Résumé : Construire un second cerveau – Tiago Forte

A travers ce livre, Construire un second cerveau (lien affilié), l’auteur propose un système pour révolutionner notre approche de la productivité. Il s’agit d’une méthode complète pour organiser sa vie numérique et libérer son potentiel créatif. Sa promesse est de nous aider à 

retrouver instantanément toute information, organiser ses idées, et connecter les points communs afin d’avancer drastiquement sur ses projets. Découvrons l’essentiel des différents chapitres dans ce résumé. C’est parti !

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Résumé : Construire un second cerveau – Tiago Forte

La promesse d’un second cerveau

Le second cerveau représente un système qui permet d’organiser ses pensées et sa vie numérique. Pour Tiago Forte, il y a de multiples avantages de mettre en place un tel système : 

    • Retrouver en quelques secondes tout ce que l’on a appris, touché ou pensé dans le passé. 
    • Sauvegarder ses meilleures idées afin de s’éviter d’avoir à réinventer la roue.
    • Connecter les informations et prendre conscience de points communs entre différents projets.
    • Adopter un système fiable pour partager son travail avec aisance
    • Se détendre et se déconnecter en sachant que l’on dispose d’un système permettant de n’oublier aucun détail. 
    • Passer moins de temps à rechercher des choses

Qu’est ce qu’un second cerveau ?

L’expérience de l’auteur

Alors qu’il était malade, Tiago Forte désespérait de trouver un remède. Même les traitements puissants le soulageaient que temporairement. Il décida alors de noter ce qu’il ressentait et pensait sur un calepin. Ses notes l’aidèrent à mieux gérer sa condition de malade chronique et même à guérir. Il prit conscience que ce mode d’organisation facilitait la résolution de ses problèmes et produisait des résultats immédiats. En l’appliquant à d’autres domaines de vie, cette approche lui permit de d’organiser l’information de manière globale pour toutes sortes d’objectifs et projets. Une fois l’information en main, il était plus facile de l’utiliser pour répondre à ses propres besoins tout en étant utile à autrui. C’est ce système de gestion de l’information que l’auteur nomme “second cerveau”.

Un système de gestion de l’information

Pour lui, notre succès professionnel et notre qualité de vie dépendent directement de notre capacité à gérer l’information de manière efficace. Au cours de l’histoire, les individus éduqués se servaient de mémentos pour lier entre elles des bribes d’information d’origines variées et comme source d’inspiration. La clé est d’appliquer la même approche en considérant les notes comme des briques de savoir qui permettent de créer de multiples relations entre l’information, la technologie et nous-mêmes. Il s’agit d’un mix entre un cahier d’étude, un journal intime et un carnet de croquis pour ses idées. 

De nos jours, la technologie améliore grandement la prise de notes et facilite l’utilisation d’un mémento. Les carnets numériques ne se délabrent plus, nous avons moins de risque de les perdre, ils intègrent des fonctions de recherche et ils sont disponibles partout et tout le temps.

Le fonctionnement d’un second cerveau

Dans les faits, notre second cerveau est comme assistant personnel qui contribue à rendre quatre services essentiels

    • concrétiser nos idées
    • mettre en lumière de nouvelles associations
    • faire germer de nouvelles idées
    • affûter nos perspectives dans leur singularité

Le centre neurologique du second cerveau repose sur une application de prise de notes comme Microsoft OneNote, de Google Keep, d’Apple Notes, de Notion ou d’Evernote. Ces technologies offrent des avantages indéniables par rapport aux notes papiers, notamment avec les fonctionnalités de recherche, partage, sauvegarde, édition, création de liens, synchronisation entre appareils…

En tout cas, la gestion des connaissances personnelles passent par trois étapes clés : 

    • Se souvenir en sauvegardant des faits et des idées
    • Connecter les idées
    • Créer de nouvelles choses en transformant le savoir

Tiago Forte propose une méthode en quatre étapes pour ne plus rien oublier d’important. Elle se résume avec l’acronyme CODE : 

    • Capter : conserver ce qui résonne en nous
    • Organiser : sauvegarder en vue d’une utilisation future
    • Distiller : faire en sorte que la note soit utile à l’avenir
    • Exprimer : mettre en application son savoir

Les quatre étapes de la méthode CODE

Capter : garder ce qui résonne en soi

Le but est de se constituer un recueil personnel de connaissances en vue de générer des idées à partir de ses notes. Cette banque de savoirs doit comprendre tout type d’informations, exceptés : 

    • Les informations sensibles qui devraient être sécurisées.
    • Les documents qui demandent une application dédiée pour être exploitables.
    • Les fichiers très volumineux.
    • Les contenus collaboratifs.

