Résumé : Tout est possible – Marie Forleo

➽ Pour que des changements significatifs se produisent, il est indispensable de se retrousser les manches, de mettre les mains dans le cambouis et de le faire. Mais avant tout, il faut commencer par croire qu’on en est capable. Croire que c’est possible. Ces quelques mots n’ont cessé de guider l’entrepreneuse américaine Marie Forleo. Dans son livre, tout est possible, elle partage sa philosophie pour nous aider à régler les problèmes du quotidien et atteindre des objectifs plus ambitieux comme créer une entreprise, reprendre sa santé en main ou assurer son indépendance financière. Pour cette synthèse, résumons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti ! ✅

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5 principes pour obtenir des résultats

Dans un premier temps, l’auteur partage cinq principes indispensables pour s’engager sur le chemin du succès :

    • Entraîner son cerveau à la croissance. C’est-à-dire transformer ses pensées en questions utiles et productives. Elle invite à prendre l’habitude de se poser deux questions élémentaires : “qu’est ce que cela peut m’apprendre?” et “comment cela peut fonctionner pour moi?”
    • Essayer avant de décliner. Voici trois clés à comprendre à ce sujet : 
      • Tous les problèmes (ou rêves) ont des solutions. 
      • Si un problème n’a pas de solution, alors il s’agit d’une réalité de la vie ou d’une loi de la nature 
      • L’abandon d’un rêve ou d’un problème signifie simplement que l’on considère qu’il n’est pas assez important pour qu’on cherche à le concrétiser ou le régler.
    • Ne pas s’offusquer. En évitant de prendre les choses personnellement, on gagne en perspective, on est moins réactif face aux situations stressantes et on peut répondre de manière plus réfléchie et constructive.
    • Passer à l’action. Agir est l’unique manière d’obtenir des résultats.
    • Se connecter à sa communauté. Partager ses aspirations, s’entourer de personnes aimantes et avancer ensemble.

Faire preuve de conviction

Pour l’auteur, tout ce qui existe dans le monde matériel a d’abord été créé à l’échelle de la pensée. Le schéma que nous suivons se résume ainsi : nos convictions créent des pensées qui provoquent des sentiments qui induisent des comportements et qui amènent, à leur tour, à des résultats (Conviction —> Pensée —> Sentiment —> Comportement —> Résultat). Au bout du compte, nos convictions déterminent si nous allons échouer ou réussir à long terme.

A ce sujet, il faut comprendre que nos convictions dépendent de plusieurs facteurs :

    1. Notre environnement 
    2. Nos expériences
    3. Nos “vérités” (les faits, idées et idéologies que nous acceptons comme vrais)
    4. Nos exemples et modèles
    5. Nos visions

Du fait que le cerveau tend à renforcer ce que l’on pense déjà, il est primordial d’identifier les convictions qui nous font souffrir ou qui nous rendent malheureux. Ensuite, il faut les faire évoluer jusqu’à assimiler des méta-convictions fondamentales, comme par exemple considérer que “tout est possible”. 

Éviter de se donner des excuses

Les excuses sont les principaux obstacles qui nous empêchent d’avancer. Lorsqu’on affirme “je ne peux pas faire telle ou telle chose” on dit en fait “je ne suis pas prêt à ». L’emploi de ce mécanisme démontre que la finalité est soit inadaptée, soit pas assez importante ou que la priorité n’est pas assez forte. Dans le cas où l’on se surprend à trouver une excuse, Marie Forleo nous invite à ne pas l’accepter. Elle présente des tactiques pour faire face à trois types de fausses vérités que nous avons tendance à nous raconter :

    • 1er excuse : « Je n’ai pas le temps. ». Il ne s’agit jamais d’avoir le temps, mais de renoncer à une activité pour en faire une autre. Pour découvrir l’usage que l’on fait de son temps, l’auteur recommande de noter chaque tâche que l’on effectue du réveil au coucher. Généralement, il y a des activités que nous pouvons réduire voire supprimer : la consommation de médias, la perte de temps sur les réseaux, les distractions inutiles engendrées par les notifications intempestives…
    • 2ème excuse : “Je n’ai pas l’argent.” Il existe de multiples pistes pour dépasser ce blocage, comme par exemple prendre un job secondaire, moins dépenser, vendre ses affaires, chercher des bourses ou subventions, se financer grâce au crowdfunding…
    • 3ème excuse : “Je ne sais pas comment faire/par où commencer.” » Cette justification ne tient pas la route car aujourd’hui, l’information est accessible partout, facilement et simplement.

En tout cas, pour pratiquer l’art de supprimer les excuses, il faut accepter l’idée que nos rêves ne sont réalisés ou anéantis par nul autre que nous.

Surmonter ses peurs

La peur n’est pas une ennemie. Ce sentiment est né au cours de notre évolution pour nous éviter de nous faire dévorer par des tigres. La clé est de s’autoriser à ressentir de la peur tout en agissant malgré tout. L’action est l’antidote à la peur.

Pour la dompter, une approche consiste à écrire noir sur blanc ce qui nous effraye comme les pires scnéarios qui nous tétanisent. Le fait d’y réfléchir nous rend plus apte à prendre conscience qu’ils sont peu probables, à définir des stratégies pour les empêcher de survenir et d’y réagir s’ils se produisent malgré tout. En gros, le but est d’affronter ses peurs sur le papier.

Un autre point est qu’il est capital de comprendre que tout le monde se plante, financièrement, physiquement, émotionnellement, socialement… . Vaincre la peur de rater revient à envisager le mot « ÉCHEC » comme un synonyme de tentative d’apprentissage.

Définir ses rêves

Décider ce qu’on veut est le premier pas vers la concrétisation de nos objectifs de vie. En identifiant clairement ses rêves, on indique au cerveau les choses prioritaires qui ont de la valeur. Dans la mesure du possible, il faut s’efforcer de les déterminer clairement et précisément. Ensuite, il est important de rester fidèle à ses propres aspirations en évitant de croire que nos rêves doivent être similaires à ceux des autres. Pour maximiser ses chances de réussite, l’auteur suggère aussi d’écrire ses objectifs de vie dans un carnet et de les consulter régulièrement pour ne pas les prendre de vue. Un dernier point consiste à comprendre que l’action est la voie la plus rapide et la plus directe pour y voir plus clair. 

Se lancer avant d’être prêt

Marie Forleo invite le lecteur à faire le test des dix ans. L’exercice consiste à prendre l’habitude de se poser cette question : Est-ce que, dans dix ans, je regretterai de NE PAS l’avoir fait ?

Selon Jim Rohn, il y a deux types de souffrances dans la vie : la souffrance de la discipline et la souffrance des regrets. La discipline se pèse en grammes, les regrets en tonnes. C’est pourquoi, il vaut mieux préférer agir même si ça paraît dur, plutôt que d’attendre indéfiniment et regretter plus tard de n’avoir rien tenté. Tout progrès commence par une décision courageuse et on ne se sent jamais prêt pour les choses importantes qu’on est destiné à faire. L’action génère la motivation.

Voici le mode d’emploi pour passer à l’action même si l’on est pas prêt : 

    1. Éviter la procrastination déguisée qui consiste à passer son temps à faire des recherches et planifier plutôt que d’agir.
    2. Trouver un moyen de mettre en jeu son temps, son argent et/ou son ego, par exemple en imaginant des gages avec des conséquences réelles et douloureuses.
    3. Privilégier la croissance et les apprentissages plutôt que le confort et la certitude

Viser la progression plutôt que la perfection

Avoir des critères de qualité élevés et s’y tenir n’est pas la même chose qu’être perfectionniste. Le perfectionnisme correspond au fait d’être mal à l’aise dès lors qu’un défaut survient. Or il est vain de craindre les imperfections car elles sont légions à la fois dans le résultat final que dans le processus pour l’atteindre. Le plus important est d’être dans un état d’esprit de développement progressif. La progression est le seul moyen de combler l’écart entre nos aptitudes et ambitions. Pour ce faire, il y a 6 principes à mettre en pratique : 

    • Appliquer la politique des petits pas
    • Anticiper les problèmes
    • Accepter de douter
    • Se demander “Quelle est la prochaine bonne initiative à prendre ?”
    • Avoir le courage de renoncer à des choses qui ne nous correspondent plus
    • Cultiver la patience

Refuser les refus

L’idée sous-jacente est qu’il faut contourner les obstacles. Marie Forleo propose plusieurs pistes pour déjouer les diverses résistances : 

    • Lister par écrit nos facteurs de stress et imaginer des solutions pour les éliminer ou les transformer
    • Faire preuve de persistance
    • Métamorphoser la négativité en or productif. Par exemple face à quelqu’un qui ne croit pas en nous, on peut adopter la politique du “je vous emmerde, je vais le faire quand même”
    • Considérer que la critique et le jugement sont des composantes naturelles de la vie. A ce sujet, voici quelques vérités énoncés par l’auteur :
      • Tout le monde juge
      • Tout ce que l’on aime est détesté par quelqu’un d’autre.
      • Plus on est sensible à l’opinion des autres, plus ils ont du pouvoir sur nous.

Quoiqu’il en soit, il y a plusieurs principes concrets à mettre en pratique :

    • Toujours tenir compte de la source
    • Préférer la tristesse à la colère
    • Rire de soi
    • Ne jamais répondre lorsqu’on est en colère, ému ou saoul.

Considérer que chacun à un talent unique à offrir

Les plus grands obstacles à la réalisation de nos rêves est de croire, à tort, que « tout a déjà été fait » et que l’on a rien d’original, de précieux ou d’utile à apporter. Marie Forleo estime qu’il suffit parfois qu’une personne s’exprime avec sa voix unique, au bon moment, au bon endroit, pour faire la différence et créer quelque chose d’exceptionnel.

Elle nous invite à surmonter le syndrome de l’imposteur. Pour ce faire, il est essentiel d’oser partager nos hontes. Ensuite, il peut être judicieux de se créer un dossier « feel-good » dans lequel stocker les compliments, les remerciements, et tous les commentaires de gens qui disent que l’on a eu un impact positif sur eux.

Il faut aussi comprendre que notre environnement a une influence énorme sur30 la façon dont nous pensons, nous nous sentons et nous nous comportons. S’entourer de gens qui partagent nos convictions, valeurs et aspirations est un avantage inestimable.

En tout cas, le plus important reste d’incarner la philosophie que tout est possible !

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Résumé : Commencer par pourquoi – Simon Sinek

➽ Cet ouvrage présente un modèle, une façon de penser, d’agir et de communiquer. Les grands leaders possèdent cette capacité qui leur donne le pouvoir d’inspirer les gens autour d’eux. Le secret réside dans la faculté à donner un but précis et faire naître un sentiment d’appartenance sans avoir recours à des avantages ou à des gratifications. Pour ce faire, la clé est de commencer par Pourquoi. Découvrons dans ce résumé, l’essentiel des principes permettant d’accroître sa portée. C’est parti ! ✅

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Résumé : Commencer par Pourquoi – Simon Sinek

Les modèles qui ne fonctionnent pas

Chercher à atteindre un résultat sans vision

Chaque directive, chaque plan d’action, chaque action commence par une décision. Chaque prise de décision trouve son origine dans l’un de ces deux grands types de motivations :

    1. Vouloir atteindre le résultat escompté pour les bénéfices qu’ils procurent
    2. Viser l’atteinte du résultat pour satisfaire une vision

Voici un exemple pour illustrer : 

    1. Certaines entreprises fabriquent du matériel informatique pour satisfaire les besoins de leurs clients et faire du profit
    2. Microsoft œuvre pour donner à chaque individu et chaque organisation les moyens de réaliser leurs ambitions.

Les deux approches aboutissent à des résultats semblables à court terme ( = fabriquer des ordinateurs), mais sur le long terme seule une organisation possède une vision qui la guide et inspire ses clients. 

S’appuyer sur la carotte et le bâton

Les entreprises incapables d’inspirer s’appuient davantage sur la manipulation pour réussir. Cela s’observe à différents niveaux : 

    • Jouer sur la peur en prétendant que le pire va arriver si l’on achète pas leur produit
    • Privilégier l’option la plus rapide et la moins coûteuse plutôt que par la meilleure solution à long terme. 
    • Proposer des réductions sur le prix en rognant sa marge pour vendre plus, au risque de mettre en péril sa santé financière.
    • S’appuyer sur la pressions sociales 
    • Mettre en avant l’innovation au détriment du besoin réel

Au bout du compte, les manipulations sont des stratégies parfaites pour conclure une transaction, mais elles n’incitent pas à la fidélité.

Une perspective différente : exprimer son pourquoi 

Le cercle d’or

Simon Sinek présente le concept du cercle d’or composé de trois parties : 

    • le quoi : savoir ce que l’on fait
    • le comment : savoir comment on le fait
    • le pourquoi : savoir pourquoi on le fait

Seuls les grands leaders et les entreprises prospères peuvent expliquer clairement leur mission, leur cause et leurs croyances. C’est-à-dire leur raison d’être et pourquoi ils se lèvent chaque matin. Savoir pourquoi est la seule manière de maintenir une réussite à long terme et de profiter de plus de flexibilité et d’innovation.

A ce niveau il est capital de comprendre que les gens n’achètent pas ce que l’on fait, mais les motivations pour lesquelles on le fait. Autrement dit, le pourquoi est la raison d’acheter et le quoi sert de preuve tangible à cette croyance.

Une question de biologie

En tout cas, la puissance du pourquoi est liée à notre besoin d’appartenance. Nous avons tendance à nous identifier aux leaders et aux entreprises qui partagent nos valeurs. Nous cherchons à inclure dans nos vies ces marques, produits ou personnes. Cette aptitude à favoriser la fidélité et le rapprochement s’appuie principalement sur les émotions et l’intuition. Les sociétés qui ne communiquent pas leur pourquoi,  nous incitent à prendre des décisions davantage rationnelles.

Transparence, discipline et constance

Pour qu’il fonctionne, le cercle d’or doit être équilibré et dans le bon ordre. Tout d’abord le pourquoi doit être précis et transparent. Ensuite, il doit être soutenu par la discipline du “comment”. C’est-à-dire les valeurs et les principes qui guident notre cause. Enfin, il y a constance du “quoi”. Nos paroles et nos actions doivent refléter ce en quoi on croit. L’authenticité est la résultante d’un cercle d’or équilibré. En étant authentique une personne ou une organisation est en mesure d’attirer tous ceux qui partagent la même vision.

Se concentrer sur les gens qui ont les même valeurs

Le but en affaires n’est pas de traiter avec tous ceux qui veulent ce que nous offrons, mais de se concentrer sur les gens qui croient aux mêmes valeurs que nous. 

L’émergence de la confiance

Simon Sinek explique que la réussite de notre espèce est en partie due à notre capacité à développer des cultures : un ensemble commun de valeurs. En effet, nous sommes plus à l’aise et nous coopérons mieux dans les organisations qui reflètent nos convictions. Notamment car la réunion de personnes ayant les mêmes croyances favorise l’émergence de la confiance. Ainsi, l’expression du pourquoi est un formidable levier pour rallier les personnes motivées autour de cette même raison d’être.

Plutôt que d’embaucher des personnes compétentes pour ensuite les motiver, les grandes firmes préfèrent engager des personnes déjà motivées. De plus, au lieu de donner à leurs employés un projet sur lequel travailler, elles donnent un but à atteindre. Notons aussi qu’une culture commune favorise la confiance, crée un sentiment d’appartenance et agit comme un filet de sécurité.

Vendre aux gens qui croient en nos valeurs

En ce qui concerne la vente, Simon Sinek nous invite à considérer que notre population se divise en cinq segments qu’il est possible de représenter par une courbe : les innovateurs, les utilisateurs précoces, la majorité précoce, la majorité tardive et les suiveurs.

Chaque groupe possède ses propres aspirations, croyances et comportements. Par exemple, la majorité précoce n’essaiera pas quelque chose de nouveau avant que quelqu’un d’autre l’ait déjà testé. Sachant cela, le seul but en affaires n’est pas de vendre à la majorité des gens, mais plutôt de trouver les gens à gauche de la courbe qui croient en nos propres valeurs. Ensuite, il suffit de laisser la loi de la diffusion faire son œuvre.

