Résumé : Le guide du copywriting – Selim Niederhoffer

Selim Niederhoffer se définit comme un copywriter, auteur, coach en communication et conférencier. Dans son livre, Le guide du copywriting, il partage 50 techniques pour vendre en ligne via des pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux. Sa promesse est d’aider le lecteur à mieux écrire pour vendre plus. Pour ce résumé, je vais reprendre les 50 principes et les expliquer en deux/trois phrases. C’est parti !

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Résumé : Le guide du copywriting

1. Vendre avec des mots – l’art du copywriting

Le copywriting est l’art de convaincre, de persuader, d’influencer l’autre dans le but de promouvoir un produit, une personne, une entreprise, une opinion ou une idée.

La discipline s’appuie sur des techniques d’écriture et des principes de persuasion qui ont pour but d’attirer l’attention des gens, leur donner envie d’en savoir plus, et les inciter à passer à l’action.

2. Optimiser le modèle de l’entonnoir

Le copywriting se base sur le système des tunnels de conversion. Il s’agit du parcours réalisé par un prospect jusqu’à sa conversion en client. La stratégie de l’entonnoir comporte plusieurs étapes :

    • Étape 1 : Créer une offre irrésistible qui répond aux besoins des clients
    • Étape 2 : Élaborer une page de vente
    • Étape 3 : Faire connaître son offre et diriger son trafic sur sa page de vente
    • Étape 4 : Collecter les coordonnée du prospect
    • Étape 5 : Contacter les prospects pour les faire entrer dans le tunnel de vente

3. Développer ses compétences de copywriter

L’apprentissage de la discipline est à privilégier, car plutôt que de faire appel à un copywriter, il vaut mieux développer ses propres compétences pour gagner du temps et/ou de l’argent.

4. Vendre ses compétences de copywriter

La maîtrise des techniques de vente à l’écrit est un savoir-faire recherché par les entreprises. Les professionnels offrent des rémunérations conséquentes pour ce genre de profil. Quoiqu’il en soit, le métier requiert une bonne connaissance de l’environnement de ses clients et de leurs produits.

5. Enrichir son vocabulaire pour « parler» à son prospect

En plus de connaître les bases de son marché, un copywriter doit employer le bon champ lexical. L’auteur propose cinq sources sur lesquelles s’appuyer pour rechercher le vocabulaire adapté afin de convaincre ses futurs clients :

    • Les clients eux mêmes
    • Les concurrents
    • Les forum internet
    • Les réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Facebook et LinkedIn)
    • Les magazines et prospectus

6. Comprendre les raisons qui poussent le consommateur à acheter

La pyramide de Maslow est l’un des meilleurs outils pour appréhender les besoins fondamentaux de ses clients.  

L’auteur liste les motivations primaires :

    1. maximiser notre survie
    2. profiter de la vie
    3. chercher à prolonger notre vie
    4. pouvoir nous nourrir et boire
    5. vivre une vie sans peur, sans douleur et sans danger
    6. avoir une vie sexuelle épanouie
    7. trouver quelqu’un avec qui partager notre vie
    8. avoir des conditions de vie satisfaisantes
    9. être supérieur, gagner, pouvoir faire jeu égal avec nos voisins
    10. offrir à nos proches la protection et les soins nécessaires
    11. obtenir l’approbation des autres, la validation sociale

Et des désirs secondaires :

    1. être informé
    2. la curiosité
    3. la propreté de notre corps et de notre environnement
    4. l’efficacité
    5. le côté pratique
    6. des services qui nous facilitent la vie
    7. des produits fiables, des services de qualité
    8. l’expression de la beauté et du style
    9. le désir de faire des économies, le désir de nous enrichir
    10. l’envie de faire de bonnes affaires.

Il partage aussi l’enseignement de Jim Edwards qui propose 10 raisons pour lesquelles les clients achète un produit :

    • gagner de l’argent
    • économiser de l’argent
    • gagner du temps
    • éviter les efforts
    • réduire la douleur physique ou mentale (ou la supprimer complètement)
    • être plus à l’aise
    • être plus propre et avoir une meilleure hygiène de vie pour être en meilleure santé
    • obtenir la validation sociale de nos pairs
    •  se sentir aimé
    •  se sentir plus aimé
    • améliorer sa popularité ou son statut social. 

7. Définir son avatar

Un avatar correspond au profil type des personnes pour lesquelles on rédige sa page de vente. La clé en copywriting est de cerner leurs comportements, leurs envies, leurs aspirations, leurs rêves, leurs motivations profondes.

Voici trois techniques pour définir son avatar :

    • Imprimer une photo de son prospect idéal pour le visualiser
    • Affiner le profil de son client avec le temps
    • Raconter une histoire la plus fédératrice possible si la cible concerne plusieurs types de profil

8. Contourner l’angoisse de la page blanche

Sept solutions pour éviter de se retrouver bloqué par une page blanche :

    • Écrire quelque chose qui n’est pas lié au copywriting
    • Écrire quelque chose de plus léger à ses clients
    • S’atteler à 5 ou 10 minutes de service après-vente ou service clients
    • Retourner sur une de mes vieilles pages de vente pour s’en inspirer
    • Segmenter le travail
    • Faire autre chose
    • Ne jamais démarrer sur un page blanche

9. Structurer sa page de vente selon le modèle AIDA

AIDA est la structure de base du copywriting. L’acronyme signifie

    • A pour Attention : capter l’attention de son lecteur avec un titre choc, une image forte, une promesse dès les cinq premières secondes.
    • I pour Intérêt : susciter l’intérêt du client
    • D pour Désir : éveiller le désir du client
    • A pour Action : pousser le client à agir

En coywriting, il existe d’autres alternatives au modèle AIDA comme par exemples :

    • AIDCA (Attention, Intérêt, Désir, Conviction, Action)
    • PAS (Problem, Agitate, Solve)
    • PAPA (Problème, Avantage, Preuve, Action)
    • PASTOR (Problème, Amplifier, Solution/Story, Transformation/Témoignage, Offre, Réponse)
    • Les 4 P (Problème, Promesse, Preuve, Proposition)

10. Utiliser la super structure pour écrire sa page de vente 

Le modèle de la super structure se compose d’une quinzaine de bloc 

    • Bloc 1. Le titre : interpeller le lecteur
    • Bloc 2. La promesse : donner envie de lire le reste
    • Bloc 3. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème
    • Bloc 4. Son histoire : Se crédibiliser
    • Bloc 5. Les fausses solutions : discréditer la concurrence
    • Bloc 6. Le recadrage : changer de perspective
    • Bloc 7. La vision idéale : aider le prospect à se projeter avec son offre
    • Bloc 8. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode
    • Bloc 9. La liste à puces : lister les bénéfices du produit
    • Bloc 10. La mise en perspective de l’offre : préparer l’annonce du prix
    • Bloc 11. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit
    • Bloc 12. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre
    • Bloc 13. La présentation des bonus : renforcer la valeur perçue
    • Bloc 14. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats
    • Bloc 15. L’appel à l’action : conclure en beauté
    • Bloc 16. Le P.S. : présenter une dernière info, une dernière objection…

 Les blocs sont détaillés dans les chapitres suivants. Quoiqu’il en soit, il n’est pas nécessaire de respecter impérativement le plan de la super structure.

11. Le titre : interpeller le lecteur

Les titres doivent être assez courts et percutants. Il existe trois moyens d’écrire un titre impactant :

    • écrire un titre “promesse”, qui propose un bénéfice au lecteur.
    • écrire un titre qui suggère la nouveauté
    • écrire un titre mystérieux

12. La promesse : donner envie de lire le reste

L’idée est de présenter rapidement les bénéfices de son offre. Pour ce faire, on peut s’appuyer sur le modèle OPEN (obstacle, prix, espace-temps, négation)

13. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème

 Le copywriter doit chercher à appuyer là où ça fait mal, car la douleur vend plus que la douceur. L’objectif est de faire percevoir aux lecteurs tout ce qui pourrait se passer de terrible s’il ne réglait pas son problème aujourd’hui.

14. Les fausses solutions : discréditer la concurrence

En copywriting, Le but est de présenter les solutions qui ne fonctionnent pas afin de préparer le prospect à son offre.

15. La vision idéale : aider le prospect à se projeter

Dans ce bloc, le copywriter cherche à ce que le prospect se projette et qu’il s’imagine dans le futur en train d’utiliser leurs solutions.

Trois stratégies peuvent être appliquées :

    • se projeter au moyen d’images
    • trouver les mots pour peindre cette image mentale
    •  écrire au présent plutôt qu’au futur

16. La liste à puces : lister les bénéfices du produit

L’objectif de cette section est de faire basculer le prospect de l’intérêt au désir. Pour cela, il convient de rédiger une liste des bénéfices en s’appuyant sur les besoins de la pyramide de Maslow.

17. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode

Pour exposer de produit de manière convaincante, il faut présenter les caractéristiques de l’offre pour renforcer sa crédibilité. Une astuce consiste à utiliser des pictogrammes pour appuyer l’aspect visuel.

18. Le storytelling : raconter des histoires

Le bloc de storytelling a pour but de donner envie au lecteur en l’aidant à se projeter. Une bonne histoire repose quatre fondamentaux :

    • un héros
    • un problème
    • un voyage / une quête / une aventure
    • la résolution du problème (la fin, le retour à la normale)

19. Crédibilité et autorité : rassurer

L’auteur propose sept techniques pour être plus crédible aux yeux de ses prospects :

    • Être visible en ligne
    • Publier du contenu gratuit
    • Faire parler ses diplômes
    • Faire parler ses expériences
    • Se mêler aux conversations des experts
    • Participer à des conférences
    • Interviewer des experts ou se faire interviewer

20. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats

Pour reprendre une citation de Robert Cialdini « Habituellement, quand un grand nombre de gens font quelque chose, nous comprenons que c’est la meilleure chose à faire. »

Pour s’appuyer sur la preuve sociale, la technique consiste simplement à recueillir des témoignages clients et à les diffuser à ses prospects.

21. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre

Plusieurs stratégies peuvent être utilisées en copywriting:

    • Parler de valeur et d’investissement plutôt que de prix
    • Utiliser l’effet d’ancrage
    • Utiliser l’effet de comparaison pour rendre le prix palpable
    • Faire augmenter la valeur perçue grâce aux bonus
    • Ecrire les prix et les pourcentages de réduction
    • Proposer un paiement en plusieurs fois
    • Afficher les prix précis

22. L’appel à l’action : conclure en beauté

Le copywriter doit dire au prospect de passer à l’action de manière explicite. Le message doit être simple, urgent, concis, direct et irrésistible.

23. Aider le prospect : sauter le pas plus facilement

La technique est d’ancrer une nouvelle habitude dans la vie du client. Pour ce faire, l’auteur propose trois mécanismes

    • Offrir des échantillons, des essais gratuits, la première séance gratuite
    • Offrir le premier mois à prix dérisoire pour créer de l’engagement
    • Offrir une garantie « satisfait ou remboursé »

24. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit

Le marketing répulsif a deux fonctions: repousser les mauvais clients et donner encore plus de valeur à l’offre. Seuls les prospects qui sont absolument intéressés par l’offre resteront.

25. Utiliser l’urgence et rareté

La rareté et l’urgence sont de puissants leviers pour booster ses ventes en copywriting. Attention, l’enjeu et la complexité résident dans le fait de trouver un justification réelle ou réaliste.

26. Contourner le principe de réactance

La réactance est un mécanisme de défense psychologique qui se déclenche chez un individu pour tenter de maintenir sa liberté d’action lorsqu’il la croit ôtée ou menacée. 

Le rôle du copywriter est de rappeler au lecteur qu’il a le choix. Pour limiter la réactance, il peut amplifier le coût de l’inaction, rappeler subtilement les fausses solutions et répéter que le bon choix est d’investir dans son offre.

27. Boucler sa page de vente

L’auteur donne 5 conseils pour conclure son travail :

    • Terminer par sa signature manuscrite
    • Montrer sa tête
    • Etre joignable
    • Enchaîner comme si la vente est conclue
    • Proposer une FAQ pour répondre aux objections

28. Rester simple pour garder l’attention du lecteur

Cette règle peut se résumer à l’acronyme KISS : “Keep it simple, stupid” (« garde ça simple, idiot »). Un copywriter doit prendre l’habitude de reformuler, d‘utiliser du vocabulaire de la vie de tous les jours et de segmenter les phrases longues en plusieurs lignes.

29. Eviter de parler comme un expert

L’un des pièges du copywriting est d’employer le jargon d’expert. A l’opposé, il est préférable d’écrire comme le client parle

30. Ne pas culpabiliser le lecteur

Une technique consiste à inclure le lecteur en utilisant le « nous ».

31. Porter attention aux pronoms

Pour l’auteur :

    • « Je » permet de se crédibiliser, de raconter le parcours du héros et de créer une relation avec son lecteur
    • « Tu » permet de simuler un rapport de familiarité et de connivence entre le lecteur et soi.
    • « Il », « elle » et « eux » permettent de pointer du doigt une personne ou un groupe de référence, auquel le lecteur va s’identifier ou duquel il va vouloir se différencier.
    • « Vous » est le pronom du copywriting. Il faut l’utiliser dès que l’on en a l’occasion.

32. Tuer la voix passive

Au lieu d’écrire, « Ma voiture est réparée par le garagiste. », il vaut mieux dire « Le garagiste répare ma voiture.

33. Être précis

Le copywriting vise à rassurer et à vendre de la certitude, du concret. Il est préférable d’utiliser des nombres plutôt que des adjectifs indéfini

34. Montrer plutôt que raconter

« Une image vaut mille mots. » Confucius. 

Pour être percutant, il est indispensable de présenter les résultats dans son message.

35. Employer des mots magiques

Un mot magique est un mot qui provoque une réaction. Il n’est pas obligatoirement positif ou bienveillant. L’auteur liste une série de mots types à utiliser dans différents scénarios.

Exemple : attentat pour susciter la peur, satisfait ou rembourser pour accompagner l’annonce d’un prix…

36. Utiliser les 50 nombres magiques

Tout comme pour les mots, il existe des nombres qui résonnent plus que d’autres : 1, 3, 7, 10, 101, 365 …

37. Appliquer l’effet Zeigarnik

L’effet Zeigarnik stipule que notre cerveau reste plus concentré sur une tâche non effectuée qu’une tâche déjà terminée. Pour tirer profit de ce biais, le copywriter peut dévoiler sa solution progressivement pour captiver l’audience.

38. Relire et réécrire ses travaux

La relecture est un passage obligatoire car elle permet de corriger les problèmes de structure, les arguments trop faibles, les fautes d’orthographe, la tournure des phrases …. . L’auteur partage plusieurs suggestions sur ce point :

    • se relire le lendemain pour être reposé et concentré
    • Imprimer et corriger au stylo rouge
    • Relire à voix haute
    • Scinder pour fluidifier
    • Se faire aider

39. Diffuser son message par écrit et en vidéo

Réaliser une vidéo de vente est plus cher et long qu’un texte. Cependant le format est plus hypnotique car un spectateur est plus passif qu’un lecteur. La clé est de proposer les deux alternatives à ses prospects.

40. Adapter la longueur de sa page de vente à son objectif et à la vision terrain

En copywriting, les trois objectifs principaux sont de la page de vente sont :

    • donner de l’information sur le produit
    • rassurer le prospect
    •  répondre à ses objections.

Plus l’offre est chère et technique, plus il sera nécessaire de détailler afin de rassurer le client.

Quoiqu’il en soit, le meilleur moyen de  définir la longueur d’une page de vente est de tester sur le terrain.

41. Utiliser les émojis avec parcimonie

Les émojis sont bons pour la communication car ils attirent l’œil du lecteur et ils font passer l’émotion plus vite. Néanmoins ils sont moins précis que les mots et ils peuvent être perçus comme puérils. C’est pourquoi il faut restreindre leur utilisation à son public, son domaine et son image de marque.

42. Tester grâce à la méthode A/B

Un test A/ B ou “split test” consiste à tester deux versions légèrement différentes d’une page de vente afin d’analyser celle qui obtient les meilleurs résultats. Le but est de conserver les modifications de l’option qui a généré le plus de clics.

43. Proposer des pages de vente horizontale

L’idée est de dévoiler progressivement les blocs de sa page de vente pour créer de l’attente chez ses prospects. Par exemple en envoyant un mail tous les jours jusqu’à proposer son offre dans le dernier.

