Résumé : Tout le monde n’aura pas eu la chance de quitter son pays – Olivier Roland

Olivier Roland est un entrepreneur nomade, libre et connecté. Depuis des années, il parcourt le monde, développe ses business en ligne et partage ses réflexions autour de l’entreprenariat et la liberté. Dans Tout le monde n’aura pas eu la chance de quitter son pays (lien affilié), il propose une remise en question des fondements de notre société à l’ère du numérique. La révolution digitale fait émerger un nouvel ordre qui disrupte les états-nations. La première partie décrit les principaux bouleversements causés par la révolution numérique et explique en quoi les organisations gouvernementales actuelles reposent sur des piliers déjà fissurés. La deuxième section détaille comment profiter concrètement de ce changement pour retrouver liberté, sens et prospérité. Du fait que le contenu est très dense, le résumé se découpe en deux épisodes : C’est parti !

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Résumé : Tout le monde n’a pas eu la chance de quitter son pays – Olivier Roland

Olivier Roland un nomade numérique multi-pays

En décembre 2014. Olivier Roland vit déjà un style de vie enviable puisqu’il travaille en ligne, voyage six mois par an, et jouit d’une liberté géographique totale. Mais en février 2015, il décide de quitter la France suite à la réception d’une lettre du RSI (impôts). Alors qu’il estime que les services publics se dégradent, le fisc lui demande de payer une somme disproportionnée par rapport aux revenus de son entreprise. Malgré la rectification de l’erreur, l’incident est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Moins de trois mois plus tard, en mai 2015, il s’installe à Londres. Il réduit ses possessions, transfère ses affaires et son entreprise en Angleterre. Se faisant, il fait des économies et il découvre alors une réalité peu perçue par les « mono-pays » : chaque État a ses failles et ses forces, et ceux qui n’en connaissent qu’un seul se laissent facilement berner par les discours officiels. Par exemple, il constate que le système de santé londonien est tout aussi attractif que le système français.

En 2018, l’appel du changement se fait à nouveau entendre et il déménage à Dubaï. Il y découvre un nouveau modèle surprenant : celui d’une monarchie absolue, couplée à des services publics de qualité, une culture de l’excellence, une faible pression fiscale, et un niveau de vie élevé. Alors que la crise du Covid frappe en 2020 et que les pays occidentaux se confinent, la vie à Dubaï continue presque normalement.

Au lieu de subir un système unique imposé par hasard de naissance, Olivier Roland comprend qu’il existe de multiples alternatives à découvrir et que l’on peut choisir où vivre, où contribuer, à quels principes adhérer… . C’est ce qu’il appelle la philosophie multi-pays, internationaliser son esprit et sa vie.

Partie 1 : L’effondrement silencieux des piliers du système

Du point de vue de l’auteur, il existe un ancien monde constitué d’états-nations qui est en bout de course, en particulier à cause de la révolution numérique. 

10 principes intemporels

Pour son analyse, il s’appuie sur 10 principes intemporels que nous enseigne l’Histoire : 

    1. La puissance des gouvernements repose sur l’immobilisme de leurs sujets. Lorsqu’une population cherche à échapper au contrôle d’un État, celui-ci tend à restreindre ses libertés pour la retenir sur son territoire.
    2. Une technologie de communication bon marché et difficilement censurable est hautement disruptive. Par exemple, l’imprimerie a ébranlé la puissante institution cathologique.
    3. Les autorités cherchent à contrôler les nouvelles technologies qui diffusent des idées contraires à leur doctrine. Cela passe par des mécanismes pour définir « ce qui est vrai » et limiter l’accès aux contenus dérangeants.
    4. Les États qui interdisent une technologie sont perdants sur le long terme, car ils ne bénéficient pas des fruits de cette même technologie.
    5. Une inversion du rapport de force entre technologies d’attaque et de défense bouleverse l’ordre établi. A l’image de la poudre à canon qui a rendu les châteaux forts obsolètes, Internet fragilise l’État-nation.
    6. L’obéissance et la motivation des peuples dépendent directement des croyances qu’ils partagent. 
    7. Les technologies de communication “bon marché” sont difficiles à censurer et permettent de changer les récits collectifs
    8. La cohabitation de récits contradictoires mènent souvent à des conflits. La guerre détermine la quelle vision s’imposera.
    9. Un pouvoir en place disrupté ne se rend jamais sans combattre
    10. De nouveaux facteurs, notamment technologiques, peuvent remplacer des institutions paraissant éternelles. A l’image de l’imprimerie qui a permis la naissance des États-nations, Internet est en train de redéfinir leurs fondations.

Les états-nations modernes sont disruptés par Internet

Olivier Roland identifie 13 socles disruptés par Internet.

    1. Immobilisme des citoyens. Avec le télétravail et la mobilité internationale, de plus en plus de personnes peuvent s’expatrier, privant les États de revenus fiscaux.
    2. Le droit du travail. Les freelances à l’étranger échappent aux régulations locales, offrant aux entreprises un vivier mondial et moins coûteux, tout en restant avantageux pour les prestataires.
    3. Les goulets d’étranglement. Il s’agit de phénomènes massifs, décentralisés et internationaux,comme The Pirate Bay, les sites pornographiques ou l’utilisation des  VPN qui échappent totalement au contrôle des États. Ces derniers sont démunis face à des millions de personnes qui coopèrent de manière décentralisée.
    4. La saisie des documents. La cryptographie rend possible la protection totale de données face à des gouvernements puissants.
    5. La monnaie. Les cryptomonnaies, en particulier Bitcoin, offrent un système monétaire décentralisé, non censurable et insaisissable, remettant en cause le monopole étatique sur la monnaie.
    6. Le contrôle des armes. Internet facilite l’accès à des connaissances et outils qui affaiblissent le monopole des États sur certains armements.
    7. L’identification des personnes. Anonymat et pseudonymat en ligne compliquent la surveillance et le contrôle.
    8. L’application de la loi. Les lois nationales s’arrêtent aux frontières – car les autorités n’ont le monopole de la violence physique qu’à l’intérieur de l’État dont ils dépendent. Or Internet n’a pas de frontières, il est donc difficile d’atteindre des contrevenants opérant depuis un autre pays.
    9. Le choix des lois. Les individus et entreprises peuvent « choisir » leur environnement juridique en changeant de pays.
    10. Les impôts. La concurrence fiscale entre pays et optimisation internationale (ex. GAFAM) réduisent les recettes et affaiblissent le pouvoir fiscal des Etats.
    11. Les fraudes transfrontalières. Les frontières compliquent les enquêtes et rendent certaines escroqueries presque impossibles à poursuivre.
    12. Le nation building et le sentiment d’appartenance. Les communautés en ligne, globales, fondées sur des valeurs communes, affaiblissent l’attachement au pays d’origine.
    13. La pertinence politique de l’État-nation. La mondialisation et les organismes supranationaux (UE, ONU, OCDE) limitent l’autonomie des États, dont la légitimité est remise en question.

En somme, Internet est un « nouveau Léviathan » : il décentralise, rend mobiles les individus et capitaux, efface les frontières physiques et juridiques, et transfère une partie du pouvoir vers des communautés, des technologies et des structures mondiales. Se faisant, les États-nations, même puissants, voient leur contrôle s’éroder à un rythme inédit.

