julien Delagrandanne dépose systématiquement un dossier complet qui présente :

    • Le Business Plan du projet, avec les hypothèses retenues, et les résultats en termes de rendement net-net, de cashflow année par année fiscalité comprise, de Taux de rendement interne, etc.
    • Une situation complète de mon patrimoine au moment de la demande.

La Mise en Pratique

Voyons quelques conseils à appliquer pour chacune des étapes inhérentes à un investissement immobilier locatif :

1 – Trouver la bonne affaire

    • Comparer les opportunités en raisonnant en prix au m²
    • Jouer avec la saisonnalité du marché immobilier : acheter en hiver et vendre en été
    • Identifier les vendeurs pressés, car ils ont tendance à baisser leur prix pour vendre rapidement. Leur annonce porte généralement des indices comme les mentions « urgent », « mutation », « divorce »…
    • Aller où les autres ne cherchent pas, notamment en cherchant des biens à vendre dont l’annonce n’a pas encore été diffusée. Pour les trouver, le réseau peut être d’une aide précieuse. Par exemple, avec un agent immobilier qui vous appelle avant de mettre une annonce en vitrine concierge ou le commerçant qui vous informe qu’une personne du quartier souhaite vendre son bien…
    • Identifier les sources de rendement entrepreneurial ‘cachées’ peut aussi permettre de faire une bonne affaire comme un volume sous-exploité, une amélioration de l’agencement, la création d’une mezzanine…

2 – Effectuer la visite et prendre sa décision

    • Faire un repérage avant la visite, pour en apprendre davantage sur l’emplacement et le quartier.
    • Chercher les sources d’optimisation et de rendement entrepreneurial
    • Identifier et classer les défauts
      • Les défauts facilement réglables
      • Les défauts difficilement changeables
    • Apporter une check-list sur laquelle figure l’ensemble des éléments à vérifier lors de la visite.
    • Rencontrer ses futurs voisins pour obtenir des informations supplémentaires sur le quartier, la vie dans la résidence…
    • Prendre sa décision comme si l’on achetait sa propre résidence principale, en se demandant : est-ce qu’à un moment de ma vie, j’aurais apprécié vivre dans cet appartement ?
    • Calculer le rendement et le cashflow et vérifier qu’ils soient positifs
    • se faire accompagner par son propre notaire dès la signature du compromis

3 -Négocier la bonne affaire

    • Raisonner en « équivalent salaire ».Obtenir un rabais de 1500€ peut paraitre insignifiant par rapport à la valeur d’un bien. Pourtant un montant de 1500€ représente un peu plus d’un SMIC mensuel
    • Faire parler le vendeur pour capter les informations et essayer d’identifier le potentiel de négociation
    • Faire une offre limitée dans le temps en laissant sous-entendre que vous avez un plan B.
    • Montrer le sérieux de son offre en s’appuyant éventuellement sur une simulation de financement
    • Donner les raisons de ses propositions de prix. Comme le dit Robert Cialdini dans le livre Influence et Manipulation, les gens acceptent plus facilement les choses si on leur donne une raison. Résumé du livre  Influence et manipulation – Robert Cialdini

4 – Trouver les sources de rendement entrepreneurial

    • Améliorer le bien en faisant des travaux (réfection des peintures, modernisation de l’équipement…)
    • Augmenter le revenu des loyers ou diminuer les charges
    • Changer la configuration d’un bien
    • Optimiser l’exploitation. L’auteur prend l’exemple d’un appartement à La Rochelle. Pour optimiser son exploitation, l’investisseur peut louer son bien à la semaine aux touristes durant la période estivale et le louer à des étudiants le reste de l’année.
    • Optimiser la fiscalité de l’exploitation

5 – Optimiser la fiscalité de l’exploitation

Dans cette partie, Julien Delagrandanne détaille des stratégies d’optimisation fiscale en présentant les avantages et les inconvénients de chacune d’elles. On peut dégager 3 principes communs :

    • Choisir le type d’optimisation en fonction du type d’appartement.
    • Connaitre les brèches et savoir s’y engouffrer.
    • Préciser dans l’annonce les contraintes liées à la fiscalité de l’exploitation

6 – Mettre le bien en location

L’investisseur a 2 possibilités : la location en direct ou via une agence. Dans le livre, l’auteur présente les avantages et les inconvénients de ces 2 options. Grosso modo, la location de particulier à particulier évitera des frais d’agence, mais sera chronophage. À l’inverse, le fait de louer via une agence engendrera des frais supplémentaires, mais demandera moins d’effort.

7 – Choisir et gérer ses locataires

Pour un investisseur immobilier, il est donc primordial de trouver des locataires sérieux pour limiter les risques d’impayé.

Bien choisir ses locataires.

Le premier filtre se fait lors de la réponse à l’annonce, le second doit être fait lors de la visite et enfin le choix final se fait à l’aide des documents fournis par les potentiels locataires.

Rédiger le bail et gérer la location

La rédaction du bail a une importance capitale, car ce document fixe les obligations légales de toutes les parties prenantes. Pour rédiger le bail, Julien Delagrandanne conseille de prendre un modèle sur internet (gratuit ou payant).

Ne pas faire l’autruche

Il est capital de traiter les problèmes des locataires immédiatement. Le fait de ne pas intervenir peut aggraver les problèmes remontés et dégrader la relation avec le locataire.

Faire des gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer

Les gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer peuvent permettre de fidéliser les locataires.

Agir rapidement en cas d’impayé

La procédure qu’applique l’auteur en cas d’impayé consiste à monter en pression crescendo grâce à ces relances successives par mail, téléphone, courrier recommandé, voie d’huissier…

Conclusion

En conclusion, je dirais simplement que l’ouvrage de Julien Delagrandanne est un livre riche d’enseignements, ponctué de méthodes et d’exemples sur l’investissement immobilier locatif.

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Résumé : L’investisseur moderne – Jeremy Pajot

Jérémy Pajot se définit comme un investisseur. Dans son livre, l’investisseur moderne (lien affilié), il partage ses conseils pour investir son argent dans différentes typologies d’actifs tout en maîtrisant les risques associés.

L’ouvrage se découpe en 11 chapitres qui présentent trois grands types d’investissements: l’immobilier, les marchés financiers et la finance alternative

Pour cette synthèse, découvrons les outils et principes que l’auteur aborde. C’est parti !

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Résumé : L’investisseur moderne

Le parcours de l’auteur

Durant son adolescence, Jérémy Pajot joue au PSG dans les équipes de jeunes, mais à cause de nombreuses blessures, il ne parvient pas à percer dans le football.

Il devient alors agent hospitalier de nuit dans une maison de retraite payé 1200€ nets par mois. Selon ses termes, ce travail l’a sauvé car il lui a permis de rencontrer l’ennui. Grâce à cette expérience, il définit deux objectifs de vie qui se résument en deux mots : autonomie et liberté.

Il constate que le salariat est un frein à cette philosophie et se promet d’être salarié seulement provisoirement. Il remarque aussi que la majorité des gens vendent leur temps contre de l’argent à des tarifs différents. Les différences de revenus s’expliquent en partie par le niveau d’étude.

Il décide donc de passer son baccalauréat en candidat libre, puis il s’inscrit à un cursus d’économie et gestion à l’université. Il décroche ensuite une place au magistère de finance de la Sorbonne.

Suite à l’obtention de son diplôme, il enchaîne plusieurs emplois et passe d’un salaire de 2200€ nets en 2011, à 3900€ nets en 2019 avant de mettre fin au salariat.

Il se dédie ensuite à ses investissements notamment en bourse et immobilier afin de devenir autonome et libre. 

Aversion aux risques et horizon de placement

A ce propos, Jérémy Pajot présente les différents profils d’investisseurs. De son point de vue, il y a :

    • L’investisseur prudent qui désire garantir son capital
    • L’investisseur modéré qui est prêt à perdre au maximum 2 à 3% de son capital
    • L’investisseur équilibré qui assume une perte de 10 à 15%
    • L’investisseur dynamique qui est prêt à perdre 20 à 40%
    • L’investisseur ambitieux qui peut prendre un risque de plus de 50% 

De son côté l’auteur se considère comme un investisseur prudent car il n’est pas prêt à risquer plus de 15% de son capital.

En parallèle, il convient de s’intéresser à l’horizon de placement. Il y en a trois  :

    • Le court terme : investir sur une durée de placement inférieure à trois an
    • Le moyen terme : investir sur une durée comprise entre trois et huit ans.

La clé de l’investissement consiste à trouver un équilibre afin de placer son argent de manière à pouvoir envisager un avenir radieux sans impacter mentalement sa vie présente.

1/ Utiliser le crédit bancaire pour faire de l’argent

L’auteur liste les 4 critères clé d’investissement : 

    • La liquidité ( = la rapidité de la transaction) : investir dans des actifs qui peuvent être achetés ou vendus du jour au lendemain sans problème
    • La volatilité (= la variation du cours de l’actif) : porter attention aux risques de changement rapide des prix
    • Le cash : investir sur des actifs qui génèrent ou généreront des liquidités
    • L’effet de levier long terme : emprunter l’argent de la banque pour l’investir et générer du cash sur plusieurs dizaines d’années.

Jérémy Pajot recommande de commencer par l’immobilier plutôt que par les marchés financiers. Car si l’on s’intéresse à la rentabilité de ces actifs, l’immobilier offre une rentabilité de plus de 300 % alors que la bourse apporte un rendement de 10%

    • IMMOBILIER : 10.000 (loyers perçus) / 3.000 € (apport) *100 = 333%
    • BOURSE = 300 € (plus value) / 3000 € (apport) *100 = 10%

De plus, on peut noter que l’immobilier est un actif peu volatil procurant des revenus constants et prévisibles dans le temps. Investir dans cet actif avec un emprunt bancaire est idéal pour se créer des revenus rapidement avec un risque maîtrisé. 

A ce titre, il faut voir une dette comme un moyen d’acheter de futurs revenus. Actuellement la souscription à un prêt immobilier est une superbe opportunité grâce à la faiblesse des taux d’intérêts et à l’inflation.

Notons qu’il est indispensable de maîtriser ses finances personnelles pour pouvoir souscrire à un prêt immobilier.

2/ Envisager trois stratégies immobilières à haut rendement

En règle générale, il faut considérer que la clé de l’immobilier réside dans l’achat d’un bien en dessous du prix du marché. A ce propos, on peut noter trois choses :

    • Plus la surface est grande, plus le prix au m ² est bon marché.
    • Plus le bien est en mauvais état, plus le prix au m ² après rénovation est intéressant.
    • Plus l’emplacement est demandé par les locataires et plus il est ignoré des investisseurs, mieux c’est

Les trois stratégies d’investissement dans l’immobilier présentées par l’auteur sont :

    • L’immeuble de rapport. Pour plusieurs raisons :
      • Éviter la concurrence avec les familles et les primo-accédants qui font monter les prix
      • Acheter en lot
      • Économiser ses coûts avec le syndic de copropriété
      • Centraliser la gestion locative
      • Limiter le risque de vacance locative
    • La division immobilière. Elle consiste à découper un bien en plusieurs lots. Cela permet par exemple d’acheter sa résidence principale à travers son projet d’investissement.
    • L’immobilier international pour des raisons de rentabilité, de diversification et d’effet de levier international.

3/ Optimiser sa fiscalité grâce à 3 outils

Il existe des dispositifs fiscaux permettant de limiter fortement ses impôts. Sans trop rentrer dans les détails, voici un aperçu des solutions fiscales présentées :

    1. Investir en nom propre notamment lorsqu’on fait de la location meublée ou lorsqu’on entreprend une rénovation. Il vaut mieux privilégier le régime réel sauf si les charges sont inférieures à l’abattement prévu dans le régime micro bic.
    2. Utiliser la SCI (société civile immobilière) pour diversifier ses structures juridiques
    3. Monter une holding pour exonérer les dividendes.

4/ Maximiser son effet de levier

Comme nous l’avons vu précédemment, l’avantage principal de l’investissement immobilier est l’effet de levier.

Le montant de l’emprunt est fixé à un taux maximum d’endettement de 35%. Le montant à emprunter dépend donc des variables suivantes :

    • Les revenus
    • La durée et le taux du prêt
    • Les crédits en cours
    • Les loyers à payer
    • Le montant de l’assurance emprunteur

L’auteur conseille de chercher un effet de levier maximum en essayant de maximiser son endettement grâce à ces 5 facteurs

5/ Réinvestir ses cashflow dans les marchés financiers

L’auteur partage plusieurs enseignements sur la bourse :

    • L’investissement boursier peut être totalement passif et offre des rendements convenables
    • Les marchés financiers sur le long terme sont toujours profitables
    • Le trading et l’investissement dans un fond de placement sont inutiles sur le long terme car les marchés semblent efficients
    • L’idéal est de capter les performances des grands indices boursiers avec peu de frais.
    • Toutefois, il peut aussi être judicieux d’investir sur de petites et moyennes entreprises en stock picking. 

6/ Utiliser deux stratégies d’investissement sur les marchés financiers

La première stratégie passive est le DCA (dollars cost averaging). L’idée est d’investir régulièrement sur des ETF répliquant les plus gros indices boursiers, de préférence sur les marchés efficients en tendance haussière. Cela permet de lisser la volatilité des marchés en rentrant progressivement.

La seconde stratégie est appelée stock picking. L’objectif est d’analyser les fondamentaux des sociétés afin d’investir dans celles qui sont sous valorisées. Pour cela, l’auteur s’attache à quatre ratios :

    • Le beta pour évaluer le risque avant une prise de position
    • Le Price Earning Ratio (PER) pour analyser le prix d’une action au regard des résultats de la société
    • Le rendement d’une action
    • Le ratio cours sur actif net : PBR (Price to book ratio) pour connaître le rapport entre le prix du marché et la valeur comptable de la société

En tout cas, il est préférable d’intégrer son portefeuille d’actions dans un dispositif fiscal comme le PEA (Plan épargne action).