Les principes pour rallier les gens à sa cause

Commencer avec pourquoi mais travailler son comment

Au sein des grandes organisations, on constate qu’il y a souvent un leader charismatique à leur tête qui gère l’entité. Au niveau suivant, on retrouve habituellement des cadres supérieurs inspirés par la vision du leader qui savent comment l’alimenter et la rendre tangible. Le rôle du PDG est de personnifier le pourquoi, d’en être imprégné, et d’être le symbole des convictions de la société. Il doit également s’assurer qu’il y a des gens au sein de l’équipe qui croient aux mêmes valeurs que lui et qui savent comment développer et mettre en œuvre sa vision. 

S’assurer que le quoi soit aligné avec les valeurs du comment

Une organisation doit s’efforcer de respecter son système de valeurs par l’intermédiaire de la transparence, discipline et constance. Le plus important est de faire en sorte que le quoi et le comment soient cohérents avec le pourquoi. Pour ce faire, Simon Sinek propose d’utiliser une simple métaphore appelée le test du céleri. Dans les grandes lignes, il s’agit d’un exercice pour s’assurer que les décisions respectent la raison d’être.

Le plus grand défi : Lorsque le pourquoi devient vague

Généralement, à mesure qu’une organisation grandit et réussit, le quoi passe en premier. Tous les systèmes et processus s’orientent vers la poursuite des résultats tangibles. Les gens continuent de savoir ce qu’ils font, comment ils le font mais ils ne savent plus pourquoi. Il s’ensuit une confusion entre les accomplissement et la destination finale et donc un désalignement entre le pourquoi et le comment.

Pour faire face à cette problématique, le défi n’est pas de s’accrocher au leader, mais de trouver des moyens efficaces de toujours garder vivante la vision du fondateur. Pour qu’une entreprise continue à inspirer, son pourquoi doit être intégré à la culture de l’entreprise.

L’importance de découvrir son pourquoi

Ironiquement, le plus difficile n’est pas d’identifier son pourquoi mais de rester complètement équilibré et authentique. Il faut de la discipline pour faire confiance à son instinct et rester fidèle à son but et ses convictions. C’est seulement en agissant de la sorte que l’on peut commencer à inspirer et toucher les gens. Finalement, le secret est d’avoir un pourquoi clair, d’être discipliné et responsable à l’égard de ses propres valeurs et manifester de la constance dans ses paroles et ses actions. En tout cas, le plus important reste de commencer par pourquoi !

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Résumé : 12 nouvelles règles pour une vie – Jordan Peterson

Dans ce livre, 12 nouvelles règles pour une vie (lien affilié), Jordan B Peterson partage 12 nouveaux principes pour traverser les difficultés chaotiques de la vie. Pour ce résumé, synthétisons l’essentiel de ces 12 règles.

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Résumé : 12 nouvelles règles pour une vie

La vie est une lutte incessante contre les malheurs (la maladie, la perte d’un proche, les problèmes professionnels…). Les 12 règles sont faites pour nous aider à affronter ces inévitables difficultés. 

Règle 1 – Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales

Jordan Peterson explore la relation paradoxale entre des structures sociales stables et prévisibles et les transformations créatrices nécessaires. 

Les règles garantissent l’harmonie social

D’une part, la société est régie par des règles qui assurent l’harmonie sociale et notre stabilité psychologique. Pour ne pas être rejeté, nous devons rentrer dans le moule, être discipliné et faire humblement ce que font les autres. Autrement dit, il faut connaître les règles du jeu social, les intérioriser et les suivre. Cependant, ces institutions sociales sont nécessaires… mais insuffisantes.

La transformation créatrice

Comment se comporter lorsque l’application des règles contrevient aux objectifs qu’elles sont censées défendre. Doit-on ne rien faire pour conserver l’ordre social ou lutter pour les transformer au risque d’être rejeté ?

L’auteur suggère de faire appel à son jugement et prendre le risque d’agir de façon contraire à la morale convenue. Car, pour conserver toute leur vitalité, les structures doivent être modernisées par un travail de renouvellement et de création. 

Le paradoxe

Paradoxalement, c’est l’interaction vivante entre les institutions sociales et les rébellions créatrices qui permet de maintenir un certain équilibre entre le « trop d’ordre » du « trop de chaos ». Le dilemme de l’existence revient à choisir entre suivre les règles au point de devenir un modèle de ce qu’elles représentent, et les enfreindre lorsqu’elles sont un obstacle à l’incarnation de leurs principales vertus. C’est la faculté à gérer cette association qui caractérise véritablement la personnalité pleinement développée du héros. 

Règle 2 – Imaginer ce que l’on pourrait devenir et viser résolument cet objectif

Ce principe vise à éclairer la nature et le développement de la personnalité humaine intégrée. 

Qui sommes-nous et que pouvons-nous devenir ?

Tout d’abord, il faut comprendre que l’Homme codifie depuis des millions d’années les règles décrivant son fonctionnement. Cela s’observe à travers les créations et les histoires des chamans, des prophètes, des artistes qui retracent des problèmes complexes et les solutions pour y faire face. Toute société possède ainsi un aperçu des comportements pour la guider.

Jordan Peterson présente 3 types d’individus que l’on doit chercher à devenir

    • un individu s’efforçant de respecter les règles de la structure sociale. 
    • un individu courageux et capable d’affronter ce qui va à l’encontre des plus hautes valeurs humaines.
    • un individu humble, capable d’apprendre et de s’adapter. La transformation volontaire est une solution à la rigidité potentiellement fatale des certitudes erronées, de l’ordre excessif et de l’abêtissement.

Pour passer à l’action, Jordan Peterson suggère de mimer les comportements adéquats en s’inspirant des règles déjà codifiées.

Se fixer des objectifs 

En parallèle, il convient de définir ce que l’on veut devenir et de travailler pour s’en rapprocher. Il y a plusieurs éléments à avoir en tête : 

    • Se fixer un objectif sérieux, noble et élevé et organiser son chemin de sorte à faire coïncider le passé, le présent et l’avenir. Mieux vaut que la carte soit précise pour que l’on puisse définir la meilleure voie à emprunter.
    • Rectifier le cap régulièrement car le chemin est sinueux. Les erreurs et le développement de fausses idées sont inévitables et il faut s’efforcer de les corriger.
    • Travailler pour affiner ses objectifs dans le temps car nos aspirations évoluent au cours de la vie et il est difficile d’identifier ce que l’on veut dès le départ.
    • Affronter délibérément les obstacles qui se dressent sur notre chemin et apprendre à se discipliner

Règle 3 – Éviter de cacher dans le brouillard ce dont on ne veut pas

Fuir les informations signalées par l’apparition d’émotions négatives comme la douleur, l’angoisse et la peur est un comportement à proscrire. Il est courant de laisser perdurer des agacements prétendument mineurs et anodins du quotidien sans la moindre réaction ni la moindre décision. Or, c’est justement en laissant s’accumuler des centaines de petites désagréments que l’existence devient épouvantable.

C’est pourquoi l’auteur conseille de s’occuper de toutes les choses contrariantes, même les plus insignifiantes. A ce sujet, il faut accepter le combat et faire des choses désagréables sur le moment. L’auteur prend l’exemple du couple : au lieu de se taire et laisser les désaccords insignifiants non résolus, il est préférable d’oser la confrontation et négocier pour résoudre les mécontentements. Autrement dit, il vaut mieux privilégier une communication franche et continue que de s’enfermer dans le confort factice des non-dits. 

Au-delà du couple, la recommandation est de montrer sa rancœur lorsque quelque chose ne va pas dans votre sens. En parallèle, il convient aussi d’admettre que parfois nos sentiments peuvent être déplacés et nous indiquer la mauvaise direction. En tout cas, la clé est d’oser affronter ce qui se trouve devant, plutôt que de se cacher d’une vérité, d’un ressentiment ou d’un mécontentement car il risque de grossir et faire plus de dégâts s’il n’est pas exprimé.

Règle 4 – Retenir que l’opportunité se cache là où l’on a démissionné de ses responsabilités

Le sens de l’existence ne se trouve pas tant dans le bonheur mais dans l’adoption volontaire de responsabilités, aussi bien pour soi que pour les autres. Jordan Peterson développe plusieurs conseils sur le sujet : 

    • Devenir indispensable. Cela se traduit par le fait de faire des choses utiles que personne d’autres ne fait.
    • Organiser ce que l’on trouve mal organisé. 
    • Exprimer clairement ce que l’on a besoin et que l’on désire
    • Affronter les difficultés plutôt que de se recroqueviller
    • Se projeter dans le futur et agir en fonction de ce que l’on veut devenir
    • Poursuivre un objectif long terme valable
    • viser le bien tout en évitant de dévier du droit chemin. 

Règle 5 – Ne pas faire ce qui nous déplait

Cette règle illustre la nécessité personnelle et sociale de se méfier des diktats de la conscience.

Refuser de se soumettre

Du point de vue de l’auteur, nous sommes chacun responsable de l’état du monde. Autrement dit, le bien que font les gens (si petit peut-il paraître) contribue au bien-être de l’ensemble de la société. A ce titre, chacun doit tenter de mener une existence honnête, sérieuse et productive. Il est aussi de notre devoir de protester contre les transgressions à l’encontre de nos valeurs. Il faut oser contester un ordre injuste même quand les autres nous désapprouvent. Agir de manière honorable et refuser de se soumettre sont des comportements qui permettent à la société de maintenir son équilibre.

Renforcer sa position

Cette posture est difficile, en particulier quand la culture se désagrège et laisse place au désespoir, à la corruption, au nihilisme et la soumission inconsciente aux faux discours de l’utopisme totalitaire. C’est à ce moment que l’on doit renforcer sa position sans tenir compte de la méchanceté et de la mesquinerie, affronter le mensonge organisationnel qui nous mine l’esprit, faire face au chaos qui s’ensuit et mener une existence authentique et sincère.

Aspects pratiques

Jordan Peterson donne plusieurs recommandations qui vont dans ce sens : 

    • ne pas effectuer un travail contre-productif
    • ne pas traiter les autres de manière injuste
    • ne pas se livrer à de la tromperie
    • ne pas trahir son futur soi 
    • refuser de supporter des tortures et de mauvais traitements inutiles
    • empêcher les autres de subir le même traitement

Règle 6 – Renoncer à l’idéologie

Cette règle décrit le danger d’attribuer la cause de problèmes individuels et sociaux complexes à des variables uniques comme le sexe, la classe sociale ou le pouvoir. 

Exiger que les choses changent est une erreur

Jordan Peterson soutient que l’inculcation de la responsabilité est l’objectif principal de la société. Cependant, le problème est que depuis des dizaines d’années, nous poussons les individus à réclamer ce que la société leur doit. Nous croyons que la formulation de nos propres exigences suffit à donner un sens à notre vie. Or, au contraire, plutôt que d’exiger que la société nous donne ce que l’on demande, il convient plutôt de consentir à faire des efforts pour obtenir ce que l’on désire.

Le héros endormi

Il faut être suffisamment fort pour créer ses propres valeurs, les projeter sur une réalité qui en est dépourvue, puis les respecter. Ceux qui empruntent cette voie (cette alternative au nihilisme et au totalitarisme), doivent produire leur propre cosmologie des valeurs.

L’attrait fatal de la fausse idole

A ce sujet, Jordan Peterson insiste sur le fait qu’il faut se méfier des courants de pensées qui donnent des causes génériques univariées (à une seule variable) aux problèmes divers et complexes. Par exemple, c’est le cas des idéologies qui prônent que tous les problèmes de la société proviennent du patriarcat, du gouvernement ou des discriminations raciales. La tentation pour cette démarche s’explique par sa simplicité, sa facilité et l’illusion de maîtrise qu’elle procure.

La clé revient plutôt à balayer de sa porte en priorité en considérant que le problème vient de nos faiblesses et insuffisances. 

Règle 7 – Travailler aussi dur que possible dans au moins un domaine

Les efforts disciplinés dans une seule direction et la résistance à l’adversité sont des composantes essentielles au succès.

S’engager dans une seule voie

Viser dans le vide ne mène à rien et tout vouloir tout en même temps est trop difficile. C’est pourquoi il est préférable de faire des efforts dans une voie unique et spécifique. Puis, une fois l’objectif atteint, on peut convoiter d’autres voies. En tous cas, l’auteur considère que plusieurs domaines comme le développement personnel, le couple, la famille, l’amitié ou encore la carrière valent la peine de s’y engager. 

Discipline et unité

Concernant la discipline permettant de se concentrer sur une seule chose, il faut comprendre qu’elle s’acquiert jeune, notamment durant l’enfance. Quand un enfant joue avec d’autres, il se discipline en apprenant à subordonner ses pulsions contraires aux impératifs du jeu.

Les dix commandements

Finalement, l’engagement dans une seule voie et la discipline permettent de transformer un débutant en maître accompli. Pour compléter ses propos, Jordan Peterson s’appuie sur une analyse du Décalogue édictée dans l’évangile de Marc qui liste et commente 10 commandements. En bref, l’idée centrale est de se soumettre volontairement à un ensemble de règles déterminées par la société afin de créer une unité. 

Règle 8 – Essayer de décorer du mieux possible au moins une pièce de son chez-soi.

Cette règle se focalise sur l’importance vitale de l’esthétisme. Chacun devrait faire l’effort d’établir une relation avec la beauté. 

Acheter une œuvre d’art et décorer

Pour inviter la beauté dans son quotidien, une approche consiste à acheter une œuvre d’art. L’idée est d’en trouver une qui nous inspire et d’en faire l’acquisition. Du point de vue de l’auteur, une œuvre d’art est une fenêtre sur le transcendant. Un autre conseil consiste à décorer son bureau pour en faire un lieu de créativité et de beauté. Il suggère aussi de se parer de couleur quitte à sortir du lot.

La vision de l’artiste

Chez les adultes, la capacité à s’ouvrir à la beauté du monde décline car ils perdent le sens de la grandeur et de l’émerveillement. Un adulte repeint le monde avec simplicité par l’intermédiaire de règles, de normes ou de connaissances comprises et compréhensibles. L’incompréhensible n’est quasiment plus exploré. A l’opposé, il n’y a aucune limite pour un enfant qui évolue dans un monde où tout est possible. On peut noter que les artistes parviennent à garder la glorieuse vision de leur enfance car ils conservent la capacité d’explorer l’incompréhensible. C’est ainsi que l’inconnu brille à travers les productions de grands artistes. 

En fin de compte, la beauté nous ramène à ce que l’on a perdu en nous rappelant ce qui reste à jamais immunisé contre le cynisme et que tout ne se vaut pas.

Règle 9 – Noter en intégralité les vieux souvenirs qui nous hantent

L’enjeu est de priver de leur horreur les expériences passées dont le souvenir reste chargé de douleur et de peur, grâce à une analyse et à un réexamen verbaux volontaires.

Apprendre du passé

Nos systèmes émotionnels ont pour fonction de nous protéger, notamment en nous  évitant de répéter nos erreurs. Pour ce faire, nous gravons nos expériences dans nos souvenirs et nous en tirons des leçons. La contrepartie est que nous gardons en mémoire les émotions qui accompagnent ces expériences. Il nous est ainsi difficile d’oublier les douleurs associées à de mauvaises conduites antérieures. 

Transformer le chaos en ordre

Si nous sommes en mesure d’éviter de reproduire nos erreurs, c’est parce que nous sommes possédés par les fantômes du passé. Si nous voulons atténuer d’anciens tourments, il convient de les affronter délibérément. Pour ce faire, il est nécessaire d’analyser et comprendre les émotions négatives qui en découlent afin de pouvoir les contourner. Puis, bien que cela soit exigeant, la solution universelle revient à agir de la manière la plus éthique qui soit. 

C’est notre destin que de transformer le chaos en ordre. Si le passé n’a pas été ordonné, le chaos qu’il constitue encore continue de nous hanter.

Règle 10 – S’organiser et s’appliquer à ce que sa relation reste romantique

Une histoire d’amour nécessite de la négociation directe pour que soient maintenus la bonne volonté, le respect mutuel et la coopération sincère. 