44. Ecrire une bonne vidéo de vente

L’objectif est de captiver le spectateur, le renseigner sur le produit, lui donner envie d’acheter et le faire passer à l’action. L’auteur partage plusieurs de ses secrets :

    •  Attaquer fort pour gagner l’attention de son prospect
    • Varier les plans
    • Insister sur les bénéfices
    • Énoncer clairement son call to action
    • Soigner le son de sa vidéo
    • Mettre des sous-titres

45. Progresser en copywriting

Il existe plusieurs leviers pour devenir un meilleur copywriter

    • Recopier à la main des pages de vente
    • Ne pas passer tout son temps à écrire
    • Lire de tout
    • Traduire des pages de vente

46. Porter attention à l’éthique

Il ne faut pas céder à la facilité en faisant de la vente forcée. L’auteur donne la règle des 3 x 4 x 3 : c’est-à-dire partager uniquement ce que l’on est prêt à voir en affiche de 4 mètres par 3 devant l’entrée : a) de son lycée b) de son bureau c) à l’école de ses enfants.

47. Être efficace et lutter contre les distractions

Afin de lutter efficacement contre les distractions et être plus productif, on peut lister plusieurs conseils :

    • Fermer la porte
    • Couper Internet quand on écrit.
    • Passer son téléphone en mode avion, nuit ou ne pas déranger
    • Nettoyer son bureau et opter pour le minimalisme
    • Préparer son ravitaillement comme pour une balade en montagne
    • Prévoir des pauses et temps de travail
    • Ecrire le matin

48. Trouver facilement ses premiers clients

Les plateformes de freelances sont d’excellents outils pour chercher ses premières missions et démultiplier les expériences et les contacts afin de trouver d’autres clients.

49. Améliorer son taux de conversion grâce aux questions

L’auteur liste 21 questions pour optimiser son taux de conversion.

50. S’appuyer sur des compétences complémentaires

Voici cinq compétences adjacentes que devrait développer chaque copywriter

    • Community management
    • Ciblage pour la publicité
    • Rédacteur SEO, rédacteur de contenu pour les marques
    • Compétence en édition, journalisme ou écriture de roman, scénario, pièce de théâtre
    • Prise de parole en public

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Retour sur la page du projet Résumés de livre 

Résumé : Le guide pratique de l’achat immobilier – Laurent Criado

Laurent Criado est Entrepreneur depuis 2003. C’est un professionnel du bâtiment spécialisé dans les problématiques de l’habitat. Dans le livre Le guide pratique de l’achat immobilier, il partage une méthodologie fiable, étape par étape pour acheter un logement de qualité. 

Cette synthèse résume les grandes idées que l’auteur aborde dans les 6 parties du livre. 

    • les fondamentaux de l’achat immobilier
    • les différentes options d’achat
    • l’enquête préliminaire à réaliser avant la sélection du bien
    • l’analyse de l’environnement du bien
    • la préparation de la visite
    • la visite

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Résumé : Le guide pratique de l’achat immobilier

Partie 1 : Les fondamentaux – 8 erreurs à éviter

Tout d’abord, Laurent Criado partage 8 erreurs à éviter lorsqu’on achète un bien immobilier :

    • Privilégier l’achat immobilier avant de clarifier son projet de vie. Il est primordial de choisir un logement qui colle parfaitement à ses besoins.  
    • Acheter au petit bonheur la chance. Un achat immobilier nécessite des efforts pour déterminer et trouver ce que l’on veut. 
    • Se fier uniquement au coup de cœur. Un achat sécurisé demande du temps et un décision rationnelle.
    • Acheter un bien surcoté. Seules 3 variables affectent le coût du logement :
        • le coût du foncier (prix de l’emplacement)
        • le coût de construction
        • le niveau de finition
      • Se priver d’un avocat, car il va vérifier tous les aspects juridiques du projet
    • Surestimer ses capacités financières, matérielles et techniques
    • Se concentrer uniquement sur l’obtention du crédit, sans en comprendre les tenants et les aboutissants. Quelques points à ce sujet :
    • un crédit est fonction du ratio d’endettement qui se calcule en additionnant les charges annuelles de l’emprunteur (loyers, pensions, crédits…) et en divisant le tout par les revenus totaux.
    • les critères favorables à l’obtention d’un crédit sont :
      • le montant de l’apport personnel
      • la stabilité des revenus
      • la capacité à épargner
      • la valeur intrinsèque du bien
    • Un prêt immobilier correspond à plusieurs paramètres : un taux, une assurance, des frais de garantis, des frais de remboursement anticipé, des frais d’options…
    • Croire que le statut de propriétaire est n’est pas une lourde charge de travail

Partie 2 : Les différentes options d’achat

Le choix repose sur 2 critères principaux : acquérir un logement neuf ou ancien et soit en individuel ou en collectif

Laurent Criado dédie un chapitre pour présenter chaque option. Qu’importe l’option choisie, on retrouve plusieurs recommandations communes  :

    • Se déplacer sur place pour la visite du bien ou du terrain 
    • Analyser l’environnement du bien
      • Mener une enquête pour recueillir les informations administratives, les informations sur le voisinage, le constructeur, les artisans choisis…
      • Porter une grande attention aux documents et contrats (éventuellement les faire vérifier par son avocat)
      • Ne pas se focaliser sur le prix mais sur les solutions. L’auteur explique que “la meilleur stratégie* consiste à planifier ses travaux avec précision, à choisir les bons matériaux et à imaginer, en détail le projet d’implantation. Il n’est pas question de chercher le prix le moins cher.” (*pour faire des économies)
    • “Ne jamais croire le vendeur tant qu’on ne l’a pas vérifié soi-même.”
    • Prendre son temps et ne pas céder à la pression des professionnels qui poussent à agir vite. 

Partie 3 : Enquête préliminaire

L’enquête préliminaire consiste à recueillir les informations sur le bien pour éviter de faire des visites inutilement.

Dénicher des offres

Laurent Criado préconise de combiner différentes sources pour effectuer ses recherches : 

    • les biens en agence (généralement il s’agit d’offres ‘nouvelles’)
    • le bouche à oreille
    • les sites web spécialisés
      • www.seloger.com : annonces de professionnels
      • www.leboncoin.fr :  annonces de professionnels et particuliers
      • www.pap.fr : annonces de particuliers
      • www.annoncesjaunes.fr : annonces des Pages jaunes
      • www.immonot.com : sites d’annonces de notaires
      • www.immobilier.notaires.fr : site officiel de l’immobilier des notaires
    • les sites de réseaux immobiliers (Orpi, Century 21, Foncia…)
    • les sites des agents locaux
    • les sites de niches
    • les réseaux d’agents indépendants

Décrypter les annonces pour mieux en déjouer les pièges

Pour Laurent Criado, Les annonces d’un bien doivent permettre de 

    • dresser un premier bilan en terme d’habitabilité
    • étudier l’état de l’habitat et les éventuels travaux à envisager

Les informations à rechercher dans une annonce

    • lieu : ville et quartier
    • type de bien : appartement, maison, loft, ancienne usine
    • type de propriété : copropriété, emplacement, ascenseur, individuel, mitoyen
    • superficie : superficie loi Carrez
    • un plan ou un croquis
    • stationnement
    • le montant des charges
    • Les informations sur les pièces
      • la cuisine
      • la pièce de vie (idéalement orientée sud/sud ouest)
      • les chambres (minimum 9m² par chambre)
      • salle de bains
        • la taille de la douche ou de la baignoire
        • les équipements indispensables (une vasque, rangement, grand miroir, éclairage, un plan, une douche/baignoire, sèche serviette
        • la superficie et les possibilités d’aménagement
        • la nécessité d’une rénovation
      • les mezzanines (une mezzanine est une installation en dur sous laquelle on peut aisément se tenir debout et qui est supposée libérer de la place dans la pièce qu’elle surplombe)
      • les pièces annexes : cave, grenier, 
      • le dressing
      • le jardin, la cour

En parallèle, les photos sont une aide précieuse pour ce travail d’analyse. L’idéal est d’avoir une photo par pièce.  Dans tous les cas, l’absence de photos doit être synonyme de vigilance.

Les moyens d’enquête

    • Localiser le bien sur google map en croisant les informations des différentes annonces parues sur le bien
    • Appeler le vendeur, mais sans prétendre que l’on est intéressé
    • Utiliser des outils de recherche en ligne. Par exemple la plateforme GéoCatalogue (www.geocatalogue.fr) permet de visualiser des données et cartes produites par les acteurs publics
    • Si l’on a identifié l’adresse, on peut aussi effectuer une recherche cadastrale sur le site du gouvernement pour trouver les informations administratives (www.cadastre.gouv.fr )
    • étudier le marché immobilier local pour identifier les biens similaires afin de croiser les informations et voir si l’annonce est surcoté
      • estimer le nombre de biens en concurrence dans votre secteur de recherche
      • évaluer la pression concurrentielle entre les agences
      • calculer le prix au mètre carré dans le secteur convoité

Partie 4 : Analyse de l’environnement

L’analyse de l’environnement porte sur plusieurs aspects

    • la vie courante / vie pratique. Il s’agit de vérifier la proximité des commerces, grandes surfaces, commerces auto-moto, dessertes de transports, services publics, équipements sportifs…)
    • l’éducation. Il faut étudier la proximité des différents établissements et structures liées au domaine de l’éducation. Pour ce faire, il est possible de trouver les informations sur l’annuaire de la plateforme education.gouv
    • l’emploi et le contexte économique. Il convient de vérifier que le lieu est approprié à son projet professionnel. l’insee et impot.gouv permettent de se renseigner 
    • l’accès à la santé. Il faut enquêter sur la couverture du territoire en professionnel de santé et en équipements. Le but est d’éviter de se retrouver avec un bien éloigné de tous les services de soins ou d’urgence.
    • la sécurité. 
      • vérifier l’implantation de la police/gendarmerie par rapport au bien
      • contrôler les statistiques de la zone géographique concernant la sécurité des biens et des personnes
      • analyser les risques majeurs (événements naturels ou technologiques, risque nucléaire, gaz, pétrole, site industriel, aeroport…) 
      • vérifier la qualité de l’air et de l’eau
      • vérifier les perturbations des radiofréquences (antennes)
      • vérifier la présence des lignes électriques
    • l’aspect culturel. Il faut enquêter sur la présence des médiathèques, cinéma, théâtre musée, …

Si l’achat d’un bien parait toujours intéressant après l’enquête  préliminaire et la phase d’analyse de l’environnement alors il est temps de préparer la visite

Partie 5 : préparer la visite du bien

Laurent Criado explique que la préparation de la visite consiste à : 

    • Centraliser les informations sur le bien dans un dossier
    • Prévoir du matériel d’inspection (une tenue adapté au terrain, des outils de mesure, lampes torches, appareil photo, carnet…)
    • Connaitre les 4 points clés à vérifier à l’intérieur :
      • la cuisine (coût élevé)
      • la salle de bain (coût élevé)
      • l’installation de chauffage et la production d’ECS
      • l’électricité
    • Maîtriser les techniques de prises de photos et de mesures
      • techniques de balayage
      • réception téléphonique et réseau
      • mesure métrique
    • Connaître les types de matériaux et les principaux problèmes associés*

*A ce propos, le livre regorge de détail sur ce point, mais dans un soucis de synthèse, je n’ai pas inclut ces éléments dans mon résumé.

Partie 6 : effectuer la visite d’un bien ancien construit

Laurent Criado donne d’abord 3 règles de bases :

    • arriver en avance au rendez-vous pour gagner du temps
    • prendre des photos
    • effectuer une analyse du général au particulier et du haut vers le bas

Le mode opératoire

Le mode opératoire proposé est le suivant  :

    1. Identifier sa première impression sur la commune, le quartier, la rue, le bien
    2. Appréciez l’extérieur du bien. S’il est problématique où s’il ne convient pas, il vaut mieux arrêter la visite immédiatement 
    3. Récupérer un dossier récapitulatif des caractéristiques du bien (plan ou croquis, diagnostics techniques, impôts locaux, les charge d’énergie annuelles…)
    4. Lancer une reconnaissance globale (extérieur et intérieur) pour avoir une impression globale qui se dégage.
    5. Examiner le terrain en vérifiant :
      1. son accessibilité et sa configuration (stationnement)
      2. son état et entretien
      3. les réseaux (présence du coffrage)
      4. la superficie
      5. les nuisances (sonores, visuelles, olfactives, sécuritaires)
    6. Examiner l’extérieur du bâtiment
      1. la toiture
      2. les façades (état visuels, matériaux, végétation, remontée d’humidité)
      3. le confort thermique
        • interaction des matériaux entre eux
        • l’environnement des bâtiments
        • l’année de construction
    7. Examiner “le premier pas”.
      1. vérifier la porte d’entrée car elle est liée à la sécurité et au budget
      2. préparer l’examen intérieur en ayant 
        • un croquis d’ensemble
        • l’avis sur le niveau général car il est souvent représentatif de la tenue intérieure du bien
        • le niveau de finition
    8. Inspecter les pièces une à une
      1. Réaliser un examen préliminaire général en se basant sur la vue, l’ouïe, l’odorat et toucher
      2. Prendre des photos
      3. Prendre les mesures
      4. Vérifier les ouvertures
      5. Vérifier les émetteurs de chauffage
      6. Vérifier le plafond, les murs, le sol
    9. Réaliser les inspections spécifiques
      1. Salle de bain
      2. la cuisine
      3. véranda
      4. terrasse
      5. l’électricité
      6. l’installation de chauffage
      7. la production d’ECS (eau chaude sanitaire)
    10. Si copropriété, vérifier : 
      1. les éléments administratifs
      2. faire l’état des lieux (extérieurs, façades, interphone, hall d’accueil, parking, parlier, escalier, local poubelle…)

Avant de conclure, j’aimerais préciser les points que j’aborde très succinctement dans ce résumé sont détaillés avec une grande précision dans le livre. Par exemple l’auteur explique très précisément les éléments à vérifier dans la cuisine, pour l’électricité et tous les éléments que j’ai cité précédemment. 

En conclusion, je vous recommande vivement la lecture du livre si vous cherchez des conseils pratiques pour acheter un bien immobilier. Laurent Criado présente une méthodologie et des conseils concrets pour filtrer les biens les plus prometteurs et d’écarter les logements sans intérêts.

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Résumé : Les secrets de l’immobilier – Charles Morgan

Charles Morgan est psychologue et un investisseur privé aguerri. Il possède un blog sur la liberté financière. Dans son livre, Les secrets de l’immobilier, il partage ses connaissances pour investir dans l’immobilier. Il présente des méthodes et des outils utilisables durant les grandes étapes du processus d’investissement immobilier.

Le livre se compose de 8 chapitres :

    • Chapitre 1 : Comprendre les principes de base sur l’investissement immobilier
    • Chapitre 2 : Financer l’achat de bien immobilier
    • Chapitre 3 : Trouver et reconnaître les bonnes affaires
    • Chapitres 4 et 5 : Connaître les 2 grandes stratégies immobilières (mise en location / revente)
    • Chapitre 6 : Négocier, faire une offre et acheter
    • Chapitre 7 : Débuter quand on est pauvre (base de la gestion des finances personnelles, les principes du succès)
    • Chapitre 8 : Le plan pour acheter en 8 semaines.

Vidéo

1ère partie :

2ème partie :

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Première partie :

Deuxième partie :

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Résumé : Les secrets de l’immobilier

Chapitre 1 : Pourquoi investir dans l’immobilier ?

Pour Charles Morgan, l’immobilier est le meilleur moyen pour s’enrichir.

    • Les rendements sont élevés, car il est possible d’investir avec un effet de levier.  On peut emprunter de l’argent et autofinancer le bien grâce aux loyers engendrés.
    • La sécurité du capital investi. L’immobilier est une chose matérielle et tangible qu’il est possible d’assurer contre les risques.
    • La valeur des biens immobiliers augmente régulièrement,  car la population croit, les terrains disponibles sont limités, les prix des matériaux augmentent (matières premières et énergies)
    • Créer de la richesse par ses actions. On peut améliorer la valeur d’un bien immobilier en le rénovant, en améliorant sa gestion, en le divisant ou en changeant son affection…
    • Se protéger de l’inflation
    • Payer moins d’impôts
    • Se constituer un patrimoine. Acheter de l’immobilier permet de se constituer un capital progressivement. À chaque remboursement du crédit, on acquiert une fraction de la valeur du bien. À l’inverse, les non-propriétaires perdent de l’argent tous les mois.
    • Développer son indépendance financière, car il est possible de générer des revenus passifs.

Après avoir expliqué les raisons qui font que l’immobilier est un excellent investissement, Charles Morgan détaille les grandes étapes du processus d’achat.