7/ Investir dans des sociétés versant des dividendes

En complément, il est judicieux de trouver des sociétés qui proposent des rendements assez élevés en termes de versement de dividendes et qui possèdent la capacité de continuer à en verser. Le but de cet investissement est de recevoir une source de revenu constante, diversifiée et totalement passive.

Il y a deux principaux indicateurs pour sélectionner ses entreprises à dividende

    • Le rendement d’une action : Rendement brut annuel = Dividende de l’exercice / Cours de l’action
    • Le taux de distribution, c’est-à-dire la part de dividende versé aux actionnaires par rapport au bénéfice

On peut noter qu’il existe l’indice du S&P 500 Dividend Aristocrats qui réplique la performance des grandes sociétés américaines ayant augmenté leurs dividendes chaque année au cours des 25 dernières années consécutives ( McDonald’s, Pepsico, Coca Cola…). 

8/ S’intéresser au capital investissement

Le Private Equity a comme objectif de prendre des participations dans le capital de sociétés non cotées en bourse. L’avantage est que le rendement est généralement très élevé, mais l’investissement est illiquide et plus risqué. 

Il existe trois phases d’investissement que chaque entreprise traverse durant son cycle de vie primaire.

    1. La phase d’amorçage qui correspond à la mise en pratique du projet
    2. La phase de création correspondant aux premiers développements.
    3. Le capital-développement qui consiste à développer le projet jusqu’à sa pleine maturité

La méthode la plus facile pour investir est de passer par des fonds spécialisés qui investissent dans des entreprises non cotées (les FCPR = fonds communs de placement à risque / les FCPI = fonds communs de placement dans l’innovation / les FIP = fonds d’investissement de proximité).

9/ Investir dans les prêts aux particuliers 

Le peer to peer est un marché où un investisseur prête de l’argent à un emprunteur (particulier ou entreprise) sans intermédiaire bancaire. Le prêteur se rémunère grâce aux intérêts de l’emprunt.

Voici quelques conseils prodigués par l’auteur

    • Diversifier ses placements sur plusieurs plateformes
    • Privilégier les plateformes avec des résultats financiers bénéficiaires, agréées par les autorités comme l’AMF
    • Investir dans des prêts avec des durées courtes (un trimestre) afin de pouvoir arbitrer son portefeuille rapidement en cas de bouleversement géopolitique ou macroéconomique.
    • Limiter ce type d’investissement à 10% de son patrimoine maximum

10/ S’enrichir avec les crypto-monnaies

Les crypto-monnaies sont des outils qui vont jouer des rôles majeurs dans les années futures. L’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies offrent de multiples cas d’usage. L’auteur s’attarde sur le plus célèbre des projets blockchain : Bitcoin. Pour citer ses termes : « Le Bitcoin permet de faire des transactions sur Internet ainsi que de sécuriser soi-même son patrimoine. Le modèle même de Bitcoin en fait une réserve de valeur, puisque le nombre de bitcoins est fini et connu, de manière transparente (21 millions). »

Le point de vue de l’auteur est qu’un investisseur moderne doit se pencher sur le cas des crypto-monnaies. Acheter quelques crypto-actifs via les plateformes comme Coinbase est une stratégie intéressante pour diversifier son portefeuille financier et booster sa performance.

11/ Mettre un pied dans le métaverse

Le metaverse fait référence à un monde virtuel en 3D qui intègre divers éléments de réalité augmentée, de médias sociaux, de réalité virtuelle et d’applications blockchain.

Il y a 3 principales façons d’investir dans le Metaverse.

    • Acheter des actions d’entreprise investissant dans ce secteur comme Google, Microsoft, Meta…
    • Investir dans la crypto metaverse comme par exemple le jeton MANA du monde virtuel Decentraland
    • Investir directement dans le metaverse en achetant un terrain virtuel ou des NFT

Attention, l’auteur précise que ce dernier type d’investissement est risqué car il s’agit d’une nouvelle industrie émergente. Toutefois, la force de l’investisseur moderne est de toujours rester curieux, attentif et à l’écoute de tout ce qui se fait dans le monde de l’investissement. 

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Résumé : 59 secondes pour prendre les bonnes décisions – Richard Wiseman

Richard Wiseman est un professeur de psychologie de nationalité britannique. Dans son livre, 59 secondes pour prendre les bonnes décisions, il partage des méthodes pour changer sa vie en s’appuyant sur des recherches scientifiques et sociologiques. Il organise ses conseils en 10 thèmes pour lesquels je vais essayer d’extraire les principaux enseignements. C’est parti !

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Résumé : 59 secondes pour prendre les bonnes décisions

Le bonheur

« Le bonheur n’est pas que la conséquence du succès, il en est aussi la cause. »

Richard Wiseman propose trois principes pour s’engager sur le chemin du bonheur :

Tenir un journal intime

L’idée est d’essayer « l’écriture d’expression ». C’est-à-dire coucher par écrit ses pensées, ses envies, ses objectifs… . Le but est avant tout d’exprimer sa gratitude et de dépeindre son avenir idéal. Il propose l’exercice hebdomadaire suivant :

    • Le lundi : énumérer trois instants gratifiants que l’on a vécu la semaine passée
    • Le mardi : mettre par écrit un bon souvenir et les sentiments que l’expérience nous a inspiré
    • Le mercredi : décrire son avenir idéal
    • Le jeudi : écrire un petit mot pour quelqu’un que l’on apprécie
    • Le vendredi :  noter trois choses qui se sont bien passées durant la semaine qui vient de s’écouler.

Privilégier les expériences plutôt que les objets

Diverses études citées dans le livre indiquent qu’il est plus profitable de s’offrir des expériences plutôt que des choses matérielles. Pour être heureux, il vaut mieux privilégier le fait de partir un WE avec ses proches ou encore donner plutôt que d’acheter ou recevoir. Il vaut aussi mieux privilégier les moments d’interaction avec d’autres personnes.

Faire comme si l’on est déjà heureux

Pour ce faire, la clé est de  

    • sourire souvent (quitte à se forcer)
    • se tenir droit
    • faire en sorte de commencer une nouvelle activité, entreprendre un projet important ou s’initier à un sport

La persuasion

Voici plusieurs conseils 

Viser la sympathie

Une clé pour paraître sympathique consiste à révéler ses points faibles, car ils témoignent d’une plus grande ouverture d’esprit. Nous avons davantage d’estime pour quelqu’un qui a suffisamment de tempérament et d’honnêteté pour mettre ses faiblesses en avant, sans chercher à donner une fausse image de lui-même. 

A ce sujet, il ne faut pas avoir honte si l’on fait une grosse bourde. Mieux vaut ne pas y accorder une importance démesurée et se confondre en excuses lorsqu’on commet une faute. Toutefois, il vaut mieux rectifier tout de suite son erreur et continuer comme si de rien n’était. 

Dernier conseil, il est préférable de viser la simplicité. Par exemples, cela revient à :

    • Privilégier un nom de projet simple
    • Ne pas utiliser de vocabulaire compliqué
    • Simplifier son écriture et son langage

Améliorer sa popularité

Richard Wiseman partage trois manières de se rendre populaire : 

    1. Donner à l’autre l’occasion de nous faire une fleur à cause de l’effet Franklin. En effet, les personnes à qui on a fait une faveur seront toujours mieux disposés envers leur bienfaiteur car ils seront dans l’optique de leur rendre la pareille.
    2. Oser faire de petites gaffes, car les petites erreurs tendent à nous rendre sympathique.
    3. Éviter de colporter le négatif. Ce que l’on dit au sujet des autres est révélateur de notre personnalité. Lorsqu’on médit sur quelqu’un, ceux qui écoutent tendent à nous associer inconsciemment aux caractéristiques que l’on décrit. En revanche, si l’on dit du bien, on sera considéré comme quelqu’un de bon.

S’adresser à une personne et non à la foule

De nombreuses études sociologiques montrent qu’un individu aura moins de chance de recevoir de l’aide s’il se situe en plein milieu d’une foule. Par exemple, plus il y a de témoins lors d’un accident, moins il y a de chances que quelqu’un réagisse.

De ce fait, si l’on se retrouve dans le besoin, il vaut mieux s’adresser à une seule personne. 

Pour illustrer, si l’on envoie un mail pour demander de l’aide, il faut l’adresser à un seul interlocuteur plutôt que de faire un message collectif. 

Donner un coup de pouce à chaque occasion

Plusieurs autres études prouvent qu’il suffit de rendre spontanément un petit service pour déclencher une forte réaction de réciprocité. Nous aimons ceux qui nous font des faveurs, et nous faisons des faveurs à ceux que nous aimons. En ce sens, pour se faire du bien, la clé est de commencer par faire du bien aux autres.

La motivation

Richard Wiseman explique que la réussite repose sur le fait d’établir un plan de bataille, de ne pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même, et de pratiquer la double pensée.

Etablir un plan de bataille

Dans un premier temps, il est indispensable d’élaborer une stratégie pour atteindre ses objectifs. Pour ce faire, l’auteur expose plusieurs suggestions :

    • Partager ses objectifs avec ses proches (famille, amis ou collègue)
    • Enumérer les avantages du résultat souhaité
    • S’accorder une récompense dès que l’on franchit une étape de son plan

Cultiver la double pensée en visualisant ses objectifs

La recherche scientifique montre que les exercices de visualisation peuvent booster la motivation. Cependant, il faut trouver le bon équilibre entre projection optimiste et évaluation réaliste des obstacles éventuels.

Prêter attention à son alimentation

Voici en vrac quelques recommandations sur le sujet :

    • Manger lentement
    • Boire régulièrement
    • Éloigner les tentations pour ne pas grignoter
    • Éviter les distractions à l’heure du repas. 
    • Tenir un journal alimentaire
    • Se dépenser en faisant du sport
    • Accrocher un miroir dans sa cuisine

La créativité

Du point de vue de l’auteur, il est possible de stimuler sa créativité simplement en jetant un simple coup d’œil à de l’art moderne, en s’allongeant ou en plaçant une plante verte sur notre bureau. Découvrons les principes associés à ces pratiques.

Ne rien faire / se relaxer

Plusieurs études sur la créativité vantent les mérites de la relaxation. Lorsqu’on ne fait rien ou lorsqu’on effectue une tâche facile qui ne demande pas d’effort, notre esprit tend à vagabonder et explorer les idées défilent dans notre tête. Ainsi le fait d’effectuer une activité relaxante ou un jeu qui nous occupe l’esprit est un bon moyen de stimuler notre créativité.

Intégrer un bout de nature à son environnement

Pour être créatif il faut se mettre au vert. Pour ce faire on peut :

    • Faire une balade dans la nature
    • Disposer des plantes vertes et des fleurs dans une pièce
    • S’installer devant une fenêtre qui donne sur une pelouse et des arbres
    • Ajouter du vert dans son espace en installant du mobilier verts ou en s’habillant en vert 

Utiliser la technique de la stimulation visuelle

La posture et la gestuelle ont un impact sur notre potentiel de créativité. Par exemple, le fait de croiser les bras nous encourage inconsciemment à la persévérance. En parallèle, le fait de décrire l’attitude, le mode de vie ou l’apparence d’un artiste suffit à être plus créatif.

La séduction

Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour séduire :

    • Effleurer son partenaire. Il suffit de toucher délicatement le bras de son interlocuteur, tout en accompagnant le geste d’un compliment ou d’une demande.
    • Imiter subtilement son partenaire. Effectuer les mêmes gestes, avoir la même intonation ou expression faciale sont des signes montrant que l’on est sur la même longueur d’ondes.
    • Garder le mystère. Il convient de ne pas dévoiler toutes ses cartes d’un coup.
    • Poser des questions originales et ludiques pour susciter l’intérêt
    • Privilégier les activités à sensation forte lors d’un premier rendez-vous. Les recherches montrent que lorsque notre cœur bat plus vite, on est plus enclin à trouver notre partenaire séduisant
    • Oser aborder des sujets intimes. Ceux qui se font des confidences nouent des liens plus facilement
    • Montrer de la résistance, car nous sommes attiré par ceux qui se laisse amadouer uniquement à la fin

Le stress

Plutôt que de piquer une crise, il convient d’apprendre à maîtriser ses émotions. Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour maîtriser le stress : 

    • Faire du sport pour se distraire et évacuer le trop plein d’énergie
    • Prier pour autrui, car cela fait du bien
    • Rechercher les avantages de la situation qui nous angoisse

S’entourer d’une boule de poil

Avoir un animal de compagnie est un moyen de se soulager du stress quotidien. De plus, les animaux domestiques, en particulier un chien, favorisent les contacts humains. Par contre, pour maximiser sa vie sociale, il vaut mieux avoir un labrador plutôt qu’un rottweiler, un ours en peluche.

Diminuer sa tension artérielle en faisant ses tâches quotidiennes

L’activité physique est indispensable pour être en bonne santé. Le problème est que l’on se met souvent la pression pour faire du sport. Cependant, nous ne nous rendons pas compte que les nombreuses activités quotidiennes que l’on fait sans s’en rendre compte comme la marche, le ménage, la lecture, les courses… sont une forme d’activité physique. Le simple fait de s’en rendre compte et de faire ces activités permet de réduire son stress et de conserver un niveau de santé correct.

Le couple

Il existe plusieurs méthodes simples pour être heureux en ménage. Voici quelques recommandations :

    • Ecrire une lettre d’amour. En couchant ses sentiments sur le papier et en faisant l’effort de mettre des mots sur son couple, il est possible d’influencer durablement la communication avec son partenaire et les chances de rester ensemble.
    • Pratiquer une activité commune et stimulante. Les études suggèrent que pour rester amoureux, les couples doivent se fixer des défis nouveaux et excitants à relever ensemble.
    • Remonter dans le temps en se remémorant le premier rendez-vous.
    • S’entourer d’objets qui font penser à son/sa partenaire (comme une simple photo).