Avec le temps, la magie d’une relation s’estompe. Pourtant, il est possible de conserver un amour authentique, mais cela exige des efforts considérables. Jordan Peterson liste plusieurs principes à respecter pour cimenter une relation solide : 

    • Exiger la vérité car le romantisme exige de la confiance, et plus la confiance est importante, plus la possibilité de romantisme est grande.
    • Apprendre à négocier car du fait que chacun est différent, il est impossible de s’entendre sur tout avec son partenaire. Pour maintenir le romantisme, chaque couple doit réfléchir à la question : « Qu’est-ce qui va suffisamment me désespérer pour accepter de négocier ? »
    • Insister même si c’est douloureux sur le court terme. Il est nécessaire de faire preuve de témérité car les négociations ont toutes les chances d’être houleuses. Pour ce faire, les amoureux doivent avoir intégré leur part d’ombre en maîtrisant leur entêtement, leur rudesse et leur faculté à se montrer implacable et impassible.
    • Éviter de trop attendre pour faire des enfants. L’horloge biologique tourne et nous sommes trop fragiles pour jouer avec ce que la vie peut nous offrir.
    • Prendre le temps de déterminer qui fait quoi. À quelle carrière faut-il donner la priorité ? Comment éduquer et sanctionner les enfants, ? Qui fait le ménage ? Qui met la table ? Qui sort la poubelle ? Qui s’occupe des finances du couple ?… ? L’enjeu est de répartir les responsabilités afin de gérer correctement le foyer.
    • Communiquer de manière continue. Interroger son conjoint pour mettre les choses aux clairs, négocier et in fine faire la paix
    • Considérer que personne n’est parfait. La seule chose que nous pouvons viser est le fait de devenir une personne plus raisonnable.
    • Ne jamais punir son/sa partenaire d’avoir fait quelque chose qu’on souhaite le voir continuer à faire. Surtout s’il lui a fallu être courageux ou se dépasser pour y parvenir.

Finalement, le but d’un couple est d’établir une harmonie productive dans les limites de ses relations les plus intimes et privées.

Règle 11 – S’interdire la tromperie, l’arrogance et le ressentiment

Pour l’auteur, il existe trois schémas de réaction psychologique courants, mais dangereux, qui aboutissent à des conséquences dramatiques lorsqu’on en devient la proie : la tromperie, l’arrogance et le ressentiment.

Affronter le ressentiment

Tout d’abord, face aux malheurs de la vie, il est normal d’éprouver du ressentiment. Pourquoi moi et pourquoi pas un autre ? Toutefois, lorsqu’on éprouve du ressentiment, on se laisse contaminer par un sentiment de victimisation signifiant l’injustice. Lorsqu’on est blessé par la vie, Jordan Peterson conseille de décortiquer ses problèmes afin de déterminer précisément ceux qui sont de notre responsabilité et ceux qui font simplement partie des drames de la vie. Ensuite, il faut s’efforcer d’éviter d’aggraver la situation. Puis, il faut élaborer des stratégies pour affronter les aspects les plus dramatiques de manière fidèle, ouverte et courageuse. Enfin, il suffit d’observer ce qui se passe.

Affronter la tromperie et l’arrogance

Concernant la tromperie, il semble en exister deux grandes formes : 

    • les péchés par action (les choses que l’on fait en sachant pertinemment qu’elles sont mauvaises)
    • les péchés par omission (les choses qu’on laisse simplement passer ; mais dont on sait qu’on devrait s’en occuper, agir ou dire quelque chose mais on n’en fait rien.

A ce sujet, il faut simplement comprendre que la tromperie corrompt et déforme la fonction de l’instinct le plus fondamental qui nous aide à surmonter les difficultés de la vie. C’est cette perspective qui devrait suffisamment nous effrayer pour que l’on demeure prudent dans ce que l’on dit et ce que l’on fait.

Affronter les aspects négatifs de l’existence

Enfin, notre existence est soumise à plusieurs aspects négatifs de l’existence : 

    • nous sommes opprimés par l’incertitude fondamentale de l’Être
    • la nature nous tue de manière injuste et douloureuse
    • nos sociétés tendent vers la tyrannie, et nos psychismes individuels vers le mal

Malgré tout, il faut continuer à croire que l’on se suffit à soi-même pour affronter l’existence et transformer sa vie en ce qu’elle a de meilleur. 

Règle 12 – Etre reconnaissant malgré les souffrances

Il faut considérer la gratitude face aux drames inévitables de l’existence comme la principale manifestation d’un courage moral admirable nécessaire à la poursuite de notre difficile ascension vers le sommet.

Le double principe fondamental

La souffrance est inévitable et elle est exagérée par la malveillance. Mais, les individus ont aussi la capacité de transcender leur souffrance et de museler leur malveillance. Ce double principe est la clé du mystère de la réussite et du progrès au fil de l’Histoire. 

L’esprit méphistophélique

Du fait que tout dans le monde est si limité et imparfait (ce qui cause tant d’ennuis et de terreur) nous pourrions tomber dans le nihilisme et un cynisme destructeur. Mais dans de telles circonstances, notre obligation morale consiste à manifester notre force face à l’adversité pour affronter directement le pire et l’emporter. Face à la tragédie, le courage, la noblesse, la gratitude et la grandeur d’âme sont la clé.

Le courage et la gratitude

A ce propos, la gratitude est le procédé qui consiste à tenter de manière consciente et courageuse de se montrer reconnaissant face aux drames de la vie. En dépit du fait que le monde soit un endroit obscur et que nous ayons tous notre part de ténèbres, le fait de demeurer ensemble pour affronter les mêmes réjouissances et les mêmes difficultés peut nous aider à être reconnaissant et voir comment la gratitude demeure possible.

Conclusion

Bref, pour résumer et conclure, rappelons simplement les 12 nouvelles règles pour une vie proposée par Jordan Peterson : 

    • Règle 1 – Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales
    • Règle 2 – Imaginer ce que l’on pourrait devenir et viser résolument cet objectif
    • Règle 3 – Éviter de cacher dans le brouillard ce dont on ne veut pas
    • Règle 4 – Retenir que l’opportunité se cache là où l’on a démissionné de ses responsabilités
    • Règle 5 – Ne pas faire ce qui nous déplait
    • Règle 6 – Renoncer à l’idéologie
    • Règle 7 – Travailler aussi dur que possible dans au moins un domaine
    • Règle 8 – Essayer de décorer du mieux possible au moins une pièce de son chez-soi
    • Règle 9 – Noter en intégralité les vieux souvenirs qui nous hantent
    • Règle 10 – S’organiser et s’appliquer à ce que sa relation reste romantique
    • Règle 11 – S’interdire la tromperie, l’arrogance et le ressentiment
    • Règle 12 – Etre reconnaissant malgré les souffrances

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Résumé : L’obstacle est le chemin – Ryan Holiday

Ryan Holiday est un auteur et entrepreneur américain. Dans son livre, L’obstacle est le chemin (lien affilié), il partage une méthode et un cadre pour comprendre, apprécier et surmonter les obstacles de la vie. Les enseignements et astuces qu’il propose trouvent leur source dans les principes du stoïcisme. A travers ce résumé, synthétisons l’essentiel des chapitres du livre. C’est parti !

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Résumé : L’obstacle est le chemin

Les obstacles inéluctables de la vie

En introduction, Ryan Holiday explique que nous vivons une période d’abondance. Nous avons trop de choses : trop de technologie, trop de malbouffe, trop de tentations qui dictent notre façon de vivre. Or les époques fastes appellent à la mollesse. Nous nous ramollissons et perdons notre aptitude à affronter les inéluctables difficultés de la vie. 

Pour vaincre les obstacles, trois disciplines sont à maîtriser : 

    • percevoir les problèmes en adoptant la bonne attitude
    • agir avec créativité et énergie
    • persister pour gérer l’échec et la difficulté

1 – PERCEVOIR

En cas de difficulté, il est préférable de rester calme et imperturbable. Au lieu d’être effrayé ou surexcité, il convient plutôt de voir les choses simplement, sans détour, telles qu’elles sont – ni bonnes ni mauvaises. Ryan Holiday prend l’exemple de l’homme d’affaires, milliardaire, Rockefeller. Ce dernier était réputé pour rester calme durant les moments de grandes paniques. Face à un obstacle, l’important est la manière de les percevoir et d’y réagir. Voici plusieurs conseils à garder en tête : 

Reconnaître son propre pouvoir

Nous ne sommes jamais complètement impuissants face à un problème, car nous pouvons toujours maîtriser notre perception. Autrement dit, nous pouvons décider de la façon dont il nous affecte et comment faire face à la situation. Craquer ou résister.

Garder son sang froid

L’auteur suggère de considérer la chose suivante :  “il y a toujours une riposte, un échappatoire, une issue, donc il n’y a pas de raison de stresser. Personne n’a dit que ce serait facile et, évidemment, les enjeux sont élevés, mais il existe un chemin pour tous ceux qui sont prêts à s’y aventurer.”

Gérer ses émotions

Les difficultés de la vie nous rendent émotifs. Malgré tout, la clé face à ces perturbations revient à concentrer son énergie exclusivement à la résolution des problèmes au lieu de surréagir face à eux. Pour ce faire, on peut se dire : “C’est moi qui ai le contrôle, pas mes émotions. Je vois ce qui se passe vraiment. Je ne vais pas céder à l’excitation ou à l’énervement.” Une autre astuce revient à se répéter “je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir” afin de relativiser la gravité du problème.

Développer son objectivité

Cela revient à retirer le “moi” (=la part subjective) de l’équation. Autrement dit, il convient d’observer les faits avec exactitude sans faire intervenir des préférences personnelles. 

Modifier son point de vue

La façon dont nous interprétons les événements dans notre vie dessine le cadre de nos comportements. Une simple modification du point de vue suffit à changer complètement nos réactions. Le corps suit la tête et la perception précède l’action. 

Se concentrer sur son cercle d’influence

Dépenser de l’énergie pour des choses que l’on ne peut pas influencer est du gâchis, de la complaisance ou de l’autodestruction. La bonne approche se résume ainsi :  “acquérir la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, Le courage de changer les choses que je peux, Et la sagesse d’en connaître la différence.”

Penser autrement

L’auteur prend l’exemple de la nouveauté qui a tendance à effrayer beaucoup de monde. En effet, nous évitons de faire ce que d’autres n’ont jamais fait, car nous considérons que si le chemin est inexploré alors les épreuves qui s’y trouvent seront difficilement surmontables. Penser autrement c’est plutôt ne plus considérer uniquement l’obstacle mais l’opportunité qui s’y cache.

Considérer une difficulté comme un apprentissage

L’adage « Ce qui ne tue pas rend plus fort » n’est pas un cliché mais une réalité. Il coïncide avec la notion de « développement dans l’adversité » et « épanouissement post-traumatique ». Le fait de lutter contre un obstacle propulse le combattant vers un nouveau niveau de fonctionnement. Ainsi, un obstacle est un avantage.

Au bout du compte, une perception objective, rationnelle et claire aide le corps à passer à l’action. 

2 – AGIR

Ignorer un problème ou jouer à faire semblant est plus facile, mais au fond ce comportement n’arrange pas les choses. A l’inverse, il faut plutôt veiller à agir…. et agir maintenant. Ryan Holiday entend par là s’appliquer avec enthousiasme et créativité à résoudre le problème par l’action appropriée. Cela passe par trois impératifs : 

    • avancer
    • persister
    • réitérer

Avancer

Au lieu de ne rien faire, il est impératif de rester en mouvement. Cela nécessite de créer de l’élan et l’entretenir. Il faut chercher à avancer, même si toutes les conditions sont insatisfaisantes et que l’on ne se sent pas prêt. 

Persister

Le génie est souvent une question de persévérance déguisée. L’idée est de tailler et ciseler les difficultés jusqu’à ce qu’elles disparaissent. L’auteur donne ainsi 4 maximes : 

    • Ne jamais se presser 
    • Ne jamais s’angoisser 
    • Ne jamais se désespérer 
    • Ne jamais s’arrêter net

Réitérer

Enfin, il vaut mieux trébucher souvent mais ne jamais tomber. Pour surmonter les inévitables déconvenues, voici les comportements à adopter : 

    • Ne jamais être fixé dans une position. 
    • Ne pas avoir peur de perdre un peu de son investissement. 
    • Ne jamais être amers ou honteux. 
    • Ne jamais rester longtemps hors-jeu.

Suivre le processus

L’objectif est de se focaliser sur la tâche à faire sur le moment puis, passer à la suivante, ainsi de suite. Si une tâche est trop difficile, une approche consiste à la diviser en de plus petites étapes. En tout cas, il vaut mieux se concentrer sur le processus de réalisation sans s’inquiéter des résultats et de la récompense.

Bien faire son travail

Tout est une occasion d’agir et de faire de son mieux. Chaque tâche (de la moins qualifiée à la plus technique) doit être réalisée avec le plus grand soin, en toute honnêteté et en faisant de son mieux. 

Faire ce qui fonctionne

A ce sujet, Ryan Holiday suggère d’être prêt à contourner le règlement, faire un pied de nez aux autorités voire faire quelque chose de fou ou de désespéré si nécessaire. En parallèle, il convient de faire la distinction entre l’essentiel et le superflu. Penser progrès et non perfection.

Se contenter du plus efficace

Les stratégies efficaces ne sont pas toujours les plus impressionnantes. Pour l’auteur, il vaut mieux se contenter de ce qui marche car l’important n’est pas d’éparpiller ses forces. Au même titre, il faut éviter de perdre son énergie dans des batailles menées par l’ego et la fierté. 

Contourner les problèmes

Parfois, la retenue est la meilleure action. Au lieu de s’obstiner par égo dans une voie vouée à l’échec, il est préférable de reculer ou contourner l’obstacle. Cette approche est difficile car elle exige de l’humilité.

Canaliser son énergie

Pour s’immuniser contre les facteurs inhibants qui nous empêchent d’avancer, l’auteur recommande d’adopter l’approche suivante : être décontracté physiquement et faire preuve de retenue mentale.

Profiter des catastrophes

C’est au moment où tout le monde prévoit une catastrophe que la persévérance est la plus profitable. Car c’est lorsqu’on s’y attend le moins, que nous pouvons agir rapidement et inopinément pour arracher une grande victoire.

Ryan Holiday conclut cette partie en recommandant de s’attendre à ce que rien ne marche comme prévu. C’est pourquoi, il est important d’apprendre à accepter les déconvenues et être prêt à faire preuve de volonté

 

3 – VOULOIR

Un maxime des stoïciens dit “Supporte et abstiens-toi” (sustine et abstine). Autrement dit, résister au lieu de se lasser et s’éparpiller. Pour l’auteur, il s’agit d’une des compétences les plus difficiles à acquérir. Voici plusieurs conseils pour développer sa force de volonté. 

Se bâtir une citadelle intérieure

Ryan Holiday entend par là qu’il faut suivre le principe : un esprit sain dans un corps sain (mens sana in corpore sano). Cette approche requiert de développer sa force mentale par l’exercice physique et sa force physique par un entraînement mental.

Anticiper en pensant négatif

Il faut toujours être préparé aux perturbations et les intégrer à ses projets. La clé est de se préparer à la victoire mais surtout à la défaite. C’est pourquoi il est indispensable d’anticiper en cherchant à savoir ce qui pourrait clocher avant de se lancer.

Accepter et avancer

Les stoïciens nomment cette attitude : l’art du consentement.  Lorsque la cause d’un problème n’est pas de notre ressort, il vaut mieux l’accepter et avancer. L’objectif est d’arrêter de se battre contre les choses qu’on ne maîtrise pas et simplement de faire avec.

Apprécier le destin

Après avoir anticipé la situation, accepté les choses qui ne sont pas de notre ressort, l’étape suivante consiste à apprécier ce qui nous arrive et y faire face avec un inépuisable enjouement. Le but n’est pas « ça ne me fait rien » mais « C’est super ! » car j’en tire profit.

Persévérer

Parfois, il faut simplement serrer les dents, tenir bon et garder le cap

Agir conformément à ses valeurs

Lorsqu’on désespère, on ne montre pas forcément notre meilleure facette. Cependant, il ne faut jamais s’abaisser au point de devenir quelqu’un qui ne nous plait pas. Il faut conserver une solide base morale et civique. Pour rester héroïque, l’auteur suggère : 

    • arrêter de placer “je” devant les événements
    • adopter une vision d’ensemble
    • aider les autres.

Méditer sur notre sa propre finitude

La mort ne rend pas la vie intéressante mais elle lui donne un but. Réfléchir à sa propre mort aide à clarifier ses priorités. Une bonne question à se poser peut être : que changerais-je dans ma vie, si on m’annonçait que j’avais un cancer ?