Ce changement brutal survient au pire moment

Les conditions économiques et démographiques qui avaient soutenu leur prospérité au XXᵉ siècle disparaissent. Dans les faits, les promesses des Etats-nations restent identiques alors que les ressources nécessaires pour leur maintien s’amenuisent.

    • Les recettes fiscales sont de plus en plus difficiles à assurer. C’est le problème la courbe de Laffer : au-delà d’un certain seuil, augmenter les impôts réduit la base taxable, ce qui limite les recettes.
    • La bombe démographique à retardement. La natalité baisse tandis que l’espérance de vie augmente, ce qui entraîne un déséquilibre entre actifs et retraités.
    • L’endettement explose. Les dettes publiques atteignent des niveaux jamais vus hors périodes de guerre totale. Cela entraîne des risques majeurs : charges d’intérêts insoutenables, défaut de paiement, création monétaire massive menant à une inflation forte et à une perte de confiance des investisseurs.
    • La hausse des impôts couplée à la baisse des services. En augmentant la fiscalité tout en réduisant les prestations (retraites, santé…), l’État s’expose à des risques de révoltes ainsi qu’un exil des élites.
    • Le désengagement démocratique croissant. La perte de confiance et la lassitude citoyenne se traduisent par une baisse de la participation démocratique.

Devant ces difficultés, deux options s’offrent aux états-nations : 

    1. La voie autoritaire (comme le modèle chinois) avec une surveillance numérique permanente et l’utilisation de l’IA et du machine learning pour renforcer le contrôle social et politique.
    2. La voie clientéliste consistant à accepter un rôle réduit, traiter les citoyens comme des clients, et chercher à leur offrir le meilleur rapport qualité-prix en gouvernance.

En résumé, les États-nations sont piégés entre des ressources en baisse, des dettes record, une démographie défavorable et des attentes héritées d’une époque révolue. Leur survie dépendra de leur capacité à se réinventer… ou à contrôler plus étroitement leurs populations.

La tentation de la surveillance et du contrôle généralisé

Face à la perte de contrôle et de ressources, les États-nations sont tentés de renforcer la surveillance de leurs citoyens, souvent au détriment des libertés fondamentales. Cette tendance, exacerbée par les nouvelles technologies, risque d’entraîner un cercle vicieux où plus de contrôle conduit à moins de légitimité et donc… à encore plus de contrôle. Le phénomène s’observe déjà à différents niveaux : 

    • La surveillance massive illégale, tout comme l’ont montré les révélations de Snowden. Il en résulte une prise de conscience généralisée et une adoption massive du chiffrement, qui affaiblit le pouvoir des États.
    • La lutte antiterroriste et la dérive liberticide. Si le terrorisme repose sur une stratégie de coût asymétrique (c’est à dire provoquer une réponse bien plus coûteuse que celle de l’attaque avec des effets psychologiques et symboliques), alors chaque loi liberticide votée sous le coup de l’émotion pour le combattre est une victoire pour les agrésseurs car elle affaiblit les victimes.
    • L’expansion des pouvoirs de saisie et de contrôle. Par exemple, des pouvoirs excessifs sont accordés aux douanes pour faire face à l’expansion du monde numérique.
    • La surveillance financière et fiscale généralisée via l’échange automatique d’informations que l’on observe avec les politiques de KYC ou la volonté de développer les monnaies numériques de banque centrale.

Paradoxalement, les démocraties occidentales érigent le système chinois comme un contre modèle. Malgré tout, on ne peut qu’observer un développement grandissant de la surveillance automatisée et généralisé, avec des intrusions de plus en plus croissantes dans la vie privée des gens. La démocratisation des outils numériques facilite une collecte massive et peu coûteuse d’informations. 

Le problème est qu’en adoptant des mesures de surveillance et de contrôle excessifs, les démocraties s’exposent à perdre leur crédibilité et leur attrait, sapant elles-mêmes les fondements de leur pouvoir à l’ère d’Internet et de la mobilité mondiale. Ce cercle vicieux se résume ainsi : Plus de contrôle engendre moins de légitimité qui provoque une fuite des talents et des capitaux ce qui se traduit par une accélération de l’érosion du pouvoir des Etats qui pousse vers encore plus de contrôle. Celà aboutit à une mort par les régulations.

Vers une mort par les régulations ?

Les régulations, censées protéger et organiser la société, se transforment parfois en instruments de contrôle excessifs, inefficaces et contre-productifs. Pour l’auteur, elles sont souvent décidées par une poignée de bureaucrates déconnectés, en dehors du débat démocratique, et appliquées avec un zèle qui frôle parfois l’absurde. 

Il prend l’exemple des procédures KYC (Know Your Customer) et AML (Anti-Money Laundering). En théorie, elles visent à lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme. En pratique ? Elles coûtent une fortune aux banques, ferment arbitrairement des comptes, créent de la discrimination et partent du principe que vous êtes coupable jusqu’à preuve du contraire… alors même qu’elles ne permettent de récupérer qu’environ 0,05 % des fonds criminels.

Et ce n’est pas un cas isolé. L’Union européenne multiplie les réglementations mal ficelées comme le RGPD, qui devait protéger les données personnelles mais qui s’applique de façon inégale, coûte cher aux petites entreprises et crée une « balkanisation » d’Internet. Bref, de bonnes intentions, mais des effets pervers massifs.

Le problème est qu’à force d’empiler des lois et des règles, la société glisse dans un modèle où chacun est un criminel potentiel, et où les États peuvent cibler qui ils veulent. Résultat : ceux qui comprennent le système cherchent des alternatives – cryptomonnaies, comptes à l’étranger, diversification bancaire – pour réduire leur exposition.

Le “trop” de régulations étouffe la liberté, ralentit l’économie et pousse les citoyens les plus mobiles et innovants à partir. In fine, le problème s’aggrave.

La dictature de l’impôt

Saviez-vous que l’impôt sur le revenu n’est qu’une invention récente ? Il a été d’abord été introduit comme une mesure exceptionnelle… avant de s’imposer de manière permanente. Au moment de la mise en place, les opposants prévoyaient déjà des dérives : 

    • L’État va s’engager sur une pente glissante qui va le rendre de plus en plus intrusif et totalitaire
    • L’impôt progressif sur le revenu va conduire les plus pauvres à voter en masse une imposition de plus en plus forte des plus riches
    • L’impôt progressif allait créer une désunion dans la nation, une brisure dans la solidarité démocratique

En théorie, la Déclaration des droits de l’homme de 1789 garantit le consentement à l’impôt : chaque citoyen devrait pouvoir comprendre, accepter et suivre l’usage des sommes prélevées. Dans les faits, peu savent vraiment combien ils paient. Olivier Roland calcule que pour beaucoup de français, le taux réel d’imposition dépasse 50 % des revenus. A ce calcul, il faut ensuite ajouter l’inflation qui agit comme un impôt caché, grignotant le pouvoir d’achat des citoyens sans jamais apparaître sur une fiche fiscale.

L’auteur illustre la logique actuelle de l’impôt forcé par une analogie frappante : celle d’un inconnu qui nous oblige à donner de l’argent à un SDF… puis garde une partie pour lui. Une partie des recettes fiscales sert réellement à financer des services, mais une autre disparaît dans les méandres de la machine administrative.