Chapitre 2 : Financer l’achat des biens immobiliers

Organiser son financement

Le financement d’un achat immobilier est fonction de 3 composantes :

    • ses objectifs
    • sa capacité d’emprunt
    • la répartition de ses sources de financements
Choisir un financement adapté à ses objectifs

Dans un premier temps, il faut choisir une stratégie d’investissement adaptée à ses objectifs. Charles Morgan présente 2 grandes stratégies d’investissement immobilières :

    • 1ère stratégie : Acheter pour conserver.  L’objectif est d’autofinancer l’achat d’un bien et générer un flux de trésorerie positif grâce à l’encaissement des loyers. Il s’agit d’un investissement « long terme » sur plus de 5 ans. Pour cette stratégie, que nous détaillerons plus tard, l’auteur conseille de faire un emprunt à taux fixe sur une longue période pour ce type d’investissement.
    • 2ème stratégie : Acheter pour revendre. L’objectif est d’acheter en dessous du prix du marché et revendre le bien rapidement quitte à le rénover un peu. L’horizon de placement varie de quelques mois à quelques années. Le financement de cette stratégie repose sur un emprunt à taux variable avec un levier maximal de rendement.

Peu importe la stratégie choisie, il est indispensable de déterminer sa capacité d’emprunt avant d’investir.

Déterminer sa capacité d’emprunt

Les possibilités de financement dépendent de la situation et des ressources de l’emprunteur.

Identifier ses sources de financement

Il existe plusieurs sources de financement :

    • ses fonds propres (l’argent que l’on possède)
    • un crédit hypothécaire (un crédit bancaire)
    • un emprunt à court terme (prêt à des proches, une hypothèque rechargeable, autre deuxième crédit à la banque …).

Les crédits hypothécaires

Les crédits hypothécaires sont les sources de financement les plus classiques. La banque prête de l’argent à l’investisseur pour qu’il puisse financer l’achat du bien. La banque se rémunère grâce aux intérêts du prêt et le bien acheté fait office de garantie. C’est-à-dire que si l’emprunteur n’est pas en mesure de rembourser le prêt alors la banque se saisit de la propriété pour récupérer son capital.

Les différents types de prêts hypothécaires
    • Le prêt avec remboursement par mensualités constantes
    • Le prêt avec remboursement constant en capital
    • Le prêt à terme fixe
Les taux d’intérêt

Les taux d’intérêt des banques dépendent de plusieurs facteurs :

    • le taux d’emprunt des pays sur les marchés financiers
    • La variabilité du taux (taux fixe, taux variable). Les taux “fixes” sont plus élevés
    • La quotité empruntée (quotité = rapport entre montant emprunté et valeur de l’immeuble en garantie). Il s’agit de la marge de sécurité qu’à la banque si elle doit récupérer le bien
    • La durée de l’amortissement. Plus la durée du prêt est longue, plus les intérêts seront élevés. Généralement, les investisseurs immobiliers choisissent la durée la plus longue, car, même si les taux sont plus élevés, le montant mensuel à rembourser est plus faible. Cela permet de minimiser les liquidités et maximiser le cash flow.

Quelques recommandations de prudence

Charles Morgan partage plusieurs recommandations pour financer son investissement.

    • Utiliser le levier financier que dans les limites que permet le cash-flow
    • Être certain d’acheter un bien de qualité avant de contracter une dette
    • Mettre en place une structure juridique adéquate
    • Avoir une réserve financière au cas où les choses tourneraient mal
    • Chercher le taux d’intérêt le plus bas
    • Améliorer son immeuble afin d’augmenter ses revenus locatifs
    • Solidifier régulièrement sa situation
    • Réduire son endettement quand le marché immobilier est en haut du cycle
    • Augmenter le levier financier juste après que le marché immobilier ait atteint son bas de cycle
    • Réduire le risque avec l’âge
    • METTRE DE L’ORDRE DANS SES FINANCES PERSONNELLES AVANT UNE GRANDE DÉPENSE

Chapitre 3 : Trouver et reconnaître les bonnes affaires

Identifier ses critères d’achat

Charles Morgan propose de tenir compte de 7 critères :

    • L’emplacement.
      • Proximité des transports, des écoles, des commerces…
      • L’accessibilité par rapport à son lieu de résidence et son lieu de travail
      • Le quartier ne doit pas être situé dans une zone en déclin de la ville
      • L’aspect du quartier (visuellement agréable, espaces verts)
      • Un niveau de criminalité bas
      • Des ventes immobilières soutenues
      • Occupés par la classe moyenne
      • (vue sur l’eau)
    • Le type de bien immobilier
      • Maisons unifamiliales
      • Appartements
      • Immeubles
      • Locaux commerciaux…
    • Les caractéristiques du bien (nombre de chambre, surface, garage, jardin, balcon…)
    • La gamme de prix
    • L’état du bien et l’ampleur des travaux (neuf, rénovation)
    • Le profit minimum (si la stratégie est d’acheter pour revendre rapidement)
    • Le cashflow minimum (si la stratégie consiste à acheter pour conserver et mettre en location)

Se renseigner sur le marché immobilier local

Pour trouver de bonnes affaires, il est indispensable de se renseigner sur marché immobilier local.

Pour cela, il y a 2 options :

    • Suivre les avis de quelqu’un qui connait le marché
    • Devenir soi-même un expert du marché immobilier en faisant de nombreuses visites
Les cycles du marché immobilier

Se renseigner sur le marché immobilier c’est aussi comprendre ses cycles.

Trouver de bonnes affaires correspondant à ses critères

Une fois que l’on connaît ses critères d’achat et que l’on s’est renseigné sur le marché immobilier local, on peut alors chercher les bonnes affaires. Pour cela, Charles Morgan conseille :

    • Utiliser plusieurs canaux pour ses recherches
      • Internet
        • Les sites d’annonces immobilières
        • Les sites des principaux journaux locaux
        • Les sites des agences immobilières
        • Les sites des notaires ou des fédérations de notaires
      • La presse imprimée
      • Les annonces de ventes par des particuliers
      • Les annonces « à louer »
      • La prospection dans le quartier cible
      • Les ventes publiques
    • Visiter les propriétés et tenir un journal de recherche
    • Déterminer le prix moyen au mètre carré dans le marché ciblé afin de le comparer avec le prix des propriétés que l’on visite. Pour calculer le prix moyen du marché ciblé, il convient de calculer la moyenne du prix du mètre carré d’une dizaine de propriétés similaires à celle que l’on recherche.

Chapitre 4 : Acheter pour conserver et louer

Lorsque l’on achète dans le but de conserver ou louer, il y a un principe central à respecter :

GÉNÉRER UN CASHFLOW POSITIF (c’est-à-dire un flux de trésorerie excédentaire) ! Les loyers mensuels perçus doivent être supérieurs à la somme des remboursements d’emprunts et à la somme de toutes les dépenses payées par le propriétaire (factures, taxes…).

Types de biens pour la mise en location

D’après l’auteur, il existe une multitude de types de biens immobiliers adaptés à cette stratégie d’investissement locatif :

    • Les maisons unifamiliales (pas le plus adapté)
    • Les appartements
    • Les garages et emplacements de parking
    • Les locaux commerciaux, les bureaux et les bâtiments industriels
    • Les terrains nus
    • Les immeubles à plusieurs appartements (meilleurs investissements)
      • Prix de revient moindre au m² et à l’unité locative
      • Dispersion du risque
      • Économie d’argent (achat notaire, frais de dossier, travaux rénovations, taxes foncières
      • Économie de temps
      • Un marché plus restreint

Néanmoins, le meilleur type de bien est un immeuble de rapport* déjà opérationnel (qui ne nécessite pas de travaux). *Un immeuble de rapport est une propriété qui possède plusieurs unités locatives (ex : appartements).

Acheter un immeuble de rapport

L’investissement dans un immeuble de rapport permet de diluer le risque. Dans le cas d’un appartement simple,  si le locataire ne paie pas le loyer ou si personne n’occupe l’appartement (=vacance locative),alors le propriétaire ne touche aucun revenu. Par contre, dans le cas d’un immeuble de rapport, si un des locataires ne paie pas, l’investisseur touche quand même les loyers des autres occupants.

Financer l’achat d’un immeuble de rapport

Un immeuble de rapport coûte généralement plus cher qu’un simple appartement. Néanmoins, il est possible d’obtenir un emprunt plus conséquent. En effet, les banquiers considèrent les revenus locatifs comme un supplément de revenu. Il est donc possible de réaliser un emprunt supplémentaire correspondant à 75% revenus locatifs mensuels estimés.

Analyser la valeur d’un immeuble de rapport

Pour déterminer si un immeuble de rapport est une bonne affaire, Charles Morgan suggère d’estimer le potentiel de l’immeuble en le comparant aux autres biens similaires dans le même secteur. Concrètement, il faut comparer le taux de capitalisation de l’immeuble à la moyenne des taux de capitalisation des immeubles similaires. Le taux de capitalisation correspond au résultat net d’exploitation annuel ((revenus locatifs – les dépenses) divisé par le prix de vente.

Taux de capitalisation = résultat net d’exploitation annuel ((revenus locatifs – les dépenses) / prix de vente

Vérifier que le cashflow est positif

Un des points essentiels dans cette stratégie d’investissement est qu’il est indispensable de s’assurer que le cashflow soit positif. Pour ce faire il faut calculer les revenus locatifs mensuels, y soustraire les dépenses (mensuelles) et les remboursements des dettes.

Cashflow = revenus locatifs – dépenses – remboursements des dettes

Les revenus locatifs

Les revenus locatifs correspondent au montant du/des loyer(s) (vacances locatives comprises).

Les dépenses de fonctionnement

Elles correspondent à tous les éléments que doit payer le locataire :

    • Les frais à la charge du propriétaire
    • Les fournitures (l’eau, le chauffage, l’électricité)
    • Les assurances (assurance contre le vide locatif, incendie…)
    • Les taxes et impôts (Taxes foncières, impôts sur le revenu sur les loyers)

Les remboursements des dettes 

Les remboursements des dettes correspondent au montant des mensualités de l’emprunt.

On peut noter que la stratégie de financement influence directement sur le cashflow. Par exemple, plus la durée d’emprunt est courte, plus les mensualités seront élevées et plus il sera difficile d’avoir un cashflow positif.

Attirer et garder de bons locataires

Du fait que l’investissement locatif consiste à autofinancer un bien grâce aux loyers, il est primordial de trouver de bons locataires pour assurer des revenus réguliers et éviter les vacances locatives. L’auteur partage 4 recommandations :

    • Prendre le temps de sélectionner les locataires
    • Avoir un contrat de location en béton
    • Réagir rapidement pour faire les réparations pour éviter de dégrader la relation et éviter que le problème s’aggrave
    • Vérifier régulièrement ses comptes pour réagir rapidement si les loyers ne sont pas payés.

Chapitre 5 : Acheter pour revendre

La stratégie consiste à acheter un bien à un prix en dessous du prix du marché et le revendre le plus rapidement possible. Pour l’auteur, le point clef est de connaître le prix de revente avant d’acheter.

Analyser les propriétés

La méthodologie que propose Charles Morgan consiste à déterminer le prix de l’acheteur et d’y soustraire la somme de tous les coûts et profits désirés afin de déterminer le prix d’achat maximum.

1 – Déterminer la Valeur Après Rénovation (VAR)

Premièrement, il faut déterminer le prix moyen du secteur en faisant la moyenne des prix d’une dizaine de propriétés comparables.

2 – Estimer le coût des travaux de rénovation

Pour estimer le coût des travaux, on peut faire établir des devis par plusieurs entrepreneurs.

Déterminer les travaux à effectuer

    • Les réparations nécessaires
      • Sécuriser la maison
      • Nettoyer à fond
      • Réparer tout ce qui est cassé (vitres, portes…)
      • Remettre en état de fonctionnement
      • Réparer les accidents et leurs conséquences
    • Attention aux problèmes de structure
      • Y a-t-il des fissures sur les murs
      • Est-ce que la maison penche
      • Est-ce que toutes les portes et les fenêtres s’ouvrent librement ?
    • Les rénovations esthétiques (peintures, revêtements, salle de bain, cuisine).
    • Les transformations possibles
      • Ouvrir les espaces
      • Réduire des espaces et créer des pièces supplémentaires
      • Ajouter des équipements
      • Convertir des espaces
      • Améliorer l’isolation acoustique
      • Créer une vue
      • Éliminer une vilaine vue
      • Améliorer la luminosité
      • Ajouter une nouvelle surface
      • Améliorer les performances énergétiques
3 – Déterminer les frais d’achat, de garde et de vente

Les frais d’achat correspondent aux frais de notaire. Les frais de garde correspondent aux fournitures telles que l’eau, l’électricité, les assurances… Les frais de vente sont les taxes à charge du vendeur, les obligations légales (certificats de performance énergétique), les commissions de l’agent immobilier et les frais de publicité.

4 – Déterminer le coût de financement

Le coût du financement est fonction du montant, du taux d’intérêt et de la durée du prêt. Pour un investissement basé sur la revente, l’idéal est de faire un emprunt à terme fixe afin de rembourser le prêt une fois que l’on vend.

5 – Déterminer le profit minimum

Il s’agit de définir la plus value minimale que l’on souhaite obtenir à la fin de l’opération en prenant en compte les taxes et impôts sur les bénéfices.

6 – Déterminer le prix d’achat maximum

Il s’agit de soustraire à la valeur après rénovation :

    • le coût des travaux
    • les frais d’achat, de garde et de vente
    • le coût de financement
    • le profit minimum
    • les taxes et impôts

Si après analyse, le prix de vente d’une propriété est inférieur ou égal au prix d’achat maximum calculé alors il y a de grandes chances pour que l’investissement soit profitable.

Rénover

La stratégie de revente nécessite généralement de rénover la propriété avant de la revendre. L’auteur dégage quelques principes :

    • planifier les travaux longtemps à l’avance (avant la date de signature de l’acte d’achat)
    • faire appel à un entrepreneur général pour faire établir un devis éventuellement pour réaliser les travaux si c’est la première opération
    • Agir en accord avec les réglementations

Vendre avec profit

Charles Morgan partage plusieurs conseils pour vendre avec profit :

    • Prévoir la vente avant d’acheter
    • S’intéresser aux types de biens que les gens recherchent
    • Apprendre à vendre un bien immobilier
      • Connaître les arguments de vente et des astuces de négociation. Faire une liste de tous les aspects positifs du bien  susceptibles d’attirer les acheteurs avant de diffuser l’annonce
      • Anticiper les critiques éventuelles
      • Faire remarquer les possibilités de transformation
      • Faire jouer la concurrence entre les acheteurs (regrouper plusieurs visites le même jour)
      • Établir une fiche d’information (sur le bien)
      • Faire réceptionner les offres d’achat par votre notaire
      • ne pas signer trop vite
    • Maîtriser le staging (=l’art de bien présenter une propriété)
      • Nettoyer et ranger le logement
      • Réparer les petits défauts ou dégradations
      • Dépersonnaliser l’endroit
      • Harmoniser le bien
      • Enlever les meubles
      • Ajouter des éléments de décoration
      • Enlever et remplacer les objets non inclus dans la vente
      • Éliminer les traces des animaux domestiques
      • Faire l’entretien du jardin
    • Chercher des biens immobiliers qui nécessitent peu de dépenses pour les rendre prêts à vendre
    • Avoir un plan B
    • Chercher les propriétaires motivés
    • Ne pas être trop avide
    • Garder une réserve d’argent
    • Être préparé à l’imprévisible
    • Se constituer un réseau d’experts
    • Estimer le plus précisément possible le coût des travaux

Chapitre 6 : Négocier, faire une offre et acheter

Le processus d’achat

Le processus d’achat d’un bien immobilier se compose de 3 étapes :

    1. L’offre d’achat. Il s’agit d’un accord écrit sur le prix.
    2. Compromis de vente. c’est la signature d’un avant-contrat et le versement d’un acompte
    3. Signature de l’acte définitif devant un notaire qui correspond au paiement du solde et remise des clefs.

Faire une offre d’achat

Charles Morgan partage 3 points d’attention lorsqu’on fait une offre d’achat :

    • S’assurer que l’on est prêt. C’est à dire :
      • avoir rencontré le notaire
      • être certain de pouvoir financer l’achat
      • rencontrer un banquier ou organisme de crédit pour obtenir une simulation de prêt
      • être certain du coût des travaux
      • être certain de la qualité  du bâtiment quitte à le faire expertiser
      • être sûr de ses calculs
    • Faire une offre que le vendeur considérera.
      • Laisser une petite marge de manœuvre de 5 à 10% du prix maximum
      • Faire une offre ferme
      • Faire une offre très basse (si l’on n’est pas pressé)
    • Se ménager une porte de sortie en se couvrant avec des clauses suspensives.
      • L’achat est conditionné à l’acceptation du crédit par la banque de l’acquéreur.
      • L’achat est conditionné au rapport positif de l’expert immobilier sur la qualité de la construction
      • La propriété doit être expertisée pour un prix égal ou supérieur au prix de vente
      • Le contrat doit être approuvé par le notaire de l’acheteur
      • Le contrat est conditionné aux réparations effectuées par le vendeur avant l’acte définitif de vente

Attention à ne jamais signer un contrat stipulant qu’en cas de non-obtention du prêt, c’est le courtier ou l’agent immobilier du vendeur qui se chargera de le trouver.