Se préparer à recommencer

La loi de la nature ne s’arrête jamais. Une fois un obstacle vaincu, un autre apparaît. Ainsi, passer un obstacle signifie simplement que l’on est digne d’en affronter d’autres. 

Conclusion : L’obstacle montre la voie

La philosophie que prône Ryan Holiday pour vaincre les obstacles qui se dressent sur notre route s’articule autour de 3 capacités essentielles : 

    • Gérer ses perceptions et impressions
    • Mener ses actions énergiquement et persévérer.
    • Faire preuve d’une puissante volonté

En d’autres termes voici un des principaux enseignements du livre : “Voir les choses pour ce qu’elles sont. Faire ce qu’on peut. Endurer et supporter ce qui doit l’être.”

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Résumé : Les Règles Universelles de la Vie – Nabil Fanous

Nabil Fanous est un chirurgien, professeur universitaire et un éminent conférencier. Dans son livre, Les Règles Universelles de la Vie (lien affilié), il partage 27 principes sur la gestion du temps, l’épanouissement personnel et la réussite professionnelle. Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des techniques et stratégies qu’il aborde. C’est parti !

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Les Règles Universelles de la Vie

1 – Agir immédiatement et perfectionner plus tard

L’idée est de perdre la tendance à dire “je vais le faire” sans jamais s’atteler à la tâche. La clé est simplement de se forcer à passer à l’action pour initier le mouvement. Pour se faire, une astuce consiste à fractionner les tâches qui paraissent insurmontables en de petites étapes.

2 – Oser demander ce que l’on veut (au moins une fois)

Par peur d’être impoli, par conformisme ou pour ne pas déplaire aux autres, nous préférons garder le silence plutôt que d’exprimer ce que l’on souhaite réellement. A l’opposé, Nabil Fanous conseille d’exprimer ses souhaits une seule et unique fois. Il propose six astuces pour formuler une demande efficace : 

    • commencer par des mots simples comme “j’aimerais” ou “puis-je”
    • être bref
    • être réaliste
    • rester cordial
    • maintenir le contact visuel
    • rester silencieux une fois la demande formulée

3 – Commencer une critique par un compliment et un argument par un accord

Premièrement, nous avons tendance à facilement garder en tête les critiques et à en vouloir au porteur du message. Deuxièmement, nous sommes aussi plus prompts à critiquer qu’à faire des compliments. Pour rester estimé et respecté, l’auteur suggère, au contraire, d’être généreux avec ses compliments et bref avec ses critiques. Il donne plusieurs techniques : 

    • commencer par un compliment avant d’enchaîner sur une critique. 
    • aborder les points forts avant les points faibles
    • citer un point d’accord avant d’argumenter sur un désaccord
    • En cas de désaccord total, il vaut mieux simplement dire “ je comprends votre point de vue”.

4 – Se tenir droit et regarder devant

La première impression se cristallise en seulement quelques secondes. Sans même que l’on ait besoin de prononcer un seul mot, notre posture et notre regard influencent la manière dont les autres nous perçoivent : 

    • Une posture assurée et un regard posé— sont les signes révélateurs de votre confiance en vous.
    • Une posture affaissée et un regard vague— sont le Roi et la Reine des mauvaises premières impressions

Voici quelques conseils dispensés par l’auteur sur le sujet : 

    • avoir une tête haute, un cou bien droit et un menton dégagé
    • balancer doucement les bras
    • adopter une démarche talon-pointe
    • regarder droit devant lorsqu’on marche
    • regarder droit dans les yeux lorsqu’on parle

5 – Écouter avant de parler

L’art d’écouter a pratiquement disparu. Nous avons tendance à interrompre les autres pour essayer de prendre la parole ou nous feignons d’écouter car nous réfléchissons à notre prochaine tirade ou encore nous nous perdons dans nos pensées .

La capacité d’écoute est pourtant une force magnétique. Paradoxalement, les individus capables de prêter attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, il est préférable de faire l’effort d’écouter attentivement les gens, et parlez seulement si nécessaire. A ce propos, il est important de se concentrer à la fois sur ce que l’on entend et ce que l’on voit car une grande partie du message est non-verbal.

6 – Eliminer, déléguer et réduire ses tâches

Une première clé revient à éliminer le superflu en prenant plusieurs habitudes : 

    • arrêter de consulter son téléphone, ses e-mails et ses réseaux sociaux sans cesse.
      • limiter leur consultations à seulement 3 créneaux de 10 à 15 minutes par jour
      • mettre en place des notifications silencieuses
      • bloquer et se désabonner des applications non essentielles
    • Supprimer ses comptes e-mails inutiles
    • Éliminer la télévision et les abonnements (câbles, journaux, Netflix…)

Une seconde piste consiste à prendre l’habitude de déléguer. Pour ce faire, il convient d’expliquer clairement le résultat à accomplir et veiller à vérifier et revérifier le travail.

Enfin la dernière option consiste à réduire ses tâches. Cela revient par exemple à : 

    • supprimer les parties inutiles 
    • compresser le délai de réalisation (loi de Parkinson)
    • supprimer les parties inutiles 
    • consulter uniquement le début, les titres des paragraphes et la fin d’un texte pour gagner du temps

7 – Jouer sur l’absence

Pour reprendre une expression de l’auteur : “La première cuillère de miel est un délice, la dixième est un supplice”. L’auteur entend par là qu’il faut veiller à ne pas dévaloriser sa présence en l’offrant en excès. Pour appliquer le principe de rareté, la principale stratégie repose sur la notion d’offre et de demande.

    • espacer judicieusement ses interactions sociales
    • ne pas appeler trop souvent
    • ne pas abuser de l’hospitalité de ses hôtes
    • ne pas parler trop longtemps

8 – Mettre ses problèmes sur papier

Écrire ses inquiétudes est un excellent moyen de ne pas encombrer son cerveau de choses inutiles. De plus, la prise de note à la main favorise l’apprentissage actif, car ce comportement nous force à reformuler nos idées et pensées.

Pour faciliter la résolution d’un problème, l’auteur propose la règle des 5-minutes qui se compose de quatre étapes : 

    1. écrire le problème sur une feuille de papier
    2. noter toutes les solutions possibles
    3. comparer les solution
    4. sélectionner la meilleure

Il suggère également de tenir une liste de priorités et de garder des blocs notes et stylos partout à proximité.

9 – Envisager, à la fois, le pire scénario et le scénario le plus probable

Dans un premier temps, il est inutile de s’inquiéter de choses futiles. L’auteur juge qu’un problème est insignifiant s’il peut être oublié d’ici 6 mois. Dans un second temps, si la préoccupation est vraiment sérieuse alors il est sage d’envisager le pire scénario et l’option la plus susceptible de se produire. La plupart du temps, la pire issue sera plus qu’improbable et elle engendrera une situation acceptable. Au final, il faut s’attendre au scénario le plus probable… tout en sachant que l’on pourra toujours survivre au scénario improbable. 

10 – Viser le bonheur

Nabil Fanous partage quatre secrets pour vivre heureux :

    • travailler et rester occupé. Le bonheur, ce n’est pas posséder des choses… mais faire des choses. Le fait de travailler et de rester occupé chasse la négativité et donne un but. Si l’on apprécie ne rien faire c’est uniquement si l’on vient de faire quelque chose. Plus on travaille dur pendant la semaine— plus on apprécie son week-end.
    • Avoir des attentes exaltantes.  Des objectifs enthousiasmants créent un sentiment d’impatience qui nous pousse à croquer la vie à pleine dent
    • Rester en bonne santé. Voici plusieurs clés à ce sujet : 
      • prévenir plutôt que guérir en faisant des contrôles et examens réguliers
      • avoir une bonne nutrition
      • faire de l’exercice physique
      • être occupé mentalement
      • Éviter les risques physiques
      • Contrôler son poids corporel
      • éviter les déclencheurs psychologiques et physiques de stress
    • Avoir un réseau de famille et d’amis. L’être humain est un animal social qui a besoin de se sentir soutenu et aimé. La solitude est un tueur silencieux. Pour ne pas se retrouver seul, il convient d’entretenir ses réseaux intimes en passant du temps avec ses amis et sa famille. C’est pourquoi l’auteur recommande de réserver à minima 5 min par jour pour appeler ses proches.

11 – Ne rien faire lorsqu’on ne sait pas

Lorsqu’on hésite entre plusieurs options, il ne faut pas se sentir obligé d’agir sous la pression. Il est préférable d’attendre et ne rien faire, quitte à ne choisir aucune option. Le temps révèle l’importance des problèmes. Soit ils perdent de l’importance et disparaissent, soit ils prennent de l’ampleur. Le fait d’attendre permet d’entrevoir progressivement les aspects positifs et négatifs de chaque option. Tôt ou tard, le temps met à jour la bonne option. Donc si l’on hésite, il faut prendre son temps avant d’agir.

12 – Ne rien dire lorsqu’on ne sait pas quoi dire

Même si le silence est gênant, il est préférable de rester silencieux si l’on ne sait pas comment réagir. Mieux vaut maintenir une expression neutre et détendue plutôt que de s’engager dans un mouvement de fuite ou de combat. Si quelqu’un insiste pour obtenir une réponse, il convient de botter en touche en disant : “je vais y réfléchir”.En cas de confrontations, il est préférable d’écouter plutôt que de parler. Il y a du pouvoir… à ne rien dire ! 

L’auteur recommande également d’éviter d’aborder les sujets du “trio tabou” que sont le sexe, la religion et la politique.

13 – Ne pas jouer avec ce que l’on ne peut pas se permettre de perdre

La malchance finit toujours par frapper. C’est pourquoi il ne faut ni se fier à la chance ou à son intelligence et ne jamais jouer avec un bien crucial. La clé est de ne choisir uniquement les options où le risque est acceptable. Mieux vaut ne pas prendre le paris si l’on ne peut pas se permettre de perdre. A ce sujet, l’auteur recommande d’éviter tous les jeux de hasard.

14 – Arrêter immédiatement les comportements qui génèrent de l’angoisse

Notre système d’alarme interne est vieux de quatre millions d’années. Lorsque l’on ressent de l’angoisse, celà signifie que des problèmes potentiels se trament. Dans ce cas, il est préférable de commencer à réfléchir, essayer de comprendre pourquoi on ressent cela afin d’identifier et traiter les problèmes sous-jacents.

15 – Créer des habitudes qui nous simplifient la vie

Un modèle d’habitudes repose sur des routines spécifiques qui se répètent quotidiennement. Le fait d’adopter des actions automatiques répétitives possède un côté rassurant et agréable. Les habitudes nous permettent de faire des choses sans réfléchir en nous épargnant un effort mental. On peut ainsi gagner du temps et s’éviter un stress en réduisant le nombre de décisions à prendre. Voici trois principes pour développer des habitudes intelligentes : 

    • Définir un comportement attrayant pour le cerveau
    • Répéter la nouvelle habitude pendant un mois
    • Impliquer une autre personne dans sa mise en place

16 – Préférer le mono-tâche au multi-tâches

Le culte du multitâches est une erreur car en essayant de tout faire et de ne rien rater, on passe à côté de tout. A l’inverse, le mono-tâche permet une meilleure concentration et productivité, tout en restant dans le moment présent.

Une alternative élégante est le multi basculement, c’est-à -dire passer d’une tâche à l’autre mais se focaliser pleinement sur la tâche en cours lorsqu’on l’exécute. Cela revient, par exemple, à se concentrer pleinement sur les personnes à qui l’on parle. 

Nabil Fanous suggère aussi de laisser nos yeux choisir la tâche à effectuer. C’est-à -dire privilégier les activités qui occupent notre esprit à l’instant T.

17 – Considérer que rien n’est gratuit

Du point de vue de l’auteur, tout ce qui se passe entre les gens est un échange, dans le sens où l’on obtient jamais quelque chose pour rien. Pour chaque cadeau, nous devons céder quelque chose d’une valeur égale ou supérieure. Ainsi il faut toujours se méfier lorsqu’on reçoit quelque chose de gratuit en apparence. 

18 – Considérer que les gens ne changent pas

Le patrimoine génétique des individus a plus d’influence sur leur personnalité et sur leurs talents que l’éducation qu’ils reçoivent. La biologie l’emporte sur l’environnement. C’est pourquoi les gens ne changent pas facilement et même s’ils changent, ils reviennent souvent en arrière. L’auteur propose tout de même d’essayer de changer les gens une fois ou deux mais d’abandonner si les tentatives sont infructueuses.

19 – Changer de méthode pour changer de résultat

La “graine A” donne toujours la “plante A”. Il faut comprendre par là que si l’on veut une autre plante, il faut essayer une autre graine ! Autrement dit, nous avons tendance à refaire souvent la même chose… en espérant un résultat différent ! Or la même action induit souvent la même réaction. Pour changer de résultat, il faut changer l’action initiale. 

20 – Se comparer à soi plutôt qu’aux autres

Généralement nous pensons à ce que les autres ont et nous regardons ce que nous n’avons pas. En réalité, il vaut mieux faire l’inverse : penser à ce que les autres n’ont pas et penser à ce que l’on a soi même. D’une part, il vaut mieux compter ses bénédictions plutôt que ses peines, car la majorité de nos envies ne seront jamais assouvies.

D’autre part, il y aura toujours une personne meilleure que nous ! D’où l’importance de ne pas regarder ce que les autres ont.

En parallèle, il est judicieux de faire une liste de nos gratitudes et de se souvenir des malheurs qui auraient pu nous arriver mais qui ne se sont pas produits.

21 – Apprendre des erreurs des autres

Pour citer les mots du livre, “il est plus intelligent d’utiliser un médicament testé scientifiquement, que d’essayer un médicament expérimental”. 

Même s’il est nécessaire d’apprendre de ses propres erreurs, il faut comprendre que les leçons apprises par l’expérience sont généralement douloureuses. C’est pourquoi Nabil Fanous suggère d’apprendre, en priorité, des erreurs des autres. En tout cas, il recommande de noter toutes ses erreurs dans un carnet et de les relire régulièrement.

22 – Être digne de confiance, mais être vigilant lorsqu’on fait confiance aux autres

Du fait que la confiance est complexe, il est préférable de suivre son instinct lorsqu’on doit faire confiance aux autres. En parallèle, il faut aussi considérer que la confiance s’acquiert avec le temps. Par défaut, il vaut mieux ne pas accorder une confiance aveugle aux autres, en particulier dans les trois domaines suivants : argent, amour et santé. Pour reprendre les mots du texte : “Ne donnez jamais un chèque en blanc à la confiance et assurez-vous de couper les cartes ! “

Un autre point essentiel concerne la confiance que l’on se doit d’inspirer. La règle d’or est de toujours tenir ses promesses pour ne jamais trahir les gens qui nous font confiance. Un “oui” est un serment et une parole est un contrat signé. Ainsi, mieux vaut ne pas s’engager si l’on est pas certain de tenir promesse.

23 – Ne pas se venger

Nous avons trop souvent tendance à suivre la voie de la colère. Lorsque quelqu’un nous fait une crasse, on essaye de se venger. Or du point de vue de l’auteur, “Chercher à se venger, c’est comme avaler du poison… et s’attendre à ce que l’autre personne en meurt !”. Plutôt que de se concentrer sur ce qui est mauvais pour l’adversaire, il est préférable de se viser ce qui est bénéfique pour soi. 

24 – Toujours avoir un filet de sécurité

Il est plus sage d’avoir une stratégie de secours lorsque les enjeux sont importants (au niveau familial, professionnel, financier,…). Un plan B est réconfortant et permet d’appréhender les situations plus sereinement. Pour reprendre un vieil adage : “il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier”. Autrement dit, il vaut mieux éviter de dépendre d’une seule option. 

25 – Porter attention à son apparence

L’apparence générale détermine la façon dont le monde nous perçoit. Des études montrent que les personnes attirantes physiquement sont traitées plus favorablement et que la tenue vestimentaire, le regard ou encore la prestance ont plus d’impact que la personnalité lors d’une première rencontre. C’est pourquoi, l’auteur conseille de faire l’effort de se mettre en valeur chaque jour afin de faire une bonne première impression.

Le test du miroir est un exercice efficace pour évaluer la perception que l’on a de notre apparence. Cela consiste à se poser la question : Qu’est-ce que je ressens lorsque je me regarde dans le miroir le matin ? Si les sentiments sont incohérents avec le reflet dans la glace alors on a une fausse expression et il faut alors travailler sur son apparence.