Face à ce problème, l’autre suggère : 

    • soit de devenir un « natif d’Internet » pour choisir la juridiction la plus proche de nos valeurs et besoins
    • soit de s’installer dans des pays où le consentement à l’impôt est réel et où la balance fiscalité/services est acceptable. 

En tout cas, à l’heure où les états-nations sont disruptés par le léviathan internet et où ils exercent un contrôle de plus en plus oppressant sur la population, il est urgent de retrouver liberté, sens et prospérité.

Partie 2. Conseils et principes pour tirer son épingle du jeu dans ce monde nouveau

Étant disruptés par le léviathan internet, les Etats-nations tendent à exercer un contrôle de plus en plus oppressant sur la population. Pour éviter de subir la dictature de l’impôt, la surveillance généralisée, ou la baisse de la qualité des services publics, la solution consiste à devenir un « natif d’Internet » afin de choisir la juridiction qui correspond le mieux à nos valeurs et besoins. 

Briser les chaînes du “monopayisme”

Pour Olivier Roland, le fait de travailler et dépendre d’une seule juridiction revient à jouer avec un énorme handicap. Les monopays cumulent des angles morts et manquent de points de comparaison qui les rendent vulnérables :

    • Ils croient qu’il faut toujours convertir ses revenus dans la monnaie du pays où l’on vit.
    • Ils répètent ce qu’on leur dit sans vérifier, et sont donc plus manipulables par leur gouvernement.
    • Ils surestiment la puissance réelle de leur État, tout en ignorant les coûts et limites de la coopération internationale.
    • Ils imaginent à tort que vivre à l’étranger est compliqué ou risqué, et sous-estiment les systèmes de santé étrangers.
    • Ils ne voient qu’une partie des opportunités mondiales et restent enfermés dans les médias locaux.

Pour se libérer, l’auteur conseille de commencer par « internetiser » au maximum notre activité professionnelle. Plus notre travail est en ligne — et surtout asynchrone — plus on peut réduire les contraintes géographiques et augmenter notre liberté. Le Saint Graal reste d’avoir une entreprise 100 % web, qui tourne sans que l’on ait besoin d’être toujours connecté aux mêmes horaires que nos clients ou notre équipe.

Vient ensuite l’étape du nomadisme numérique. Contrairement aux clichés, il ne s’agit pas de voyager non-stop, mais de se libérer de la tyrannie de l’endroit, en alternant, par exemple, entre des périodes de voyages et des séjours plus stables. L’important est d’avoir le choix.

La philosophie multipays est aussi un état d’esprit qui vise à intégrer des communautés, assister à des événements, tisser un réseau d’amis partout dans le monde. Ces rencontres peuvent se faire via le travail, les loisirs ou même les applications de rencontre. Bref, le but est d’étendre ses racines dans plusieurs pays.

Sortir du carcan du monopayisme est un moyen de découvrir un no man’s land de liberté : un espace où les règles d’un seul pays perdent de leur impact grâce à la possibilité de tirer profit des avantages comparatifs des différentes juridictions du monde.

Ériger des défenses asymétriques pour se protéger

Après avoir expliqué que le monde ne se limite pas à un seul pays, l’auteur invite chacun à  renforcer les fondations de sa liberté. Son approche consiste à mettre en place des défenses légales pour limiter le pouvoir des administrations et organisations. Le but est de se rendre suffisamment imprenable pour que l’on préfère s’attaquer à une cible moins bien défendue.

Première défense : Diversifier les pays (stratégie des 7 drapeaux)

La première protection est d’ériger des frontières invisibles avec la stratégie des sept drapeaux. Il s’agit de répartir ses actifs, résidences, et activités dans différentes juridictions. L’idéal est d’avoir 7 séparateurs, soit un pays différent pour chacun des points suivants : 

    1. Sa nationalité en ne possédant rien dans son pays d’origine.
    2. Sa résidence en choisissant un pays « normal » ou optimisé pour les nomades numériques.
    3. Son business en hébergeant son entreprise ailleurs pour créer une friction légale dissuasive.
    4. Ses terrains de jeu, c’est à dire les pays où l’on compte passer du temps
    5. Ses investissements, à loger dans une juridiction sûre et difficilement accessible.
    6. Ses comptes bancaires, en privilégiant les fintechs internationales pour sortir de la dépendance à une seule banque.
    7. Ses actifs numériques en sélectionnant des services (emails, hébergeurs, clouds) basés dans des juridictions protectrices.
Deuxième défense : le chiffrement

Le chiffrement est une armure numérique qui protège les données. L’auteur recommande plusieurs outils : 

    • Proton Mail pour les courriers électroniques
    • Proton Calendar pour l’agenda
    • Des services Cloud et Notes chiffrés de bout en bout
    • Signal pour la messagerie
    • Un VPN et Tor pour sécuriser sa connexion et contourner la censure
    • Les cryptos en ayant un stockage chaud pour l’usage quotidien et un portefeuille froid hors ligne pour sécuriser le reste de ses fonds.
Troisième défense : effacer ses traces

L’enjeu est de limiter les données que l’on laisse derrière soi. 

    • Le mode basique consiste à naviguer sur le web sans être connecté à son compte.
    • Le mode avancé revient à changer de navigateur et de moteur de recherche et d’installer des extensions qui effacent automatiquement cookies et historiques.
    • Le mode expert repose sur le recours à des logiciels qui nettoient le système en profondeur.

En fin de compte, le but est de devenir un « carré lisse » en se donnant les moyens de rendre chaque tentative de saisie ou d’intrusion suffisamment complexe et coûteuse pour que l’attaquant abandonne et passe à une cible plus vulnérable.

Après avoir dressé les fondations défensives, Olivier Roland suggère de choisir une juridiction qui respecte la valeur que l’on apporte et qui réduit l’emprise fiscale.

S’expatrier pour diminuer son imposition et maximiser sa liberté

Dans la compétition mondiale des talents et des capitaux, les États jouent un double jeu qui vise à taxer au maximum leurs citoyens tout en séduisant les investisseurs étrangers. Résultat : certains pays accordent aux nouveaux arrivants des conditions fiscales nettement plus avantageuses que celles offertes à leurs résidents historiques. 

A ce sujet, certains régimes perçus comme autoritaires offrent d’avantages de liberté aux nomades numériques. L’auteur cite plusieurs raisons  :

    • un meilleur équilibre des pouvoirs entre l’individu et l’État. 
    • Un statut d’invité
    • Le faible nombre d’interactions contraignantes

Dans les grandes lignes, tant que la valeur ajoutée est tangible et qu’aucune ligne rouge n’est franchie, les autorités se montrent souvent moins tatillonnes avec l’expatrié qu’avec leurs propres citoyens.

Le b.a.-ba de la fiscalité internationale

Olivier Roland explique ensuite le b.a.-ba pour éviter les pièges de la fiscalité internationale. D’une part, il faut comprendre qu’elle se joue à deux niveaux : 

    • Les lois nationales, propres à chaque pays, qui sont souvent très différentes.
    • Les traités fiscaux internationaux, qui prévalent toujours sur le droit national et permettent d’arbitrer en cas de conflit de résidence.