L’idéal est de noter tout ce qui peut nous aider à trouver des réponses aux questions que l’on se pose sur des thèmes divers et variés tels que l’investissement, le sommeil, le quotidien, la carrière professionnelle, les livres à lire… . Pour dresser cette liste, il convient d’utiliser des critères de captation pour éviter de référencer tout et n’importe quoi. Voici 

quatre filtres à utiliser : 

    • est-ce inspirant ?
    • est-ce utile ?
    • est-ce personnel ?
    • est-ce surprenant ?

Grâce à la technologie, il est facile de partager, exporter ou sauvegarder un contenu dans son mémento numérique. L’auteur donne plusieurs conseils pour capter les informations intelligemment : 

    • Compiler des extraits plutôt que des articles ou des passages complets
    • Référencer la source de l’information
    • Préférer reformuler avec ses propres mots
    • Ecrire ses expériences et réflexions intérieures

S’organiser : sauvegarder ses actifs en vue d’une utilisation future

Il faut voir le second cerveau comme une cathédrale mentale dans laquelle pénétrer à chaque fois que l’on a envie de s’isoler du monde extérieur pour imaginer le nôtre. La première étape sert à capter des informations (accumuler des matériaux de construction). Cette seconde étape consiste à organiser l’information (les matériaux) selon leur degré d’exploitabilité. Pour ce faire, l’auteur suggère de classer chaque ressource selon quatre catégories d’informations universelles que l’on peut résumer par l’acronyme PARA.

    • Les projets (Projects) : les activités limitées dans le temps pour lesquelles on est actuellement engagé.
    • Les domaines (Areas) : Les responsabilités à long terme que l’on souhaite gérer dans la durée
    • Les ressources (Ressources) : Les sujets potentiellement utiles à l’avenir
    • Les archives (Archives) : les informations devenues inactives issues des trois autres catégories.

Voici la check-list pratique que propose l’auteur pour ranger chaque note : 

“Pour quel projet cette note me sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : pour quel domaine sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : à quel type de ressources est-elle liée ? Si aucun : ranger dans les archives.”

En d’autres termes, l’idée est d’organiser ses idées en fonction de leur destination, c’est-à-dire les objectifs qu’elles vont nous aider à atteindre. Chaque projet doit correspondre à une liste de notes unique. 

Distiller : Aller à l’essentiel

Une fois les notes référencées et organisées, le but va être de les affiner afin de pouvoir les utiliser ultérieurement. Pour survivre à leur voyage vers l’avenir, elles doivent être “découvrables”. Dit autrement, on doit être en mesure de voir immédiatement ce qu’elles contiennent et accéder aux points spécifiques qui nous sont utiles. A ce sujet, il existe l’astuce du surlignage 2.0 et la synthèse progressive.

Cette technique revient à traiter activement les informations, à les relier à des idées existantes, et à les intégrer dans une structure cognitive cohérente de sorte à faire ressortir les points essentiels, notamment par un travail de surlignage. Cela passe également par un travail d’élagage qui vise à éliminer les détails et faire ressortir l’extraordinaire. Trois erreurs sont à éviter : 

    • surligner à l’excès. Seul 10 à 20% du contenu doit être repris
    • surligner sans but précis
    • compliquer le surlignage

En bref : identifier l’essentiel dans ses notes permet d’avancer plus efficacement sur ses activités.