L’auteur termine ce chapitre en abordant la question du vieillissement. Il explique que les personnes attrayantes commencent à connaître un véritable revirement de situation en vieillissant. Il compare la beauté à la richesse de la manière suivante : “c’est bien plus facile de commencer pauvre et de continuer à vivre modestement, que d’être riche un jour et pauvre le lendemain !”

26 – Agir comme un gagnant

Le plus important face aux inévitables coups durs de la vie est notre capacité d’y faire face. A ce niveau, l’adoption du bon état d’esprit est primordial, car une simple pensée peut soit nous renforcer ou soit nous briser. Autrement dit : Notre bien-être est principalement contrôlé depuis… notre tête !

Nabil Fanous partage plusieurs recommandations à ce sujet : 

    • ne pas s’attarder sur le passé
    • ne jamais céder ou abandonner
    • éviter de se comporter comme un perdant 

En se comportant comme un gagnant, les autres nous traiteront comme tel.

27 – Vivre dans le présent en se concentrant sur chaque minute

Pour paraphraser Nabil Fanous : [La vie] “c’est le seul film en direct dans lequel vous pouvez jouer, rectifier votre rôle et avoir du plaisir ; Le film d’hier ne peut être rembobiné, et le film de demain n’est pas encore sorti ! Mais aujourd’hui vous appartient, à vous de le façonner et d’en profiter.”

L’ultime secret pour une vie heureuse revient à se concentrer sur chaque minute de sa vie.

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Résumé : 59 secondes pour prendre les bonnes décisions – Richard Wiseman

Richard Wiseman est un professeur de psychologie de nationalité britannique. Dans son livre, 59 secondes pour prendre les bonnes décisions, il partage des méthodes pour changer sa vie en s’appuyant sur des recherches scientifiques et sociologiques. Il organise ses conseils en 10 thèmes pour lesquels je vais essayer d’extraire les principaux enseignements. C’est parti !

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Résumé : 59 secondes pour prendre les bonnes décisions

Le bonheur

« Le bonheur n’est pas que la conséquence du succès, il en est aussi la cause. »

Richard Wiseman propose trois principes pour s’engager sur le chemin du bonheur :

Tenir un journal intime

L’idée est d’essayer « l’écriture d’expression ». C’est-à-dire coucher par écrit ses pensées, ses envies, ses objectifs… . Le but est avant tout d’exprimer sa gratitude et de dépeindre son avenir idéal. Il propose l’exercice hebdomadaire suivant :

    • Le lundi : énumérer trois instants gratifiants que l’on a vécu la semaine passée
    • Le mardi : mettre par écrit un bon souvenir et les sentiments que l’expérience nous a inspiré
    • Le mercredi : décrire son avenir idéal
    • Le jeudi : écrire un petit mot pour quelqu’un que l’on apprécie
    • Le vendredi :  noter trois choses qui se sont bien passées durant la semaine qui vient de s’écouler.

Privilégier les expériences plutôt que les objets

Diverses études citées dans le livre indiquent qu’il est plus profitable de s’offrir des expériences plutôt que des choses matérielles. Pour être heureux, il vaut mieux privilégier le fait de partir un WE avec ses proches ou encore donner plutôt que d’acheter ou recevoir. Il vaut aussi mieux privilégier les moments d’interaction avec d’autres personnes.

Faire comme si l’on est déjà heureux

Pour ce faire, la clé est de  

    • sourire souvent (quitte à se forcer)
    • se tenir droit
    • faire en sorte de commencer une nouvelle activité, entreprendre un projet important ou s’initier à un sport

La persuasion

Voici plusieurs conseils 

Viser la sympathie

Une clé pour paraître sympathique consiste à révéler ses points faibles, car ils témoignent d’une plus grande ouverture d’esprit. Nous avons davantage d’estime pour quelqu’un qui a suffisamment de tempérament et d’honnêteté pour mettre ses faiblesses en avant, sans chercher à donner une fausse image de lui-même. 

A ce sujet, il ne faut pas avoir honte si l’on fait une grosse bourde. Mieux vaut ne pas y accorder une importance démesurée et se confondre en excuses lorsqu’on commet une faute. Toutefois, il vaut mieux rectifier tout de suite son erreur et continuer comme si de rien n’était. 

Dernier conseil, il est préférable de viser la simplicité. Par exemples, cela revient à :

    • Privilégier un nom de projet simple
    • Ne pas utiliser de vocabulaire compliqué
    • Simplifier son écriture et son langage

Améliorer sa popularité

Richard Wiseman partage trois manières de se rendre populaire : 

    1. Donner à l’autre l’occasion de nous faire une fleur à cause de l’effet Franklin. En effet, les personnes à qui on a fait une faveur seront toujours mieux disposés envers leur bienfaiteur car ils seront dans l’optique de leur rendre la pareille.
    2. Oser faire de petites gaffes, car les petites erreurs tendent à nous rendre sympathique.
    3. Éviter de colporter le négatif. Ce que l’on dit au sujet des autres est révélateur de notre personnalité. Lorsqu’on médit sur quelqu’un, ceux qui écoutent tendent à nous associer inconsciemment aux caractéristiques que l’on décrit. En revanche, si l’on dit du bien, on sera considéré comme quelqu’un de bon.

S’adresser à une personne et non à la foule

De nombreuses études sociologiques montrent qu’un individu aura moins de chance de recevoir de l’aide s’il se situe en plein milieu d’une foule. Par exemple, plus il y a de témoins lors d’un accident, moins il y a de chances que quelqu’un réagisse.

De ce fait, si l’on se retrouve dans le besoin, il vaut mieux s’adresser à une seule personne. 

Pour illustrer, si l’on envoie un mail pour demander de l’aide, il faut l’adresser à un seul interlocuteur plutôt que de faire un message collectif. 

Donner un coup de pouce à chaque occasion

Plusieurs autres études prouvent qu’il suffit de rendre spontanément un petit service pour déclencher une forte réaction de réciprocité. Nous aimons ceux qui nous font des faveurs, et nous faisons des faveurs à ceux que nous aimons. En ce sens, pour se faire du bien, la clé est de commencer par faire du bien aux autres.

La motivation

Richard Wiseman explique que la réussite repose sur le fait d’établir un plan de bataille, de ne pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même, et de pratiquer la double pensée.

Etablir un plan de bataille

Dans un premier temps, il est indispensable d’élaborer une stratégie pour atteindre ses objectifs. Pour ce faire, l’auteur expose plusieurs suggestions :

    • Partager ses objectifs avec ses proches (famille, amis ou collègue)
    • Enumérer les avantages du résultat souhaité
    • S’accorder une récompense dès que l’on franchit une étape de son plan

Cultiver la double pensée en visualisant ses objectifs

La recherche scientifique montre que les exercices de visualisation peuvent booster la motivation. Cependant, il faut trouver le bon équilibre entre projection optimiste et évaluation réaliste des obstacles éventuels.

Prêter attention à son alimentation

Voici en vrac quelques recommandations sur le sujet :

    • Manger lentement
    • Boire régulièrement
    • Éloigner les tentations pour ne pas grignoter
    • Éviter les distractions à l’heure du repas. 
    • Tenir un journal alimentaire
    • Se dépenser en faisant du sport
    • Accrocher un miroir dans sa cuisine

La créativité

Du point de vue de l’auteur, il est possible de stimuler sa créativité simplement en jetant un simple coup d’œil à de l’art moderne, en s’allongeant ou en plaçant une plante verte sur notre bureau. Découvrons les principes associés à ces pratiques.

Ne rien faire / se relaxer

Plusieurs études sur la créativité vantent les mérites de la relaxation. Lorsqu’on ne fait rien ou lorsqu’on effectue une tâche facile qui ne demande pas d’effort, notre esprit tend à vagabonder et explorer les idées défilent dans notre tête. Ainsi le fait d’effectuer une activité relaxante ou un jeu qui nous occupe l’esprit est un bon moyen de stimuler notre créativité.

Intégrer un bout de nature à son environnement

Pour être créatif il faut se mettre au vert. Pour ce faire on peut :

    • Faire une balade dans la nature
    • Disposer des plantes vertes et des fleurs dans une pièce
    • S’installer devant une fenêtre qui donne sur une pelouse et des arbres
    • Ajouter du vert dans son espace en installant du mobilier verts ou en s’habillant en vert 

Utiliser la technique de la stimulation visuelle

La posture et la gestuelle ont un impact sur notre potentiel de créativité. Par exemple, le fait de croiser les bras nous encourage inconsciemment à la persévérance. En parallèle, le fait de décrire l’attitude, le mode de vie ou l’apparence d’un artiste suffit à être plus créatif.

La séduction

Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour séduire :

    • Effleurer son partenaire. Il suffit de toucher délicatement le bras de son interlocuteur, tout en accompagnant le geste d’un compliment ou d’une demande.
    • Imiter subtilement son partenaire. Effectuer les mêmes gestes, avoir la même intonation ou expression faciale sont des signes montrant que l’on est sur la même longueur d’ondes.
    • Garder le mystère. Il convient de ne pas dévoiler toutes ses cartes d’un coup.
    • Poser des questions originales et ludiques pour susciter l’intérêt
    • Privilégier les activités à sensation forte lors d’un premier rendez-vous. Les recherches montrent que lorsque notre cœur bat plus vite, on est plus enclin à trouver notre partenaire séduisant
    • Oser aborder des sujets intimes. Ceux qui se font des confidences nouent des liens plus facilement
    • Montrer de la résistance, car nous sommes attiré par ceux qui se laisse amadouer uniquement à la fin

Le stress

Plutôt que de piquer une crise, il convient d’apprendre à maîtriser ses émotions. Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour maîtriser le stress : 

    • Faire du sport pour se distraire et évacuer le trop plein d’énergie
    • Prier pour autrui, car cela fait du bien
    • Rechercher les avantages de la situation qui nous angoisse

S’entourer d’une boule de poil

Avoir un animal de compagnie est un moyen de se soulager du stress quotidien. De plus, les animaux domestiques, en particulier un chien, favorisent les contacts humains. Par contre, pour maximiser sa vie sociale, il vaut mieux avoir un labrador plutôt qu’un rottweiler, un ours en peluche.

Diminuer sa tension artérielle en faisant ses tâches quotidiennes

L’activité physique est indispensable pour être en bonne santé. Le problème est que l’on se met souvent la pression pour faire du sport. Cependant, nous ne nous rendons pas compte que les nombreuses activités quotidiennes que l’on fait sans s’en rendre compte comme la marche, le ménage, la lecture, les courses… sont une forme d’activité physique. Le simple fait de s’en rendre compte et de faire ces activités permet de réduire son stress et de conserver un niveau de santé correct.

Le couple

Il existe plusieurs méthodes simples pour être heureux en ménage. Voici quelques recommandations :

    • Ecrire une lettre d’amour. En couchant ses sentiments sur le papier et en faisant l’effort de mettre des mots sur son couple, il est possible d’influencer durablement la communication avec son partenaire et les chances de rester ensemble.
    • Pratiquer une activité commune et stimulante. Les études suggèrent que pour rester amoureux, les couples doivent se fixer des défis nouveaux et excitants à relever ensemble.
    • Remonter dans le temps en se remémorant le premier rendez-vous.
    • S’entourer d’objets qui font penser à son/sa partenaire (comme une simple photo).

Les décisions

Richard Wiseman propose des pistes pour faire de bons choix et influencer ceux des autres.

    • Prendre ses décisions tout seul. Plus d’un demi-siècle de recherches scientifiques montre que la pensée irrationnelle surgit dans la prise de décision collective. Cela engendre une polarisation de l’opinion et une mauvaise évaluation des situations.
    • Approfondir ses connaissances sur les probabilités et la logique car la plupart des méthodes décisionnaires exigent une connaissance dans ces domaines.
    • Jouer avec les concepts de pied dans la porte et la porte au nez
      • Formuler une demande modeste pour impliquer puis formuler de plus grosses requêtes progressivement.
      • Commencer par une requête inacceptable, essuyer un refus, puis convaincre les gens à répondre à une demande plus modeste.
    • S’appuyer sur la puissance de la logique et de l’inconscient
      • Pour prendre une décision simple : Écouter la voix de la raison en restant lucide et en pesant le pour et le contre
      • Pour un choix complexe : Suivre son instinct en faisant travailler son inconscient. 
    • Utiliser les regrets comme une sonnette d’alarme pour orienter ses choix et se motiver à agir. 
    • Déceler les menteurs en s’intéressant au langage du corps. Un menteur aura tendance à montrer des signes de concentration et être nerveux.

Les enfants

Voici les recommandations dispensées par l’auteur dans ce chapitre :

    • Porter une attention particulière au nom et prénom
      • Les études suggèrent que les enfants avec un nom de famille en début d’alphabet ont plus de succès que les autres.
      • De même, les gens dont le prénom évoque des notions positives se débrouillent particulièrement bien dans la vie.
    • Louer les efforts plutôt que le talent. En effet, quand on félicite les enfants pour leur effort, on les encourage à faire de leur mieux, sans se soucier des résultats et sans craindre l’échec. Ainsi le désir d’apprendre dépasse la peur de rater, et ils n’hésitent pas à choisir la voie la plus difficile. En cas d’échec, ils attribueront leur mauvais résultat à un manque d’effort, et non à un manque d’intelligence. 
    • Développer sa capacité à retarder les gratifications immédiates. Si l’on veut atteindre ses objectifs, la capacité à retarder la satisfaction et la capacité à se focaliser sur le plus long terme est indispensable. Pour ce faire, les parents peuvent simplement entraîner leur enfant en leur donnant le choix entre une petite part de dessert tout de suite ou une plus grosse part plus tard.

La personnalité

Dans cette partie, Richard Wiseman propose des pistes pour cerner la personnalité de son interlocuteur. Il présente cinq dimensions fondamentales de la personnalité qu’il convient d’apprendre à discerner :

    • « Ouvert d’esprit » indique la tendance à rechercher et à apprécier les expériences nouvelles et inhabituelles.
    • « Consciencieux » décrit le degré d’organisation et d’autodiscipline requis pour atteindre des objectifs.
    • « Extraverti » désigne le besoin d’être stimulé par le monde extérieur et autrui.
    • « Attentionné » correspond au degré d’attention que l’on porte à autrui.
    • « névrotique », décrit le degré de stabilité émotionnelle et la capacité à gérer le stress.

Il existe également une méthode étonnante pour cerner la personnalité d’une personne grâce à la longueur de ses doigts. L’effet Casanova stipule que la proportion index/ annulaire est révélatrice de nos aptitudes physiques et psychologiques. L’indice moyen des hommes équivaut à 0,98 et un indice de 0,94 est signe de virilité. L’indice moyen des femmes équivaut à 1 et un indice de 1,02 est signe de féminité.

Pour finir, l’auteur propose quatre facteurs permettant de cerner la personnalité de son interlocuteur en moins de 60 secondes.

    • La possession un animal de compagnie
    • Le comportement au volant
    • La position des pouces dans une position des mains particulières
    • Le fait d’être du matin ou du soir

Conclusion

Bref pour résumer, Richard Wiseman propose 10 techniques qui synthétisent les enseignements de son livre : 

    1. Cultiver la gratitude attitude en énumérant trois choses pour lesquelles on est reconnaissant
    2. Glisser une photo de bébé dans son portefeuille
    3. Accrocher un miroir dans sa cuisine
    4. Acheter une plante verte pour son bureau
    5. Toucher le bras de ses interlocuteurs
    6. Écrire ce que nous inspire notre relation
    7. Demander à un menteur potentiel de nous envoyer un mail
    8. Féliciter les enfants pour leurs efforts plutôt que pour leur talent
    9. Visualiser l’action et non la réussite
    10. Penser à son héritage afin de définir plus facilement ses objectifs sur le long terme et évaluer ses progrès.

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Résumé : Un petit pas peut changer votre vie – Robert Maurer

Robert Maurer est un professeur de médecine américain et le directeur de l’entreprise Science de l’Excellence. Dans son livre, Un petit pas peut changer votre vie, il partage une stratégie pour atteindre ses objectifs progressivement et maintenir son niveau d’excellence grâce à l’approche Kaizen.