A ce propos, voici quelques règles de survie :

    • Éplucher la convention fiscale entre le pays de départ et celui d’accueil.
    • Passer plus de temps dans la nouvelle résidence fiscale que dans l’ancienne.
    • Éviter de rester majoritairement dans le pays d’origine après avoir “déménagé” fiscalement.

L’auteur établit ensuite une liste des juridictions à fort rendement liberté/imposition que l’on trouve sur tous les continents :

    • Europe : Grèce, Italie, Malte, Chypre, Royaume-Uni, Pologne – toutes avec des régimes de non-domiciliation ou d’imposition allégée.
    • Amériques : Costa Rica, Panama, Nicaragua, Paraguay – fiscalité territoriale et coût de vie modéré.
    • Afrique : Île Maurice – paradis tropical et fiscal.
    • Asie/Moyen-Orient : Dubaï, souvent caricaturée mais offrant zones franches, propriété étrangère à 100 % et absence d’impôt sur le revenu.

Le point important est que l’on traîne généralement un lourd bagage de préjugés : Dubaï est associé à tort au pétrole, au bling-bling, ou à l’absence de nature ; l’Afrique est assimilée au chaos administratif ; l’Amérique latine est vue comme dangereuse. La réalité est plus nuancée. La meilleure façon de trier le vrai du faux reste de vivre sur place afin de se faire une idée.

Oliver Roland termine le chapitre en expliquant une configuration très prisée des nomades numériques : 1) avoir une résidence dans un pays ayant une taxation territoriale (qui ne taxe pas les revenus générés à l’étranger) ; et 2) avoir une LLC américaine qui allie crédibilité internationale, simplicité administrative, et fiscalité avantageuse.

Après avoir exploré comment l’expatriation permet de s’alléger des contraintes fiscales et politiques, l’auteur étudie de nouvelles formes de sociétés naissantes à l’ère d’Internet et de la mobilité grandissante.

Les nouveaux modèles de société

La combinaison d’Internet, des transports modernes et de la cryptographie ouvre un champ inédit : celui de concevoir, tester et déployer de nouveaux modèles de société. Loin des carcans étatiques figés, certains tentent d’innover comme on lancerait une start-up.

Expérimenter comme en laboratoire

L’histoire récente fournit déjà des tests grandeur nature, notamment avec la Corée du Nord et la Corée du Sud, avec la division de l’Allemagne, avec Singapour, Taïwan… Partis de points de départ comparables, mais ayant fait des choix de gouvernance divergents, certains territoires se retrouvent avec des écarts de richesse considérables au bout de quelques décennies. Ces exemples montrent qu’un changement de règles peut modifier drastiquement la trajectoire. Cependant comment tester de nouveaux modèles sans paralyser tout un pays ? Olivier Roland partage plusieurs expérimentations :

Charter Cities et Villes libres 

Plutôt que de réformer tout un territoire, certains proposent de créer des enclaves où s’appliquent des règles spécifiques, à petite échelle, avec une adhésion volontaire. Próspera au Honduras repose sur ce modèle où les résidents ont le choix de la régulation (common law, pack prédéfini ou règles maison), la fiscalité est plafonnée par charte (10 % max), l’utilisation des monnaies est libre et la concurrence interne encouragée. Bref, le contrat social explicite, les infrastructures, les obligations d’assurance, la justice privée, etc… : tout fonctionne comme une entreprise devant séduire ses “citoyens-clients”. Malgré des avancées concrètes, la résistance politique demeure forte : la Cour suprême du Honduras a annulé le cadre juridique de l’initiative en 2024, freinant ces expériences.

États-réseaux et Syndicats en ligne (les nations du cloud)

Au lieu de se limiter à des territoires physiques, on observe aussi l’apparition du concept d’Etat-réseau reposant sur la logique des communautés en ligne et de la blockchain que l’on peut caractériser par : 

    • la création d’une “nation” numérique.
    • le recrutement à 100 % volontaire.
    • le financement participatif des implantations physiques.
    • la gouvernance transparente via smart contracts.

Même s’il n’y a pas encore de véritable État-réseau opérationnel, des formes hybrides existent déjà et préparent le terrain comme des “syndicats” virtuels rassemblant autour d’intérêts communs.

Seasteading : gouverner sur la mer

D’autres initiatives visent à utiliser l’océan comme territoire. L’idée est de construire des habitats autonomes flottants afin d’y tester des règles inédites hors des juridictions traditionnelles. L’espace est également un terrain de jeu envisagé même s’il reste inaccessible pour le moment.

Futarchie : voter sur les valeurs, parier sur les politiques

La futarchie est aussi un autre type de modèle de gouvernance notable qui se base sur les marchés de prédiction et la crypto. Les citoyens définissent des objectifs (santé, sécurité, prospérité), puis laissent des marchés trancher pour décider quelles politiques conviendront le mieux. Les décisions s’appuient alors sur des paris éclairés plutôt que sur des débats idéologiques.

Finalement, les expériences pacifiques de gouvernance alternative — physiques ou virtuelles — pourraient aboutir sur des systèmes plus efficaces, plus prospères et mieux adaptés à l’ère numérique. Comme l’Église catholique avant eux, les États-nations pourraient voir leur pouvoir s’effriter lentement, grignoté par l’innovation, la mobilité et la concurrence institutionnelle. 

L’avenir pour les Etats-nations

L’ère de l’immobilisme s’érode. Une part croissante de la population est incitée à se déplacer, comparer et choisir ses juridictions. Résultat : la puissance fiscale et politique des États se fragilise. Pour endiguer le phénomène, les gouvernements ont deux stratégies :

    1. Bloquer les sorties – lois contre l’exil fiscal, contrôles renforcés, taxation à la source.
    2. Attirer les entrants – régimes fiscaux légers pour les nouveaux arrivants

La grande perdante risque d’être la classe moyenne immobile, qui paiera plus pour des services publics toujours plus réduits.

Un État-providence en contraction

Avec l’endettement record et la difficulté à emprunter, les États vont devoir se recentrer sur leurs fonctions régaliennes : sécurité, justice, défense. Les inégalités internes vont se creuser, mais l’écart entre pays riches et pauvres pourrait se réduire grâce à la circulation des talents et des capitaux. L’auteur prédit un assombrissement de l’avenir pour les pays de l’Union européenne. Le toujours plus de régulations et de taxes étouffe l’économie et l’innovation, ce qui accentue le retard des pays européens par rapport aux États-Unis, la Chine et d’autres pays émergents. Face à la situation, les politiciens européens vont se tourner vers leur solution favorite : plus de régulations et recommenceront ce cercle infernal.

Pour rappeler un principe intemporel : les États qui gagnent temporairement en réussissant à interdire ou étouffer une technologie sont perdants sur le long terme, car ils ne bénéficient pas des avantages de cette même technologie.