Les décisions

Richard Wiseman propose des pistes pour faire de bons choix et influencer ceux des autres.

    • Prendre ses décisions tout seul. Plus d’un demi-siècle de recherches scientifiques montre que la pensée irrationnelle surgit dans la prise de décision collective. Cela engendre une polarisation de l’opinion et une mauvaise évaluation des situations.
    • Approfondir ses connaissances sur les probabilités et la logique car la plupart des méthodes décisionnaires exigent une connaissance dans ces domaines.
    • Jouer avec les concepts de pied dans la porte et la porte au nez
      • Formuler une demande modeste pour impliquer puis formuler de plus grosses requêtes progressivement.
      • Commencer par une requête inacceptable, essuyer un refus, puis convaincre les gens à répondre à une demande plus modeste.
    • S’appuyer sur la puissance de la logique et de l’inconscient
      • Pour prendre une décision simple : Écouter la voix de la raison en restant lucide et en pesant le pour et le contre
      • Pour un choix complexe : Suivre son instinct en faisant travailler son inconscient. 
    • Utiliser les regrets comme une sonnette d’alarme pour orienter ses choix et se motiver à agir. 
    • Déceler les menteurs en s’intéressant au langage du corps. Un menteur aura tendance à montrer des signes de concentration et être nerveux.

Les enfants

Voici les recommandations dispensées par l’auteur dans ce chapitre :

    • Porter une attention particulière au nom et prénom
      • Les études suggèrent que les enfants avec un nom de famille en début d’alphabet ont plus de succès que les autres.
      • De même, les gens dont le prénom évoque des notions positives se débrouillent particulièrement bien dans la vie.
    • Louer les efforts plutôt que le talent. En effet, quand on félicite les enfants pour leur effort, on les encourage à faire de leur mieux, sans se soucier des résultats et sans craindre l’échec. Ainsi le désir d’apprendre dépasse la peur de rater, et ils n’hésitent pas à choisir la voie la plus difficile. En cas d’échec, ils attribueront leur mauvais résultat à un manque d’effort, et non à un manque d’intelligence. 
    • Développer sa capacité à retarder les gratifications immédiates. Si l’on veut atteindre ses objectifs, la capacité à retarder la satisfaction et la capacité à se focaliser sur le plus long terme est indispensable. Pour ce faire, les parents peuvent simplement entraîner leur enfant en leur donnant le choix entre une petite part de dessert tout de suite ou une plus grosse part plus tard.

La personnalité

Dans cette partie, Richard Wiseman propose des pistes pour cerner la personnalité de son interlocuteur. Il présente cinq dimensions fondamentales de la personnalité qu’il convient d’apprendre à discerner :

    • « Ouvert d’esprit » indique la tendance à rechercher et à apprécier les expériences nouvelles et inhabituelles.
    • « Consciencieux » décrit le degré d’organisation et d’autodiscipline requis pour atteindre des objectifs.
    • « Extraverti » désigne le besoin d’être stimulé par le monde extérieur et autrui.
    • « Attentionné » correspond au degré d’attention que l’on porte à autrui.
    • « névrotique », décrit le degré de stabilité émotionnelle et la capacité à gérer le stress.

Il existe également une méthode étonnante pour cerner la personnalité d’une personne grâce à la longueur de ses doigts. L’effet Casanova stipule que la proportion index/ annulaire est révélatrice de nos aptitudes physiques et psychologiques. L’indice moyen des hommes équivaut à 0,98 et un indice de 0,94 est signe de virilité. L’indice moyen des femmes équivaut à 1 et un indice de 1,02 est signe de féminité.

Pour finir, l’auteur propose quatre facteurs permettant de cerner la personnalité de son interlocuteur en moins de 60 secondes.

    • La possession un animal de compagnie
    • Le comportement au volant
    • La position des pouces dans une position des mains particulières
    • Le fait d’être du matin ou du soir

Conclusion

Bref pour résumer, Richard Wiseman propose 10 techniques qui synthétisent les enseignements de son livre : 

    1. Cultiver la gratitude attitude en énumérant trois choses pour lesquelles on est reconnaissant
    2. Glisser une photo de bébé dans son portefeuille
    3. Accrocher un miroir dans sa cuisine
    4. Acheter une plante verte pour son bureau
    5. Toucher le bras de ses interlocuteurs
    6. Écrire ce que nous inspire notre relation
    7. Demander à un menteur potentiel de nous envoyer un mail
    8. Féliciter les enfants pour leurs efforts plutôt que pour leur talent
    9. Visualiser l’action et non la réussite
    10. Penser à son héritage afin de définir plus facilement ses objectifs sur le long terme et évaluer ses progrès.

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Résumé : Show your work – Austin Kleon

Austin Kleon est un écrivain, dessinateur et auteur de plusieurs best-sellers (Steal like an artist (2012) et Newspaper Blackout (2010)). Dans son livre, Show your work, il présente 10 manières de partager sa créativité et de se faire connaître.

Pour cette synthèse, je vais résumer les 10 principes abordés. C’est parti !

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Résumé : Show your work

L’importance de diffuser son travail

Austin Kleon constate que presque toutes les personnes à succès qu’il admire (et dont il essaie de s’inspirer) ont intégré le partage dans leur routine.

Il en conclut qu’il est primordial de faire connaître ses créations. La clé est d’apprendre à considérer son travail comme un processus sans fin, à partager ce processus de manière à attirer les personnes susceptibles d’être intéressées par ce que l’on fait, tout en gérant les hauts et les bas.

Les 10 principes qu’il partage sont les suivants : 

1. S’engager même si l’on est pas un expert

Il n’est pas nécessaire de réaliser un travail de génie pour se faire connaître.

Trouver une scène

La créativité est toujours une collaboration. Elle est le résultat d’un esprit connecté à d’autres. 

En ce sens, Internet est un outil essentiel pour les créateurs car il rend accessible et relie les travaux de chacun. 

Les blogs, les médias sociaux, les groupes de messagerie, les forums de discussion sont des scènes virtuelles où les gens se retrouvent pour discuter des sujets qui les intéressent.

Être un amateur et partager

Même si l’on est novice, il faut oser communiquer ce que l’on aime. Les personnes qui apprécient les mêmes choses nous trouveront. 

A ce propos, l’une des meilleures voies pour réussir consiste à réfléchir à ce que l’on veut apprendre puis s’engager à partager son apprentissage.

Lire les nécrologies

Toutes les personnes ayant accompli des choses extraordinaires ont commencé comme des amateurs. Leur parcours est ainsi un exemple à suivre. 

Austin Kleon conseille donc de lire des biographies tous les matins car elles contiennent de riches enseignements.

2. Penser processus plutôt que produit.

En fait, le but est de documenter ce que l’on fait et d’emmener les gens dans les coulisses. Cela consiste par exemple à :

    • commencer un journal de travail. C’est-à-dire noter ses pensées dans un cahier ou les enregistrer sur un appareil audio. 
    • Tenir un album en prenant de nombreuses photos de son travail à différentes étapes du processus. 
    • Filmer des vidéos de son travail pour garder une trace de son parcours

Comme l’explique l’auteur, en mettant les choses en avant, de manière cohérente, on peut établir une relation avec ses clients. Cela leur permet de voir la personne qui se cache derrière les produits.

3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.

Envoyer une dépêche quotidienne

Les sites de médias sociaux sont l’idéal pour partager des mises à jour quotidiennes. Une fois par jour, il convient de présenter un petit morceau de sa routine de travail.

Une citation du designer Bobby Solomon dit : « Mettez vous et votre travail en avant tous les jours, et vous commencerez à rencontrer des gens étonnants”.

Partager l’imparfait

L’auteur parle du test “et alors ?” (“so what?”). L’idée est d’oser partager les travaux imparfaits et inachevés pour lesquels on souhaite obtenir un retour.

Transformer son flux en stock

La stratégie consiste à partager quotidiennement ses idées et pensées, c-a-d le flux . Diffuser du contenu régulièrement permet de mettre en lumière des thèmes et des tendances. Les éléments qui se dégagent du flux permettent de créer du contenu plus substantiel et durable (= le stock).

Créer un bon nom (de domaine)

Un petit article de blog n’est rien en soi, par contre un millier d’articles publié sur une décennie devient l’œuvre d’une vie.

La clé est de considérer un site web comme une machine de développement personnel (plutôt qu’une machine d’autopromotion). Pour cela, il convient de remplir son site Web avec son travail, ses idées et les choses qui nous intéressent.

4. Ouvrir son cabinet de curiosités.

Partager ses influences

Aujourd’hui comme à l’époque, nous avons tous le désir de voir, faire et posséder des choses étranges et merveilleuses. Ces collections d’objets ou de souvenirs influencent nos goûts, et nos goûts influencent notre travail. 

Même si, en tant qu’amateur, nos goûts s’inspirent exclusivement des créations des autres, il ne faut pas hésiter à partager ses influences dans son propre travail.

Ne pas cacher ses plaisirs coupables

Une nouvelle fois, il est préférable de célébrer et partager ses goûts et les choses que l’on aime. Être ouvert et honnête sur ce que l’on apprécie est le meilleur moyen d’entrer en contact avec des personnes qui aiment ces mêmes choses.

Le crédit est toujours de mise

A ce sujet, si l’on partage le travail d’autrui, il est de notre devoir de veiller à ce que les créateurs de ce travail soient dûment reconnus. Ainsi, il faut mieux s’abstenir de partager si l’on ne reconnaît le mérite du créateur.

5. Raconter de bonnes histoires.

Le travail ne parle pas de lui-même

La façon dont les gens apprécient la valeur de notre travail est profondément influencée par ce qu’on leur raconte à son sujet.

Les êtres humains veulent savoir d’où viennent les choses, comment elles sont faites et qui les a faites. 

Il est donc primordial d’apprendre à “raconter son travail ». La narration a un effet énorme sur la manière dont il va être perçu par les gens.

La structure est essentielle

La partie la plus importante d’une histoire est sa structure. Un bon pitch se déroule en trois actes : Le premier présente le passé, le second correspond au présent et le troisième aborde le futur.

Parler de soi de manière impactante

Quoiqu’il en soit, chacun devrait apprendre à se présenter, parler de son travail et avoir une réponse à la question “Qu’est ce que vous faites dans la vie?” Voici quelques clés à ce sujet 

    • Savoir donner une réponse vraie et courte. Ex : “Je suis étudiant”, je suis plombier de jour et blogueur de nuit..;”. 
    • Anticiper les réponses pour éviter les blancs. Ex : “Je suis chômeur” risque d’amener à la question “quel travail recherchez-vous ? ”
    • S’adapter à son interlocuteur. la réponse ne devrait pas être la même si l’on parle à un enfant, une personne âgée ou sa mère.
    • Supprimer les adjectifs pour rester factuel. Dire : “je suis photographe” plutôt que “photographe amateur” ou “je suis un super photographe”.

6. Enseigner que l’on sait

Beaucoup cherchent à cacher la recette de leur succès en masquant le processus, en taisant les techniques qu’ils ont apprises ou en camouflant l’aide qu’ils ont reçue…

La philosophie de l’auteur est tout autre : dès que l’on apprend quelque chose, il est préférable de l’enseigner aux autres :

    • Partager sa liste de lecture. 
    • Indiquer des documents de référence utiles
    • Créer des didacticiels et les mettre en ligne. 

Le but est d’accompagner les gens, étape par étape, en partageant une partie de son processus. 

7. Éviter de se transformer en spam humain.

Austin Kleon liste plusieurs recommandations :

Se taire et écouter

Il faut d’abord incarner les comportements associés au résultat que l’on souhaite atteindre

    • Si l’on veut être accepté par une communauté, on doit d’abord être un bon citoyen de cette communauté.
    • Si l’on veut des fans, on doit d’abord être un fan. 
    • Si l’on veut recevoir, il faut donner

Viser les cœurs plutôt que le nombre

Il vaut mieux se soucier de la qualité des personnes qui nous suivent davantage que de leur nombre.

Pour cela, il faut faire les choses que l’on aime et en parler pour attirer les gens qui ont les mêmes attentes. Pour être intéressant, on doit être intéressé.

Eviter les gens qui nous épuisent

Austin Kleon utilise le test du vampire pour savoir qui laisser entrer et sortir de sa vie. 

Si, après avoir passé du temps avec quelqu’un, on se sent usé et épuisé, alors cette personne est un vampire dont on doit s’éloigner. A l’inverse; si l’on se sent toujours plein d’énergie, la relation est à favoriser.

Le test du vampire s’applique à de nombreux aspects de notre vie comme les emplois, les loisirs, les lieux, etc.

Identifier ses compagnons d’infortune

Il convient de rester proche des gens qui nous accompagnent dans les moments difficiles. Ce sont les personnes avec qui collaborer, partager ses secrets ou montrer son travail en priorité.

Rencontrer les gens dans la vie réelle

Rien ne remplace une rencontre en face à face. Lorsqu’on est dans un groupe en ligne, il vaut mieux essayer d’organiser des événements comme des meetups, des rendez en petit comité ou autre.

8. Apprendre à encaisser les coups durs.

Le message est le suivant : il ne faut pas abandonner devant les difficultés et les critiques.

Voici plusieurs conseils pour encaisser

    • Accepter l’idée que les difficultés vont se présenter
    • Apprendre à être frappé. Plus il y a de difficultés, moins elles blessent
    • Continuer d’avancer malgré tout
    • Protéger ses zones sensibles
    • Garder l’équilibre en restant proche de sa famille et ses amis

Finalement, l’astuce est de ne pas se soucier de ce que tout le monde pense mais de s’occuper uniquement de ce que les bonnes personnes pensent de nous.