Le kaizen repose sur six principes :

    • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
    • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
    • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
    • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
    • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
    • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

Pour ce résumé, je vais synthétiser les six principes et les pratiques abordés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Résumé : Un petit pas peut changer votre vie

La philosophie kaizen

L’auteur s’intéresse d’abord aux méthodes pour atteindre le succès et le conserver. Il constate que pour réussir nous avons tendance à essayer d’opérer des changements de comportement radicaux et drastiques pour atteindre rapidement nos objectifs. Cependant, cette alternative est difficile à mettre en œuvre, car le changement est trop brutal.

A l’opposé, il existe une méthode plus douce appelée kaizen dont le but consiste simplement à procéder à des améliorations progressives.  La philosophie peut se résumer par un adage de Lao-tseu : « Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas. »

L’idée est que chaque petite chose que l’on améliore quotidiennement créera, au bout du compte, de grands changements. Par exemple, il suffit d’entretenir un peu sa forme tous les jours pour obtenir une excellente condition physique sur le long terme.

Bref, l’approche Japonaise des « petits pas » consiste  à éviter des réformes drastiques et privilégier d’infimes améliorations chaque jour.

Pourquoi le kaizen fonctionne-t-il ?

Robert Maurer explique que tous les changements, même positifs, génèrent de l’anxiété. Or plus nous sommes angoissés, moins notre cortex cérébral est actif et plus nos décisions sont instinctives et moins rationnelles.

Toutefois il faut noter qu’un changement mineur aide l’esprit à désarmer nos angoisses, ce qui a tendance à circonscrire la peur et stimuler notre créativité.

En résumé, les schémas mentaux sont les suivants :

    • un but important > engendre de la peur > accès restreint au cortex > faciliter l’échec.
    • un objectif modeste >  peur évacuée > le cortex impliqué > favorise le succès

L’avantage du Kaizen repose donc sur le fait qu’en opérant des changements minimes, on se confronte à ses peurs progressivement ce qui permet de les apprivoiser étape par étape.

Poser de petites questions

Quand on se questionne, on établit les bases d’un programme personnalisé qui contribuera à la réussite du changement. En se posant inlassablement une question, on ne laisse pas d’autre choix au cerveau que de formuler des réponses.

 Adopter la philosophie kaizen, c’est se questionner chaque jour en se demandant par exemple :

    • Qu’est-ce que j’aime en moi aujourd’hui ?
    • Est-ce que je connais quelqu’un que je pourrais appeler pour m’aider ou m’inspirer ?
    • Existe-t-il une direction spécifique qui m’intéresserait et me comblerait tout particulièrement ?
    • Quel est le petit pas que je pourrais faire en direction de mon but
    • Qu’y a-t-il de positif chez lui ou chez elle que je n’ai encore jamais remarqué ? »
    • Quel est le petit pas que je pourrais faire pour améliorer ma santé,  ma carrière ou ma relation avec tel ou tel proche ou collègue… ? »
    • Que ferais-je de différent si j’étais certain de ne pas échouer ? »

En plus de s’interroger soi-même, il peut être judicieux de questionner directement les autres 

Penser à de petites idées

Pour Robert Maurer, on peut sculpter son mental et accroître son potentiel intellectuel, social et, même, physique par de « petites pensées » … rien qu’en imaginant. La clé est de décomposer le processus de réalisation d’une tâche en une succession de petits pas, puis de se représenter mentalement chaque étape et les scénarios catastrophes qui pourraient survenir. 

Pour chaque situation inconfortable, il faut réfléchir à une réponse positive à apporter pour accomplir la tâche malgré les difficultés.

Le but est de consacrer seulement quelques secondes par jour à sculpter son mental jusqu’à être à l’aise avec cette pratique.

Entreprendre de petites actions

Les petits pas sont au cœur de la philosophie du kaizen. Ils permettent de franchir sereinement les obstacles sans effort et ainsi établir des changements durables. L’auteur partage plusieurs pratiques : 

    • Pour réduire ses dépenses, on peut commencer par supprimer un achat de sa liste de courses avant de se présenter à la caisse.
    • Pour moins manger, on peut supprimer la première bouchée d’un en-cas.
    • Pour se remettre au sport, on peut commencer par marcher seulement une minute par jour devant une série.
    • Pour épargner, on peut mettre 1€ de côté tous les jours 

A l’inverse des bonnes résolutions de début d’année qui démarrent sur les chapeaux de roues et ne tiennent que quelques semaines, l’idée est d’opérer de microscopiques changements et d’augmenter leur difficulté progressivement pour désarmer les résistances. 

Résoudre de petites problèmes

Notre quotidien se compose de nombreuses contrariétés qui ne sont pas toujours évidentes à identifier et à combattre. De plus, leur accumulation a tendance à nous saper le moral. Or s’entraîner à les repérer et à les résoudre, c’est s’éviter de devoir affronter plus tard des échéances plus radicales et plus douloureuses. Un clé du kaizen consiste à corriger immédiatement un petit problème pour empêcher que des complications bien plus graves ne surviennent. 

Robert Maurer propose d’apprendre à affiner sa perception des problèmes ainsi que de discerner les comportements susceptibles de s’aggraver. L’idée est d’identifier les petites bévues du quotidien que l’on fait sans s’en vouloir puis de se demander si ces maladresse ne renvoient pas à un problème plus large ou si elles ne sont pas susceptibles de s’aggraver. Par exemple, il faut

    • Noter les petits signes de douleur persistants pendant ses activités physiques.
    • Se méfier des qualifications plutôt médiocres d’un demandeur d’emploi
    • Ne pas minimiser des traits de caractère dérangeants chez un proche

Appliquer la philosophie Kaizen, c’est ne pas négliger les fréquents signaux d’alarme. Si l’on éprouve une impression tenace que quelque chose ne tourne pas rond ou si l’on a le sentiment que l’on ne va pas dans la bonne direction, il convient d’accorder à sa voix intérieure le respect qu’elle mérite.

S’accorder de petites gratifications

Les petites récompenses sont un encouragement idéal pour adopter de meilleures habitudes. Peu coûteuses mais très précieuses, elles stimulent la motivation.

Robert Maurer explique que la plupart des gens veulent être fiers de leur travail et offrir d’utiles contributions. Ainsi les récompenses les plus adaptées se trouvent la plupart du temps dans une liste de gestes de reconnaissance quasi symboliques, comme se faire remercier par un chef, recevoir un compliment de son conjoint, se voir apporter une petite attention lorsqu’on fait un effort…

L’auteur suggère que les récompenses soient gratuites, peu onéreuses et en adéquation avec la personne et le but poursuivi.

Reconnaître les petits moments

La plupart des gens passent à côté des petits instants de la vie car ils sont entre le ressassement du passé et l’anticipation de l’avenir. L’approche kaizen impose plutôt un rythme plus lent afin de percevoir les promesses que portent les petits moments du quotidien.

L’auteur propose un exercice pour garder l’esprit ouvert, enjoué et attentif aux petits instants, même dans les situations de forte charge émotionnelle :

    1. Chercher une personne ayant une opinion contraire sur des problèmes brûlants de politique ou de société
    2. Engager la conversation en se fixant pour seul objectif de découvrir la logique de raisonnement de son interlocuteur.
    3. Ne pas essayer d’argumenter, de le persuader, de le juger. 

Cette technique peut nous conduire à d’importantes découvertes créatives, aider à approfondir sa vision de la vie et apporter, jour après jour, l’impulsion nécessaire pour aller vers l’excellence.

Adopter la philosophie kaizen pour la vie

Le message du livre est que « rien qu’avec de tout petits pas, il est possible d’orienter sa boussole mentale dans une nouvelle direction. »

Les six principes proposés par Robert Maurer pour appliquer la philosophie Kaizen sont :

    • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
    • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
    • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
    • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
    • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
    • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

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Résumé : Power – les 48 lois du pouvoir – Robert Greene

Le livre, Power – Les 48 lois du pouvoir, se présente comme un manuel pour mieux comprendre le pouvoir et ses propriétés. Pour ce résumé, je vais reprendre les 48 lois et les expliquer en deux/trois phrases. J’ai découpé la synthèse du livre en deux vidéos.

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Résumé : Power – les 48 lois du pouvoir    

Loi 1 : Ne jamais surpasser le maître

Pour atteindre les sommets du pouvoir, il faut faire en sorte que “les maîtres” apparaissent plus brillants qu’ils ne le sont. “Ceux qui sont au-dessus de nous doivent toujours se sentir largement supérieurs.” 

Pour ce faire, l’auteur suggère de 

    • ne pas faire trop étalage de ses talents pour éviter de faire de l’ombre à ses supérieurs
    • Flatter l’orgueil des puissants
    • Jouer les naïfs et commettre de petites fautes sans conséquence afin de solliciter l’aide du maître

Loi 2 : Ne pas se fier à ses amis, utiliser ses ennemis

Pour Robert Greene, on a plus à craindre de ses alliés que de ses adversaires. Un ancien ennemi sera plus loyal qu’un ami parce qu’il devra faire ses preuves. Afin de mettre un ennemi à son service, l’auteur conseille  de viser la satisfaction réciproque des intérêts personnels de chacun 

Loi 3 : Dissimuler ses intentions

La clé du pouvoir est d’entretenir l’incertitude et le flou en ne révélant jamais le but qui se cache derrière nos actions. Si les gens n’ont aucune idée de ce que l’on prévoit, ils ne pourront pas préparer de défense. Robert Greene suggère ainsi de faire profil bas pour ne pas attirer l’attention. 

Loi 4 : En dire toujours moins que nécessaire

 Les personnages puissants impressionnent et intimident parce qu’ils sont peu loquaces. A l’inverse, plus on parle, plus on a l’air banal et plus on a de risques de dire des bêtises. Il convient donc de maîtriser ses paroles car une fois les mots sortis, il sera trop tard. 

Loi 5 : Protéger sa réputation comme la prunelle de ses yeux

La réputation est la pierre angulaire du pouvoir. Elle est une protection dans le jeu dangereux des apparences. C’est pourquoi, il faut veiller à ce qu’elle soit toujours impeccable. 

Robert Greene suggère de se construire une réputation fondée sur de solides qualités (la générosité, l’honnêteté, l’humilité). En parallèle, il conseille aussi d’apprendre à détruire ses ennemis par leur réputation. Il suffit d’ouvrir une brèche, puis de se taire et laisser faire la meute.

Loi 6 : Attirer l’attention à tout prix

Le pouvoir impose de se faire remarquer car ce qui n’est pas visible ne compte pour rien. La clé est de se faire plus grand et plus mystérieux que la masse. L’auteur partage plusieurs recommandations à ce sujet :

    • Au début de sa carrière, il faut associer son nom et sa réputation à une caractéristique/ une image qui soit sa signature
    • Attaquer la personnalité la plus en vue, la plus célèbre si l’on se trouve désespérément dans l’ombre
    • Renouveler constamment l’attention en adaptant et en variant sa méthode pour ne pas lasser le public

Loi 7 : Laisser le travail aux autres, mais en recueillir les lauriers

Autrement dit, l’une des clés du pouvoir est d’utiliser la sagesse, le savoir et le travail des autres pour faire avancer sa propre cause. L’idée est de ne jamais faire ce que les autres peuvent faire à notre place. Ainsi il est précieux de s’entourer de collaborateurs qui ont la compétence et la créativité dont on manque. On peut corréler cette loi à la citation d’Isaac Newton : “monter sur les épaules des géants” (S’appuyer sur les exploits des autres pour ses propres découvertes).

Loi 8 : Obliger l’adversaire à se battre sur notre propre terrain

L’essence du pouvoir réside dans l’habileté à garder l’initiative, à obtenir des autres qu’ils réagissent à nos actions et à les maintenir sur la défensive. Pour ce faire, Robert Greene suggère de miser sur la tendance naturelle qu’ont les hommes à s’emporter quand ils sont poussés ou appâtés. Il conseille d’apprendre à maîtriser ses émotions et à ne jamais agir sous le coup de la colère.

Loi 9 : Remporter la victoire par ses actes et non par son discours

Les actions sont beaucoup plus convaincantes et significatives que des paroles en l’air. Un pouvoir sera ainsi bien plus grand s’il s’obtient en faisant la preuve concrète de son idée. Car, personne ne discute la matérialité d’un fait. A ce sujet, l’auteur recommande d’apprendre à évaluer l’effet à long terme de ses actes.

Loi 10 : Fuir la contagion de la malchance et du malheur

Ceux avec qui on s’associe ont une importance cruciale. Les états d’âme sont contagieux. Les malchanceux attirent l’adversité. Ainsi, il vaut mieux préférer la compagnie de ceux à qui tout réussit. De plus, il est préférable de juger les gens sur les effets qu’ils ont sur le monde et non sur les causes auxquelles ils imputent leurs malheurs.

Loi 11 : Se rendre indispensable

En étant le garant du bonheur et de la prospérité des autres, on acquiert du pouvoir. Plus on devient indispensable, plus on devient libre. Car, on a rien à craindre de celui qui ne peut se débrouiller sans notre aide. Pour cette onzième loi, la clé est de développer un talent ou une compétence irremplaçable.

Loi 12 : Être d’une honnêteté et d’une générosité désarmantes

La gentillesse, la générosité ou l’honnêteté sont souvent les meilleures armes du pouvoir. A l’image du cheval de Troie, un acte de générosité fait baisser la garde des plus soupçonneux.

Loi 13 : Miser sur l’intérêt personnel, jamais sur la pitié ni la reconnaissance

Robert Greene explique qu’à chaque étape sur le chemin du pouvoir, il faut s’entraîner à se mettre à la place de l’autre, à déchiffrer ses besoins et ses intérêts. Pour convertir quelqu’un en allié, il vaut mieux insister sur ce qu’il a à gagner, plutôt que de lui rappeler l’aide qu’on lui a apportée ou les services qu’on lui a rendus.

Loi 14 : Etre un faux ami et un vrai espion

En découvrant les secrets et les intentions cachées des gens sans qu’ils s’en aperçoivent on acquiert un avantage inestimable. L’auteur suggère de s’appuyer sur des tiers pour collecter de précieuses informations sur ses ennemis. L’idéal reste d’espionner soit même par des questions indirectes, voire laisser filtrer un secret inventé de toutes pièces afin d’observer l’effet produit.

Loi 15 : Écraser complètement l’ennemi

Pour l’auteur, on a beaucoup plus à perdre en faisant preuve de clémence qu’en éliminant entièrement son ennemi. Le but du pouvoir est de contrôler totalement ses adversaires, de les forcer à obéir. En leur laissant une alternative, ils risquent de chercher à se venger.  S’il subsiste ne serait-ce qu’une faible braise, un feu peut reprendre.

Loi 16 : Se faire désirer

La rareté augmente la valeur d’une chose. A l’inverse, plus on est visible et présent plus on semble ordinaire. Pour accéder au pouvoir,  il convient donc d’apprendre à s’éloigner de temps en temps pour jouer sur le sentiment d’absence.

Loi 17 : Être imprévisible

Le fait de se comporter sans rime ni raison est un puissant levier pour déstabiliser les gens. Être délibérément imprévisible permet de :

    • Perturber les habitudes des gens
    • Les empêcher de discerner les motivations derrières nos actes 
    • Faire sensation et d’éveiller l’intérêt

Loi 18 : Ne pas rester dans sa tour d’ivoire

Mieux vaut se mêler aux autres car en s’isolant, on se prive d’informations importantes, on devient une cible facile et l’objet de tous les soupçons. Robert Green explique que la stratégie des puissants consiste à s’entourer, se rendre accessibles et d’être capable d’intégrer et d’évoluer dans toutes sortes de cercles et de milieux. 

Loi 19 : Ne pas marcher sur les pieds de n’importe qui

Les gens ne réagissent pas de la même manière. Par exemple, lorsque certains sont trompés ou manipulés, ils passent le reste de leur vie à chercher une occasion de vengeance. C’est pourquoi l’auteur conseille de ne pas malmener n’importe qui. Il recommande d’éviter de se mesurer à cinq types de profil : l’arrogant, l’hésitant chronique, le soupçonneux, le serpent à la mémoire d’éléphant et le brute idiote.

Loi 20 : Ne pas prendre parti

Comme il est écrit : “Stupide est celui qui aliène sa liberté à un parti.” L’une des clés du pouvoir est de garder son indépendance en étant sa propre et unique cause. Il faut ainsi éviter de tomber dans le piège de se dresser les uns contre les autres. Il vaut mieux rester en retrait afin de susciter une sorte de respect. En demeurant insaisissable, on paraît immédiatement puissant.