Technologies : catalyseurs et champs de bataille

Pour Olivier Roland, la solution se trouve davantage dans la captation de la création massive de valeur qui va se produire. De nombreux progrès risque d’enrichir le monde :

    • Transport : retour du supersonique, Hyperloop, Starship
    • Cryptos : Bitcoin, Ethereum, Monero…et leur adoption institutionnelle croissante, usage comme réserve de valeur, paiement transfrontalier.
    • Intelligence artificielle : de l’AGI potentielle à l’automatisation avancée
    • Starlink : Internet satellitaire capable de contourner les censures nationales, posant un défi direct à la souveraineté numérique.
Un nationalisme en mutation en proie à des contradictions

L’attachement au territoire et à la langue risquent encore plus de s’éroder avec l’essor des communautés mondiales en ligne. Le nationalisme pourrait connaître des flambées temporaires, portées par des discours populistes, mais la tendance de fond reste à la dilution de l’identité territoriale. En même temps, les démocraties accumulent des paradoxes que la mobilité et le numérique rendent de plus en plus visibles : 

    • Liberté individuelle vs contrôle géographique
    • présomption d’innocence vs surveillance financière
    • consentement à l’impôt vs multiplicité de taxes…
    • Adhésion à un contrat social qui peut être unilatéralement modifié par les gouvernements
    • Attachement à la langue nationale vs adoption de l’anglais au niveau mondial  

Les contradictions auxquelles font face les états-nations s’observent déjà à différents niveaux : 

    • Batailles gagnées temporairement : taxation de la classe moyenne, surveillance massive, disparition progressive du cash.
    • Perdues à terme : interdiction des cryptos, fermeture des goulets d’étranglement, résistance aux DAO et aux infrastructures décentralisées.

Pour citer les termes de l’auteur “Le défi ultime pour les États-nations sera d’accepter cette nouvelle réalité : celle où la souveraineté territoriale devient moins importante que la capacité à offrir des services compétitifs et à s’adapter à un monde en réseau et ultra-mobile.”

Liste de propositions pour les etats-nations

Voici quelques leviers de transformation : 

    1. Traiter les citoyens et les résidents comme des clients : instaurer une culture du service, mettre en concurrence l’administration avec le privé et renforcer les droits des individus face à l’État.
    2. Réduire la taille de l’État : recentrer l’action publique sur ses fonctions régaliennes et laisser assurances santé et retraites au secteur privé.
    3. Attirer les nomades numériques : offrir des visas simplifiés, une fiscalité avantageuse et des infrastructures connectées de qualité.
    4. Créer une résidence numérique : permettre aux non-résidents de bénéficier de services administratifs à distance.
    5. Soigner l’expérience aéroportuaire : fluidifier les visas, simplifier les formulaires, offrir connexion Wi-Fi gratuite et immédiate, supprimer les obstacles inutiles comme l’achat compliqué de cartes SIM.
    6. Encourager la concurrence et casser les monopoles : y compris dans les services publics, pour stimuler l’innovation et la qualité.
    7. Lancer des initiatives “zéro bureaucratie” régulières : auditer et simplifier les procédures administratives.
    8. Garantir des droits numériques fondamentaux dans la Constitution : protéger la liberté en ligne et l’accès aux outils décentralisés.
    9. Éviter les taxes pénalisant la mobilité : pas d’exit tax, pas d’impôt sur la nationalité, pas de taxation des plus-values sur cryptos.
    10. Réformer en profondeur la fonction publique : supprimer l’emploi à vie, rendre la loi expérimentale et révisable sur résultats.
    11. Adopter ou accueillir de nouveaux modèles de gouvernance : cités libres, États-réseaux, partenariats stratégiques avec ces entités.
    12. Inscrire des plafonds fiscaux dans la Constitution : laisser la liberté monétaire et fixer des incitations claires pour attirer talents et capitaux.

Les nomades numérique : une force politique

Les nomades numériques, grâce à internet et leur mobilité, forment déjà une proto-nation en réseau. Dispersés mais connectés, ils représentent une avant-garde qui contribue à transformer l’ordre établi. En s’organisant, ils pourraient négocier directement avec les États et obtenir des avantages comme des visas facilités ou des zones économiques spéciales.

À terme, ces dynamiques pourraient mener à la création de cités libres et d’un État-réseau minimal, décentralisé et résilient. Ainsi, loin d’être de simples bénéficiaires, les nomades numériques pourraient devenir les véritables architectes du monde de demain.

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Résumé : Digital Selfmade – Rémy Jupille

Comment créer une offre irrésistible et attirer des clients sur internet pour atteindre le million ? Dans le livre, Digital Selfmade (lien affilié), Rémy Jupille partage une stratégie à suivre étape par étape pour gagner de l’argent avec un business en ligne, depuis n’importe où dans le monde avec seulement un ordinateur et une connexion internet. Sa méthode s’appuie sur la technique du “funnel”, adaptée à la fois pour vendre des produits physiques, digitaux, du coaching et même des prestations de service.

L’ouvrage se découpe en plusieurs sections : 

    1. Apprendre à créer une offre efficace
    2. La vendre automatiquement par l’intermédiaire d’un funnel
    3. Développer un trafic qualifié
    4. Optimiser son système et gagner en productivité

Dans cette synthèse, résumons l’essentiel de chaque chapitre. C’est parti !

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https://open.spotify.com/episode/7ImgvMamCZJCc2ZKElWAox?si=PT1WIf82Q7KiOm9ysy4NGg

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Résumé : Digital Selfmade – Rémy Jupille

Avant de commencer, rappelons ce qu’est un funnel. Il s’agit d’une suite d’étapes logiques pour transformer un prospect en client.

    • en augmentant la satisfaction clients
    • en augmentant leur compréhension de l’offre
    • en augmentant le chiffre d’affaires
    • en simplifiant l’analyse des résultats

Créer une offre irrésistible

Avant de chercher à vendre, il faut avant tout avoir une offre qui répond à un besoin réel.

Valider sa niche

Chaque business en ligne s’inscrit dans l’un des trois grands marchés : la santé, les relations ou l’argent. Chacun de ses domaines se décline en une multitude de niches spécifiques, c’est-à-dire un groupe de personnes partageant une problématique commune (ex. : l’investissement locatif ou la perte de poids). 

Pour étudier la viabilité d’une idée, il convient de s’intéresser à 3 critères :

    1. Le volume (combien de personnes sont concernées),
    2. La tendance de recherche (croissante ou non),
    3. La présence de concurrents (signe qu’il y a un marché).

Rémy Jupille conseille de choisir une niche concurrentielle existante plutôt que de chercher à  “réinventer la roue”.

Comprendre son client idéal

Pour réussir son offre, il faut ensuite se mettre à la place de son client de rêve en identifiant : 

    • Ce qu’il veut vraiment,
    • Ce qu’il cherche à fuir,
    • Ses croyances limitantes

Créer une “nouvelle opportunité”

Le mieux est de proposer une approche différente pour captiver notamment grâce à la nouveauté (nouvelle méthode ou un nouveau système…). On peut aussi polariser son message en prenant position, au risque de cliver, afin attirer ses vrais clients et repousser les autres.

Transformer une offre en machine à vendre

Une offre à fort potentiel repose sur une promesse claire. Par exemple : 

“J’aide (ma niche) à atteindre (résultats désirés) sans (anciennes solutions) grâce à (ma nouvelle opportunité). Mon offre (nom de votre offre) permet d’aider mes clients à atteindre cet objectif.”

En fin de compte, la stratégie revient à :

    • identifier les problèmes de ses clients,
    • proposer des solutions concrètes
    • mettre en avant les bénéfices.