De plus, il ne faut surtout pas perdre son temps et son énergie à répondre aux “trolls”. En ce sens, il faut utiliser le bouton de blocage sur les sites de médias sociaux et supprimer les commentaires désagréables.

9. Vendre

Nous avons tous besoin de gagner notre vie. L’idéal est d’être payé pour les activités qui nous plaisent. C’est la différence entre un professionnel et un amateur.

Tendre son chapeau pour récolter de l’argent

Le moyen le plus simple de le faire est de demander des dons en mettant un petit pot à pourboire virtuel ou un bouton « donnez maintenant » sur son site web.

Toutefois, l’idéal reste de fabriquer quelque chose et de le vendre pour de l’argent. Au lieu d’avoir un bouton « donnez maintenant », il vaut mieux un bouton « achetez maintenant » ou « engagez-moi ».

Conserver une liste de diffusion

Lorsque les gens apprécient un travail, ils ont tendance à donner leur adresse mail pour rester en contact. Pour le créateur, la liste d’emails est un excellent moyen de communiquer et vendre.

Se créer davantage de travail 

Cette citation de Walt Disney résume parfaitement cette philosophie : “on ne fait pas des films pour gagner de l’argent, on fait des films pour faire plus de film” (“We don’t make movies to make money, we make money to make more movies”).

Retourner les faveurs

Quand on a atteint le succès, il faut rendre la pareille en donnant à ses professeurs, ses mentors ou ses fans, une chance de partager leur propre travail.

Le secret est d’être aussi généreux que possible, mais suffisamment égoïste pour pouvoir faire son travail.

10. Rester dans les parages

Le but est de conserver le rythme car le travail est une réaction en chaîne. Chaque projet mène au suivant.

Néanmoins, il convient de faire des pauses pour pouvoir revenir plus fort. Il existe plusieurs techniques pour déconnecter sur différentes échelles de temps. :

    • prendre un congé sabbatique tous les septs ans
    • Partir en déplacement le temps d’un week-end
    • Faire de l’exercice
    • Marcher régulièrement dans la nature

Pour terminer sur une dernière astuce, Austin Kleon recommande de répartir à zéro régulièrement en s’engageant sur un nouveau projet créatif afin d’apprendre de nouveau.

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Résumé : Un petit pas peut changer votre vie – Robert Maurer

Robert Maurer est un professeur de médecine américain et le directeur de l’entreprise Science de l’Excellence. Dans son livre, Un petit pas peut changer votre vie, il partage une stratégie pour atteindre ses objectifs progressivement et maintenir son niveau d’excellence grâce à l’approche Kaizen.

Le kaizen repose sur six principes :

    • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
    • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
    • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
    • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
    • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
    • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

Pour ce résumé, je vais synthétiser les six principes et les pratiques abordés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Résumé : Un petit pas peut changer votre vie

La philosophie kaizen

L’auteur s’intéresse d’abord aux méthodes pour atteindre le succès et le conserver. Il constate que pour réussir nous avons tendance à essayer d’opérer des changements de comportement radicaux et drastiques pour atteindre rapidement nos objectifs. Cependant, cette alternative est difficile à mettre en œuvre, car le changement est trop brutal.

A l’opposé, il existe une méthode plus douce appelée kaizen dont le but consiste simplement à procéder à des améliorations progressives.  La philosophie peut se résumer par un adage de Lao-tseu : « Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas. »

L’idée est que chaque petite chose que l’on améliore quotidiennement créera, au bout du compte, de grands changements. Par exemple, il suffit d’entretenir un peu sa forme tous les jours pour obtenir une excellente condition physique sur le long terme.

Bref, l’approche Japonaise des « petits pas » consiste  à éviter des réformes drastiques et privilégier d’infimes améliorations chaque jour.

Pourquoi le kaizen fonctionne-t-il ?

Robert Maurer explique que tous les changements, même positifs, génèrent de l’anxiété. Or plus nous sommes angoissés, moins notre cortex cérébral est actif et plus nos décisions sont instinctives et moins rationnelles.

Toutefois il faut noter qu’un changement mineur aide l’esprit à désarmer nos angoisses, ce qui a tendance à circonscrire la peur et stimuler notre créativité.

En résumé, les schémas mentaux sont les suivants :

    • un but important > engendre de la peur > accès restreint au cortex > faciliter l’échec.
    • un objectif modeste >  peur évacuée > le cortex impliqué > favorise le succès

L’avantage du Kaizen repose donc sur le fait qu’en opérant des changements minimes, on se confronte à ses peurs progressivement ce qui permet de les apprivoiser étape par étape.

Poser de petites questions

Quand on se questionne, on établit les bases d’un programme personnalisé qui contribuera à la réussite du changement. En se posant inlassablement une question, on ne laisse pas d’autre choix au cerveau que de formuler des réponses.

 Adopter la philosophie kaizen, c’est se questionner chaque jour en se demandant par exemple :

    • Qu’est-ce que j’aime en moi aujourd’hui ?
    • Est-ce que je connais quelqu’un que je pourrais appeler pour m’aider ou m’inspirer ?
    • Existe-t-il une direction spécifique qui m’intéresserait et me comblerait tout particulièrement ?
    • Quel est le petit pas que je pourrais faire en direction de mon but
    • Qu’y a-t-il de positif chez lui ou chez elle que je n’ai encore jamais remarqué ? »
    • Quel est le petit pas que je pourrais faire pour améliorer ma santé,  ma carrière ou ma relation avec tel ou tel proche ou collègue… ? »
    • Que ferais-je de différent si j’étais certain de ne pas échouer ? »

En plus de s’interroger soi-même, il peut être judicieux de questionner directement les autres 

Penser à de petites idées

Pour Robert Maurer, on peut sculpter son mental et accroître son potentiel intellectuel, social et, même, physique par de « petites pensées » … rien qu’en imaginant. La clé est de décomposer le processus de réalisation d’une tâche en une succession de petits pas, puis de se représenter mentalement chaque étape et les scénarios catastrophes qui pourraient survenir. 

Pour chaque situation inconfortable, il faut réfléchir à une réponse positive à apporter pour accomplir la tâche malgré les difficultés.

Le but est de consacrer seulement quelques secondes par jour à sculpter son mental jusqu’à être à l’aise avec cette pratique.

Entreprendre de petites actions

Les petits pas sont au cœur de la philosophie du kaizen. Ils permettent de franchir sereinement les obstacles sans effort et ainsi établir des changements durables. L’auteur partage plusieurs pratiques : 

    • Pour réduire ses dépenses, on peut commencer par supprimer un achat de sa liste de courses avant de se présenter à la caisse.
    • Pour moins manger, on peut supprimer la première bouchée d’un en-cas.
    • Pour se remettre au sport, on peut commencer par marcher seulement une minute par jour devant une série.
    • Pour épargner, on peut mettre 1€ de côté tous les jours 

A l’inverse des bonnes résolutions de début d’année qui démarrent sur les chapeaux de roues et ne tiennent que quelques semaines, l’idée est d’opérer de microscopiques changements et d’augmenter leur difficulté progressivement pour désarmer les résistances. 

Résoudre de petites problèmes

Notre quotidien se compose de nombreuses contrariétés qui ne sont pas toujours évidentes à identifier et à combattre. De plus, leur accumulation a tendance à nous saper le moral. Or s’entraîner à les repérer et à les résoudre, c’est s’éviter de devoir affronter plus tard des échéances plus radicales et plus douloureuses. Un clé du kaizen consiste à corriger immédiatement un petit problème pour empêcher que des complications bien plus graves ne surviennent. 

Robert Maurer propose d’apprendre à affiner sa perception des problèmes ainsi que de discerner les comportements susceptibles de s’aggraver. L’idée est d’identifier les petites bévues du quotidien que l’on fait sans s’en vouloir puis de se demander si ces maladresse ne renvoient pas à un problème plus large ou si elles ne sont pas susceptibles de s’aggraver. Par exemple, il faut

    • Noter les petits signes de douleur persistants pendant ses activités physiques.
    • Se méfier des qualifications plutôt médiocres d’un demandeur d’emploi
    • Ne pas minimiser des traits de caractère dérangeants chez un proche

Appliquer la philosophie Kaizen, c’est ne pas négliger les fréquents signaux d’alarme. Si l’on éprouve une impression tenace que quelque chose ne tourne pas rond ou si l’on a le sentiment que l’on ne va pas dans la bonne direction, il convient d’accorder à sa voix intérieure le respect qu’elle mérite.

S’accorder de petites gratifications

Les petites récompenses sont un encouragement idéal pour adopter de meilleures habitudes. Peu coûteuses mais très précieuses, elles stimulent la motivation.

Robert Maurer explique que la plupart des gens veulent être fiers de leur travail et offrir d’utiles contributions. Ainsi les récompenses les plus adaptées se trouvent la plupart du temps dans une liste de gestes de reconnaissance quasi symboliques, comme se faire remercier par un chef, recevoir un compliment de son conjoint, se voir apporter une petite attention lorsqu’on fait un effort…

L’auteur suggère que les récompenses soient gratuites, peu onéreuses et en adéquation avec la personne et le but poursuivi.

Reconnaître les petits moments

La plupart des gens passent à côté des petits instants de la vie car ils sont entre le ressassement du passé et l’anticipation de l’avenir. L’approche kaizen impose plutôt un rythme plus lent afin de percevoir les promesses que portent les petits moments du quotidien.

L’auteur propose un exercice pour garder l’esprit ouvert, enjoué et attentif aux petits instants, même dans les situations de forte charge émotionnelle :

    1. Chercher une personne ayant une opinion contraire sur des problèmes brûlants de politique ou de société
    2. Engager la conversation en se fixant pour seul objectif de découvrir la logique de raisonnement de son interlocuteur.
    3. Ne pas essayer d’argumenter, de le persuader, de le juger. 

Cette technique peut nous conduire à d’importantes découvertes créatives, aider à approfondir sa vision de la vie et apporter, jour après jour, l’impulsion nécessaire pour aller vers l’excellence.

Adopter la philosophie kaizen pour la vie

Le message du livre est que « rien qu’avec de tout petits pas, il est possible d’orienter sa boussole mentale dans une nouvelle direction. »

Les six principes proposés par Robert Maurer pour appliquer la philosophie Kaizen sont :

    • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
    • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
    • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
    • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
    • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
    • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

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Résumé : The One Thing : Passez à l’essentiel – Gary Keller et Jay Papason

Gary Keller et Jay Papasan sont des entrepreneurs et auteurs à succès. Dans leur livre, The One Thing : Passez à l’essentiel, ils partagent des conseils pour s’améliorer sur le long terme en se focalisant sur l’essentiel.

L’ouvrage se découpe en 4 parties :

    • L’importance de passer à l’essentiel
    • Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.
    • S’engager sur le chemin de la productivité
    • Lier le but, la priorité et la productivité

Dans cette synthèse, nous allons extraire les principaux enseignements des chapitres du livre. C’est parti ! 

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Résumé : The One Thing : Passez à l’essentiel

L’importance de passer à l’essentiel

L’idée clé du livre repose sur la question suivante : Quelle est la chose la plus importante à faire aujourd’hui pour améliorer ma vie sur le long terme ?

Minimiser ses actions

Voici la même question posée un peu différemment : « Quelle est LA chose ESSENTIELLE que je peux faire cette semaine qui me permettrait de rendre tout le reste plus facile ou inutile ? ». Il s’agit de viser une sorte de minimalisme de l’action. C’est-à-dire privilégier ce que l’on doit absolument faire, ignorer tout le reste afin d’atteindre efficacement son objectif principal.

Avancer une chose à la fois

Pour obtenir des résultats extraordinaires, il convient d’établir les bonnes priorités puis d’investir son énergie dans l’essentiel. A la manière d’un effet de domino, il faut se focaliser sur la réalisation de la tâche la plus importante chaque jour. Le succès se construit de manière séquentielle. En réalisant la priorité du moment, on abat le premier domino qui nous entraîne sur le suivant ainsi de suite.

Détecter les indices du succès

Les preuves que l’on est sur le chemin de la réussite sont partout. 

    • Le succès d’une société se prédit par sa vision et le produit ou service unique qu’elle développe.
    • Le succès d’une personne se détermine par les gens dont elle s’entoure.
    • Le succès futur d’une personne s’observe également au niveau des compétences qu’elle développe. Plus on consacre du temps à une passion, plus on progresse et plus les résultats dans cette pratique sont probants

Bref, à l’image de Bill Gates qui se passionnait pour les ordinateurs et la programmation dès son plus jeune âge, la clé est de consacrer sa vie à l’essentiel. 

Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.

Les auteurs listent six croyances erronées qui nous éloignent du succès. 

1ère croyance : “croire que tout à la même importance”

L’égalité est un mensonge. Toutes les tâches n’ont pas le même degré d’importance. Ceux qui réussissent savent faire la différence entre l’essentiel et le reste. Ils se consacrent à la tâche qui amènera le plus de résultat sans s’obliger à régler tous les détails. Cela va de pair avec le principe de Pareto.

Pour réussir dans cette voie, il vaut mieux appliquer les principes suivants : 

    • Aller vers le moins en faisant seulement ce qui compte le plus
    • Aller vers l’extrême en se concentrant sur une seule chose
    • Oser dire “non”

2ème croyance : “être multitâche”

On peut faire deux choses à la fois, mais il est difficile de se concentrer de manière efficace sur les deux. Le multitâche demande davantage d’effort pour lutter contre les distractions et resté concentré sur la tâche en cours. De plus, la division de l’attention génère du stress. En fin de compte, “le travail multitâche n’est qu’une occasion de rater plusieurs choses à la fois.” (Steve Uzzell).