L’art de négocier

2 principes de négociation

Il y a principalement 2 grands enjeux lors d’une négociation :

    • Masquer ses émotions. Lorsqu’on effectue des visites on ne doit pas laisser paraître que l’on est intéressé. Cela pourrait inciter le vendeur à hausser ses prix ou ne pas négocier.
    • Rechercher les motivations du vendeur. Par exemple, si l’on détecte que le vendeur est pressé de vendre, on peut supposer qu’il a plus de chance d’accepter nos conditions sans négocier. Bien sûr, le vendeur a aussi tout intérêt à masquer ses émotions. Durant la visite, il peut être intéressant d’essayer de savoir si :
      • Le vendeur a-t-il déjà acheté une autre maison ou appartement ?
      • Depuis combien de temps  le vendeur possède-t-il le bien ?
      • Quelqu’un a-t-il déjà fait une autre offre ?
Quelques techniques et astuces de négociation
    • Utiliser les deux plus grands déclencheurs de l’esprit humain
      • Le désir du gain (qu’est ce que le vendeur recevra de la vente ?)
      • La peur de la perte
    • Démontrer la justesse de son offre
    • Prouver que l’on a les moyens d’acheter
    • Mettre de l’argent sur la table
    • Apporter une solution aux besoins du vendeur (envisager la transaction comme une collaboration)
    • Faire des concessions

Enfin Charles Morgan présente des erreurs à éviter

Éviter les erreurs de négociation
    • Payer le premier prix demandé
    • Mettre toutes ses cartes sur la table dès le début
    • Faire une offre beaucoup trop basse
    • Enchérir contre soi-même
    • Faire une offre « à prendre ou à laisser »
    • Trop parler
    • Répondre à une offre non écrite

Une fois que le vendeur et l’acheteur ont formalisé par écrit leur accord sur le prix, l’offre est considérée comme acceptée. Il convient alors de faire inspecter l’immeuble, d’obtenir les devis pour les travaux et finaliser le financement.

Chapitre 7 : Comment débuter quand on est pauvre

Choisir une stratégie d’investissement

Charles Morgan présente 4 stratégies

    • Acheter un immeuble de plusieurs unités locatives, en habiter une et louer le reste
    • Acheter un appartement ou une maison unifamiliale, y habiter, rénover et revendre
    • Rester locataire et acheter un bien mis en location qui s’autofinance
    • Rester locataire et acheter un bien à rénover pour le revendre rapidement

Peu importe la stratégie choisie, il y a 3 règles d’or :

    • Acheter dans un quartier avec un potentiel de croissance de valeur de l’immobilier
    • Acheter en dessous de la valeur du marché
    • Ajouter de la valeur en rénovant

Les grands principes financiers

La voie la plus sûre pour commencer à bâtir sa liberté financière consiste à épargner et investir avec sagesse au cours de sa vie professionnelle afin de constituer un patrimoine et générer des revenus passifs.

Il est indispensable de prendre le contrôle de ses finances personnelles. Il faut notamment :

    • faire ses comptes mensuellement
    • établir un budget
    • Se payer en premier → épargner une fraction de ses revenus pour ne pas dépenser tout ce que l’on gagne.
    • rembourser ses dettes

La psychologie de succès

L’auteur partage aussi des principes sur la psychologie du succès :

    • Visualiser sa réussite pour tirer profit de la loi d’attraction
    • Comprendre les 4 composantes de la réussite
      • une vision claire
      • un désir ardent
      • une foi inébranlable
      • de la persévérance
    • Rien ne remplace l’action

Chapitre 8 : Un plan pour démarrer en 8 semaines

Les 5 premières semaines

Les 5 premières semaines doivent permettre de devenir expert du marché que l’on a sélectionné. Charles Morgan suggère :

    • Regarder au moins 500 annonces ciblées
    • Visiter 20 propriétés
    • Assister à 2 ventes publiques
    • Faire l’analyse du cashflow d’au moins 10 propriétés ou 10 calculs de PAM (Prix d’achat maximum)
Première semaine
    • Clarifier sa situation financière de départ
    • Déterminer sa stratégie d’investissement
    • Définir ses critères de recherche
    • Commencer à étudier son marché immobilier
Deuxième semaine
    • Connaître sa capacité d’emprunt
    • Connaître sa taxation immobilière
    • Redéfinir ses objectifs et critères en fonction de ces informations
    • Continuer à approfondir sa connaissance du marché
    • Commencer à visiter
De la troisième semaine à la cinquième
    • Approfondir sa connaissance du marché
    • Analyser les propriétés correspondant à ses critères

De la 6e à la 8e semaine

    • Déterminer la propriété à acheter
    • Estimer correctement le coût des travaux
    • Se tenir prêt à faire une offre
    • Amorcer le processus d’achat

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Résumé : 107 principes immobiliers – Bruno Rako

Dans le livre 107 principes immobiliers, Bruno Rako démocratise le concept d’immo-preneur et donne les bases pour investir et s’enrichir avec l’immobilier.

Après une école d’ingénieur et une grande école de commerce, Bruno Rako s’est découvert une passion pour l’investissement immobilier. Il s’est formé auprès d’autres investisseurs puis s’est spécialisé dans les immeubles de rapport puis il a fondé une plateforme web (www.InvestImmoClub.com) pour faciliter le partage d’expériences sur l’investissement immobilier.

Dans son livre (qui s’adresse avant tout aux débutants), il partage des pistes pour générer des revenus complémentaires via l’immobilier, notamment grâce à la location. Il appuie ses conseils par des exemples concrets qu’il a recueillis auprès d’un panel d’investisseurs.

Ses astuces se découpent en 6 thématiques :

    1. Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement.
    2. Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro.
    3. Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires.
    4. Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine.
    5. Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps.
    6. Adopter le mental des Immo-Preneurs à succès.

Pour cette synthèse, j’ai repris les principaux conseils que partage Bruno Rako dans chacune de ces 6 thématiques.

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Résumé : 107 principes immobiliers

Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement

La première chose pour investir dans l’immobilier est la nécessité de maitriser certains principes financiers.

    • Comprendre la différence entre un actif et un passif. Pour rappel, un actif représente tout ce qui rapporte de l’argent (une voiture de collection, un business, un placement qui offre des dividendes…). À l’opposé, un passif correspond aux dettes et tout ce qui perd de la valeur avec le temps
    • Diversifier ses investissements. L’investisseur ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En complément de immobilier, Bruno Rako recommande, par exemple, le « lazy investing » (c.-à-d., l’investissement boursier passif). Pour plus d’information sur le sujet, je vous renvoie au résumé du livre Épargnant 3.0 d’Édouard petit. .
    • Raisonner en prix/ m²et résultat net
    • Privilégiez le cash-flow à l’appréciation du bien. C’est-à-dire qu’on cherche à dégager de l’argent tous les mois plutôt qu’espérer une plus-value à la revente.
    • Comprendre que le profit se fait toujours à l’achat. Les immo-preneurs cherchent à acheter en dessous du prix du marché.
    • Essayer d’augmenter la valeur du bien.
      • Diviser un bien (créer 2 studio dans un T3, diviser le terrain d’une maison,
      • Optimiser les volumes non exploités (construire un mezzanine, veranda…)
      • Modifier la nature du bien (transformer une surface commerciale en surface résidentielle, transformer une maison unifamiliale en colocation)
      • Réaliser des travaux d’amélioration
    • Toujours penser à la revente. Les biens immobiliers se conserveraient en moyenne une dizaine d’année.
    • Essayer de mutualiser les risques (le risque d’impayé, le risque de vacance locative et les risques de dommage sur un bien)
    • Comprendre la saisonnalité du marché immobilier. À cause de l’offre et la demande, l’achat est plus intéressant en automne et en hivers et la vente est intéressante au printemps et durant l’été.
    • Comprendre pourquoi l’immobilier a tendance à prendre de la valeur sur le long terme. Les 4 principaux facteurs avancés dans le livre sont :
      • La rareté des terres
      • L’inflation
      • La hausse des salaires
      • La démographie

Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro

Les concepts bancaires

    • Réduire au maximum son apport personnel. Contrairement à une croyance très rependue, Il n’est pas nécessaire d’être riche pour investir dans l’immobilier
    • Voir la banque comme un partenaire qui fournit le financement. Il n’est pas nécessaire d’être fidèle à sa banque surtout si ses tarifs et ses conditions ne sont pas avantageux.
    • Trouver d’abord la bonne affaire, puis chercher le financement
    • Apprendre le vocabulaire financier et immobilier.

Les concepts fiscaux

On peut noter qu’il est assez difficile d’identifier des enseignements spécifiques puisque la fiscalité est en constante évolution. Je ne m’y attarderais donc pas.

Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires

Pour Bruno Rako, il est recommandé de :

    • Prendre une marge de 15% pour ces travaux. Si les travaux coûtent 10000€, il vaut mieux prévoir 11500€.
    • Faire établir au moins 3 devis
    • Prévoir des pénalités de retard, en ajoutant par exemple un avenant au devis avec des clauses d’indemnités de retard ou appliquer des pénalités égales aux revenus locatifs perdus.
    • Acheter des matériaux de qualité pour diminuer la fréquence des travaux ou de l’entretien.
    • Préparer une liste d’artisans « référencés ». C’est-à-dire identifier les 2 meilleurs plombiers, électriciens, chauffagistes, menuisiers et serruriers de façon à pouvoir faire appel à eux si besoin.

Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine

Trouver de nouveaux locataires

    • Apprendre à prendre des photos qui mettent en valeur le bien
    • Préparer un plan du bien en 2D puisqu’il apporterait une réelle valeur ajoutée. Sélectionner les locataires rigoureusement.
    • Identifier le profil des candidats. On retrouve plusieurs questions à poser dans les pages du livre :
      • « Quel est l’élément le plus important pour vous dans la recherche du logement ? »
      • « Quel est l’atout numéro 1 du logement que je vous propose ? »
      • « Comment pourrait-on l’améliorer ? »
      • « Recommanderiez-vous ce logement à un ami ? » …

Bref, la rechercher d’un locataire doit se voir comme la recherche d’un partenaire. L’objectif est d’établir une relation gagnant-gagnant dans la durée.

La gestion au quotidien

    • Régler les problèmes des locataires sans tarder. Ne pas agir immédiatement risque d’aggraver le problème et de dégrader la qualité de la relation. Éduquer ses locataires. Pour ce faire, certains propriétaires donnent un petit carnet à leurs locataires dans lequel sont récapitulées les différentes obligations en termes de réparation, les moyens de communiquer et les numéros d’artisans. Certains organisent aussi un point téléphonique tous les trimestres pour savoir s’il y a des choses à faire et des réparations à effectuer.
    • Discuter régulièrement avec ses locataires.
    • Offrir des cadeaux à ses locataires pour les fidéliser.

Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps

De nombreux conseils évoqués par Bruno Rako dans cette partie sont communs avec des principes de productivité que l’on peut retrouver dans les domaines comme la création de business ou l’investissement boursier….

Principes de productivité

    • S’inspirer des méthodes des pros
    • Passer à l’action
    • Continuer de se former (lire, regarder des vidéos, trouver un mentor). D’ailleurs, Bruno Rako recommande la lecture du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini
    • Mettre en place des procédures.
    • Évaluer son salaire horaire, car il permet de mesurer sa productivité

Les principes spécifiques à l’investissement immobilier

    • S’entourer d’un agent immobilier dans son secteur d’investissement afin de profiter de son réseau et des opportunités qu’il a sous la main.
    • Discuter avec les petits commerçants du quartier, car selon les investisseurs immobiliers, ces derniers seraient des indics de choix.
    • Définir des actions et des tâches mesurables. Selon Bruno Rako on peut classifier le l’activité d’un immo-preneur en 5 catégories :
      • la phase de gestion (déclaration fiscale, maintenance, vie copropriété…).
      • la phase de mise en location (diffusion de l’annonce, sélection locataire…)
      • la phase de rénovation (sélection artisans, choix de rénovation, suivi du chantier…),
      • la phase d’acquisition (simulation, promesse de vente, recherche de prêt…),
      • la phase d’analyse et de recherche (définition stratégie, analyse marché, visites…).
    • Considérer la Position, l’Objectif et le Besoin de son interlocuteur. Par exemple dans le cas d’un achat immobilier, l’acheteur doit essayer de déterminer les attentes du vendeur (son prix de vente, son seuil de rupture au niveau du prix… son attitude, est-il pressé ? …)
    • Développer des méthodes de calcul rapide. Quelques exemples :
      • Connaitre le montant d’une échéance mensuelle pour un prêt de 100 000€ sur 20ans
      • Connaitre la formule des 10% qui dit que si l’on veut 10% de rentabilité, le prix d’un bien ne doit pas excéder 100 fois le prix du loyer mensuel.
      • Connaitre le prix moyen du type de bien que l’on souhaite acquérir ainsi que le prix moyen au m² dans le quartier ciblé
    • S’informer sur les lois
    • Apprendre à négocier (utiliser la technique du point médian…)

Adopter l’état d’esprit des Immo-Preneurs à succès

    • Connaitre les enjeux avec chaque interlocuteur :
      • avec les locataires, le but est de créer et de maintenir une relation fluide
      • avec les artisans, l’enjeu est d’avoir le meilleur devis
      • avec le banquier, l’objectif est de recevoir et signer une offre de prêt
      • avec les vendeurs, le but est d’obtenir un prix acceptable selon nos critères puis signer un compromis
    • Essayer de comprendre les intérêts de ses interlocuteurs. Cela permet de mieux collaborer et d’aboutir à des relations gagnant-gagnant.
    • Faire des offres d’achat agressives. Pour rappel, le profit se fait souvent à l’achat lorsque le prix est en dessous de la valeur du marché.
    • Toujours avoir un plan B pour limiter le risque.
      • Ayant les coordonnées d’au moins 2 artisans au cas où
      • Prévoir un plan de revente…
      • Utiliser des valeurs pessimistes pour un chiffrage
    • S’habiller en fonction de la personne que l’on va rencontrer puisque l’apparence compte.
    • Multiplier et croiser les sources
    • Garder une trace écrite, faire des suivis et des relances
    • Visualiser son objectif. Pour prendre l’exemple de Bruno Rako, il écrit ses objectifs puis il les affiche quelque part en évidence.
    • Entretenir son réseau et favoriser les recommandations. Une expression américaine dit : “Your network isyour net worth.”. C’est à dire, “votre réseau est votre actif net”.
    • Garder un matelas de trésorerie pour faire face aux éventuels imprévus
    • Apprendre à utiliser les silences
    • Ne jamais abandonner.

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Résumé : Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants – Julien Delagrandanne

Julien Delagrandanne est un auteur, investisseur et entrepreneur français. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’investissement. Dans son livre, Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants, il partage des conseils pour investir en bourse dans les actions. Il présente des concepts essentiels pour adopter une stratégie gagnante et éviter les erreurs qui coûtent cher.

Le livre se découpe en 4 parties :

    • La partie A présente 5 styles perdants d’investissement
    • La partie B aborde 2 styles intermédiaires
    • la partie C présente 2 styles gagnants
    • La partie D expose des conseils pour mettre en pratique les stratégies gagnantes.

Pour ce résumé, je vais essayer de reprendre les principaux éléments des 4 chapitres.

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Résumé : Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants

Petit rappel : Qu’est-ce qu’une action ?

Une action est un titre de propriété d’une entreprise. En achetant une action, on devient propriétaire d’une partie des actifs de la société (usines, bâtiments, liquidités, stocks, brevets, marques, etc.). En parallèle, on acquiert la capacité de ces actifs à générer des profits. C’est-à-dire que les bénéfices générés par l’entreprise peuvent être distribués aux actionnaires, notamment sous forme de dividendes. Les actionnaires peuvent ainsi recevoir des revenus de la part de l’entreprise proportionnellement au nombre de parts qu’ils détiennent.

L’entreprise (quant à elle) débloque des capitaux qui lui permettent d’investir et se développer.

Ce système est gagnant-gagnant, car si l’entreprise croit, elle prend de la valeur et les actionnaires font un bénéfice, car les parts qu’ils détiennent valent plus cher.

Il existe 2 types grands type d’actions :

    • les actions dites « de rendement » qui offrent des dividendes élevés
    • Les actions de « croissance » qui ont tendance à prendre de la valeur avec le temps

Mais alors, comment s’enrichir grâce aux actions ?