Le secret est de faire en sorte que la valeur perçue soit largement supérieure au prix. Pour ce faire, la technique est de décliner son offre en plusieurs composantes, de les valoriser individuellement en se demandant : combien de temps, d’argent, ou d’énergie cela fait gagner ? Enfin, il y a deux options de présentation, soit sous forme d’une offre groupée “tout-en-un” ou soit “éclatée” (avec les éléments vendus séparément).

Au niveau du prix, voici trois conseils pour aider à le fixer

    • Se positionner en fonction des rapports qualité/prix du marché
    • Facturer moins que la valeur perçue
    • Tenir compte de ses barrières mentales en commençant par un prix avec lequel on est à l’aise et le faire évoluer avec le temps

Rehausser la valeur de l’offre

Pour rendre l’offre irrésistible, il faut l’optimiser sur 3 leviers de décision :

    • Émotion : insister sur les frustrations et désirs des clients.
    • Logique : ajouter des bonus, garanties, démonstrations chiffrées.
    • Urgence : jouer sur la rareté ou les délais pour pousser à l’action.

Vendre des offres “low ticket” grâce à un sales funnel

Rémy Jupille explique comment vendre une offre principale accompagnée de plusieurs upsells afin de maximiser la valeur de chaque client.

Les étapes d’un funnel efficace

Le processus d’acquisition pour générer du profit se structure en 5 étapes : 

    1. Utiliser des publicités ciblées Facebook et YouTube Ads pour attirer des prospects dans le funnel.
    2. Conduire les prospects sur une page où l’offre principale est présentée clairement
    3. Enchaîner sur une page de vente simple, rapide, et optimisée pour la conversion
    4. Proposer deux offres complémentaires (Upsell)  limitées dans le temps. 
    5. Terminer par une page de confirmation et y faire figurer de nouveaux produits complémentaires.

Toutes ces étapes peuvent se faire via un logiciel unique comme ClickFunnels (hébergement, nom de domaine, paiements, envoi des emails, création des pages du Funnel, espace client).

La structure d’une page de vente irrésistible

Concernant la page de vente, l’auteur recommande de l’organiser en 9 blocs :

    1. Une accroche ou vidéo qui capte l’attention dès les premières secondes.
    2. Problème + Solution qui présente la promesse
    3. Détails de l’offre qui décrit les bénéfices
    4. Prix qui doit être clair et sans surprise.
    5. Témoignages pour jouer sur la preuve sociale.
    6. Bonus pour augmenter la valeur perçue.
    7. Garantie afin d’inverser le risque.
    8. Réponses aux objections pour anticiper les blocages.
    9. Urgence + Récap’ pour encourager la décision immédiate.

Dans les très grandes lignes, l’idée est d’utiliser des émotions pour accrocher, et de terminer avec des arguments logiques, car nous achetons sous l’émotion… mais justifions avec la raison.

La méthode de copywriting recommandée

Au niveau de la rédaction, la clé est de suivre le schéma suivant  : 

    1. Définir son client idéal et ses objectifs
    2. Identifier ses obstacles
    3. Raconter brièvement son histoire
    4. Présenter nos solution et résultats
    5. Faites une transition naturelle vers votre offre

Créer un upsell irrésistible

Au niveau de l’upsell, le but est d’anticiper ce dont le client aura besoin ensuite. En général, il s’agit de solutions qui leur permettront d’obtenir des résultats plus rapidement ou des outils et formations complémentaires.

La structure d’une page d’upsell se compose de 6 blocs

    1. Un rappel expliquant qu’il s’agit d’une offre spéciale, post-achat
    2. Un titre accrocheur
    3. Un argumentaire émotionnel et logique
    4. Le détail des bénéfices
    5. Un élément de rareté ou d’exclusivité
    6. un appel à l’action + dilemme

Dans cette section, l’auteur partage également d’autres outils complémentaires à ClickFunnels :

    • Canva : design
    • Veed.io : montage vidéo
    • HappyScribe : transcription
    • Calendly : prise de rendez-vous
    • Ausha : podcast
    • SimilarWeb : analyse concurrentielle

Vendre des offres « High Ticket » grâce au Webinar Funnel

Pour vendre des prestations haut de gamme à plusieurs centaines, voire milliers d’euros, Rémy Jupille recommande d’utiliser des webinaires. L’objectif est d’attirer, qualifier, puis accompagner les prospects vers une décision.

Les étapes du Webinar Funnel

La stratégie s’organise en plusieurs étapes que l’on peut résumer ainsi : 

    1. Attirer l’attention d’un prospect ciblé grâce à la publicité
    2. Filtrer en proposant une inscription à du contenu supplémentaire
    3. Délivrer un contenu à forte valeur ajoutée via un webinaire
    4. Proposer une page de réservation afin que les personnes intéressées puissent réserver un appel pour discuter de l’opportunité présentée
    5. Enchaîner sur une page de confirmation pour rappeler les infos de l’appel.
    6. Réaliser un appel pour accompagner le prospect et proposer son offre

Créer un webinar qui convertit

Avec cette approche, l’étape essentielle est le webinaire. Il se structure en trois étapes : 

    1. L’introduction (15 min) dans laquelle il convient d’accrocher les spectateurs, leur préciser à qui s’adresse le contenu et leur présenter le problème et la solution que l’on a résolue.
    2. Les 3 fausses croyances qui correspondent au cœur du contenu (30 min). L’enjeu est de les exposer via un storytelling puissant en expliquant sa méthode et en prenant des exemples.
    3. Appel à l’action (5 min) qui vise à proposer de réserver un appel pour aller plus loin et découvrir le “comment”.

Le closing : rassurer, pas vendre

Une autre étape cruciale est l’appel de closing. Il doit permettre de : 

    • confirmer la motivation du prospect
    • identifier son objectif et ses blocages 
    • montrer que l’offre est la meilleure passerelle vers son point B

A ce sujet, voici quelques règles essentielles :

    • Ne pas parler plus de 20 % du temps
    • Poser des questions ouvertes
    • Chercher à aider, clarifier et valider une décision plutôt que vendre

Il est possible d’externaliser le closing. Rémy Jupille conseille de réaliser soi-même les 100 premiers appels avant de déléguer afin de mieux connaître ses prospects, optimiser son script et être en mesure de mieux évaluer le niveau de ses futurs collaborateurs.

L’auteur conclut le chapitre par un constat personnel sur la mentalité des clients “premium” qui souscrivent à des offres “high ticket”. Selon lui, ils ont souvent un état d’esprit tourné vers l’action, une volonté d’investir pour aller plus vite et sont demandeurs d’autonomie et de moins d’assistanat.

Générer un trafic qualifié et constant

Un bon produit ne suffit pas. Pour vendre, il faut capter l’attention. Et pour cela, le levier fondamental est la capacité à transformer des inconnus en clients, automatiquement.

Créer un Lead Magnet efficace

A ce sujet, il est indispensable de comprendre qu’il existe trois types de trafic : 

    1. Trafic que l’on contrôle via la publicité payante (Facebook, Google, etc.)
    2. Trafic que l’on ne contrôle pas : bouche-à-oreille, SEO, réseaux sociaux
    3. Trafic que l’on possède : les abonnés email

Le but est de transformer les deux premiers types en trafic que l’on possède grâce à un lead magnet. Le lead magnet est un contenu gratuit de qualité que l’on propose en échange d’une adresse mail. Il sert à : 

    • Créer un premier contact positif
    • Activer le principe de réciprocité
    • Faire monter le niveau de conscience
    • Filtrer les prospects intéressés
    • Construire une base email solide

Concrètement, le processus consiste à attirer les visiteurs grâce à la publicité. Puis de les amener sur une page d’inscription où ils référencent leur mail pour recevoir le lead magnet.