3ème croyance : “avoir une vie disciplinée”

La réussite est davantage un sprint qu’un marathon. L’idée derrière cette image est qu’il faut fournir des efforts avec juste assez de discipline sur le court terme pour développer des habitudes solides sur le long terme.

Une fois que l’on fait ce qu’il faut de manière régulière et automatique, on n’est plus obligé de tout surveiller et la vie est plus simple.

Le plan est d’acquérir de puissantes habitudes grâce à quelques périodes de discipline sélectives d’environ deux mois, car il faut en moyenne 66 jours pour acquérir une habitude.

4ème croyance : “compter sur la force de volonté”

La volonté est si importante que son utilisation devrait être une priorité. Malheureusement, la volonté est une batterie limitée qui s’épuise dans la journée et qui se recharge lorsqu’on se repose et que l’on dort.

Plus nous utilisons notre esprit pour réfléchir, résister aux distractions, retenir nos émotions…, plus nous perdons de l’énergie. Il convient donc de gérer sa volonté de sorte à ce que son utilisation soit rentable tout en surveillant sa jauge de réservoir.

A ce sujet, les auteurs conseillent de traiter l’important le plus tôt possible au début de la journée, au moment où la force de volonté est à son maximum.

5ème croyance : “viser une vie équilibrée”

Tout équilibre est en fait un équilibrage. 

Des résultats extraordinaires exigent que l’on y consacre la majorité de notre temps. Or passer du temps sur quelque chose, c’est ne pas le passer sur autre chose. C’est pourquoi l’équilibre est impossible. Nous devons donc accepter les déséquilibres et remplacer le mot « équilibre » par « balancier ». 

En ce sens, il vaut mieux viser une vie contrebalancée. C’est-à-dire  laisser la priorité aux éléments nécessaires, et s’occuper du rééquilibrage régulièrement. Toutefois l’idéal est de viser des mouvements de balancier courts et rapides afin de ne négliger aucun aspect de sa vie (santé, amis, famille, besoins personnels…).

6ème croyance : “voir grand, c’est mal”

Nous tendons à associer grandeur et négativité. Les gens limitent leurs aspirations par peur d’être mal vu. Pourtant voir grand est essentiel pour obtenir des résultats extraordinaires. C’est pourquoi les auteurs recommandent d’être audacieux, de ne pas craindre l’échec et d’oser voir grand.

A ce propos, il y a trois facteurs qui entrent en ligne de compte pour réussir : l’action, la méthode et l’environnement humain.

S’engager sur le chemin de la productivité

Les auteurs partagent plusieurs pistes pour être productifs.

Se poser la question essentielle

Voltaire écrivait : « Juge un homme par ses questions plutôt que par ses réponses. Les réponses naissent des questions, et la qualité de toute réponse dépend directement de la justesse de la question.”

Pour rappel, la question déterminante à se poser est : « Quelle est la chose essentielle que je peux faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste deviendra plus simple voire inutile ? »

Transformer la question essentielle en habitude

Chercher quotidiennement la chose essentielle à accomplir est l’habitude fondatrice qui permet d’obtenir des résultats extraordinaires. Les auteurs recommandent de l’appliquer dans tous les domaines de la vie : la vie spirituelle, la santé physique, la vie privée, les relations, le travail, la vie financière.

    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour atteindre les objectifs de mon régime ?
    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour m’améliorer au travail  ?
    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour montrer mon affection à mes parents ?

Trouver de grandes réponses

Lorsqu’on se pose la question essentielle, il est préférable de penser grand et spécifique et de bien cadrer les réponses  afin que les résultats ne puissent être que ceux qu’on attend.. 

Les auteurs partagent plusieurs recommandations : 

    • penser en termes de possibilités
    • s’appuyer sur l’expérience des autres 
    • Accepter de changer.

Sur ce dernier point, ils expliquent que les bonnes réponses dictent généralement un nouveau comportement. En ce sens, chercher le succès revient souvent à changer.

Lier le but, la priorité et la productivité

Pour reprendre les mots du livre : “Lier le but, la priorité et la productivité détermine le degré auquel les individus et entreprises s’élèvent au-dessus des autres.” Reprenons les idées essentielles 

Viser un but dans la vie

Le bonheur apparaît sur le chemin de l’accomplissement. C’est pourquoi il est primordial de découvrir un but / une raison d’avancer. Même si l’on ne sait pas comment atteindre la destination, il est tout de même préférable d’avoir une direction qui oriente nos actions.

Un but informe notre priorité, et notre priorité détermine la productivité de nos actions.

Noter et prioriser

Plus une récompense est éloignée dans le futur, plus la motivation immédiate pour l’atteindre est réduite. Pour atteindre ses objectifs, la clé est de visualiser le processus et de décomposer ses projets en étapes. 

Concrètement, il est préférable de déterminer un seul but immédiat pour n’avoir qu’un essentiel. En parallèle, il convient d’écrire tous ses objectifs et les garder à portée de main.

Être productif

L’enjeu est de consacrer le plus de productivité possible à ses priorités. Pour cela il faut : 

    • Bloquer du temps de détente. Pour les auteurs cela se traduit par le fait de commencer l’année par un temps de repos et prévoir tous les jours des moment pour se reposer
    • Bloquer du temps pour l’essentiel. Ils suggèrent de se réserver 4h le matin pour travailler sur ses priorités.
    • Bloquer du temps pour planifier son temps. C’est-à-dire prendre une heure chaque semaine pour réviser son but annuel et ses objectifs à court terme.

En parallèle, il est important de se protéger des distractions et de garder un œil sur l’essentiel. Plusieurs conseils à ce sujet

    • Aménager son lieu de travail
    • faire des provisions
    • éteindre son téléphone
    • Fermer sa boîte de réception et navigateur internet

Respecter ces trois engagements

    1. Suivre la voie de la Maîtrise en passant du temps sur son essentiel
    2. Améliorer continuellement sa façon de travailler afin d’optimiser son temps et son énergie
    3. Être responsable de ses résultats en assumant les sacrifices et ne pas se plaindre si l’on n’est pas prêt à y consentir

A ce propos, le fait de prendre un coach ou un partenaire de responsabilité sont de bonnes pratiques qui améliorent la productivité.

Se protéger des quatre voleurs

Il s’agit des quatre difficultés à surmonter lorsqu’on s’engage sur la voie de l’essentiel : 

    1. L’incapacité à dire « non ». Il faut mieux oser consacrer du temps à ses projets quitte à ne pas faire plaisir à tout le monde
    2. La peur du Chaos. La clé est d’admettre que l’accomplissement de son essentiel repousse l’accomplissement d’autres choses. 
    3. La mauvaise hygiène de vie. Il vaut mieux consentir à faire des efforts pour entretenir sa santé et son énergie
    4. Un environnement qui ne soutient pas nos objectifs. Il convient de s’entourer des bonnes personnes et de mettre en place un environnement qui limite les distractions.

S’engager dès à présent sur le chemin de l’essentiel

Dans 20 ans, nous aurons de grandes chances d’être déçu par ce que l’on n’aura pas accompli. C’est pourquoi il faut dès à présent  mener une vie qui ne laisse pas de regrets et travailler sur ces objectifs dans les différents domaines de vie.

Celà nécessite de commencer petit, d’étudier ses possibilités, d’aligner ses priorités, d’accomplir le plus important, d’atteindre une productivité élevée…. Et finalement, passer à l’essentiel. 

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Résumé : Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) – Leo Babauta

Leo Babauta est un auteur et blogueur américain. Dans son livre,  Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) (lien affilié), il partage ses conseils pour organiser sa vie et accomplir ses projets. Sa méthode Zen To Done (ZTD) comprend 10 habitudes pour organiser ses tâches, vivre une journée de travail simple et structurée.

Pour ce résumé, je vais synthétiser les principes et conseils pratiques abordés dans l’ouvrage. C’est parti !

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Résumé : Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done)

Le pourquoi de la méthode ZTD

La méthode ZTD est un dérivé simplifié de la méthode Getting Things Done de David Allen, en particulier sur cinq points :

    • Le GTD implique une série de changements d’habitudes alors que la ZTD se concentre sur une habitude à changer à la fois
    • Le GTD n’est pas assez axé sur l’action alors que la ZTD s’y focalise 
    • Le GTD manque de structure alors que la ZTD vise à planifier et instaurer des rituels
    • Le GTD génère du stress car le processus est complexe alors que la ZTD s’attache à simplifier
    • Le GTD n’est pas suffisamment axé sur la réalisation d’objectifs personnels alors que la ZTD se concentre sur l’atteinte d’objectifs à la semaine.

Le contenu de la méthode ZTD

La ZTD se compose de 10 habitudes visant à nous aider à nous organiser, à simplifier notre vie et à faire les tâches que l’on doit accomplir.

Voici les 10 habitudes de la ZTD :

    • HABITUDE N ° 1 : COLLECTER. Lister sur un support toutes les tâches, les idées, les projets et les informations qui nous viennent à l’esprit.
    • HABITUDE N ° 2 : TRAITER. Ne pas différer la réalisation des actions simples
    • HABITUDE N ° 3 : PLANIFIER. Se fixer des priorités quotidiennes et hebdomadaires.
    • HABITUDE N ° 4 : FAIRE. Avancer sur une chose à la fois, sans se laisser distraire.
    • HABITUDE N ° 5 : ÉTABLIR UN SYSTÈME SIMPLE ET FIABLE. Tenir et vérifier de simples listes
    • HABITUDE N ° 6 : ORGANISER. Mettre chaque chose à sa place
    • HABITUDE N ° 7 : FAIRE LE POINT. Suivre son système et ses objectifs toutes les semaines.
    • HABITUDE N ° 8 : SIMPLIFIER. Réduire ses tâches et ses objectifs à l’essentiel.
    • HABITUDE N ° 9 : INSTAURER DES RITUELS. Établir et respecter des règles.
    • HABITUDE N ° 10 : TROUVER SA PASSION. Viser des activités passionnantes.

Si l’on part de zéro, le but n’est pas de mettre en place tous les changements immédiatement mais plutôt de choisir et renforcer une habitude à la fois. 

Concrètement, l’auteur suggère de travailler pour acquérir un des 10 comportements pendant 30 jours puis de passer au suivant.

La version minimaliste de la méthode ZTD

Afin d’obtenir une productivité optimale sans prise de tête, Leo Babauta propose une version encore plus minimaliste de la méthode ZTD. Elle revient à adopter les quatre habitudes suivantes : collecter, traiter, planifier et faire.

Le mode d’emploi est le suivant :

    • Utiliser un carnet pour écrire toutes les choses à faire
    • Tous les jours, transférer ses notes sur sa to-do liste principale
    • Tous les matins, sélectionner 1 à 3 tâches à accomplir dans sa journée.
    • Accomplir les tâches prioritaires du jour (TPJ) le plus tôt possible

L’idée est d’appliquer ce mode d’emploi quotidiennement pour avancer sur ces tâches et projets.

Entreprendre des changements progressifs et durables

Pour ceux qui veulent adopter l’intégralité des 10 habitudes du ZTD, la bonne méthode revient à entamer des changements de vie progressifs et durables. L’auteur dispense une série de conseils à ce propos :

    • S’engager à changer une première habitude
    • Pratiquer le nouveau comportement pendant 30 jours
    • Trouver tous les moyens pour se motiver durant la période
    • Noter ses progrès tous les jours
    • S’entourer en rejoignant un groupe en ligne ou en travaillant avec un partenaire
    • S’octroyer des récompenses régulièrement (au bout de 3 jours, puis toutes les semaines jusqu’à s’offrir un grosse récompense le trentième jour)
    • Rester concentré sur une seule habitude en affichant l’objectif sur un mur ou en créant des mails de rappel…
    • Éliminer les pensées négatives et se répéter que l’on est capable

Les 10 habitudes en détail

Habitude n° 1 : Collecter

Au lieu de compter sur son cerveau pour stocker les informations dans sa mémoire, il est préférable de les collecter immédiatement.

L’auteur conseille d’utiliser un carnet ou bloc note et d’y noter les tâches, les idées, les projets et les toute information qui nous traversent l’esprit.

Ensuite, dès que l’on va au bureau ou que l’on rentre chez soi, il faut transférer ses notes sur une to-do liste.

Une fois que l’on a pris l’habitude, on peut développer des listes par catégories.

Habitude n° 2 : Traiter

Une fois collecté, il faut traiter les informations listées une à une en prenant des décisions immédiates. Il existe 5 possibilités pour gérer chaque note :

    • Les Supprimer
    • Les déléguer
    • Les effectuer immédiatement si les tâches prennent moins de 2 minutes
    • Les remettre à plus tard en les ajoutant à sa to do liste
    • Les archiver

La clé est de continuer le processus jusqu’à ce que tous les points de collecte soient vides. Dans tous les cas, il ne faut pas laisser une note dans un point de collecte. Il est préférable de la supprimer ou l’archiver. 

Habitude n° 3 : Planifier

Toutes les semaines, la méthode ZTD invite à faire la liste de ses tâches prioritaires de la semaine (TPS) et de les programmer en premier.

En effet, il vaut mieux prendre le contrôle de ses journées au lieu de laisser les besoins, les désirs et les priorités des autres les contrôler à notre place.

Chaque matin, il convient donc d’établir une liste de ses tâches prioritaires du jour (TPJ) et de se débrouiller pour les réaliser le plus tôt possible.

Au lieu de s’efforcer à accomplir un maximum de tâches figurant sur sa to-do liste, le but est plutôt d’accomplir celles qui comptent le plus.