Partie A Styles perdants

Suivre un gourou autoproclamé

La méthode consiste à suivre les préconisations des journaux spécialisés, des newsletters, des articles …. Certes, il est possible que certains conseils diffusés par ces canaux soient pertinents néanmoins, ils sont trop nombreux pour tous être tous suivis et analysés. De plus, les personnes ou organismes à l’origine des préconisations auraient plus tendance à faire du quantitatif que du qualitatif. Comme le dit Alan Cox un programmeur de Linux, « Je pense que le mieux est de faire beaucoup de prévisions. Les gens oublieront celles où je me suis trompé et s’émerveilleront sur le reste »,

Se croire visionnaire

A/ sur la macroéconomie (approche « top-down »)

Ce style d’investissement consiste à faire des prévisions sur l’évolution de l’économie globale puis de les décliner au niveau des actions. Pour l’auteur ce style est perdant pour 2 raisons :

    • La difficulté du timing d’achat.
    • Indépendance entre cycle économique et marché actions

En fait, le marché actions est soumis à trop de forces différentes pour être analysé précisément. Il dépend entre autres :

    • L’état du cycle économique
    • Le niveau et la pente de la courbe des taux d’intérêt,
    • Le contexte en matière d’inflation
    • L’attitude bienveillante ou non de l’État envers les entreprises et les actionnaires (fiscalité, incitations…)
    • Les ruptures technologiques
    • la psychologie des foules….
B/  sur l’évolution d’une action particulière (approche « bottom-up)

Le risque avec cette méthode est que l’analyse et la prévision soient bonnes, mais que l’information soit déjà intégrée dans le prix de l’action ou qu’il y ait une erreur lors de l’estimation de son impact sur le business.

Se baser exclusivement sur l’analyse technique – Penser que le graphique du cours aide à prévenir l’avenir

L’adepte de ce troisième style perdant effectue une prévision sur l’évolution du cours de l’action en se basant sur le comportement passé de l’action. À partir du graphique d’évolution du cours de l’action ou d’un indice, il cherche à identifier différentes figures/tendances pour en déduire ses mouvements futurs. L’erreur de ce style est de n’attacher aucune importance à l’entreprise sous-jacente. Comme le dit bien Warren Buffet : « Si le jeu se réduisait à connaître le passé, alors les gens les plus riches seraient les libraires. »

Acheter quand tout le monde pense que ça va monter (et inversement…)

Une citation de Warren Buffet (encore lui) illustre bien pourquoi ce style d’investissement est dangereux : « Vous n’avez pas raison parce que d’autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste. »

Vouloir être le premier à posséder une action à la mode

L’adepte de ce style cherche à acquérir des parts des entreprises qui entrent en bourse. Or pour l’auteur, les introductions boursières peuvent être un piège. De nombreux exemples comme : les introductions en bourse de Facebook ou Uber le montrent.

Partie B Styles intermédiaires

Pour Julien Delagrandanne, ces 2 styles peuvent être appliqués dans un esprit d’investissement sain, non spéculatif, et être rentables. Néanmoins, ces stratégies échouent à égaler les styles gagnants, soit :

    • parce que la stratégie expose l’investisseur à des risques non négligeables d’erreur en raison de sa difficulté de mise en œuvre.
    • Parce qu’il s’agit d’une méthode potentiellement efficace, mais qui ne peut constituer un style à elle seule, car elle ne peut être appliquée à l’intégralité d’un portefeuille.
    • Parce que c’est une stratégie globalement correcte, mais qui a le défaut d’être intrinsèquement inférieure aux styles gagnants.

L’approche séculaire du marché

« L’approche séculaire du marché consiste à posséder un portefeuille diversifié, couvrant l’ensemble des secteurs d’activités, et constitué d’actions de Sociétés de taille significative achetées à un prix raisonnable. »La stratégie consiste à investir dans des tracker (des ETF) ou à acheter des actions de grandes sociétés dans 10 secteurs d’activités :

    • Énergie (Total, Royal Dutch Shell, Exxon Mobil…)
    • Consommation non discrétionnaire (Danone, Coca-Cola, Colgate…)
    • Services financiers (CréditAgricole, AXA, Bank of America…)
    • Santé (Sanofi, Medtronic…)
    • Technologies l’information (Microsoft, Intel, Hewlett Packard…)
    • Matériaux de base (Dupont de Nemours, Lafarge…)
    • Industrie (Saint-Gobain…)
    • Consommation discrétionnaire (Peugeot, SEB…)
    • Télécommunications (France Telecom, Telefonica…)
    • Services aux collectivités (EDF, GDF, Enel…)

Cette approche nécessite une diversification géographie qui ne se limite pas qu’à des sociétés françaises. L’avantage de ce style est qu’il nécessite que quelques suivis et rééquilibrages par an et demande donc peu de temps et d’effort. C’est une stratégie d’investissement passive avec un bon ratio d’efficacité.  L’auteur l’a classé en tant que style intermédiaire simplement parce qu’il existe des styles offrant une meilleure rentabilité.

À titre indicatif, j’emploie personnellement cette stratégie d’investissement. Si vous souhaitez avoir plus d’information sur le sujet, je vous recommande la lecture du livre Épargnant 3.0 d’Édouard Petit.

Acheter ce que l’on connait

Il s’agit de chercher à investir dans des actions pour lesquelles on possède des connaissances spécifiques sur un marché, ses tendances ou ses modes. Par exemple

    • Un médecin peut observer de façon privilégiée la force commerciale des laboratoires pharmaceutiques
    • Un fonctionnaire de collectivité territoriale peut observer les entreprises de traitement des déchets ou de gestion des eaux, etc.
    • En travaillant au sein d’une entreprise. Il est possible de comprendre les forces et faiblesses des entreprises concurrentes, les atouts ou lacunes de ses fournisseurs ou de ses clients.

Ces connaissances privilégiées peuvent permettre d’anticiper les tendances de sorte à acheter et vendre les actions au bon moment. Néanmoins, ce style sera insuffisant pour construire un portefeuille complet et diversifié. Cette méthode représente donc un style intermédiaire qui peut être utilisé en complément d’un style gagnant pour agrémenter la marge du portefeuille.

Partie C Styles gagnants

Points communs des styles gagnants

 Investissement plutôt que spéculation

Un investisseur qui adopte un style gagnant raisonne avec une optique « business ». Son objectif est de faire un bénéfice soit grâce aux dividendes, soit en revendant une action qui a pris en valeur.

L’hypothèse des marchés non efficients.

Les deux styles gagnants reposent sur l’hypothèse des marchés non efficients. Un marché non efficient signifie que le prix d’une action ne reflète pas toujours la valeur intrinsèque (c’est-à-dire la valeur réelle du bien). Cette hypothèse est en désaccord avec la théorie moderne du portefeuille qui considère que le prix de l’action est juste, car il intègre toutes les informations disponibles à un moment donné. Or pour Julien Delagrandanne, le prix d’une action ne reflète pas forcément la valeur réelle, car les vendeurs ou acheteurs agissent pour des raisons indépendantes de la valeur intrinsèque du business sous-jacent. Ces derniers peuvent spéculer, adopter un comportement moutonnier, ou même vendre, car ils ont besoin de cash, etc.

Le concept de marge de sécurité

L’investisseur qui adopte un style gagnant achète des titres en dessous de leur valeur réelle puisqu’il considère que le cours de l’action rejoindra la valeur intrinsèque sur le long terme. Cette approche offre une certaine marge de sécurité puisque l’écart entre le prix d’achat et le prix réel du marché induit un potentiel bénéfice à la revente.

Le style « value » pur / « investissement dans la valeur »

Le style « value » a été adopté par les célèbres investisseurs Benjamin Graham et Warren Buffet. Cette stratégie permettrait « d’obtenir un rendement au-dessus de la moyenne pour un risque en dessous de la moyenne ». Il existe 2 méthodologies :

Style value « top-down » : acheter des Sociétés leaders quand le marché est globalement bas

Cette stratégie consiste à investir dans de grandes sociétés durant des périodes de dépression. L’objectif est d’acheter des titres d’entreprises leader de leur secteur lorsque le marché est globalement bas puis attendre que les prix remontent au fur et à mesure que ces entreprises font face à la crise. L’idée derrière cette stratégie est que les sociétés leader de leur secteur seraient plus aptes à surmonter les crises.

Style value « bottom-up » : acheter des Sociétés individuelles décotées

Cette stratégie nécessite plus de travail, car elle fait appel à des connaissances comptables. L’objectif est d’acheter des sociétés individuelles décotées et de les revendre lorsque la décote disparait et que le prix reflète la valeur intrinsèque. Il s’agit de se constituer un portefeuille diversifié de petites valeurs dépréciées. L’auteur donne l’image d’un acheteur qui écume les brocantes de petits villages. Il chasse les objets dont les vendeurs ignorent qu’ils auraient une valeur significative aux yeux des antiquaires.

Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable »

Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable » consiste à acheter des actions de qualité dont le business sous-jacent a des perspectives de profitabilité supérieures à la moyenne. Autrement dit, l’objectif du style « croissance » est de se constituer un portefeuille concentrant un panel d’entreprise à fort potentiel de croissance.

L’auteur propose de se baser sur 15 questions de Philip Fisher pour identifier d’excellentes entreprises de croissance :

L’investisseur adoptant ce style « croissance » vend ses titres sous 3 conditions :

    • Si des faits tangibles conduisent à penser qu’il y a une erreur d’analyse sur les perceptives de croissance
    • Si un des investissements a tellement bien fonctionné qu’il pèse désormais un poids disproportionné relativement à l’ensemble du portefeuille.
    • S’il existe une meilleure opportunité pour investir

Partie D Mise en pratique des styles gagnants

La boite à outils que propose l’auteur s’articule autour de trois grands thèmes :

    • Les ratios utiles pour déterminer la cherté ou la qualité d’une action
    • Les méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque
    • Les connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels durables.

Ratios utiles pour identifier des actions pas chères ou de qualité supérieure

L’auteur détaille un panel de ratios et de critères qui peuvent permettre à l’investisseur de cibler les actions qui entrent dans le cadre des styles gagnant. Voici quelques points de repère donnés par l’auteur pour trier les cibles d’achat potentielles :

    • Price to Book < 1,5 (plutôt style value)
    • Dettes nettes sur capitaux propres < 1,5 à 2, ou critère sur niveau des intérêts de la dette, ou leur taux de couverture par le FCF
    • Historique de hausse des capitaux propres-PER < 15-Price to Book * PER < 22,5 (plutôt style value)
    • EV/ EBITDA < 8-FCF yield> Min (5%, Taux obligation 10 ans + 2%)
    • Historique long de versement de dividendes (20 ans)
    • Historique long de croissance de dividendes-Pay-out ratio toujours inférieur à 1
    • Stabilité du Return On Equity (ROE) dans le temps et ROE > 10 à 12% avec un effet de levier raisonnable (pour chercher des actions de qualité avec avantages concurrentiels, donc plutôt style GARP)
    • Stabilité du Return On Assets (ROA) dans le temps et ROA > 7% (plutôt style GARP)

Méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque

L’auteur présente 3 méthodes pour estimer la valeur intrinsèque d’une action :

    • Le Discount Cash Flow (DCF) qui consiste à calculer la valeur des futurs revenus encaissés par l’entreprise
    • Les valorisations d’actifs qui consistent à évaluer les actifs de l’entreprise à leur juste valeur
    • Les méthodes relatives et réflexives qui consistent à comparer les ratios de l’entreprise aux ratios moyens d’un panel d’entreprises du même secteur.

Quelques connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels

Il existe 4 sources d’avantages concurrentiels:

    • La supériorité du produit proposé (réelle ou perçue) : Le pricing power. C’est-à-dire la capacité à vendre des produits à prix élevés, sans faire fuir les clients. (ex : Macdonald ou Apple)
    • Le blocage des clients : les coûts de transfert. Il s’agit d’estimer la quantité d’effort que doit fournir le client de l’entreprise pour aller chez les concurrents. (ex : Microsoft)
    • Le blocage des concurrents à travers des licences & brevets ou via « l’effet réseau » (ex : Nestlé)
    • Les coûts faibles qui permettent de proposer un produit ou service à un prix inférieur des prix de la concurrence (processus de production, l’emplacement, l’échelle …) (ex : Samsung, Carrefour…)

Conclusion

On peut retenir 3 points importants :

    • Les styles gagnants possèdent 3 caractéristiques communes :
      • Ils s’appuient sur l’hypothèse des marchés efficients
      • Ses stratégies s’inscrivent dans une optique d’investissement plutôt que de spéculation
      • Ces styles offrent une certaine marge de sécurité.
    • L’investisseur qui adopte un style gagnant s’intéresse :
      • à la valeur intrinsèque des entreprises afin d’acheter les titres qui sont en dessous de leur valeur réelle. Soit il s’intéresse
      • aux entreprises qui ont un fort potentiel de croissance.
    • Adopter un style gagnant nécessite d’apprendre à estimer la valorisation d’une entreprise. Pour ce faire, il faut regarder ses avantages concurrentiels, ses perspectives de croissance, sa profitabilité, sa gestion du risque…

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Résumé : Épargnant 3.0 – Édouard Petit

Dans son livre Épargnant 3.0, Édouard Petit expose une méthode d’investissement boursière passive qui consiste à investir en grande partie avec des ETF. Son objectif est de suivre la performance du marché boursier en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois.

L’auteur aborde, entre autres

    • Les erreurs courantes chez les investisseurs
    • Les principaux supports d’investissement
    • Son plan d’action pour investir

Pour ce résumé, j’aborderais d’abord les hypothèses sur lesquelles s’appuie l’auteur. Ensuite je présenterai certaines erreurs commises par les investisseurs. Puis enchaînerai sur la méthode d’investissement d’Édouard Petit et je terminerai par son plan d’action et ses 10 commandements.

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Résumé : Épargnant 3.0

Les 8 hypothèses de base

Pour comprendre l’approche de l’auteur, il convient d’insister sur ses postulats de départ.  Ses hypothèses sont :

    1. Le marché boursier croit sur le long terme
    2. Investir dans la durée permet de limiter les risques et de profiter plus sereinement de la performance de l’ensemble des actifs, en particulier des actions.
    3. Le marché est très efficient. C’est-à-dire que le prix des titres financiers reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible.
    4. La performance moyenne des fonds est égale à la performance du marché à laquelle il faut soustraire leurs frais (soit environ 2% par an).
    5. Il est impossible de prévoir quel gestionnaire de fonds pourrait le mieux performer à l’avenir (et donc faire mieux que le marché).
    6. Il est possible d’investir pratiquement gratuitement en bourse grâce aux ETF (Exchange-Traded Funds).
    7. La diversification permet de réduire très significativement le risque.
    8. Les intérêts composés permettent de s’enrichir sur le long terme.

Les erreurs courantes des investisseurs

    1. faire insuffisamment attention aux frais. En effet, les frais réduisent la performance globale.
    2. ne pas diversifier ses investissements. Selon un vieil adage boursier : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
    3. Rentrer et sortir du marché, car chaque opération engendre des frais. De plus, l’investisseur prend le risque d’agir au mauvais moment
    4. mal gérer sa fiscalité
    5. investir dans l’exotisme ou le compliqué
    6. être insuffisamment informé et investir sans comprendre

Afin d’éviter de commettre ces erreurs tout en tenant compte des lois qui semblent gouverner le monde boursier, l’auteur propose cette méthode d’investissement.

La méthode d’investissement

La méthode d’investissement  s’articule en 4 points :

    • Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie
    • Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie
    • Investir automatiquement et régulièrement
    • Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Pourquoi cette méthode ? Commençons par comprendre ce qu’est un ETF

Un ETF (Exchange Traded Fund , autrement appelé tracker) est un instrument financier qui réplique la performance d’un indice boursier, Par exemples, certains ETF réplique le CAC40, d’autres suive de l’indice d’un pays ou d’un secteur en particulier. Certains ETF autrement suivent même la performance de tout le marché mondial.

Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie

Les avantages :

    • Les ETF ont une performance élevée qui est équivalente à celle des actions. Pour rappel, les actions ont une performance historique moyenne de plus de 8% par an.
    • Les ETF ont des frais très faibles. À titre indicatif, les frais des fonds classiques sont de l’ordre de 2% alors que ceux des trackers sont de l’ordre de 0.4%.
    • Les ETF permettent de diversifier géographiquement et à faible coût. Par exemple, les ETF monde représente généralement plus de 70% de la capitalisation mondiale. Acheter un ETF monde correspond à posséder une fraction de plusieurs centaines d’entreprises qui couvre les 2/3 du marché mondial des actions.
    • Les ETF permettent de profiter des dividendes. Les entreprises rémunèrent leurs actionnaires via les dividendes or posséder un ETF c’est être indirectement actionnaire de toutes les entreprises qui composent l’indice répliqué par le tracker
    • Les ETF sont également des produits boursiers qui permettent de profiter d’avantage fiscaux. Les ETF peuvent être déposés sur un PEA (Plan d’épargne en action) ou une assurance vie qui permet au souscripteur de bénéficier d’une enveloppe fiscale attractive après un certain temps de détention.

Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie

Investir dans un fonds euro sur une assurance vie permet de diversifié ses placements sur un autre actif et donc de réduire l’exposition au marché des actions. Cela permet ainsi de limiter la perte de capital en cas de crise majeure . En fait, les fonds euros sont majoritairement constitués d’obligations qui sont une classe d’actifs décolérée des actions. C’est-à-dire que si le marché des actions s’effondre, ce ne sera pas le cas du marché des obligations.

Un autre avantage est que le capital détenu dans une assurance vie composé uniquement de fond euros est souvent garanti contre la baisse. De plus, son rendement est généralement plus élevé que celui du livret A.

Investir automatiquement et régulièrement

L’auteur préconise d’investir automatiquement et régulièrement sur ces 2 classes d’actifs afin de :

    • Simplifier la gestion.
    • Atténuer la volatilité des prix, car acheter à différents moments permet de moyenner le prix d’achat sur la période d’investissement
    • Gagner du temps, car l’investisseur n’a plus besoin de suivre l’actualité financière.

Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Investir le plus tôt possible permet de profiter des intérêts composés au plus tôt. Une célèbre citation d’Einstein dit :

« Les intérêts composés sont la huitième merveille du monde. Celui qui les comprend les gagne… et celui qui ne les comprend pas les paie ».

(“Compound interest is the eighth wonder of the world. He who understands it, earns it … he who doesn’t … pays it.”).

Le plan d’action

Pour mettre en place cette méthode, l’auteur propose ce plan d’action:

    1. Faire un bilan de l’état de ses finances. Déterminer son patrimoine, ses revenus et ses capacités d’investissement
    2. Ouvrir un PEA et une assurance vie en ligne pour prendre date et commencer à faire courir les délais afin de bénéficier des avantages fiscaux
    3. Définir son plan d’investissement : Déterminer son portefeuille cible (définir ses objectifs, son profil de risque…) et définir le montant de ses apports et de ses dépôts
    4. Acheter les actifs (un ETF monde et un fond euros)
    5. Maintenir ou adapter l’allocation cible afin de garder le même profil de risque ou pour adapter la répartition du portefeuille en fonction de ses objectifs.

Les 10 commandements de l’auteur

    1. En ligne tu iras
    2. Des trackers tu prendras
    3. Diversifié tu seras
    4. Le PEA tu privilégieras
    5. Ton risque tu définiras
    6. Des apports réguliers tu feras
    7. Quand la bourse baissera, tu ne paniqueras
    8. Quand la bourse montera, tu ne t’emballeras
    9. Ton portefeuille tu rééquilibreras
    10. De la vie tu profiteras

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Pour synthétiser en 1 phrase, si vous souhaitez investir en visant la performance du marché, en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois :

Investissez dans un ETF monde et dans un bon fond euro, régulièrement et sur le long terme.

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Pour aller plus loin

L’auteur a écrit un deuxième livre « Créer et piloter un portefeuille d’ETF”. Son second ouvrage détaille plus en détail les principes de l’investissement passif. Il répond notamment aux questions :

    • Pourquoi les ETF sont des excellents véhicules d’investissement ?
    • Comment choisir ses ETF ?
    • Comment définir son allocation d’actif et son portefeuille type ? et comment les faire évoluer tout au long de la vie  ?
    • Comment protéger son investissement… ?

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Résumé : L’art subtil de s’en foutre – Mark Manson

Mark Manson est un écrivain, un consultant et un entrepreneur américain. Son livre, l’art subtile de s’en foutre est un guide à contre-courant sur le développement personnel. Il partage des conseils pour nous aider à y voir plus clair dans nos choix de vie et à faire le tri dans ce à quoi on doit accorder de l’importance.

L’ouvrage se découpe en 9 chapitres :

    • Accepter le positif comme le négatif
    • Oser surmonter les épreuves pour être heureux
    • Comprendre que personne n’est exceptionnel
    • Identifier ses valeurs pour vaincre ses souffrances
    • Choisir ses combats pour réussir
    • Accepter de remettre en question ses croyances car elles sont biaisées
    • Échouer ou réussir mais Agir avant tout ! 
    • Oser dire non et accepter un “non” de l’autre
    • Privilégier ce qui compte à nos yeux

Pour cette synthèse, je vais reprendre les grands principes présentés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Résumé : L’art subtil de s’en foutre

Accepter le positif comme le négatif

Pour Mark Manson, le discours ambiant est saturé jusqu’à l’obsession d’injonctions à positiver. La société de consommation et les réseaux sociaux contribuent à ne montrer que le positif.

La conséquence est que nous avons tendance à considérer qu’un truc cloche en nous car tout le monde à l’air d’avoir un vie vachement plus cool que la nôtre. Cette fixette sur le positif tend à nous rappeler en boucle ce qu’il nous manque – ce que l’on est pas, ce que l’on a pas, ce que l’on aurait dû être mais échoué à devenir… .

Du point de vue de l’auteur : « Quelqu’un de vraiment heureux n’éprouve pas le besoin de se planter devant une glace pour répéter cinquante fois « je suis heureux ». Il l’est. Point barre. »

La clé à comprendre est que les expériences négatives sont inévitables et font partie de la vie. Pour être heureux, on doit donc consentir à vivre les expériences négatives qui se présentent ou s’imposent à nous. 

De plus, tout ce qui vaut la peine dans la vie s’obtient généralement en surmontant l’expérience négative associée. Pour être en forme physiquement, il faut consentir à faire du sport, pour être en bonne santé, il est nécessaire de limiter la mauvaise bouffe, pour s’enrichir, il faut économiser et vivre en dessous de ses moyens pour ne pas dépenser tout son argent… 

Bref, il faut accepter les expériences positives comme négatives sans trop se préoccuper d’être heureux. Autrement dit, il faut cultiver l’art de s’en foutre.

L’auteur développe trois subtilités à ce sujet :

    • S’en foutre ne signifie pas être indifférent, mais être à l’aise avec le sentiment d’être différent. 
    • Pour se foutre des difficultés, il faut donner de l’importance à quelque chose de plus important que l’adversité.
    • On doit choisir ce à quoi on accorde de l’importance. Il emploie une jolie phrase dans le livre à ce sujet : « La maturité, c’est ce qui se produit quand tu as appris à tenir seulement à ce qui en vaut la peine. »

Oser surmonter les épreuves pour être heureux

Mark Manson développe l’idée que la souffrance et la perte sont inévitables et qu’il est vain d’essayer d’y résister. De plus, la souffrance est bénéfique car elle est l’agent du changement. Les émotions négatives constituent un appel à l’action dans le sens où si l’on refuse de changer on conservera ses problèmes et on continuera de souffrir.

C’est pourquoi, il vaut mieux affronter les difficultés plutôt que les éviter. Néanmoins, il convient de choisir ses combats en identifiant les problèmes que l’on a envie de résoudre..

Ainsi, la philosophie n’est pas « qu’est ce qui me ferait plaisir ? » mais « Quelle souffrance je veux endurer ? ». Autrement dit, pour atteindre le succès il faut vouloir les efforts plutôt que la récompense.

Comprendre que personne n’est exceptionnel

La dictature de l’exceptionnel nous renvoie une image dégradée de l’estime de soi. On a tendance à croire que si l’on veut se faire remarquer ou peser, il faut se montrer plus extrême, plus radical ou plus sûr de nous. Or pour Mark Manson, le vrai critère de l’estime de soi, c’est être apprécié par chacun pour nos aspects négatifs. 

Ainsi, le but n’est pas de viser une existence exceptionnelle mais plutôt une vie sans inhibitions ni attentes irréalistes. Ainsi, on devient libre d’accomplir ce qui nous motive tout en appréciant les choses simples : être avec ses amis, lire un bon livre, aider quelqu’un…

Identifier ses valeurs pour vaincre ses souffrances

Pour reprendre l’idée de l’auteur, la souffrance est inévitable donc il ne faut pas essayer de chercher à l’éviter mais plutôt de chercher à comprendre ses causes.

Il explique que la source de nos souffrances réside dans notre système de valeur. En fait, nos valeurs déterminent la nature de nos problèmes et nos problèmes définissent notre qualité de vie.

A ce propos, il existe de « fausses » valeurs qui débouchent sur des problèmes inextricables, comme par exemples :

    • Faire de la quête du plaisir une priorité dans la vie
    • Viser la réussite matérielle
    • Chercher à toujours avoir raison
    • Rester positif quoi qu’il arrive
    • Viser la domination par la manipulation ou la violence
    • Ne jamais rester seul
    • Vouloir être apprécié par tout le monde

Ces mauvaises valeurs se basent sur des superstitions, sont socialement destructrices et ne sont pas immédiatement contrôlables. A l’opposé, les « bonnes » valeurs s’appuient sur la réalité, sont socialement constructives et contrôlables. Il cite par exemple : l’honnêteté, l’innovation, la vulnérabilité, se défendre, défendre les autres, se respecter, la curiosité, la charité, l’humilité et la créativité.

Mark Manson propose cinq règles à appliquer pour incarner les bonnes valeurs :

    • Responsabilité : Prendre la responsabilité de tout ce qu’il nous arrive dans la vie sans désigner de coupable
    • Incertitude : Reconnaître notre propre ignorance et cultiver le doute par rapport à nos propres croyances.
    • Échec : être disposé à prendre connaissance de nos défauts et de nos erreurs, pour y remédier.
    • Rejet : Oser dire non ou entendre non pour définir clairement ce que l’on accepte dans la vie
    • Contemplation de notre condition de mortel : Considérer que notre propre mort est la seule chose en mesure de nous aider à relativiser toutes les autres valeurs

Choisir ses combats pour réussir

Pour l’auteur, il est indispensable de faire des choix et prendre la responsabilité de ce qui nous arrive. Plus on assume la responsabilité de sa vie, plus le pouvoir qu’on exerce sur elle est important. En choisissant de traiter ses problèmes, on devient plus fort.

A ce sujet, il faut combattre la tendance à refuser de faire des choix et s’indigner de la situation ou d’un évènement qu’on subit. Certes, on ne contrôle pas toujours ce qui survient, mais on contrôle toujours le regard que l’on porte sur ce qui nous arrive et notre façon d’y réagir.

En tout cas, on peut noter qu’il n’existe pas de processus définis pour engager un changement. Comme le dit Yoda « Change, ou ne change pas ; il n’y a pas de « comment ». »

Accepter de remettre en question ses croyances car elles sont biaisées

En fait, notre esprit traite les situations vécues de manière à ce qu’elles cadrent avec nos sentiments, nos certitudes et l’ensemble des expériences que l’on a précédemment vécues.

Cependant, nos croyances sont souvent erronées car elles se basent sur des convictions, des inexactitudes ou des hypothèses… bref des éléments qui peuvent être remis en question. La certitude absolue n’existe donc pas et il est vain de la rechercher.

Malheureusement, on déteste être dans l’incertitude et on évite toutes les choses qui mettent en danger notre identité. D’après la loi de l’effort inverse : plus on recherche la certitude plus on tend à renforcer le sentiment d’incertitude et d’insécurité. Autrement dit, plus on comprend que l’on ne sait rien et plus on réalise que l’image que l’on s’est forgée de la réalité est erronée.

Finalement, la clé est d’oser douter, se faire moins confiance et consentir à l’état d’incertitude. La remise en question de nos convictions et hypothèses est la démarche la plus raisonnable pour progresser. Mark Manson liste quelques questions qu’il convient de se poser pour injecter plus d’incertitude dans sa vie :

    • Question n ° 1 : Et si j’ai tort ?
    • Question n ° 2 : Qu’est-ce que ça voudrait dire si j’avais tort ?
    • Question n ° 3 : Le fait d’avoir tort créerait-il un problème meilleur ou pire que mon problème actuel, pour moi et les autres ?

Échouer ou réussir mais agir avant tout

La société nous apprend à éviter l’échec. Le système scolaire en est largement responsable car tout y est rapporté à la performance. Les individus qui échouent et qui sortent du cadre sont sanctionnés. 

Pourtant, du point de vue de l’auteur, on ne peut réussir que là où l’on est prêt à échouer. Cela fait écho à une citation de Michael Jordan « J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie, voilà pourquoi j’ai réussi. » .

La déception et la douleur font partie du processus vers le succès. C’est pourquoi il est primordial d’apprendre à les supporter et à agir malgré elles. La clé est d’oser passer à l’action sans craindre l’échec.

A ce sujet, on pense souvent qu’il faut être motivé pour agir. Or, l’inverse est aussi vraie, une action crée de l’inspiration qui crée à son tour de la motivation qui nous pousse à continuer.

Du coup, le seul critère à prendre en compte est de fait de passer à l’action. Dès lors que le fait d’agir devient le seul critère de réussite, alors l’échec nous pousse aussi en avant. 

Oser dire non et accepter un “non” de l’autre

Mark Manson insiste sur le fait que l’on doit s’engager et faire des choix pour être libre. Cela se traduit par l’importance d’oser dire “non” tout en acceptant que l’on nous dise aussi “non”.

A ce propos, il précise qu’une relation tient à deux choses

    • La faculté de chaque partenaire à assumer ses responsabilités
    • La capacité à rejeter l’autre ou accepter de se trouver rejeté par lui

L’auteur précise à ce sujet que les conflits sont inévitables et qu’ils sont à la base d’une relation de confiance. Il propose plusieurs pistes pour parvenir à les surmonter :

Le premier conseil est d’évaluer les conséquences des désaccords

    • Si je refuse, en quoi celà changerait-il notre relation ?
    • Si mon partenaire refuse quelque chose que je veux, en quoi ça changerait la relation ?

Si la confiance est brisée, il partage les deux uniques solutions pour la reconstruire :

    • Le fauteur doit admettre les mobiles de l’abus de confiance.
    • Il doit faire la démonstration de son changement de comportement dans la durée

Privilégier ce qui compte à nos yeux

Mark Manson illustre ce dernier principe en abordant le sujet de la mort. La mort fait ressortir le sens de l’existence car sans elle, rien n’aurait d’importance.

Il cite le livre The Denial of Death de l’anthropologue américain Ernest Becker. L’ouvrage soutient deux points essentiels :

    • L’Homme est la seule espèce capable de conceptualiser et de se représenter de manière abstraite.
    • Nous nous efforçons de construire un moi éternel. En plus du moi physique, nous passons notre existence à construire un moi conceptuel. Il s’agit de notre identité qui sera la seule à persister après notre mort.

On cherche ainsi à avoir une influence sur le monde pour laisser une trace de notre passage. Pour l’auteur, l’empreinte que l’on peut laisser n’est pas le fait de lancer un application, d’être diplômé de telle école ou d’avoir acheté un yacht… mais le fait de continuer à privilégier ce qui compte à nos yeux en toute circonstance même lorsqu’on est en pleine confusion.

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Résumé : Miracle Morning – Hal Elrod

Hal Elrod se définit comme un marathonien et conférencier en développement personnel. Dans son livre, Miracle Morning – offrez-vous un supplément de vie, il présente une méthode révolutionnaire pour se lever plus tôt et s’offrir un supplément de vie.

L’ouvrage se découpe en plusieurs chapitres 

    1. L’histoire inspirante de l’auteur
    2. Réveiller tout son potentiel
    3. Les leçons à l’origine de sa routine matinale
    4. Connaître le club des 95%
    5. Se réveiller le matin avec envie
    6. Life SAVERS : six exercices à intégrer à sa routine matinale
    7. Le Miracle Morning en 6 minutes
    8. Personnaliser sa Miracle Morning
    9. Rendre sa Miracle Morning irrésistible

Pour ce résumé, je vais essayer de synthétiser les principales idées et les conseils que l’auteur aborde. C’est parti !

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Résumé : Miracle Morning

1 – L’histoire inspirante de l’auteur

Dans un premier temps, Hal Elrod partage le cheminement qui l’a amené à développer la Miracle Morning. Alors qu’il a tout pour lui, il est victime d’un terrible accident de la route. En rentrant de soirée, une voiture le percute de face sur l’autoroute. Son corps est en morceau, son cerveau subit des dégâts irréversibles et il sombre dans le coma.

Après une longue période de convalescence, il remonte progressivement la pente et prend conscience de l’importance de vivre pleinement sa vie :

    • En 2000, il reprend son poste de commercial chez Cutco.
    • En 2001, il commence à raconter son histoire dans les lycées et les universités.
    • En 2002, il se met à l’écriture.
    • En 2004, il devient directeur commercial de son entreprise
    • En 2006, il sort son premier livre mais il se fait escroquer. Il décide alors de se faire accompagner par un coach professionnel. Puis il devient lui-même coach en développement personnel.
    • En 2007, sa vie s’écroule de nouveau à la suite de la crise économique. Alors qu’il est endetté,  ses revenus sont divisés par deux, et il ne peut plus rembourser ses prêts.
    • Un an plus tard, il avoue sa situation à un ami et il commence à remonter la pente une énième fois. C’est à ce moment qu’il essaye une nouvelle routine matinale qu’il se met à développer.
    • En 2009, il vit la meilleure année de sa vie : il se marie, assiste à la naissance de son enfant et sa Morning Routine devient virale.