Loi 21 : Oser paraître bête

L’auteur conseille d’apprendre à feindre de ne pas savoir. Ce stratagème fait que les autres auront tendance à se croire plus intelligents. Et, une fois convaincus de notre ignorance, ils auront tendance à moins se méfier. 

Loi 22 : Capituler à temps

La capitulation peut être un outil de pouvoir. Quand on a le dessous, il est préférable de se rendre et de ne pas continuer pour l’honneur. En capitulant, on prive l’adversaire de la satisfaction d’une victoire et on se donne du temps pour se refaire une santé

Loi 23 : Concentrer ses forces

L’auteur constate que le pouvoir est toujours concentré. Dans toutes organisations, c’est généralement un petit groupe qui tient les rênes. La source du pouvoir ne réside pas dans la quantité mais dans la qualité. Ainsi, mieux vaut concentrer ses forces et ne pas les disperser. “L’intensif l’emporte toujours sur l’extensif”.

Loi 24 : Être un courtisan modèle

Robert Green partage une douzaine de principes sur lesquels s’appuient le jeu de la cours, du pouvoir et de la politique :

    • Éviter l’ostentation
    • Pratiquer la nonchalance
    • Flatter avec parcimonie
    • S’arranger pour être remarqué
    • Moduler son style et son langage en fonction de son interlocuteur
    • Ne pas être le messager des mauvaises nouvelles
    • Ne pas faire preuve de familiarité déplacée avec son maître
    • Ne jamais critiquer ses supérieurs directs
    • Demander rarement des faveurs à ses supérieurs
    • Ne jamais plaisanter ni sur le physique ou le goût de quiconque
    • Ne pas être systématiquement cynique
    • Savoir se juger
    • Garder son sang froid
    • Etre dans l’air du temps
    • Être source de plaisir

Loi 25 : Changer de peau

L’une des clés du pouvoir réside dans la capacité à se modeler et être maître de son image.  Robert Greene recommande d’apprendre de nombreux rôles pour incarner celui qu’il faut au moment voulu. Car, en sachant s’accommoder à toute sorte de gens, on gagne tous les cœurs.  Comme le dit le dicton, qui se ressemble s’assemble. 

Loi 26 : Garder les mains propres

Il convient de devenir un parangon de probité et de civisme. Autrement dit, il s’agit de devenir un modèle dont les actes sont dignes d’être imités.  Il faut donc ne s’abaisser à aucune gaffe ni magouille et rester au-dessus de tout soupçon.

Loi 27 : Créer une mystique

Les êtres humains ont un besoin  irrésistible de croire en quelque chose. Il s’agit donc de développer un système de croyance ou une cause à soutenir qui rassemblent. Robert Greene partage cinq conseils pour réussir l’exercice :

    • étape 1 : Rester vague et simpliste
    • étape 2 : Faire appel aux sens plus qu’à l’intellect
    • étape 3 : Singer les structures religieuses
    • étape 4 : Ne pas révéler ses sources de revenus
    • étape 5 : Désigner un ennemi

Loi 28 : Faire preuve d’audace

Tout le monde admire l’audacieux et personne n’honore le timoré. C’est pourquoi il faut oser faire preuve de bravoure. A ce propos, l’auteur explique que pour rectifier les erreurs commises à cause d’un manque de courage, il faut faire preuve d’encore plus de courage.

Loi 29 : Suivre un plan précis jusqu’au but final

Le pouvoir appartient à ceux qui ont la capacité d’ignorer les dangers et de différer le plaisir en ayant une vision long terme. Pour ce faire, la clé est de prévoir les étapes qui mènent au dénouement souhaité en tenant compte de leurs éventuelles conséquences, des obstacles qui risquent de surgir et des revers qui pourraient anéantir ses efforts.

Loi 30 : Ne pas avoir l’air de forcer

Il faut donner l’impression d’agir toujours en souplesse, comme si l’on pouvait faire beaucoup plus. Les actes doivent paraître naturels et exécutés avec aisance. Il convient donc de masquer le dur labeur derrière chaque tâche.

Loi 31 : Offrir le choix 

Les puissants laissent l’impression aux gens qu’ils maîtrisent la situation alors qu’ils ne sont que des marionnettes. La meilleure stratégie est de laisser le choix en proposant des alternatives qui joueront en notre faveur quelle que soit l’issue.

Loi 32 : Toucher l’imaginaire

La capacité à savoir exploiter l’imagination des masses est un grand pouvoir. Lorsque la vérité est laide et déplaisante, nous avons tendance à la fuir et haïr les porteurs de mauvaises nouvelles. Ainsi, ceux qui sont capables d’enjoliver la réalité par de belles histoires auront l’attention du public. La clé est de laisser les gens s’en approcher assez près pour être tenté, mais en les maintenant assez loin pour qu’il continue à rêver.

Loi 33 : Trouver le talon d’Achille

Celui qui découvre le point faible de quelqu’un acquiert du pouvoir sur lui. Robert Greene partage plusieurs astuces pour identifier la faiblesse d’un individus :

    • Etre attentif aux comportements et signaux inconscients
    • Retrouver l’enfant sans défense
    • Rechercher les contrastes (les qualités trahissent souvent les faiblesses qu’elles veulent cacher)
    • Combler le vide
    • Miser sur les pulsions incontrôlables

Loi 34 : Etre royal

La vulgarité et la banalité n’inspirent nul respect. A l’inverse, le fait de se respecter et d’avoir confiance en son pouvoir sont des leviers pour améliorer l’estime que nous portent les autres. L’auteur propose quelques principes en application avec cette loi :

    • Avoir des exigences audacieuses
    • S’entourer d’appuis puissants
    • Faire des cadeaux à ses supérieurs

Loi 35 : Maîtriser le temps

Robert Greene partage plusieurs recommandations :

    • Être patient, rester en garde et attendre le moment opportun.
    • Changer de rythme pour forcer ses adversaires à abandonner le leur, tout en perturbant leur perception du temps
    • Ne jamais se presser car les opportunités non envisagées se présentent avec le temps.

Loi 36 : Mépriser les contrariétés

En prêtant attention à un problème insignifiant, on le renforce et on lui donne de l’importance. Il convient donc de ne montrer aucun intérêt pour les diverses contrariétés. Les réponses les plus efficaces aux broutilles sans importance sont le mépris et le dédain. 

Loi 37 : Jouer sur le visuel

Tout le monde est sensible à une image frappante ou un geste symbolique et fort. Pour créer une aura de pouvoir, il faut se mettre en scène et choisir des symboles qui attirent l’attention.

Loi 38 : Penser librement, parler sobrement

Robert Greene explique que les gens n’apprécient pas (voire combattent) ceux qui affichent des opinions contraires et à contre-courant des leurs. Ainsi, il peut être judicieux de se fondre dans la masse, de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre et veiller à ne pas les heurter, tout en masquant ses propres opinions.

Loi 39 : Exaspérer l’ennemi

Celui qui est capable de toujours garder son calme et rester objectif acquiert un pouvoir considérable. Pour déstabiliser un adversaire, il suffit de le mettre en colère tout en conservant son sang froid. Le fait de rester calme en toute circonstance est un avantage décisif. La colère est stratégiquement contre-productive. 

Loi 40 : Ne pas hésiter à payer le prix

Une personne de pouvoir doit acquérir la compétence de se servir de l’argent de façon stratégique et créative. Plusieurs principes sont à comprendre :

    • Ce qui est gratuit est suspect car cela cache souvent un piège ou une obligation
    • Une fois le juste prix acquitté on ne demeure plus l’obligé de la personne
    • Ce qui a de la valeur mérite d’être payé
    • La générosité pure est un signe et un aimant du pouvoir.

Loi 41 : Ne succéder à personne

Le premier arrivé paraît toujours plus éclatant et plus original que celui qui prend sa suite. Celui qui succède à un grand homme doit fournir plus d’effort pour s’extraire de l’ombre de son prédécesseur. Lorsqu’on prend la relève, il convient donc d’affirmer son identité en changeant radicalement de trajectoire.

Loi 42 : Éliminer l’agitateur

Comprendre qui contrôle la dynamique du groupe est crucial dans le jeu du pouvoir. L’auteur explique que les problèmes viennent souvent d’un seul fauteur de troubles. Pour neutraliser son influence, il faut l’isoler ou l’exclure. Une bonne stratégie consiste simplement à le démasquer puis le désigner aux autres. 

Loi 43 : Parler aux cœurs et aux esprits

L’une des clés du pouvoir est de séduire pour donner à l’autre l’envie d’aller dans notre sens. Pour ce faire, il faut agir sur la psychologie de chacun en jouant sur les émotions et/ou en exploitant les faiblesses intellectuelles.

Loi 44 : Singer l’ennemi

Robert Greene suggère d’utiliser la stratégie du mimétisme. D’une part, le fait de mimer les comportements/ actions de son adversaire peut donner l’illusion que l’on est similaire et que l’on partage les mêmes désirs et valeurs. D’un autre côté, le mimétisme renvoie à l’autre l’image de ses propres comportements. 

Loi 45 : Appeler au changement, pas à la révolution

Le changement est salutaire mais trop d’évolution simultanées traumatisent. Ainsi, le jeu du pouvoir impose de respecter les traditions et d’être capable de faire passer un changement nécessaire pour une légère amélioration du passé.

Loi 46 : Ne pas être trop parfait

Paraître sans défaut ni faiblesse est périlleux car cela attire la jalousie des envieux. Pour éviter ce désagrément, il convient d’afficher quelques défauts, faiblesses et vices sans conséquences. Un technique consiste à tempérer son mérite et accentuer l’importance de la chance dans son succès.

Loi 47 : Savoir s’arrêter

En allant au-delà du but que l’on s’est fixé, on prend le risque de s’exposer à des situations non anticipées et ainsi de tomber dans l’inconnu. Rien ne remplace une bonne stratégie et une planification prudente. C’est pourquoi il est mieux se fixer un but, et s’arrêter lorsqu’il est atteint.

Loi 48 : Être fluide

Du fait que tout change, il faut rester adaptable et mobile. En suivant un plan fixe, en se reposant sur la stabilité, on devient prévisible et vulnérable. Le pouvoir, c’est comprendre que rien n’est immuable et donc d’agir avec fluidité.

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Résumé : L’Effet cumulé – Darren Hardy

Darren Hardy est un auteur américain, conférencier, conseiller et ancien éditeur du magazine SUCCESS. Dans son livre, l’effet cumulé (lien affilié), il partage des stratégies qui mènent au succès. Pour lui, rien n’est aussi efficace que l’effet cumulé de petites et simples actions mises en œuvre correctement sur la durée.

L’ouvrage s’organise autour de six principes fondamentaux sur lesquels s’appuient le fonctionnement de l’Effet cumulé :

    • 1er principe : Fournir un effort constant dans le temps
    • 2ème principe : Prendre conscience de ses choix
    • 3ème principe : Mettre en place des habitudes
    • 4ème principe : Savoir saisir l’élan
    • 5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
    • 6ème principe : Dépasser ses attentes

Dans cette synthèse, je vais résumer ces six grands principes. C’est parti !

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Résumé : L’Effet cumulé

1er principe : Fournir un effort constant dans le temps. 

Réussite = efforts constants et soutenus

Darren Hardy constate que nous avons oublié la valeur qu’est un travail soutenu et constant. Nous voulons des résultats immédiatement et sans effort. Or, le succès nécessite un travail de longue haleine. On n’obtient pas un corps athlétique en seulement deux entraînements et on ne devient pas  riche du jour au lendemain.

La bonne nouvelle est qu’il suffit d’une série de choix minimes mais intelligents pour engranger d’immenses  bénéfices. Pour réussir, les mesures à prendre n’ont pas besoin d’être colossales, mais elles doivent être constantes dans le temps.

L’exemple des 3 amis

L’auteur illustre ses propos en prenant l’exemple de trois amis qui prennent de petites décisions quotidiennes différentes.

    • Le premier décide de mettre en place de petites habitudes simples mais bénéfiques comme marcher 30 minutes par jour, lire 10 pages d’un livre tous les soirs, boire de l’eau à la place d’un soda, réduire de 100 calories les apports journaliers…
    • Le second achète une télé et la regarde tous les soirs en buvant une bière …
    • Le troisième ne change rien

Les effets de ses choix sont imperceptibles les premiers mois. Mais plus on avance dans le temps, plus les résultats sont significatifs. Au bout de quelques années, le premier protagoniste a perdu du poids alors que le second a grossit. Les heures de lecture du premier lui permettent de développer ses compétences et décrocher une promotion et une augmentation de salaire. Le second frustré de sa prise de poids se renferme, il est plus grincheux, ce qui détériore la relation avec sa femme. Le situation du troisième n’aura que très peu changée.

A travers cet exemple, Darren Hardy illustre le poids que peuvent avoir de petites décisions sur le long terme.

La nécessité d’un travail régulier 

L’auteur insiste sur le fait que pour tirer profit de l’effet cumulé, il faut d’abord fournir un effort avec régularité suffisamment longtemps avant d’en percevoir les bénéfices. Réussir, c’est se soumettre à une série d’exercices quotidiens, parfois difficiles, mais que l’on doit réaliser avec constance dans la durée. Comme il l’écrit :  “le succès véritable et durable requiert du travail, beaucoup de travail !”

2ème principe : Prendre conscience de ses choix

Selon l’auteur, nous prenons des décisions sans y penser. Or pour réussir, il convient de faire des choix raisonnés. Il dispense plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Assumer à 100% ses actes sans rien attendre en retour. En choisissant d’être pleinement responsable de ses décisions et de sa manière de réagir, on prend le contrôle de sa vie. A partir du moment où l’on choisit ses actions on peut commencer à maîtriser ses résultats. Pour reprendre une citation de Jim Rohn : « On devient adulte le jour où l’on assume l’entière responsabilité de sa vie. »
    • Déterminer ses objectifs. L’auteur recommande d’identifier les résultats que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, il conseille de lister sur un carnet ses objectifs dans les différents domaines de sa vie (couple, santé, finance personnelle…). Pour chaque domaine il convient de:
      1. déterminer où l’on en est actuellement 
      2. définir où l’on souhaite aller 
    • Faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire. Nous avons tous des objectifs plus ou moins similaires, avoir suffisamment d’argent pour vivre confortablement, vivre en bonne santé… . Or, très peu de personnes sont prêtes à fournir des efforts nécessaires pour atteindre ces objectifs. Très peu font du sport toutes les semaines indéfiniment, très peu épargnent tous les mois pendant 30 ans… Bref, réussir c’est faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire.
    • Suivre ses comportements et habitudes. Par exemple, si l’on souhaite économiser de l’argent, on peut noter tout ce que l’on dépense. Faire l’effort de référencer toutes ses actions permet de conscientiser les décisions que l’on prend.

Une fois de plus, l’effet cumulé est un ensemble de petites actions répétées qui engendrent des résultats formidables sur le long terme. C’est en faisant des choix conscients que l’on met en place ces actions. Avec la pratique, elles deviendront des habitudes permanentes. 

3ème principe : Mettre en place des habitudes

L’auteur soutient le point de vue qu’avec suffisamment de pratique et de répétition, n’importe quel comportement, bon ou mauvais, devient automatique. La mise en place de bons comportements est difficile car nous avons tendance à privilégier la facilité à l’effort. Il est plus facile de dévorer un cookie plutôt que suivre son régime, lancer une série plutôt que d’aller à l’entraînement … . Bref, la réussite implique de ne pas tomber dans le piège de la gratification immédiate.

Pour éviter de faire les mauvais choix, Darren Hardy conseille de trouver son “pourquoi”. Cela consiste à identifier une raison motivante qui nous pousse à agir conformément à nos objectifs et valeurs. Car, nos choix n’ont de sens que s’ils sont liés à nos désirs et nos rêves. 

En parallèle, l’auteur suggère d’identifier nos trois plus grands objectifs et de lister les mauvaises habitudes qui risquent de saboter notre progression. 

5 stratégies pour éliminer les mauvaises habitudes

    • Identifier ses déclencheurs. A quels moments, avec qui, à quels endroits ai-je de mauvaises habitudes ?
    • Éliminer tout ce qui encourage les mauvaises habitudes.
    • Remplacer un mauvais comportement par des habitudes plus saines,
    • Procéder par paliers
    • Y aller la tête la première

Darren Hardy propose de faire un bilan de ses vices et d’apprendre à les maîtriser. Tous les trois mois, il recommande de choisir une mauvaise habitude et de s’abstenir de la pratiquer pendant 30 jours.