Habitude n° 4 : Faire

Léo Babauta partage quelques conseils pour nous aider à nous concentrer et résoudre les problèmes d’exécution :

    • S’engager sur une seule TPS à la fois
    • S’enfermer provisoirement dans une bulle en éliminant toutes les sources de distraction.
    • Programmer la durée d’exécution de sa tâche et travailler à fond durant cette période de temps
    • S’arrêter si l’on a envie de passer à une autre tâche
    • Souffler et s’accorder une dizaine de minutes avant de passer à la tâche suivante

Habitude n° 5 : Établir un système simple et fiable

La to-do liste est l’outil indispensable dans n’importe quel système de gestion du temps.

Quoiqu’il en soit, un système simple et fiable doit satisfaire trois règles :

    • Comprendre des points de collecte (ex : un agenda, des listes et un système de référence).
    • Intégrer des outils très simples pour limiter la maintenance du système.
    • Être utilisable tous les jours.

L’auteur cite plusieurs exemples d’outils qui remplissent ces caractéristiques comme par exemple : Le carnet Moleskine, Hipster PDA,  l’application Todoist ou encore un simple agenda.

Habitude n° 6 : Organiser

Cette habitude passe par plusieurs principes simples :

    • Mettre chaque chose à sa place
    • Avoir un système d’archivage
    • Ranger immédiatement les choses à leur place
    • Conserver les surfaces propres, nettes et rangées
    • Faire le point régulièrement sur son organisation

Habitude n° 7 : Faire le point

Les meilleurs systèmes ont tendance à se dérégler. C’est pourquoi, l’auteur recommande de procéder à un bilan hebdomadaire qui comprend 5 étapes :

    • Faire le point sur ses objectifs
    • Revoir ses notes.
    • Vérifier son agenda.
    • Consulter ses listes.
    • Définir l’objectif de la semaine à venir et planifier ses TPS.

Habitude n° 8 : Simplifier

Il existe différents moyens pour réduire ses objectifs et ses tâches à l’essentiel. Voici quelques pistes :

    • S’obliger à réduire la taille de ses listes de moitié
    • Se focaliser sur un seul objectif à la fois
    • Réduire ses engagements en apprenant à dire non
    • Simplifier son flux d’information en se désinscrivant des notifications par mail ou en limitant son exposition au écran
    • Améliorer le système à chaque point hebdomadaire.
    • Prioriser ses tâches pour définir des actions à plus forte valeur ajoutée
    • Regrouper les petites tâches et les traiter à la suite sur des créneaux de 30 minutes

Habitude n° 9 : Instaurer des rituels

La clé est de créer des rituels hebdomadaires et quotidiens pour donner à ses journées et à ses semaines un aspect plus calme et plus ordonné.

L’auteur partage plusieurs suggestions :

    • Lister toutes ses tâches professionnelles et personnelles aussi bien les grosses et les petites actions.
    • Définir des routines pour traiter les petites tâches qui concernent le même thème comme par exemple, regrouper les activités en lien avec les courses, les tâches administratives…
    • Catégoriser les tâches en fonction de leur récurrence en créant une liste pour les actions quotidiennes, les actions hebdomadaires…
    • Se forcer à effectuer les rituels pendant un mois complet.

Habitude n° 10 : Trouver sa passion

Il s’agit de l’habitude la plus difficile mais la plus importante. La poursuite d’une passion tend à nous rendre plus heureux et productif. Ainsi on effectue plus facilement les tâches qui y sont liées.

Il existe plusieurs astuces pour identifier sa passion :

    • Rechercher parmi les choses que l’on aime déjà faire
    • Réfléchir aux choses pour lesquelles on passe des heures à s’informer
    • Faire une séance de brainstorming pour lister tous les activités qui nous plaisent
    • Solliciter d’autres personnes pour trouver des idées en demandant à des proches ou en surfant sur le net
    • Tester ses idées et se forcer à essayer

Conclusion

Bref, pour résumer et conclure, reprenons les 10 habitudes de la méthode ZDT :

    • HABITUDE N ° 1 : Collecter
    • HABITUDE N ° 2 : Traiter
    • HABITUDE N ° 3 : Planifier
    • HABITUDE N ° 4 : Faire
    • HABITUDE N ° 5 : Établir un système simple et fiable
    • HABITUDE N ° 6 : Organiser
    • HABITUDE N ° 7 : Faire le point
    • HABITUDE N ° 8 : Simplifier
    • HABITUDE N ° 9 : Instaurer des rituels
    • HABITUDE N ° 10 : Trouver sa passion 

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Résumé : Votre temps est infini – Fabien Olicard

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur. Dans son livre, votre temps est infini, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mieux gérer son temps.

Ses conseils s’organisent autour de trois objectifs :

    • changer sa vision du temps
    • organiser son temps selon ses désirs
    • gagner du temps chaque jour

Pour ce résumé, je vais essayer de synthétiser les principes et astuces qu’il aborde pour ces 3 sujets. C’est parti !

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Résumé : Votre temps est infini

Changer fondamentalement sa vision du temps

1440 € à dépenser par jour

Fabien Olicard commence par une super comparaison. Il assimile le temps à un salaire quotidien. Tous les jours nous recevons l’équivalent de 1440€. Cet argent représente les 1440 minutes qui composent une journée. Finalement, gérer son temps efficacement consiste à dépenser au mieux cette fortune en sachant qu’il est impossible de la stocker.

Calculer la valeur de son temps

En parallèle, Fabien Olicard propose une méthode pour estimer la valeur de son temps. L’exercice consiste à définir 4 valeurs :

    1. Pour quel montant serais-je prêt à patienter 1h au téléphone sans rien faire ?
    2. Combien serais-je prêt à payer pour déléguer une tâche simple et répétitive qui n’apporte rien de spécial mais que je dois absolument faire pendant une heure ? 
    3. Quel est mon salaire horaire réel ? (Il faut prendre en compte tous ses revenus et comptabiliser le temps de transport) 
    4. Combien dois-je gagner par heure de travail pour être satisfait

Pour connaître la valeur d’une heure de son temps, il suffit de faire la moyenne des 4 montants. Cette estimation permet de faciliter ses prises de décisions afin d’éviter de perdre du temps. Par exemple si je considère qu’une heure de mon temps équivaut à 100€ alors il est tout à fait  judicieux de payer un billet d’avion 30€ plus cher s’il me permet de gagner 1h.

Pour nous aider à changer notre vision sur le temps, l’auteur partage également plusieurs principes.

7 principes sur le temps

    • Séparer et maîtriser les 5 types de temps
      • Le temps professionnel : les activités ayant pour finalité une rémunération 
      • Le temps personnel : les activités génératrices de plaisir mais sans autre bénéfice
      • Le temps pour soi : les activités qui nous font progresser physiquement, mentalement ou spirituellement
      • Le temps obligatoire les activités nécessaires qui génèrent un sentiment négatif comme le ménage, les tâches administratives…
      • Le temps perdu ou le « non-temps ». toutes les autres activités qui remplissent notre temps sans apport et n’appartient pas aux catégories précédentes
    • Aller à l’essentiel car notre temps est limité. Pour cela, on peut :
      • se fixer des délais courts pour profiter de la loi de Parkinson.
      • Commencer par les tâches les plus importantes et difficiles malgré le fait que l’on a tendance à privilégier la loi du moindre effort. 
    • S’organiser pour avoir du temps* (*point abordé dans la seconde partie du livre)
    • Mettre en place des habitudes pour effectuer des tâches naturellement sans les subir.
      • Prendre l’habitude de découper les gros projets en petites tâches quotidiennes afin d’arriver au résultat final plus en douceur.
      • Appliquer la règle “1 vaut mieux que 0”. Mieux vaut faire 1 pompe que 0. Mieux vaut lire 1 livre que 0. Mieux  avoir 10 abonnés sur Youtube que 0. Bref, il vaut mieux obtenir un petit résultat que rien du tout.
      • profiter des temps morts pour anticiper grâce à la visualisation. On peut profiter du temps dans les embouteillages pour préparer mentalement son spitch pour la prochaine réunion. On peut profiter du temps dans la salle d’attente pour réfléchir au planning de ses futures vacances
    • Décider sans perdre de temps. 
      • Connaître la valeur d’une heure de son temps
      • Créer des systèmes de filtres pour prendre des décisions conscientes plus rapidement (en utilisant les 3 filtres de socrate par exemple).
      • Utiliser un tableau factuel pour faire un choix. C’est à dire lister et comparer les avantages et inconvénients des options auxquelles on est confrontées.
    • S’appuyer sur les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz pour prendre des décisions difficiles. Les 4 accords toltèques sont :
      • Toujours avoir une parole impeccable. 
      • Ne pas faire de supposition. 
      • Ne pas en faire une affaire personnelle. 
      • Toujours faire de son mieux.
    • Respecter son temps.
      • Respecter son rythme en prenant des pauses qui reposent 
      • Respecter son planning. Au lieu d’accumuler du retard en continuant une tâche qui empiète sur les suivantes, il vaut mieux la replanifier à un autre moment.
      • Célébrer les victoires. Fabien Olicard conseille de savourer chaque petite tâche réalisée et chaque moment où l’on respecte ses engagements personnels. 
    • Suivre son propre courant pour ne pas dépendre des autres d’un point de vue personnel ou professionnel. Pour cela, l’auteur recommande de :
      • multiplier les expériences pour sortir de sa zone de confort. 
      • Connaître ses mantras et ses buts de vie pour prendre des décisions conscientes qui vont dans leur direction.
      • Ne pas perdre de temps à vivre des choses ou des émotions qui nous dérangent

Organiser son temps selon ses désirs

Dans la deuxième partie du livre, Fabien Olicard développe de nombreux conseils pour organiser son temps selon ses désirs.

    • Utiliser un agenda (de préférence numérique) et un support de listes (to do list ou  Bullet Journal) pour planifier son temps et ses tâches
    • Éviter de se trouver des excuses pour ne pas faire. Pour se lancer plus facilement, il conseille de découper une grosse tâche en sous-étape, réaliser un premier jet sans jugement et de se fixer une deadline. 
    • Définir des deadlines afin de répartir consciemment les efforts dans le temps plutôt que gérer uniquement l’instant présent. 
    • Occuper les aires inactives de son cerveau pour éviter de se déconcentrer. L’auteur explique que nous sommes plus attentif à une conversation téléphonique lorsqu’on marche ou griffonne sur un papier. A l’écrit, notre concentration est meilleure lorsqu’on stimule l’aire auditive de notre cerveau en écoutant de la musique. 
    • Offrir son énergie au bon moment. Par exemple, il faut éviter d’être la locomotive d’un projet que l’on a pas choisi.
    • S’appuyer sur la technologie si elle nous fait gagner du temps
    • Oser dire “non”
    • Eviter les réunions inutiles et inefficaces. 
    • Faire un pause pour prendre de la hauteur en cas de surmenage. Dans les périodes de débordement, l’auteur suggère d’utiliser la matrice d’Eisenhower pour gérer la priorité de ses tâches.
    • Décliner les grosses tâches en sous-tâches et varier les actions de la journée pour éviter la monotonie.
    • Pratiquer une activité physique pour gagner indirectement du temps. Le sport permet de maximiser son repos, améliorer sa concentration et son énergie…
    • Déléguer les tâches pour lesquelles on n’a pas une réelle valeur ajoutée.

Gagner du temps chaque jour

Dans la troisième partie du livre, Fabien Olicard partage des astuces concrètes et applicables immédiatement pour gagner du temps au quotidien. Il donne des conseils pour plier le linge rapidement gérer efficacement ses repas, ses courriers, ses mails… . Bref, j’ai listé 8 de ses astuces dans ce résumé :

    • Prendre le temps de visualiser ce que l’on va faire, juste avant de le faire. Par exemple avant de bricoler, on peut prendre 30 secondes pour se représenter mentalement les étapes que l’on va entreprendre.
    • Ne jamais faire des tours à vide. Par exemple, on peut débarrasser la table lorsqu’on va chercher le dessert à la cuisine. On peut profiter du temps d’attente à la laverie pour faire quelques courses ou passer un coup de fil 
    • Ne plus perdre de temps à partir. L’auteur suggère de préparer ses affaires du lendemain dès que l’on rentre chez soi la veille. Il recommande aussi d’avoir une valise prête avec tout le nécessaire en cas de départ imprévu 
    • Optimiser son temps de sommeil
      • Mettre un seul réveil le matin
      • Privilégier le fait de dormir seul si l’on est très fatigué et si l’on a peu de temps pour dormir
      • Essayer le sommeil polyphasique
    • Prévoir au moins 60 minutes de temps personnel ou de temps pour soi après s’être réveillé. Cette habitude permet de se lever plus facilement et de profiter pleinement de la première heure de sa journée.
    • Ranger et ne pas s’encombrer de chose inutile. L’auteur invite à mettre au plus près les choses que l’on utilise souvent, quitte à ne pas être conventionnel. Par exemple, il range ses caleçons près de la douche. 
    • éviter les interruptions :
    • éteindre le téléphone durant les sessions de travail
    • supprimer les notifications de ses appareil
    • définir un code visuel pour montrer à son entourage que l’on n’est pas disponible (écouteur sur la tête, affichette “ne pas déranger”…)
    • Coupler un appel téléphonique à une autre activité comme les tâches ménagères.

Fabien Olicard termine le livre par des conseils et réflexions plus générales notamment sur le secret de la réussite, sur le fait qu’il vaut mieux agir qu’attendre, ou encore qu’il faut apprendre toute sa vie… .

Pour conclure, je voulais partager le secret qu’il donne pour se créer un jour supplémentaire à la fin du mois. Fabien Olicard termine le dernier jour du mois à 12h30. A partir de cette heure, il considère qu’une nouvelle journée commence. Il se consacre entièrement cette demi-journée et il en profite pour réaliser les activités qui lui plaisent. 