Il décide de partager la découverte qui l’a aidé à aller mieux : les routines matinales

2 – Réveiller tout son potentiel

La Miracle Morning (comme il l’appelle) s’appuie sur trois maximes :

    • Chacun est capable de créer et d’entretenir santé, richesse, bonheur, amour, etc… à des niveaux extraordinaires
    • Il est nécessaire de s’évertuer à devenir la personne qu’il nous faut être; un individu qualifié et capable d’atteindre, de créer et de conserver ce niveau de réussite.
    • La façon de se réveiller chaque jour et le fait d’avoir une routine matinale (ou l’absence de routine) conditionnent énormément le degré de succès.

A ce propos, la promesse de sa Miracle Morning est d’aider celui qui la réalise à améliorer drastiquement sa vie dans différents domaines :

    • augmenter ses revenus
    • obtenir une meilleur qualité de vie
    • améliorer sa discipline
    • diminuer son stress
    • perdre du poids
    • se réveiller chaque jour armé d’une énergie plus grande
    • accroître sa productivité et se focaliser sur ses priorités
    • découvrir un sens à sa vie

 3 – Les leçons à l’origine de sa routine matinale

    • Ce qui compte c’est être entouré. Pour illustrer, il explique que l’épreuve liée à l’endettement était plus difficile à supporter mentalement que sa période de convalescence après l’accident. Sur son lit d’hôpital, il était entouré par sa famille, ses amis et le personnel soignant. Par contre, lorsqu’il croulait sous les dettes, il était seul. Personne n’était désolé pour lui, personne ne lui rendait visite et personne ne prenait soin de lui.
    • La clé est de passer à l’action et de prendre sa vie en main. Hal Elrod prend un exemple personnel : alors qu’il était profondément déprimé, il s’est forcé à aller courir pour se vider la tête plutôt que de rester à se morfondre. Cette habitude est restée et lui a permis de remonter la pente.
    • Le niveau de succès est proportionnel au niveau d’épanouissement personnel.
    • Trouver du temps le matin pour instaurer sa routine matinale afin de démarrer sa journée sur une note positive et accroître son énergie et sa concentration pour le reste de la journée
    • Privilégier l’impact maximal. L’auteur dénombre 6 activités ultra-bénéfiques : la méditation, les affirmations, la tenue d’un journal, la visualisation, la lecture et l’exercice physique.

Un jour, il décida d’effectuer ses six activités au réveil :

    • Faire 10 minutes de silence. Assis à prier, à méditer et à se concentrer sur sa respiration, il sentit son stress s’évanouir. Le calme envahit et apaisa son esprit.
    • Lire, car comme ille dit : « il ne faut qu’une idée pour changer sa vie »
    • Écrire des affirmations. Autrement dit, il nota simplement ce qu’il voulait sur un papier
    • Visualiser. Durant dix minutes, il porta successivement son attention sur différentes images comme l’endroit de rêve où il voulait habiter, les activités qu’il allait faire durant sa journée…)
    • Tenir un journal
    • Faire de l’exercice physique

Depuis cette tentative, l’auteur continue de se réveiller à 5h pour suivre cette routine de développement personnel car elle lui apporte des bénéfices exceptionnels. Devant les résultats extraordinaires de sa Miracle Morning, il décida d’étudier le sujet.

4 – Connaître le club des 95%

Durant ses recherches, il découvre une étude édifiante réalisée par l’administration de la sécurité sociale américaine. Au cours de leur vie professionnelle seuls 5% des individus seront capables de se créer une vie de liberté et 95% continueront de lutter jusqu’à la fin de leurs jours. Autrement dit, si l’on suit 100 personnes au début de leur carrière professionnelle jusqu’à leur départ à la retraite :

    • 1 seule sera riche
    • 4 seront à l’abri des soucis financier
    • 5 continueront de travailler (non pas par souhait mais par besoin)
    • 36 seront mortes
    • 54 seront fauchées et dépendantes de leurs amis, de leur famille et du gouvernement pour vivre.

 Pour échapper à la médiocrité et faire partie des 5%, l’auteur identifie 3 étapes clés :

    • Étape 1 : prendre conscience des statistiques. A ce propos, il liste quatre domaines associés à la réussite : le physique, le mental/émotionnel, la vie de couple et les finances
    • Etape 2 : identifier les causes de la médiocrité comme par exemple : 
      • le syndrome du rétroviseur : revivre et recréer en permanence le passé
      • L’absence de but
      • isoler les incidents et oublier la vision d’ensemble
      • Un manque de sens des responsabilités
    • Étape 3 : Commencer à identifier ses objectifs de vie et agir pour les réaliser

5 – Se réveiller le matin avec envie 

    • La quantité de sommeil est discutable. Selon l’auteur, il n’y a pas un nombre d’heures magiques sur la quantité de sommeil nécessaire. Les besoins varient en fonction des individus car ils sont fonction de facteurs tels que l’âge, la génétique, la santé, la quantité d’exercice physique, etc.
    • Nos croyances personnelles conditionnent l’influence du sommeil. Après plusieurs expérimentations, l’auteur a découvert qu’en dormant neuf, sept, voire uniquement quatre heures, il bénéficiait précisément de la quantité de sommeil idéale à partir du moment où il le décidait délibérément avant de se coucher. A ce propos, l’auteur invite le lecteur à ne pas le croire sur parole mais d’essayer l’expérience.
    • Ne pas appuyer sur le bouton répétition de son réveil. Pour lui, lorsqu’on préfère se rendormir, on envoie le message « “je ne souhaite pas vivre ma vie, tout du moins, pas pleinement.

A ce sujet, l’auteur propose une stratégie en cinq étapes pour éviter d’appuyer sur le bouton “répétition »

    • étape 1 : définir des intentions avant de se coucher
    • étape 2 : mettre son réveil à l’autre bout de la chambre pour se forcer à se lever 
    • étape 3 : se brosser les dents
    • étape 4 : boire un grand verre d’eau
    • étape 5 : enfiler sa tenue de sport

6 – Life SAVERS : six exercices à intégrer à sa routine matinale

S comme Silence

L’idée est de commencer chaque journée en s’offrant une période de silence résolu. 

Pour ce faire, il existe plusieurs exercices qui apaisent l’esprit, détendent le corps et permettent d’être totalement présent et prêt pour sa routine. On peut citer la méditation, la prière, la respiration profonde, la gratitude…

Hal Elrod insiste particulièrement sur la méditation dont l’objectif est de respecter le silence et de concentrer son esprit pendant un certain temps. 

A comme Affirmations

Nous sommes programmés au niveau de notre subconscient pour penser, croire et agir comme nous le faisons. Cependant, notre programmation peut être modifiée ou améliorée à tout moment. Les affirmations permettent d’orienter notre subconscient vers les réalisations que l’on souhaite afin de pouvoir prendre des décisions qui nous en rapproche.

L’auteur propose cinq questions pour aider le lecteur à créer ses affirmations :

    • Que souhaitez-vous réellement ?
    • Pourquoi souhaitez-vous cela ?
    • Qui vous engagez-vous à être pour créer cela ?
    • Que vous engagez-vous à faire pour obtenir cela ?
    • Quelles citations et philosophies appuient vos réponses ?

Il recommande de lire régulièrement ses affirmations et de garder à l’esprit qu’on ne peut pas avoir la main sur leur version définitive.

V comme Visualisation

L’idée est de façonner sa vision du futur en s’imaginant un avenir qui nous inspire et que l’on souhaite atteindre. Par exemple, s’imaginer la maison de ses rêves, le poste idéal, les projets que l’on souhaite entreprendre….

L’auteur propose un procédure en 3 étapes pour l’exercice de visualisation :

    • Se préparer. Passer une musique d’ambiance et s’asseoir le dos bien droit dans une position confortable.
    • Visualiser ce que l’on souhaite vraiment
    • Visualiser la personne que l’on doit devenir et ce qu’il nous faut faire

Il conseille de réaliser un tableau « visuel » qui reprend toutes les projections que l’on fait. On peut y faire figurer ses objectifs de vie, coller une image de l’endroit où l’on veut habiter, lister des citations inspirantes.

E comme Exercice physique

La Miracle Morning intègre un temps pour entretenir sa forme physique. Le contenu est entièrement libre. L’activité peut être de la musculation, marcher, courir, faire du tennis… . De son côté, l’auteur privilégie une pratique harmonieuse du yoga.

R comme Reading (lecture)

Hal Elrod recommande de lire des livres pratiques dans différents domaines comme le succès, l’investissement, le couple, la psychologie… .

Il conseille de s’engager à lire un minimum de dix pages par jour. Ce qui représente 18 livres de 200 pages par an.

 Il partage également plusieurs recommandations :

    • commencer avec la finalité en tête (pourquoi lire ce livre ?)
    • combler les lacunes
    • prendre des notes
    • relire les bons livres 

S comme Scribing (écriture)

L’auteur suggère de tenir un journal pour référencer ses pensées, ses succès, ses objectifs, les choses qui nous rendent reconnaissant ou qu’on souhaiterait améliorer… . Il conseille ensuite de les relire de temps en temps.

Cette habitude possède plusieurs bénéfices :

    • gagner en clarté
    • retenir des idées
    • passer en revue les enseignements
    • voir sa progression

7 – Le Miracle Morning en 6 minutes

    • 1er minute : Passer la première minute assis en silence résolu
    • 2ème minute : Exprimer des affirmations quotidiennes – celles qui nous rappellent nos priorités les plus importantes
    • 3ème minute : Fermer les yeux et visualiser l’atteinte de ses objectifs et sa journée idéale…
    • 4ème minute: écrire l’objet de notre reconnaissance et les résultats que l’on s’engage à obtenir dans la journée
    • 5ème minute: lire une ou deux pages d’un livre de développement personnel
    • 6ème minute : Consacrer la dernière minute à faire de l’exercice physique. Courir sur place, faire des pompes ou abdos…

8 – Personnaliser sa Miracle Morning

Le but est d’adapter sa routine matinale à son style de vie en personnalisant l’heure du réveil, la quantité de sommeil, l’ordre des activités… . Toutefois, il suggère de garder en tête quelques recommandations :

    • Se réveiller 30 à 60 min plus tôt
    • Manger après la Miracle Morning
    • Aligner sa routine sur ses rêves et objectifs
    • Commencer par l’activité la plus dure
    • Conserver la routine durant le week-end
    • Conserver l’attrait pour la nouveauté
    • Faire de sa routine un moment agréable

9 – Rendre sa Miracle Morning irrésistible

Les débuts de mise en place d’une habitude sont souvent compliqués car, le changement est difficile et on a souvent tendance à abandonner rapidement. Les résolutions de début d’année l’illustrent parfaitement.

Pour mettre en place sa Miracle Morning, l’auteur conseille de se forcer à effectuer sa routine matinale pendant 30 jours. Même si le début est insupportable, il faut persévérer. Au fur et à mesure, le changement devient désagréable, puis supportable, puis agréable et enfin irrésistible. 

Il dispense plusieurs derniers conseils pour mettre en place sa routine matinale :

    • Se forcer à faire les exercices.
    • Se trouver un partenaire avec qui faire les activités afin de se motiver mutuellement. 
    • Programmer le premier Miracle Morning dès demain

Conclusion

En guise de synthèse et de conclusion, je vais reprendre un passage du livre qui rappelle l’intérêt de la Miracle Morning :

« En effectuant chaque jour les life SAVERS, vous ressentirez les bienfaits physiques, intellectuels, émotionnels et spirituels du silence, des affirmations, de la visualisation, de l’exercice physique, de la lecture et de l’écriture.

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Résumé : Ikigai – les secrets des japonais pour une vie longue et heureuse

Le livre, ikigai : les secrets de japonais pour une vie longue et heureuse, a été coécrit par deux auteurs espagnols Hector Garcia et Francesc Miralles.  Cet ouvrage s’organise autour d’un mot mystérieux : ikigai. On peut le traduire comme “le bonheur d’être toujours occupé” ou encore “la raison d’être pour laquelle nous nous levons chaque matin”. Les auteurs ont étudié ce concept durant leur voyage sur l’archipel d’Okinawa au Japon. Cette région est réputée pour l’extraordinaire longévité de ses habitants. Le but du livre est d’approcher les secrets de ces centenaires pour une vie saine et heureuse ainsi que de partager des clés pour découvrir son propre ikigai.

L’ouvrage se découpe en une dizaine de chapitres :

    1. La philosophie Ikigai
    2. les facteurs quotidiens  pour vivre mieux et plus longtemps
    3. Témoignages des centenaires d’orient et d’occident
    4. L’importance de trouver un sens à l’existence
    5. Transformer le travail et le temps libre en un espace de développement
    6. Traditions et devises de vie d’Ogimi 
    7. Le régime ikigai
    8. Exercices orientaux favorisant la santé et la longévité
    9. Affronter les problèmes et les changements de la vie en évitant le stress
    10. Epilogue : Ikigai un art de vivre

Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer les grands principes apportés dans ces différents chapitres. C’est parti ! 

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Résumé : Ikigai – les secrets des japonais pour une vie longue et heureuse

Hector Garcia & Francesc Miralles ont rencontré les habitants des cinq zones bleues du monde. Il s’agit du nom donné par les scientifiques et démographes aux régions qui comptent de nombreux cas de forte longévité : 

    • La Sardaigne en Italie
    • La municipalité de Loma Linda, Californie
    • Péninsule de Nicoya, Costa Rica
    • L’île Ikaria, Grèce
    • L’archipel d’Okinawa au Japon

Après avoir interviewé une centaine d’habitants, en particulier sur l’île japonaise d’Ogimi, les auteurs ont compilé les secrets de leur longévité.

1/ Conserver un esprit actif, souple et capable de continuer à apprendre.

Pour entretenir sa santé mentale, on peut appliquer deux grands principes : 

    • Limiter le stress, tout en s’exposant au changement. Le stress à petites doses est bon pour la santé. Par contre, il convient de limiter le stress trop intense. Les Japonais s’appuient sur plusieurs pratiques pour conserver un esprit serein et actif :
      • Faire de l’exercice, des étirements et pratiquer des exercices de respiration profonde
      • Oser exprimer ses émotions
      • Avoir un environnement propre et ordonné (chambre, bureau, maison…)
      • Méditer
      • Prendre une douche en écoutant de la musique pour se relaxer
      • Se masser le crâne en faisant pression avec les doigts
      • Privilégier des pensées positives
    • Dormir suffisamment. Pour faciliter son sommeil et son endormissement, les japonais préconisent :
      • Ne pas pratiquer d’activités qui rendent nerveux avant de se coucher
      • Ne pas prendre de caféine
      • Dîner au moins trois heures avant de s’endormir
      • Suivre un rituel qui nous mène naturellement à l’endormissement
      • Réduire l’intensité de l’éclairage de la pièce dans laquelle on se couche

2/ Trouver un sens à sa vie : l’Ikigai

L’ikigai est “la raison pour laquelle nous nous levons chaque matin”. Cette quête de sens est au cœur de la philosophie des japonais et représente un des secrets de leur longévité. Cela fait écho à une citation de Nietzsche, “celui qui a un pourquoi qui lui tient lieu de vut, de finalité, peut vivre avec presque n’importe quel comment”.

Dans le livre, les auteurs présentent une discipline appelée logothérapie qui a pour but de sensibiliser l’individu sur le sens de sa vie. Ils abordent notamment une thérapie créée par le Japonais Shoma Morita dont l’objectif est d’aider le patient à trouver un but vital. Les fondements de la discipline sont que l’action est la cause du changement et qu’il faut oser regarder en soi pour découvrir son propre ikigai. La thérapie de Morita se découpe en quatre phases :

    • Isolation et repos (5 à 7 jours)
    • Thérapie occupationnelle légère (5 à 7 jours) qui consiste à effectuer des tâches monotones en silence
    • Thérapie occupationnelle (5 à 7 jours). effectuer des tâches qui requièrent un mouvement physique
    • Retour au monde « réel » et à la vie sociale

3/ Entrer dans le flow avec chaque tâche 

Le flow correspond au fait d’être totalement plongé dans l’activité que l’on effectue sans réfléchir ni se laisser distraire par quoi que ce soit. Il n’y a alors ni passé ni futur, juste le présent. Les auteurs décrivent sept conditions pour entrer dans l’état de flow : 

    • Savoir que faire
    • savoir comment le faire
    • savoir si on le fait bien
    • savoir où aller (s’il y a une navigation en jeu)
    • se fixer des défis ambitieux
    • utiliser ses meilleures ressources personnelles
    • ne pas s’adonner aux distractions

Ils partagent trois techniques pour expérimenter l’état de flow :

    • Choisir un défi réalisable (suffisamment ardu, mais pas trop)
    • Avoir des objectifs concrets et clairs
    • Se concentrer sur une seule tâche

Les auteurs expliquent aussi qu’il est possible de profiter des instants de microflow durant les tâches quotidiennes. Ils prennent l’exemple de Bill Gates qui assure faire la vaisselle tous les soirs. Même s’il pourrait déléguer cette tâche, il préfère la faire car elle l’aide à mettre de l’ordre dans ses idées.