6 techniques pour instaurer de bonnes habitudes

    • Créer les conditions de son succès. Chaque habitude doit correspondre à son mode de vie.
    • Penser en termes d’addition, et non de soustraction. Plutôt que de se concentrer sur quoi sacrifier, il vaut mieux penser à quoi ajouter.
    • Afficher ses objectifs à un public afin de tirer profit de la pression sociale. Si je m’engage publiquement à effectuer une action, il me sera plus difficile de revenir sur ma promesse et de ne pas respecter mon engagement.
    • Trouver un associé. Cette personne peut nous soutenir et nous remettre sur les rails si l’on flanche.
    • Mettre en place une compétition. Rien de tel qu’un concours amical pour attiser son esprit de compétition et adopter une nouvelle habitude en peu de temps.
    • S’autoriser des récompenses.

4ème principe : Savoir saisir l’élan

Pour l’auteur, ”l’élan est l’un des facteurs les plus puissants et les plus énigmatiques de la réussite.” Une fois que l’on a trouvé son rythme, qu’on a mis en place de bonnes habitudes, il faut fournir moins d’énergie pour progresser. A l’image d’un train, il faut fournir énormément d’énergie au démarrage pour le mettre en mouvement. Puis, une fois l’élan pris, il est plus facile de conserver sa vitesse et d’avancer.

Pour provoquer un élan positif, l’auteur suggère de :

    • Faire des choix axés sur ses objectifs et ses valeurs.
    • Mettre ses choix en action à travers des comportements positifs. 
    • Répéter ces actions pour qu’elles se transforment en habitude. 
    • Appliquer une routine et un rythme à ses activités quotidiennes. 
    • Les respecter suffisamment longtemps.

La clé est de comprendre que le fait de créer de l’élan requiert du temps, de l’énergie et de la régularité. Ceux qui comprennent ce concept poursuivent leurs efforts alors que les autres abandonnent. Darren Hardy conseille : 

    • Créer une routine quotidienne axée sur de bonnes habitudes et une bonne discipline 
    • Délimiter ses journées pour contrôler comment elle va commencer et se terminer 
    • Concocter une expérience mémorable tous les mois pour rompre la monotonie
    • Etablir un rythme qu’il sera absolument possible de suivre à long terme sans avoir à y revenir

5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations et son environnement)

Darren Hardy explique que nous sommes tous influencés par les trois éléments : 

    • nos apports (ce avec quoi nous nourrissons notre esprit) 
    • nos relations (les gens que nous fréquentons) 
    • notre environnement (le milieu qui nous entoure) 

Il suggère de veiller à maîtriser l’impact de ces 3 influences. 

Nos apports

Nous sommes ce que nous consommons. D’un point de vue nutritionnel, il faut veiller à consommer des aliments de la plus haute qualité et à éviter la malbouffe.

Au niveau intellectuel, il convient de remplacer les idées négatives par des idées qui nous inspirent et nous soutiennent. Par exemple, on peut faire un sevrage médiatique pour se détourner de toutes les informations qui ne nous intéressent pas. L’auteur recommande de profiter des temps morts pour écouter du contenu instructif sur des sujets qui nous intéressent . Par exemple, écouter des podcasts durant ses trajets quotidiens en voiture.

Nos relations

L’auteur partage plusieurs conseils sur le sujet :

    • fréquenter les personnes qui ont déjà obtenu les résultats que l’on souhaite atteindre pour s’imprégner de leur savoir. Comme disait Jim Rohn “nous devenons la moyenne des cinq personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps” 
    • Évaluer et classer les relations en 3 catégories :
      • les dissociations
      • les relations à restreindre
      • les relations à cultiver
    • Trouver un compagnon d’excellence avec lequel échanger sur ses objectifs, ses difficultés…
    • Trouver qui gens qui tiennent suffisamment à nous pour nous dire la vérité telle qu’elle est 
    • Investir dans un mentor

Notre environnement 

L’auteur recommande de se créer un environnement prêt à soutenir nos objectifs. Cela suppose parfois de changer de panorama pour changer de perspective.

6ème principe : Dépasser ses attentes

Darren Hardy explique qu’un petit effort supplémentaire peut multiplier les résultats de manière exponentielle.

Il prend l’exemple de la course à pied. Une fois que l’on a terminé son entraînement et que l’on est épuisé, le simple fait de continuer encore un peu multiplie les résultats. C’est justement dans ces moments que l’on se démarque des autres. Beaucoup ne courent pas, d’autres courent mais abandonnent avant la fin,d’autres respectent leur objectif, mais un tout petit nombre va au-delà de ce qu’ils s’étaient fixé. Le fait de dépasser les attentes est un élément déterminant dans la capacité à réussir. Si l’on reprend la philosophie de l’effet cumulé, la différence de résultats entre ceux qui respectent tout juste leurs objectifs et ceux qui vont un peu au-delà de leur attente à chaque fois, sera énorme avec le temps. 

Conclusion

Pour réussir, rien n’est aussi efficace que des actions simples mises en œuvre correctement sur la durée. Les 6 principes sur lesquels reposent l’Effet cumulé sont :

    • Fournir un effort constant dans le temps
    • Prendre conscience de ses choix
    • Mettre en place des habitudes
    • Savoir saisir l’élan
    • Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
    • Dépasser ses attentes 

Darren Hardy termine son livre par un dernier conseil : toujours passer à l’action, car tout apprentissage est inutile s’il n’est pas mis en application.

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Résumé : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent – Stephen Covey

Stephen Covey est un auteur, homme d’affaires et conférencier américain. Dans son livre, les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, il partage des principes “éternels” à la base de la réussite. Le livre se compose de 4 parties :

    • Introduction des paradigmes et principes 
    • les 3 habitudes liées à la victoire intérieure 
    • les 3 habitudes liées à la victoire publique
    • le renouvellement et 7ème habitude

Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer chaque section en présentant les 7 habitudes. C’est parti !

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Résumé : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent

Partie 1 – Paradigmes et principes

Stephen Covey explique qu’il existe des lois fondamentales et universelles à l’origine du succès. Le seul moyen pour trouver le bonheur et réussir sa vie est d’intégrer ces principes à son caractère. Pour ce faire, il recommande de mettre en place des habitudes qui incorporent les lois naturelles du succès.

“Notre caractère est fait d’habitudes” car  “qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin.” Stephen Covey

L’auteur a identifié 7 habitudes qui peuvent mener chacun de nous à un développement individuel et social positif. Ces habitudes se segmentent en deux catégories :

    • les habitudes pour devenir indépendant (les victoires intérieures)
    • les habitudes pour devenir interdépendant (les victoires publiques)

Partie 2 – La victoire intérieure 

Habitude n ° 1 : Être proactif (principe de perception individuelle)

Pour l’auteur, la proactivité est la faculté de subordonner une impulsion à une valeur. L’homme est libre de choisir en stimulus et réponse. On peut décider de soutenir quelqu’un plutôt que de le juger, on peut être une partie de la solution plutôt que le problème. 

Bref, la proactivité consiste à prendre ses responsabilités, décider de nos comportements en fonction de principes justes plutôt que de se laisser guider par notre condition ou le miroir social.

Pour mettre en place cette première habitude, Stephen Covey suggère :

    • être à l’écoute de nos paroles car elles sont d’excellents indicateurs de notre degré de proactivité.
      • Le langage réactif : “ je n’y peux rien” / “je n’y arriverai pas” / “je suis obligé de faire ça”
      • le langage proactif : “quelles sont les différentes options? ” / “Abordons le problème différemment » / “je contrôle mes sentiments”
    • se concentrer sur notre cercle d’influence. Il est inutile de dépenser son énergie sur les éléments extérieurs que l’on ne peut pas changer. A l’inverse, il est dans notre pouvoir de changer nos habitudes, nos méthodes de persuasion et notre façon de voir les choses.
    • Prendre des engagements et les respecter
    • Reconnaître ses erreur rapidement, les corriger et en tirer une leçon

Habitude n ° 2 : Savoir dès le départ où l’on veut aller (Principes de leadership individuel)

Stephen Covey conseille de commencer nos actions avec la conclusion recherchée déjà en tête. Car, comme disait Sénèque, “il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas où ils vont ».

L’auteur propose plusieurs exercices pour définir ce que l’on veut accomplir et mettre en place cette seconde habitude:

    • s’imaginer à son propre enterrement. Que voudrais-je que les personnes présentes se souviennent de moi ? Cet exercice peut aider à identifier ce que l’on souhaite être et réaliser dans sa vie.
    • rédiger un énoncé de mission personnel. C’est une sorte de credo personnel exprimant ce que l’on veut être (caractère), faire (actions et projets), et les valeurs/principes sur lesquels on base ce devenir et ces actions.
    • Centrer sa vie sur de justes principes. L’auteur explique qu’à tout principe se rattachent des conséquences qui se révèlent positives si l’on vit en harmonie avec ces principes, mais négatives lorsqu’on les transgresse.
    • Identifier et visualiser ses rôles dans les domaines de vie qui importent. Quel idéal voudrais-je atteindre dans la sphère familiale, en couple, financièrement, dans le travail, en amitié…

En fait, la deuxième habitude repose sur la faculté à employer son potentiel pour créer mentalement ce que l’on veut entreprendre.

Habitude n ° 3 : Donner la priorité aux priorités (Principes de gestion individuelle)

La réussite requiert de s’organiser pour ne pas être submergé par les tâches inutiles.

“ Les choses qui importent le plus ne doivent pas être à la merci de celles qui importent le moins.” Johann Wolfgang von Goethe(Romancier) 

D’après l’auteur, nos activités se classent selon deux critères principaux : leur degré d’importance et leur degré d’urgence. Ainsi on peut distinguer quatre catégories de tâches.

Stephen Covey recommande de privilégier les activités qui n’ont aucun caractère d’urgence, mais qui sont importantes comme les relations humaines, la définition de ses objectifs, l’exercice physique, la planification à long terme, les travaux de préparation… . 

Il dispense plusieurs conseils pour s’organiser efficacement

    • apprendre à dire non. On doit décider de nos priorités et avoir le courage de refuser les activités qui ne servent pas nos buts.
    • s’organiser en respectant les 6 critères suivants : cohérence, équilibre, esprit tourné vers le cadre II, dimension humaine, flexibilité et maniabilité.
    • organiser son temps en fonction de ses objectifs. Puis définir les résultats et tâches quotidiennes que l’on doit réaliser pour les satisfaire.
    • Déléguer en responsabilisant sur les résultats souhaités plutôt que sur les méthodes.

Partie 3 – La victoire publique

Les paradigmes de l’interdépendance

Dans nos relations avec autrui, l’élément le plus important n’est pas ce que nous disons et faisons, mais ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes.

L’auteur développe un super parallèle à ce sujet : le compte affectif. Ce compte représente le niveau de confiance que nous inspirons. Il est le produit de nos relations humaines. Diverses actions permettent de le créditer comme par exemples :

    • essayer de comprendre l’autre
    • cultiver son intégrité personnelle
    • faire des petites attention
    • tenir ses promesses
    • exprimer clairement ses attentes
    • présenter des excuses sincères quand on s’est trompé…

Plus le capital sur ce compte est élevé, plus nous inspirons confiance et plus nous pouvons développer des relations interdépendantes. Ce que l’auteur appelle les victoires publiques. Stephen Covey propose 3 habitudes à adopter à ce sujet.

Habitude n ° 4 : Penser gagnant/ gagnant (Principes de leadership interactif)

Dans une relation d’interdépendance, les interactions entre les individus débouchent sur des satisfactions et bénéfices mutuels. Pour l’auteur, le fait de penser gagnant-gagnant requiert un processus progressif. Le point de départ est d’acquérir un caractère intègre et mature. Cela débouche sur la volonté de développer des relations humaines respectueuses. Il en découle la construction d’accords gagnants gagnants. Tout ceci grandit grâce aux structures et aux systèmes de notre environnement. 

Pour construire des interactions gagnant-gagnant, Stephen Covey suggère : 

    • envisager la situation du point de vue de ses interlocuteurs.
    • reconnaître les problèmes clés et les préoccupations de chacun.
    • déterminer les résultats qui constituent une solution acceptable pour tous.
    • définir les possibilités d’action et concrétiser ces solutions.

Habitude n ° 5 : Chercher d’abord à comprendre, ensuite à être compris (Principes de communication)

Pour mener une vie constructive, il est indispensable de savoir communiquer. Or la communication passe avant tout par une écoute active. On ne peut pas produire de résultats interdépendants sans comprendre ce qui anime ceux avec qui nous agissons. 

L’auteur propose un exercice pour développer sa capacité à s’identifier à ses interlocuteurs et les comprendre. Il consiste à écouter puis à essayer de reformuler au mieux leurs propos et sentiments. On peut noter que l’on retrouve cette même suggestion d’exercice  dans le livre 12 règles pour une vie de Jordan Peterson. (lien vers le résumé)

En parallèle, Stephen Covey propose aussi de prendre l’habitude d’exprimer ses idées de manière précise, claire, visuelle et de les restituer dans un contexte plus général afin de se faire comprendre plus facilement.

Habitude n ° 6 : Profitez de la synergie (Principes de coopération créative)

“Dans le contexte des relations humaines, les rapports entre deux parties constituent en eux-mêmes une troisième partie, plus puissante. La combinaison des possibilités aboutit à un résultat plus grand que la somme arithmétique de ces possibilités. En fait, la réunion d’individus crée de nouvelles possibilités.” C’est ce que l’auteur appelle la synergie. Toute force de synergie requiert de savoir apprécier la différence et de se défaire de la mentalité selon laquelle il n’existe toujours qu’un gagnant et un perdant. 

L’auteur propose plusieurs exercices pour apprendre à développer cette sixième habitude : 

    • Penser à une personne qui voit souvent le monde d’une manière différente puis réfléchir à comment l’on pourrait utiliser ces différences comme moyen de trouver de nouvelles solutions.
    • Lorsqu’on engage une conversation à propos d’un désaccord, on peut s’efforcer de comprendre les préoccupations qui sous-tendent la position de notre interlocuteur. Ensuite il faut aborder ces préoccupations sous un angle qui prouve notre désir de créer une solution avantageuse pour tous.

Quoiqu’il en soit, une des clés est d’avoir le courage d’exprimer ses idées, sentiments et expérience d’une façon qui encourage ses interlocuteurs à se montrer à leur tour plus ouverts.

Quatrième partie Le renouvellement

Habitude n ° 7 : Aiguiser ses facultés (Principes pour un renouvellement personnel équilibré)

Tout au long du livre, Stephen Covey explique que si l’on veut des résultats, il faut se renouveler et entretenir ses aptitudes. A l’image du bûcheron qui veut couper facilement un arbre, nous devons prendre le temps d’affuter nos outils.

Pour l’auteur, aiguiser ses facultés, c’est entretenir quatre dimensions :

    • prendre soin de sa forme physique
      • choisir une nourriture équilibrée, 
      • se reposer suffisamment
      • faire de l’exercice régulièrement.
      • prévoir des moments de relaxation
    • Cultiver l’aspect spirituel afin d’acquérir un plus grand contrôle sur sa vie. L’esprit forme notre caractère et notre système de valeur
    • Développer l’aspect mental. La lecture des grands auteurs et ouvrages culturels est l’un des meilleurs moyens de développer cette dimension. Stephen Covey suggère aussi de rédiger un journal ou d’entretenir une correspondance.
    • Cultiver l’aspect socio-émotionnel. Pour ce faire, il faut rendre service aux autres, faire preuve d’empathie et développer la synergie dans ses relations. 

L’auteur recommande de s’atteler à aiguiser nos facultés au moins une heure par jour. Ce renouvellement personnel doit s’effectuer dans l’équilibre de ses quatre dimensions précédentes. 

Conclusion

Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent sont :

    • être proactif
    • savoir dès le départ où l’on veut aller
    • donner la priorité au priorité
    • penser gagnant gagnant
    • chercher d’abord à comprendre et ensuite à être compris
    • profiter de la synergie
    • Aiguiser ses facultés

“En centrant notre vie sur de justes principes, en maintenant un équilibre entre nos actes et notre capacité à agir, nous nous donnons la force de créer une vie constructive, utile, une vie de paix… pour nous-mêmes, et pour ceux qui viendront après nous.” Stephen Covey

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