Exprimer : Montrer son travail

Pour progresser sur nos projets, Tiago Forte nous invite à nous exprimer au plus tôt, par petite brique et le plus fréquemment possible pour obtenir du feed-back. C’est pourquoi, il est souvent pertinent de décliner ses tâches en petites étapes et d’agir dès que l’on a suffisamment d’éléments pour avancer sur l’une d’elles. Au niveau de ses notes, cela se retranscrit par la création de cinq briques intermédiaires réutilisables : 

    • Les notes distillées
    • Les rebuts
    • Le travail en cours
    • Les livrables finalisés
    • Les documents créés par autrui

Le secret est de produire régulièrement de petits travaux, puis de réutiliser le travail passé pour créer une meilleure production. En ce qui concerne le mémento numérique, l’auteur propose 3 méthodes de réutilisation des notes : 

    • Utiliser la fonction recherche pour naviguer dans ses collections de savoirs personnels
    • Parcourir ses notes manuellement au gré de ses projets et envies
    • Utiliser des balises pour établir des connexions entre plusieurs catégories

Finalement par “montrer son travail”, l’auteur entend : 

    • Récupérer une idée pile au moment où l’on en a besoin
    • Chercher à collaborer pour obtenir des feedbacks
    • Mettre en œuvre ses idées et ses connaissances pour finaliser ses projets

Réaliser ses projets

Exécuter avec créativité

Tous les processus créatifs suivent le même mouvement : une alternance de phases de divergence et de convergence. La phase divergence correspond à l’état de génération de nouvelles idées qui demande de la spontanéité, du chaos et du désordre. Il s’ensuit la phase d’exécution associée à la phase de convergence. 

Si l’on fait le parallèle avec la méthode CODE : 

    • Les deux premières étapes (Capter et Organiser) correspondent à la divergence. C’est le moment où on fait des recherches, où l’on explore et on accumule des idées
    • Les deux étapes suivantes (Distiller et Exprimer) sont la phase de convergence. On ferme la porte à de nouvelles idées et on commence à construire quelque chose à partir des briques de connaissances déjà constituées.

L’auteur liste trois stratégie pour donner corps à un travail créatif : 

    • Créer des ponts en se constituant un archipel d’idées
    • Utiliser l’élan d’hier pour son travail du jour. Une astuce revient à commencer l’étape du lendemain pour faciliter son démarrage le jour J
    • Réduire la portée en produisant quelque chose de plus modeste et concret plutôt que d’attendre que tout soit parfait pour commencer

Mettre en place des habitudes pour soutenir son organisation numérique

Il est primordial que les espaces de travail virtuels soutiennent notre productivité (au lieu d’interférer avec elle). Pour encourager une productivité durable, il est judicieux d’établir des listes de contrôle en identifiant clairement les étapes indispensables pour lancer et clôturer chaque projet. Ensuite, il est recommandé de mettre en place des revues régulières. Une revue hebdomadaire sert à ne pas se laisser submerger. Une revue mensuelle permet de contrôler et être au clair sur ce que l’on fait. 

Au bout du compte, la clé est de considérer ses notes numériques comme un environnement de travail et non comme un bête moyen de stockage. A ce titre, le système doit être utilisé et rester souple. 

Trouver sa voie pour s’exprimer

Finalement, le fait de se construire un second cerveau est une entreprise de développement personnel. L’intérêt est de pouvoir y stocker ses pensées afin de les rendre moins vulnérables au passage du temps. Le but ultime est de devenir le chef de bord de sa vie plutôt qu’un simple passager. Cette nouvelle identité offre de nouvelles perceptives : 

    • Tendre de la pénurie à l’abondance
    • Tendre de l’obligation au service
    • Tendre de la consommation à la création

Conclusion

Pour se lancer au mieux dans cette aventure, voici douze points à mettre en œuvre dès à présent pour se construire un second cerveau : 

    1. Décider de ce que l’on veut capter
    2. Choisir une application de prise de notes,
    3. Sélectionner un outil de captation de contenus.
    4. Mettre en application le système d’organisation PARA
    5. S’inspirer en identifiant nos douze problèmes les plus récurrents.
    6. Surligner pour capter automatiquement les passages les plus importants
    7. S’entraîner au résumé progressif.
    8. Se concentrer sur une brique intermédiaire
    9. Finaliser un livrable.
    10. Planifier une revue hebdomadaire.
    11. Évaluer son degré de compétence en prise de notes.
    12. Ne pas lâcher ce qui résonne en nous.

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