On peut également citer l’exemple de Hayao Miyazaki, le célèbre dessinateur et cofondateur des studios Ghibli qui incarne parfaitement le mot Ikigai. Ce dernier s’épanouit pleinement en dessinant. A tel point, qu’un an après sa retraite, il déclarait qu’il ne ferait plus de longs-métrages, mais qu’il dessinerait jusqu’au jour de sa mort”.

4/ Passer du temps avec les autres

Les auteurs ont constaté que tous les habitants d’Ogimi avaient très à cœur de passer du temps avec leur famille, leurs amis ou les membres de leur communauté : 

    • ils cultivent les amitiés chaque jour
    • ils appartiennent tous à une association de voisins
    • ils fêtent de nombreux évènements, même les plus infimes. 
    • ils sont très fiers de leurs traditions et de la culture locale

5/ Adopter un régime alimentaire sain et équilibré

A titre d’exemple, voici une liste de certaines habitudes alimentaires pratiquées par les habitants de la région d’Okinawa :

    • Consommer une grande variété d’aliments, essentiellement d’origine végétale
    • Manger au moins cinq fruits et légumes par jour
    • Manger tous les jours du riz blanc. (les céréales constituent la base du régime alimentaire des Japonais)
    • Consommer très peu de sucre sous forme directe (quand c’est le cas, ils prennent du sucre de canne)
    • Manger à 80%. S’arrêter de manger avant d’être rassasié
    • Consommer des aliments en forte teneur en antioxydants (tofu, miso, thon, carottes, chou, nori = algue, oignon, pousse de soja, patate douce)
    • Boire du thé vert

6/ Bouger doucement mais régulièrement 

Les habitants du village d’Ogimi ne pratiquent aucun sport en particulier mais ne cessent de bouger en observant leur routine quotidienne. Ils marchent, conduisent, participent à des activités sociales, jardinent, …

Ils s’adonnent également à des disciplines orientales visant à équilibrer l’âme, le corps et l’esprit comme le yoga, le tai chi ou du Qi gong.  Différentes pratiques sont décrites dans le livre et les auteurs donnent des exercices spécifiques pour chaque discipline (salutation au soleil, des étirements ou exercices de respiration).

7/ Adopter une philosophie de vie orientée vers la résilience

La résilience est notre capacité à affronter les épreuves. Une personne résiliente sait rester concentrée sur ses objectifs, sans se laisser submerger par le découragement. Le proverbe japonais “Si tu tombes 7 fois, relève-toi 8 fois.” illustre parfaitement cette philosophie. Les japonais ont tendance à ne jamais se rendre. Quand ils font face à des revers dans la vie, ils continuent à se battre.

Cette capacité se complète avec des philosophies telles que le Stoïcisme et le bouddhisme. L’objectif est d’atteindre la tranquillité d’esprit, un état d’absence d’émotions négatives (l’anxiété, la peur, la peine, la vanité, la colère) tout en recherchant la présence d’émotions positives comme la joie, l’amour, la sérénité ou la gratitude.

Pour atteindre ce résultat, les stoïciens pratiquent une technique semblable à la visualisation négative. Ils imaginent “ la pire chose qui puisse arriver” afin d’être prêts au cas où certains privilèges et plaisirs disparaîtraient de leur vie.

Ils pratiquent également la méditation pour s’entraîner à observer leurs émotions. Car, nous sommes davantage affectés par le regard que l’on porte sur les événements, plutôt que sur les événements eux-mêmes.

Au-delà du concept de résilience, les auteurs expliquent la notion d’anti fragilité développée par Nassim Taleb. L’idée est de devenir plus fort avec les assauts et les difficultés de la vie. On peut noter plusieurs recommandations :

    • Ajouter des “plus” à sa vie. Par exemple, au lieu d’avoir un salaire unique, on peut diversifier ses revenus en essayant de gagner de l’argent avec ses hobbies. 
    • être conservateur dans certains domaines et prendre beaucoup de petits risques dans d’autres. Pour rester dans le domaine financier, on peut par exemple déposer 90% de son capital sur un compte épargne et investir les 10% restants sur des placements risqués mais rémunérateurs.
    • Éliminer les choses qui nous fragilisent. Supprimer des mauvaises habitudes comme manger entre les repas, passer trop de temps sur les réseaux sociaux …

Conclusion : Ikigai  – les secrets des japonais pour une vie longue et heureuse

Les auteurs terminent le livre par les 10 lois de l’ikigai extraites de la sagesse des centenaires d’Ogini : 

    • Restez toujours actifs
    • Prenez les choses calmement
    • Ne mangez pas à satiété
    • Entourez-vous de bons amis
    • Soyez en forme pour votre prochain anniversaire
    • Souriez
    • Reconnectez-vous avec la nature
    • Remerciez
    • Vivez-l’instant
    • Suivez votre Ikigai

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Résumé : L’Effet cumulé – Darren Hardy

Darren Hardy est un auteur américain, conférencier, conseiller et ancien éditeur du magazine SUCCESS. Dans son livre, l’effet cumulé (lien affilié), il partage des stratégies qui mènent au succès. Pour lui, rien n’est aussi efficace que l’effet cumulé de petites et simples actions mises en œuvre correctement sur la durée.

L’ouvrage s’organise autour de six principes fondamentaux sur lesquels s’appuient le fonctionnement de l’Effet cumulé :

    • 1er principe : Fournir un effort constant dans le temps
    • 2ème principe : Prendre conscience de ses choix
    • 3ème principe : Mettre en place des habitudes
    • 4ème principe : Savoir saisir l’élan
    • 5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
    • 6ème principe : Dépasser ses attentes

Dans cette synthèse, je vais résumer ces six grands principes. C’est parti !

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Résumé : L’Effet cumulé

1er principe : Fournir un effort constant dans le temps. 

Réussite = efforts constants et soutenus

Darren Hardy constate que nous avons oublié la valeur qu’est un travail soutenu et constant. Nous voulons des résultats immédiatement et sans effort. Or, le succès nécessite un travail de longue haleine. On n’obtient pas un corps athlétique en seulement deux entraînements et on ne devient pas  riche du jour au lendemain.

La bonne nouvelle est qu’il suffit d’une série de choix minimes mais intelligents pour engranger d’immenses  bénéfices. Pour réussir, les mesures à prendre n’ont pas besoin d’être colossales, mais elles doivent être constantes dans le temps.

L’exemple des 3 amis

L’auteur illustre ses propos en prenant l’exemple de trois amis qui prennent de petites décisions quotidiennes différentes.

    • Le premier décide de mettre en place de petites habitudes simples mais bénéfiques comme marcher 30 minutes par jour, lire 10 pages d’un livre tous les soirs, boire de l’eau à la place d’un soda, réduire de 100 calories les apports journaliers…
    • Le second achète une télé et la regarde tous les soirs en buvant une bière …
    • Le troisième ne change rien

Les effets de ses choix sont imperceptibles les premiers mois. Mais plus on avance dans le temps, plus les résultats sont significatifs. Au bout de quelques années, le premier protagoniste a perdu du poids alors que le second a grossit. Les heures de lecture du premier lui permettent de développer ses compétences et décrocher une promotion et une augmentation de salaire. Le second frustré de sa prise de poids se renferme, il est plus grincheux, ce qui détériore la relation avec sa femme. Le situation du troisième n’aura que très peu changée.

A travers cet exemple, Darren Hardy illustre le poids que peuvent avoir de petites décisions sur le long terme.

La nécessité d’un travail régulier 

L’auteur insiste sur le fait que pour tirer profit de l’effet cumulé, il faut d’abord fournir un effort avec régularité suffisamment longtemps avant d’en percevoir les bénéfices. Réussir, c’est se soumettre à une série d’exercices quotidiens, parfois difficiles, mais que l’on doit réaliser avec constance dans la durée. Comme il l’écrit :  “le succès véritable et durable requiert du travail, beaucoup de travail !”

2ème principe : Prendre conscience de ses choix

Selon l’auteur, nous prenons des décisions sans y penser. Or pour réussir, il convient de faire des choix raisonnés. Il dispense plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Assumer à 100% ses actes sans rien attendre en retour. En choisissant d’être pleinement responsable de ses décisions et de sa manière de réagir, on prend le contrôle de sa vie. A partir du moment où l’on choisit ses actions on peut commencer à maîtriser ses résultats. Pour reprendre une citation de Jim Rohn : « On devient adulte le jour où l’on assume l’entière responsabilité de sa vie. »
    • Déterminer ses objectifs. L’auteur recommande d’identifier les résultats que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, il conseille de lister sur un carnet ses objectifs dans les différents domaines de sa vie (couple, santé, finance personnelle…). Pour chaque domaine il convient de:
      1. déterminer où l’on en est actuellement 
      2. définir où l’on souhaite aller 
    • Faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire. Nous avons tous des objectifs plus ou moins similaires, avoir suffisamment d’argent pour vivre confortablement, vivre en bonne santé… . Or, très peu de personnes sont prêtes à fournir des efforts nécessaires pour atteindre ces objectifs. Très peu font du sport toutes les semaines indéfiniment, très peu épargnent tous les mois pendant 30 ans… Bref, réussir c’est faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire.
    • Suivre ses comportements et habitudes. Par exemple, si l’on souhaite économiser de l’argent, on peut noter tout ce que l’on dépense. Faire l’effort de référencer toutes ses actions permet de conscientiser les décisions que l’on prend.

Une fois de plus, l’effet cumulé est un ensemble de petites actions répétées qui engendrent des résultats formidables sur le long terme. C’est en faisant des choix conscients que l’on met en place ces actions. Avec la pratique, elles deviendront des habitudes permanentes. 

3ème principe : Mettre en place des habitudes

L’auteur soutient le point de vue qu’avec suffisamment de pratique et de répétition, n’importe quel comportement, bon ou mauvais, devient automatique. La mise en place de bons comportements est difficile car nous avons tendance à privilégier la facilité à l’effort. Il est plus facile de dévorer un cookie plutôt que suivre son régime, lancer une série plutôt que d’aller à l’entraînement … . Bref, la réussite implique de ne pas tomber dans le piège de la gratification immédiate.

Pour éviter de faire les mauvais choix, Darren Hardy conseille de trouver son “pourquoi”. Cela consiste à identifier une raison motivante qui nous pousse à agir conformément à nos objectifs et valeurs. Car, nos choix n’ont de sens que s’ils sont liés à nos désirs et nos rêves. 

En parallèle, l’auteur suggère d’identifier nos trois plus grands objectifs et de lister les mauvaises habitudes qui risquent de saboter notre progression. 

5 stratégies pour éliminer les mauvaises habitudes

    • Identifier ses déclencheurs. A quels moments, avec qui, à quels endroits ai-je de mauvaises habitudes ?
    • Éliminer tout ce qui encourage les mauvaises habitudes.
    • Remplacer un mauvais comportement par des habitudes plus saines,
    • Procéder par paliers
    • Y aller la tête la première

Darren Hardy propose de faire un bilan de ses vices et d’apprendre à les maîtriser. Tous les trois mois, il recommande de choisir une mauvaise habitude et de s’abstenir de la pratiquer pendant 30 jours.

6 techniques pour instaurer de bonnes habitudes

    • Créer les conditions de son succès. Chaque habitude doit correspondre à son mode de vie.
    • Penser en termes d’addition, et non de soustraction. Plutôt que de se concentrer sur quoi sacrifier, il vaut mieux penser à quoi ajouter.
    • Afficher ses objectifs à un public afin de tirer profit de la pression sociale. Si je m’engage publiquement à effectuer une action, il me sera plus difficile de revenir sur ma promesse et de ne pas respecter mon engagement.
    • Trouver un associé. Cette personne peut nous soutenir et nous remettre sur les rails si l’on flanche.
    • Mettre en place une compétition. Rien de tel qu’un concours amical pour attiser son esprit de compétition et adopter une nouvelle habitude en peu de temps.
    • S’autoriser des récompenses.

4ème principe : Savoir saisir l’élan

Pour l’auteur, ”l’élan est l’un des facteurs les plus puissants et les plus énigmatiques de la réussite.” Une fois que l’on a trouvé son rythme, qu’on a mis en place de bonnes habitudes, il faut fournir moins d’énergie pour progresser. A l’image d’un train, il faut fournir énormément d’énergie au démarrage pour le mettre en mouvement. Puis, une fois l’élan pris, il est plus facile de conserver sa vitesse et d’avancer.

Pour provoquer un élan positif, l’auteur suggère de :

    • Faire des choix axés sur ses objectifs et ses valeurs.
    • Mettre ses choix en action à travers des comportements positifs. 
    • Répéter ces actions pour qu’elles se transforment en habitude. 
    • Appliquer une routine et un rythme à ses activités quotidiennes. 
    • Les respecter suffisamment longtemps.

La clé est de comprendre que le fait de créer de l’élan requiert du temps, de l’énergie et de la régularité. Ceux qui comprennent ce concept poursuivent leurs efforts alors que les autres abandonnent. Darren Hardy conseille : 

    • Créer une routine quotidienne axée sur de bonnes habitudes et une bonne discipline 
    • Délimiter ses journées pour contrôler comment elle va commencer et se terminer 
    • Concocter une expérience mémorable tous les mois pour rompre la monotonie
    • Etablir un rythme qu’il sera absolument possible de suivre à long terme sans avoir à y revenir

5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations et son environnement)

Darren Hardy explique que nous sommes tous influencés par les trois éléments : 

    • nos apports (ce avec quoi nous nourrissons notre esprit) 
    • nos relations (les gens que nous fréquentons) 
    • notre environnement (le milieu qui nous entoure) 

Il suggère de veiller à maîtriser l’impact de ces 3 influences. 

Nos apports

Nous sommes ce que nous consommons. D’un point de vue nutritionnel, il faut veiller à consommer des aliments de la plus haute qualité et à éviter la malbouffe.

Au niveau intellectuel, il convient de remplacer les idées négatives par des idées qui nous inspirent et nous soutiennent. Par exemple, on peut faire un sevrage médiatique pour se détourner de toutes les informations qui ne nous intéressent pas. L’auteur recommande de profiter des temps morts pour écouter du contenu instructif sur des sujets qui nous intéressent . Par exemple, écouter des podcasts durant ses trajets quotidiens en voiture.

Nos relations

L’auteur partage plusieurs conseils sur le sujet :

    • fréquenter les personnes qui ont déjà obtenu les résultats que l’on souhaite atteindre pour s’imprégner de leur savoir. Comme disait Jim Rohn “nous devenons la moyenne des cinq personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps” 
    • Évaluer et classer les relations en 3 catégories :
      • les dissociations
      • les relations à restreindre
      • les relations à cultiver
    • Trouver un compagnon d’excellence avec lequel échanger sur ses objectifs, ses difficultés…
    • Trouver qui gens qui tiennent suffisamment à nous pour nous dire la vérité telle qu’elle est 
    • Investir dans un mentor

Notre environnement 

L’auteur recommande de se créer un environnement prêt à soutenir nos objectifs. Cela suppose parfois de changer de panorama pour changer de perspective.

6ème principe : Dépasser ses attentes

Darren Hardy explique qu’un petit effort supplémentaire peut multiplier les résultats de manière exponentielle.

Il prend l’exemple de la course à pied. Une fois que l’on a terminé son entraînement et que l’on est épuisé, le simple fait de continuer encore un peu multiplie les résultats. C’est justement dans ces moments que l’on se démarque des autres. Beaucoup ne courent pas, d’autres courent mais abandonnent avant la fin,d’autres respectent leur objectif, mais un tout petit nombre va au-delà de ce qu’ils s’étaient fixé. Le fait de dépasser les attentes est un élément déterminant dans la capacité à réussir. Si l’on reprend la philosophie de l’effet cumulé, la différence de résultats entre ceux qui respectent tout juste leurs objectifs et ceux qui vont un peu au-delà de leur attente à chaque fois, sera énorme avec le temps. 

Conclusion

Pour réussir, rien n’est aussi efficace que des actions simples mises en œuvre correctement sur la durée. Les 6 principes sur lesquels reposent l’Effet cumulé sont :

    • Fournir un effort constant dans le temps
    • Prendre conscience de ses choix
    • Mettre en place des habitudes
    • Savoir saisir l’élan
    • Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
    • Dépasser ses attentes 

Darren Hardy termine son livre par un dernier conseil : toujours passer à l’action, car tout apprentissage est inutile s’il n’est pas mis en application.

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