Une fois les coordonnées récupérées, on peut leur proposer des offres. L’auteur suggère par exemple de mettre en place une séquence email de 5 jours constituée de 3 à 4 emails de valeur et 1 à 2 mails de vente. Les communications doivent déclencher la curiosité, être claire et agréable tout en incitant à l’action. La finalité est de créer des séquences automatisées en recyclant les meilleurs emails afin d’assurer un revenu régulier.

Maîtriser la publicité payante

Un lead magnet funnel repose tout d’abord sur des campagnes publicitaires. Elles se structurent en plusieurs composantes : 

    1. L’objectif (est-ce pour convertir des ventes, inscriptions…?)
    2. Le plafond à ne pas dépasser en termes de budget
    3. Le profil des personnes à cibler (centres d’intérêt, lieu, âge, genre)
    4. Le contenu qui doit comporter un message clair et ne doit pas ressembler à une pub

Idéalement, le script d’une publicité doit reposer sur 3 points 

    • Hook : capter l’attention
    • Story : susciter l’identification
    • Offer : présenter le lead magnet ou produit

Rémy Jupille conseille aussi de faire du retargeting. C’est-à-dire créer des publicités spécialement dédiées à ceux qui n’ont pas encore acheté. Il existe plusieurs leviers qui peuvent servir de prétexte pour revenir à la charge : 

    1. Répondre à une objection
    2. Proposer une promotion
    3. Montrer un témoignage
    4. Faire une démo
    5. Partager un tutoriel
    6. Créer de l’urgence

Créer du contenu gratuitement

Une autre étape cruciale pour augmenter son trafic est de créer du contenu gratuit, notamment pour : 

    • Renforcer le lien avec son audience
    • Attirer de nouveaux clients
    • Gagner en influence

L’approche de l’auteur est la suivante : 

    1. Choisir une plateforme (idéalement vidéo)
    2. S’imprégner des codes
    3. Créer du contenu pendant un an
    4. “Documenter”, ne pas inventer

En termes de production, il recommande de recycler les formats populaires, en les adaptant à notre propre vision. Le mieux reste de créer beaucoup pour s’améliorer naturellement. “La quantité crée la qualité”. 

Par contre, dès lors que l’on publie, on prend le risque de se faire critiquer. A ce sujet il faut considérer que la négativité des haters comme le reflet de leur propre frustration plutôt qu’un jugement sur notre travail. L’idéal reste d’ignorer leur commentaire ou de leur répondre en leur posant une question.

Améliorer, Optimiser et Scaler son business

Avoir un funnel qui tourne, c’est bien. Le rendre rentable et scalable, c’est mieux.

Améliorer le funnel

Une fois le funnel en ligne, le travail ne fait que commencer, car il faut désormais le tester, l’ajuster et l’optimiser. 

    • Étape 1 : Analyser les conversions à chaque étape du funnel. Une baisse brutale à une étape signale un point à optimiser.
    • Étape 2 : Déterminer la limite de rentabilité en intégrant tous les coûts (production, outils, taxes, pub…). Cette limite indique combien on peut dépenser pour acquérir un client sans perdre d’argent.
    • Étape 3 : Identifier le “gap”, c’est à dire l’étape problématique (faible clics, panier abandonné, vidéo non vue…) où l’on se doit de concentrer les efforts

Enjouer l’état d’esprit du long terme

Rémy Jupille cite trois principes essentiels pour réussir : 

    1. Faire preuve de patience car le temps pour développer un business et apprendre de nouvelles compétences est incompressible.
    2. Se concentrer sur un seul projet. Il vaut mieux optimiser un funnel existant rentable  que lancer 10 nouveaux projets.
    3. Oser sortir de sa zone de confort. Chaque étape du parcours nécessite de faire des choses inconfortables au début.

Productivité & Délégation

L’amélioration de son business passe aussi par plusieurs principes de productivité. D’une part, il est pertinent d’appliquer la loi de Pareto. Cela revient à identifier les tâches qui rapportent 80 % des résultats, et à déléguer le reste.

Au lieu de travailler “dans” son business (faire le travail), le but doit être de travailler “sur” son business (gérer les équipes qui font le travail). Avant de passer à la délégation, il est indispensable de commencer par maîtriser soi-même les compétences vitales (pubs, funnel, copywriting, closing). Ensuite, on peut déléguer soit : 

    • À la tâche via Fiverr (design, retouches, vidéos…)
    • À l’heure via UpWork (assistant, monteur, gestionnaire pub…)

A ce propos, la délégation n’est pas une dépense, c’est un levier de croissance.

Conclusion – Démarrez votre propre aventure

Rémy Jupille nous incite à commencer dès à présent, même si l’on a des doutes car il n’y a pas de moment parfait. Terminons en reprenant les grandes idées du livre : 

    • Viser la création d’une offre irrésistible
    • Mettre en place les funnels essentiels : 
      • Sales Funnel (offre < 500 €)
      • Webinar Funnel (offre premium)
      • Lead Funnel (génération de prospects)
    • Développer deux leviers d’acquisition : publicité payante et contenu organique
    • Apprendre les bases de l’optimisation et de la délégation

 

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Résumé : L’Offre à 100M $ – Alex Hormozi

Alex Hormozi est un entrepreneur américain. Dans ce premier volume, L’Offre à 100M $ (lien affilié), il présente ses conseils pour créer des offres entrepreneuriales irrésistibles. Pour ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Résumé : L’Offre à 100M $

Qu’est ce qu’une offre irrésistible ?

Du point de vue de l’auteur, réussir en affaire c’est faire en sorte que des clients potentiels donnent de l’argent en échange de services. En ce sens, l’unique manière de faire des affaires est de mettre en place un échange de valeur. L’offre est ce qui déclenche cet échange. C’est la ligne de vie d’une activité. Le secret de la vente est de faire une offre rentable si alléchante que les gens seraient bêtes de dire non. Alex Hormozi propose plusieurs grands principes pour mettre en place ce qu’il appelle : des offres Grand Chelem. 

Travailler sa tarification et demander beaucoup d’argent

Définir le prix d’une offre est un enjeu majeur. Voici plusieurs recommandations à ce sujet : 

Se baser sur la valeur et non le prix

Il faut comprendre que les gens achètent dans le but de gagner quelque chose. Ce qu’ils obtiennent (la valeur) doit valoir plus que ce qu’ils dépensent (le prix). En entrepreneuriat, la valeur d’une offre est un facteur déterminant pour se différencier de la concurrence. Autrement dit, une offre orientée autour de la valeur sera davantage perçue comme unique et elle sera plus difficilement comparable. L’idée est donc de vendre à sa propre catégorie en proposant une offre comportant une publicité attrayante, un bon prix, avec une garantie imbattable et surtout une proposition de valeur ajoutée sans pareille. Cette approche permet d’avoir un prix et des taux de réponse et de conversion plus élevés.