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Résumé : La 25e Heure – Les Secrets de Productivité

Le livre, La 25e Heure – Les secrets de productivité, condense un panel de conseils d’entrepreneurs pour gagner en productivité. Il a été co-écrit par 3 startupers en (un peu plus) d’un WE.

L’ouvrage se découpe en 3 grands chapitres :

    1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
    2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
    3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement possible

Dans ce résumé, je vais reprendre une vingtaine d’astuces de productivité présentée dans le livre..

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Résumé : La 25e Heure – Les Secrets de Productivité

S’organiser

Apprendre à dire non

Il faut être capable de refuser les sollicitations qui ne servent pas nos objectifs. Pour ce faire, il est primordial de connaître ses objectifs afin de pouvoir accepter ou refuser les opportunités proposées.

Abuser de la « to do list »

D’après l’effet Zeigarnik, une tâche non achevée sollicite davantage le cerveau qu’une tâche achevée. Le fait de répertorier les tâches à réaliser dans une liste permet de ne pas solliciter son cerveau inutilement et de gagner en clarté.

Appliquer la règle des deux minutes

C’est à dire, réaliser immédiatement toute tâche qui peut être faite en moins de deux minutes.

Appliquer la règle des trois tâches

 Cette règle consiste à identifier, tous les matins, 3 tâches importantes à effectuer dans la journée. L’idéal est de commencer sa journée par la tâche la plus difficile.

Faire du timeboxing

Le timeboxing correspond au fait d’allouer un créneau à une activité dans le but de la réaliser durant le temps imparti. Par exemple, la méthode « Pomodoro » est un outil qui consiste à découper son temps en sous-créneaux de travail de 25 minutes, entrecoupés de 5 minutes de pause.

Utiliser le temps hors connexion

Profiter des trajets en train, en avion et des temps sans réseau pour avancer sur ses sujets prioritaires.

Combattre la procrastination

Notre cerveau nous incite continuellement à préférer les activités qui procurent une gratification immédiate plutôt que les activités qui demandent un effort et qui sont souvent plus bénéfiques. Par exemple, on préfère flâner sur son smartphone plutôt que de continuer la lecture du livre qui traîne sur la table de chevet. Pour vaincre la tendance à la procrastination, les auteurs proposent plusieurs techniques :

Se fixer des deadlines

Par exemple :

    • Pour réaliser une présentation : on peut planifier la date et l’heure de la réunion avant même d’avoir terminé la préparation.
    • Pour écrire un livre : il peut être judicieux d’annoncer à tout le monde qu’ils l’auront dans les mains dans 3 mois
    • Pour ne pas rester tard au travail : on peut s’inscrire à une session de sport à l’heure où l’on souhaite terminer le travail
Tenir compte de la technique de la première seconde

Souvent, le plus dur n’est pas l’activité en elle-même, mais le fait de se lancer. Pour citer le texte, « On a tendance à penser qu’il faut être motivé pour agir. C’est le contraire : il faut agir pour être motivé. » Tenir compte de la technique de la première seconde, c’est commencer l’activité avant même d’hésiter.

Utiliser la technique de la « power hour » ou « war room »

Cela consiste simplement à affronter la tâche que l’on n’a pas envie de faire en essayant de trouver un moyen pour la rendre plus attrayante.  Par exemple, pour préparer un exposé ou un dossier pour un client … on peut prévoir un temps avec tous les membres du groupe et travailler à fond sur le sujet quitte à apporter enceintes pour écouter de la musique et prévoir une récompense à la fin de la session si le travail est terminé.

Se concentrer

À travers ce chapitre, les auteurs donnent des clefs pour réussir à éviter toutes les distractions et les interruptions. Voici une liste des actions qu’ils préconisent

Chasser les pensées parasites

Utiliser des to do list et des rappels pour noter et se souvenir des choses qui nous passe par la tête.

Utiliser la méthodologie de l’Inbox Zero

Cette méthodologie a pour but de vider régulièrement sa boîte e-mail pour gagner en sérénité. Elle s’articule en 3 points :

    1. Archiver un mail qui ne requiert aucune action
    2. Répondre au mail s’il demande une action et si on a le temps
    3. Si on n’a pas de temps, archiver le mail et ajouter une tâche à la to do list

Ranger son bureau réel (et virtuel)

Il est conseillé de mettre en place une routine hebdomadaire pour :

    • Nettoyer les fichiers inutiles dans ses dossiers
    • Ranger son bureau tous les vendredis en fin d’après-midi pour que tout soit nickel au début de la semaine suivante.

Pratiquer la méditation

La pratique de la méditation permet d’apprendre à développer sa capacité d’attention.

Se protéger des tentations

Les auteurs expliquent que la plupart des médias et des réseaux sociaux ont construit leurs interfaces dans l’objectif de capter un maximum notre attention. En effet, plus on passe du temps sur leur plateforme, plus ils génèrent des revenus. Ils ont donc développé des mécanismes qui s’appuient sur les points faibles de notre psychologie et qui nous poussent à consommer leur contenu.

Pour se protéger de ces tentations, les auteurs suggèrent de supprimer les applications et les dispositifs qui créent ces tentations. Ils donnent l’image du pot de Nutella. Si l’on souhaite ne plus en manger, il faut simplement arrêter d’en acheter.

Créer sa bulle

Par exemple :

    • Mettre des écouteurs
    • Travailler ailleurs qu’au bureau(à la bibliothèque, chez soi dans un café ou des espaces de coworking)
    • S’isoler loin de tout pour avancer sur des sujets importants

Passer aux communications asynchrones

La communication synchrone correspond aux conversations en face à face ou aux appels téléphoniques… . Il s’agit des communications où les interlocuteurs échangent au même moment.

La communication asynchrone correspond aux échanges où les interlocuteurs ne sont pas obligés de se répondre immédiatement par exemple le courrier, l’e-mail, le SMS…

Supprimer les notifications

    • Désactivez toutes les notifications de son smartphone et PC
    • Installer un adblocker pour limiter les notifications intempestives
    • Se désinscrire des newsletters inutiles

Accélérer

Les auteurs proposent la méthode FAST pour valoriser son temps et gagner en productivité. FAST correspond à 4 abréviations :

    • Fundamentals : c.-à-d. mettre en place une base solide pour gagner du temps sur ses tâches futures.
    • Automation : c.-à-d. automatiser les actions répétitives.
    • Speed : c.-à-d. accélérer les actions manuelles.
    • Twenty-Eighty Rule : fournir 20% d’effort pour obtenir 80% de résultat

Fundamentals : mettre en place une base solide pour gagner du temps sur les tâches futures

Se reposer

… Car notre réserve d’énergie journalière n’est pas infinie. Il faut prendre le temps de la recharger.

Développer un esprit sain dans un corps sain

Sur ce point il n’y a pas de secret, il faut faire du sport et manger équilibrer. Une astuce pour faire du sport efficacement est de pratiquer le « 7 minute workout ».

Se caler sur son horloge biologique

Chaque personne possède ses propres périodes de productivité. Certains sont efficaces le matin, d’autres travaillent mieux entre 14h et 16h, d’autres le soir après 22h… L’important est simplement d’essayer d’adapter ses activités à son rythme biologique.

Avoir du matériel adapté
    • Avoir un ordinateur de qualité
    • Avoir des écouteurs à portée de main
    • Avoir des chargeurs et câbles en double.
Utiliser Google

Les outils proposés par Google (Chrome, Gmail, Google Sheets, Docs, Slides, Trends…) sont très diversifiés et proposent de nombreuses fonctionnalités. L’avantage est qu’ils sont régulièrement mis à jour pour répondre à de nouveaux besoins.

Automation : automatiser les actions répétitives

Les auteurs partagent une règle d’or : « si vous effectuez une action plus d’une seule fois, il faut chercher à l’automatiser. »

Automatiser les tâches traitées par ordinateur
    • 1Password (ou Dashlane) permettent d’optimiser la gestion de ses mots de passe et la complétion des formulaires
    • Dashlane aide à compléter les formulaires
    • Mixmax permet d’améliorer le traitement des e-mails
    • Zapier permet de connecter des centaines d’applications entre elles et donc d’automatiser ses process.
Utiliser l’intelligence artificielle

Les auteurs suggèrent de s’intéresser à la reconnaissance vocale, la dactylographie sur mobile ou la traduction, car l’IA dans ces domaines pourrait proposer des fonctionnalités intéressantes à l’avenir.

Speed : accélérer les tâches du quotidien

Accélérer sa vitesse d’écriture

Accélérer sa vitesse d’écriture grâce à la dactylographie, les abréviations, ou des modèles prédéfinis

Accélérer sa vitesse de lecture

La stratégie repose sur 2 principes : ne pas subvocaliser et accélérer le regard.

Accélérer sa navigation et ses recherches

Les auteurs listent un grand nombre de raccourcis et d’astuces que vous pouvez retrouver dans le livre.

Accélérer ses réunions

Les réunions devraient uniquement servir à :

    • prendre une décision nécessitant l’avis de plusieurs personnes
    • brainstormer
    • annoncer une décision difficile ou au contraire donner de l’énergie pour lancer un projet

Twenty-Eighty Rule : 80% de résultat pour 20% d’effort

Il s’agit du célèbre principe de Pareto qui stipule que 80% du résultat peut être produit par 20% d’effort. Tirer profit de cette loi, c’est se focaliser sur les actions les plus impactantes pour gagner en efficacité. (Prochainement, je posterai une vidéo et un article plus détaillés sur le sujet).

Conclusion

En conclusion, la productivité dépend de 3 composantes :

    1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
    2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
    3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement

En appliquant les conseils de ce livre, il est possible de gagner en productivité et ainsi se libérer du temps.

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Résumé : Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss

Chris Voss travaillait pour le FBI comme négociateur notamment lors des prises d’otages. Dans son livre, Ne coupez jamais la poire en deux, il partage des principes et pratiques de négociations qu’il a éprouvé sur le terrain tout au long de sa carrière.

L’ouvrage se découpe en 10 parties :

    1. Comprendre les règles de la négociation
    2.  Être un miroir
    3. Être empathique, utiliser des étiquettes et désamorcer immédiatement le négatif
    4. Se méfier du « oui » et maîtriser le « non »
    5. Viser le « C’est vrai »
    6. Pas de compromis, s’appuyer sur les échéances, utiliser le mot « juste », déformer leur réalité
    7. Créer l’illusion du contrôle en posant des questions calibrées
    8. Garantir une bonne application des accords
    9. Être dur en affaires
    10.  Trouver le cygne noir

Pour ce résumé, je vous propose de synthétiser les grands principes et astuces de négociation. C’est parti !

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Résumé : Ne coupez jamais la poire en deux

 1 – Comprendre les règles de la négociation

L’Homme reste un animal qui agit et réagit d’abord et avant tout à partir de ses peurs, ses besoins, ses perceptions ainsi que ses désirs.

Notre système de pensées par défaut repose sur le ressenti et l’émotion. Ce système 1 rapide et intuitif est lié à un autre système de pensées plus lent et rationnel qui s’appuie sur la logique : le système 2.

Un négociateur doit chercher à atteindre le système 1 émotionnel de son interlocuteur pour être capable ensuite d’agir sur le système 2 et ainsi piloter sa rationalité.

La négociation remplit deux fonctions essentielles : collecter l’information et influencer les comportements. Elle repose sur quatre principes de base :

    • séparer la personne–l’émotion–du problème
    • se concentrer sur les intérêts de son interlocuteur plutôt que se focaliser sur ce qu’il demande
    • travailler de façon coopérative pour générer des options gagnant-gagnant
    • établir des standards acceptés des deux côtés pour évaluer les solutions possibles.

A ce propos, l’écoute est l’un des plus puissants outils de la négociation. La clé est de montrer un désir sincère de mieux comprendre ce que ressent l’autre en faisant preuve d’empathie.

2 – Être un miroir

Un bon négociateur doit se tenir prêt à faire face aux imprévus et anticiper les surprises (qui se produisent à coup sûr). La négociation n’est pas un duel d’arguments mais un processus de découverte. Le but est de capter le plus d’informations possible. Ainsi, plutôt que de s’attacher à des suppositions, il convient de considérer et tester rigoureusement ses hypothèses.

La principale difficulté est de bien écouter car notre attention peut facilement être détournée. Nous avons tendance à tomber dans le biais de l’écoute sélective. Notre esprit favorise la cohérence de notre monde plutôt que la vérité. 

Au lieu d’écouter notre voix intérieure, l’auteur recommande de diriger notre attention uniquement et exclusivement, sur ce que l’autre personne a à dire. La clé est de ne pas se précipiter pour éviter de saper les bonnes relations et la confiance que l’on bâtie avec son interlocuteur.

Chris Voss expliquer qu’un négociateur dispose de trois intonations :

    • La voix directe ou assurée – à utiliser rarement car elle cause des problèmes et un rejet.
    • La voix d’animateur de talk-show nocturne (une intonation descendante calme et lente) à employer ponctuellement, pour faire passer un message. Bien utilisée, elle crée une aura d’autorité et de confiance sans déclencher de réaction défensive.
    • La voix positive ou enjouée à employer par défaut.

Lors d’une négociation, la clé est de se détendre et sourire car la positivité engendre de l’agilité mentale. Quand les gens sont dans un état d’esprit positif, ils pensent plus vite et ont plus de chances de collaborer et résoudre des problèmes (au lieu de lutter et de résister).

Un autre outil simple et efficace consiste à imiter son interlocuteur en répétant les derniers mots importants qu’il vient de prononcer. La mise en miroir s’appuie sur un principe biologique puissant : nous craignons ce qui est différent et nous sommes attirés par ce qui est similaire.

Finalement, pour réussir une négociation, il ne faut pas chercher à avoir raison mais avoir le bon état d’esprit.

3 – Etre empathique et désamorcer immédiatement le négatif

Le négociateur doit chercher à se mettre à la place de son interlocuteur. Pour ce faire, l’auteur propose l’empathie tactique qui consiste à penser depuis le point de vue d’un autre pendant qu’il parle afin de mieux évaluer ce qui le fait agir. En comprenant les motivations et émotions d’autrui, le négociateur montre qu’il est à l’écoute, ce qui insiste l’autre à se livrer.

Une technique consiste à utiliser l’étiquetage, c’est-à-dire renvoyer à l’autre ses émotions. Pour ce faire, il convient dans un premier temps de détecter l’état émotionnel de son interlocuteur. Ensuite, il faut nommer l’émotion à haute voix en utilisant par exemple des tournures de phrases tels que « On dirait que… Il semble que …  On a l’impression que… ». Une fois l’étiquette présentée, il est recommandé de rester silencieux afin d’encourager l’autre à réagir.

En parallèle, il faut garder en tête que lors d’une négociation, l’interlocuteur a davantage tendance à s’attacher aux raisons qui s’opposent à d’un accord. 

Le moyen le plus court et le plus efficace pour établir rapidement une bonne relation est de reconnaître et d’adoucir les points négatifs ainsi que de renforcer le positif.

Les recherches montrent que la meilleure façon de traiter la négativité est de l’observer, sans réaction et sans jugement, puis étiqueter consciencieusement chaque sentiment négatif, et enfin dégager des pensées positives, pleines de compassion et proposer des solutions.

Quoiqu’il en soit, Chris Voss conseille de passer en revue les accusations pour couper les dynamiques négatives avant qu’elles ne s’enracinent .

4 – Se méfier du « oui » et maîtriser le « non »

Pour l’auteur, le « oui » est le but d’une négociation. Cependant il est dangereux car il peut être contrefait. Les gens ont tendance à dire « oui », non pas par conviction mais pour ne pas froisser leur interlocuteur.

De ce fait, il convient plutôt de viser un « non » au début d’une négociation et de parvenir à un « oui » progressivement. Dire « non » est une sorte de protection qui induit un sentiment de sécurité et de contrôle. En affirmant ce que l’on ne veut pas, on définit son espace et on acquiert la confiance et le confort qui nous permettent d’être à l’écoute. A ce propos, il vaut mieux dire « Est-ce que c’est un mauvais moment pour vous appeler ? » plutôt que « Avez-vous quelques minutes pour parler ? ».

Pour pousser quelqu’un à un « non », il existe plusieurs astuces

    • volontairement mal nommer l’une des émotions ou désirs de son interlocuteur
    • demander à la partie adverse ce qu’elle ne veut pas.
    • poser une question ridicule à laquelle on ne peut que répondre par la négative –comme par exemple  « on dirait que vous voulez que ce projet échoue »

Chris Voss précise toutefois que les outils évoqués dans ce chapitre sont difficiles à utiliser car ils vont directement à l’encontre de l’un des impératifs sociaux les plus importants de nos sociétés : « Soyez gentil. »

5 – Viser le « C’est vrai »

Pour rendre possible un changement de pensées et de comportements, il faut créer un regard positif et  inconditionnel sur son interlocuteur.  

Dès lors qu’une personne se sent comprise (et jugée positivement dans cette compréhension), elle aura plus de chances d’adopter une attitude constructive. En ce sens, obtenir un « C’est vrai » lors d’une négociation est une avancée décisive. Dire « c’est vrai », c’est admettre que les propos et jugements de l’autre sont fidèles à ce que l’on veut faire transparaître. 

Pour persuader quelqu’un qu’on le comprend réellement, l’auteur suggère d’employer des résumés constitués d’une étiquette et d’une paraphrase (ex « On dirait que…blablabla »).

6 –  Déformer la réalité de son interlocuteur

Dans ce chapitre Chris Voss partage plusieurs conseils de négociation :

    • Ne jamais faire de compromis. Il vaut mieux une absence d’accord qu’un mauvais accord.
    • S’appuyer sur le temps, la patience et les échéances. Une échéance incite les gens à accélérer le processus de négociation et à prendre des décisions impulsives qui vont contre leurs intérêts.
    • Employer le mot « juste » et s’en protéger. L’utilisation d’une phrase comme « Nous ne voulons que ce qui est juste. », s’appuie sur un levier émotionnel qui peut être exploité pour mettre l’interlocuteur sur la défensive et aider à obtenir des concessions. Un négociateur peut contrer cette attaque en demandant d’expliquer en quoi on le traite de manière injuste.
    • Déformer la réalité de son interlocuteur en ancrant son point de départ. Par exemples :
      • Etablir un ancrage extrême afin que l’offre « réelle » paraisse raisonnable
      • Avant de faire une offre, ancrez-la émotionnellement en lui expliquant à quel point celle-ci sera mauvaise.
      • Laisser les autres parler pour découvrir leur propre ancrage
      • Utiliser une fourchette pour paraître moins agressif.
      • S’assurer que l’interlocuteur pense qu’il a quelque chose à perdre s’il n’agit pas. Notre aversion à la perte fait que nous prenons plus de risques pour éviter une perte que pour réaliser un gain.

7 – Créer l’illusion du contrôle en posant des questions calibrées

Dans une conversation, c’est celui qui écoute qui a le contrôle, car il peut mobiliser l’énergie de celui qui parle à ses propres fins. Autrement dit, celui qui parle révèle des informations alors que celui qui écoute, s’il est bien entraîné, dirige la conversation vers son but.

C’est pourquoi il ne faut pas chercher la confrontation en obligeant son interlocuteur à admettre que l’on a raison. Il convient plutôt d’établir une négociation constructive en amenant subtilement l’autre à faire le travail pour qu’il suggère lui-même la solution que l’on veut. La clé est de donner à son interlocuteur l’illusion du contrôle.

Les questions calibrées ou ouvertes qui commencent par « comment » ou « quoi » sont de puissants outils car elles encouragent l’autre à  détailler ses réponses et ainsi obtenir des informations importantes. Exemples : Qu’est-ce qui est important pour vous ici ? Comment pouvons-nous résoudre ce problème ? Que cherchons-nous à accomplir ici ? Comment puis-je vous aider à rendre la situation meilleure pour nous ? Comment voudriez-vous que j’agisse ? Qu’est-ce qui nous a conduits à cette situation ? Quel est l’objectif ? / Comment faire …

Une autre astuce consiste à demander de l’aide à l’autre.

Attention, Chris Voss précise que sans self-control et sans régulation des émotions, il sera difficile de créer l’illusion de contrôle. Pour garder son self-contrôle il est préférable de « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler » ou encore de marquer des pauses et éviter des réactions émotionnelles d’énervement lorsqu’on est attaqué. La règle est simple : ne pas répliquer lorsqu’on est attaqué verbalement.

8 – Garantir une bonne application des accords

A travers des questions calibrées, le négociateur conduit son interlocuteur à formuler la meilleure solution qui tient compte des exigences de tous. Les questions « Comment faire » obligent l’autre à réfléchir et à expliquer de quelle façon un accord sera mis en œuvre, tout en le convainquant que la solution choisie est son idée.

Pour atteindre un vrai bon accord, il faut savoir détecter et manipuler des signaux subtils et non flagrants. A ce titre, il est nécessaire de savoir repérer les menteurs, gérer les crétins et charmer les autres.

Pour déceler un menteur, une technique consiste à suivre la règle des 7-38-55 %. La communication est à 7 % verbale (le sens des mots), à 38 % vocale (l’intonation) et à 55 % corporelle (visage et langage corporel). En prêtant une attention soutenue au ton de la voix et au langage corporel, il est possible de détecter des incohérences entre les mots et les signaux non verbaux qui indiqueront lorsque l’interlocuteur ment ou n’est pas à l’aise avec un accord. Chris Voss propose également d’utiliser la règle des trois pour déceler un mensonge. L’objectif est de faire parvenir l’interlocuteur à réaffirmer l’ accord à trois reprises à l’aide des questions calibrées, résumés et étiquettes. En effet, il est difficile de mentir ou de simuler la conviction de façon répétée.

Pour détecter les signaux faibles, une autre recommandation est de faire attention aux pronoms. L’usage des pronoms apporte une connaissance approfondie de l’autorité relative de quelqu’un. Généralement beaucoup de « je », « moi » et « mon » indiquent que le pouvoir de décision repose ailleurs. A l’inverse, si l’on entend beaucoup de « nous », « eux » et « leur », il est plus probable que l’on est en train de traiter directement avec un décideur expérimenté, qui maintient ses options ouvertes.

Enfin, pour charmer ses interlocuteurs, il peut être judicieux d’utiliser son nom quand on se présente et s’appuyer sur l’humour et l’humanité pour briser la glace et faire sauter les obstacles.

9 – Etre dur en affaires

L’auteur explique que le conflit est souvent le chemin vers de très bons accords. Il partage plusieurs conseils à ce sujet :

La première recommandation est de déterminer le style de négociation de son interlocuteur. Il en existe trois types : l’arrangeur, l’assertif ou l’analyste. Chaque profil n’adopte pas le même comportement face à une même situation. Par exemple, pour un arrangeur, le silence est un signe de colère. Pour un analyste, le silence signifie juste qu’il veut réfléchir. Et pour un assertif, un silence est interprété de deux façons : montrer qu’il n’a rien à dire ou montrer qu’il souhaite que l’autre parle. Le négociateur doit donc traiter chaque type de profil de manière différente.

Un second conseil est de se préparer à prendre des coups. D’une part, il faut élaborer un but ambitieux et légitime et une stratégie pour ne pas avoir besoin d’improviser. Les meilleurs négociateurs commencent généralement avec une offre ridicule, un point d’ancrage extrême pour déstabiliser. A l’inverse, les gens sans préparation tendent à aller directement à leur maximum, sans même lutter.

En parallèle, il faut préparer des tactiques d’esquive pour rendre les coups et ne pas être aspiré dans le piège du compromis. Chris Voss propose le modèle Ackerman. La stratégie consiste à préparer un plan qui comporte un point d’ancrage extrême, des questions calibrées et des offres bien définies. L’objectif est d’augmenter progressivement ses propositions jusqu’à l’accord souhaité et préalablement défini.

    • Fixer un prix cible = l’objectif
    • Fixer sa première offre à 65 % du prix cible et calculer trois augmentations de taille décroissante (jusqu’à 85, 95 et 100 % du prix).
    • Refuser toutes propositions en faisant preuve de beaucoup d’empathie et augmenter progressivement son offre
    • Donner le montant final en utilisant des chiffres précis, pas ronds –comme 597 € plutôt que 600. Cela donne de la crédibilité et du poids au montant proposé.
    • Ajouter un élément non monétaire à sa dernière offre pour montrer que la limite de prix est atteinte.
    • Pour votre dernière offre, ajoutez un élément non monétaire (dont ils ne veulent sans doute pas) pour montrer que vous avez atteint votre limite.

10 – Trouver le cygne noir

Un cygne noir est une sorte d’inconnue inconnue qui aura un impact considérable sur la négociation. Les détecter est une tâche intrinsèquement difficile car on ne sait pas quelles questions poser.

Chris Voss propose cependant quelques techniques pour les débusquer et les exploiter. 

    • Travailler pour comprendre la « religion » de la partie adverse. Quelle est sa vision du monde ? Pour la découvrir, la clé est d’écouter attentivement tout ce que dit son interlocuteur. « Le diable se cache dans les détails ». Du fait qu’il est difficile de tout entendre la première fois, les négociateurs professionnels écoutent plusieurs fois les enregistrements et comparent leurs notes vers celles de leurs collègues et demandent même à d’autres d’écouter pour eux. La clé est de lire entre les lignes.
    • Trouver les leviers dans l’imprévisible prévisible. Un levier est un moyen d’infliger des pertes et/ou conserver ses gains. On en distingue trois types :
      • Les leviers positifs. Ce que désire l’interlocuteur et que le négociateur peut satisfaire
      • Les leviers négatifs. Les moyens qu’à le négociateur pour faire du mal à son interlocuteur
      • Les leviers normatifs. les normes et standards de la partie adverse que le négociateurs peut utiliser pour faire progresser sa position s’il découvre des incohérences entre les croyances et les actions de son interlocuteur
    • Exploiter le principe de similarité.  Nous faisons davantage confiance aux gens qui nous ressemblent ou qui nous sont familiers. Il convient donc de chercher ce qui motive les gens et leur montrer que l’on partage les mêmes préoccupations.
    • Passer du temps en tête à tête avec son interlocuteur. Il est possible d’en apprendre beaucoup plus lors d’une entrevue de dix minutes que des jours et des jours de recherches.
    • Prêter une attention particulière à la communication verbale et non verbale de son interlocuteur dans les moments de relâchement – Les hommes d’affaires savent que les meilleures affaires se font en dehors du cadre professionnel.

La synthèse : la feuille de négociation

Pour résumer et conclure, on peut reprendre la feuille de négociation que présente Chris Voss en annexe car elle liste les clés d’une négociation.

    • Le meilleur scénario (objectif + stratégie) : Définir le meilleur résultat l’on souhaite atteindre et la manière idéale de l’obtenir
    • Les résumés (les faits établis) : Etre capable de résumer la situation de manière à ce que l’interlocuteur réponde « c’est vrai »
    • Les étiquettes et l’audit des accusations : préparer les accusations que pourrait faire l’interlocuteur et les formuler par la tournure de phrase : « on dirait que… »
    • Les questions calibrées : Révéler grâce à  des questions ce qui a de l’importance pour soi et son interlocuteur, et repérer les potentiels obstacles à un accord.
    • Les offres non monétaires : Préparer une liste de biens non monétaires qui pourraient avoir de la valeur pour l’interlocuteur.

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