Se différencier grâce à une philosophie à part

Alex Hormozi explique que la plupart des offres se ressemblent car elles suivent toujours la même approche : le client paye pour un travail, l’entrepreneur effectue ce travail et les résultats sont plus ou moins concluants. Ce genre d’offres est banale, facile et génère un achat poussé par le prix et non par la valeur.

A l’inverse une offre irrésistible suit une approche différente : l’entrepreneur garantit un résultat et le client ne paye qu’une fois qu’ils sont atteints. Exemple : garantir d’augmenter le chiffre d’affaires de 20% le premier mois, sinon ne rien faire payer. En complément, il faut inclure dans son offre la méthodologie, un accompagnement quotidien et les outils pour parvenir au résultat.

Augmenter le panier moyen de chaque client

Afin d’éviter de déposer le bilan, une entreprise doit continuer à évoluer. Pour ce faire, elle doit viser trois objectifs : 

    • obtenir plus de client
    • augmenter leur panier moyen
    • les faire acheter plus souvent

Choisir les marchés avec des foules affamées

Le choix du marché est également décisif. Même si l’on est mauvais en affaires, même si l’offre est affreuse ou même si l’on est mauvais en persuasion, le simple fait qu’il y ait beaucoup de demande suffit à gagner de l’argent. A ce propos, les trois leviers du succès (classés par ordre d’importance) sont : 

    1. Une foule affamée 
    2. La puissance de l’offre
    3. Les compétences de persuasion

Observer quatre indicateurs de marché

L’auteur précise qu’il est possible de dégager une rentabilité sur des marchés avec des croissances normales ou sur des marchés de niche. En tout cas, il y a quatre indicateurs à observer : 

    • Douleur massive = les clients doivent avoir désespérément besoin d’une solution pour atténuer leurs souffrances
    • Pouvoir d’achat = les clients doivent être capable de se payer le service proposé
    • Facile à viser = les clients doivent être réunis à un endroit précis
    • La croissance = le marché doit toucher de plus en plus de personnes

Viser trois grands marchés = la santé, les revenus, les relations 

Alex Hormozi explique qu’il y a trois grands besoins qui correspondent à trois marchés spécifiques : 

    • améliorer sa santé
    • augmenter ses revenus
    • améliorer ses relations

Demander le prix fort plutôt que de le baisser

Sur la plupart des marchés, les concurrents qui arrivent proposent « un peu plus pour un peu moins cher ». Ce mécanisme s’observe jusqu’à ce que plus personne ne puisse proposer plus pour moins cher. Une offre Grand Chelem se focalise davantage sur la divergence entre la valeur et le prix. Dans le sens où il faut s’attacher à demander un prix fort pour un service exceptionnel. Ainsi, il ne faut jamais chercher à baisser le prix mais à l’augmenter en améliorant la qualité de l’offre.

Créer une offre irrésistible qui a une valeur exceptionnelle

Alex Hormozi partage plusieurs conseils pour améliorer la valeur de son offre

Calculer la valeur selon quatre composantes

En affaires, l’objectif est de demander aussi cher que possible pour ses produits ou services. A ce titre, il faut abandonner toute notion de ce que l’on considère être « juste ». Pour établir la valeur, quatre pistes sont à explorer : 

    • Augmenter la perception des résultats escomptés. Pour ce faire, il faut présenter les bénéfices en termes de statut, car, de façon générale, les gens veulent être perçus comme beaux, respectés, puissants, ou encore aimés.
    • Augmenter les chances de réussite. Les gens préfèrent payer pour ce qui est certain. 
    • Réduire les délais entre le début et l’accomplissement. Une astuce consiste à inclure des réussites rapides à court terme dans l’offre.
    • Diminuer les efforts et les sacrifices perçus en combinant l’ensemble des composantes. L’offre doit être vue comme un moyen d’obtenir un résultat certain, sans effort et rapidement.

Donner sans attendre en retour

Alex Hormozi partage une réflexion sur la bonne volonté gratuite. De son point de vue, les personnes qui aident les autres sans aucune attente en retour gagnent plus d’argent, vivent plus longtemps et connaissent un niveau de bonheur supérieur aux autres. 

Adopter un modèle de pensées divergent

L’auteur explique qu’il vaut mieux résoudre les problèmes de manière divergente. D’un côté, la stratégie convergente revient à prendre plusieurs variantes, toutes connues, et les faire converger pour obtenir une solution unique à un problème. A l’inverse, un processus de pensée divergent vise à penser à plusieurs solutions pour le même problème.

Identifier des problèmes et leurs solutions

Pour créer une offre irrésistible, l’auteur conseille de lister les problèmes et leurs solutions. La stratégie revient à partir de l’issue rêvée, puis d’identifier tous les blocages qui empêchent l’atteinte du résultat. Ensuite, chaque problème doit être transformé en solutions en se demandant “Que devrais-je démontrer pour résoudre ce problème ?”

Raccourcir et superposer les problèmes / solutions

Une fois que les problèmes / solutions sont identifiés, il vaut filtrer les éléments qui valent la peine d’être réalisés. Pour ce faire, il faut estimer le coût de chaque solution et supprimer celles qui ont un coût élevé et peu de valeur. Ensuite, il faut retirer celles qui ont peu de valeur et qui coûtent peu cher. Au bout du compte, la clé est de réduire les solutions aux choses qui ont plus de valeur pour un coût moindre. Ces solutions demandent généralement un intense travail en amont, mais génèrent un profit élevé, une fois qu’elles sont créées.

Améliorer une offre grâce à la pénurie, l’urgence, les bonus, les garanties et le nom

Alex Hormozi aborde d’abord la notion de désir. Pour lui, on ne désire que les choses que nous n’avons pas. Dès que nous obtenons ce que nous voulons, notre désir disparaît. Un entrepreneur doit maintenir son offre sous le seuil des demandes afin de conserver des besoins insatisfaits. Il présente cinq composantes pour créer plus de demandes que d’offre : 

1 – Utiliser la pénurie pour augmenter le prix

Lorsqu’il y a une quantité fixe de produits ou services disponibles, cela engendre une pénurie et in fine une peur de manquer. C’est par exemple le cas des éditions limitées. Voici quelques techniques pour jouer sur la pénurie : 

    • Définir une capacité de clients maximale
    • Définir une jauge de nouveaux clients (ex : autoriser X nouveaux clients par semaine)
    • Définir un groupe (ex : autoriser seulement X clients par promotion)

2 – Utiliser l’urgence pour influencer le seuil de prise d’action du prospect. 

Pour jouer sur l’urgence, il est judicieux de s’appuyer sur les facteurs suivants : 

    • Avoir une date limite pour un achat ou une action.
    • Mettre en place des groupes
    • Suivre une saisonnalité
    • Créer l’urgence grâce à la tarification (ex : offre exceptionnelle)
    • Créer temporairement de nouvelles opportunités
  • 3 – Utiliser les bonus pour augmenter la demande (et augmenter le sentiment d’exclusivité). 

Au lieu de casser le prix initial, il est préférable d’ajouter des bonus car ils augmentent la valeur perçue de l’offre. Les bonus prennent plusieurs forment : 

    • Enregistrer des ateliers, événements ou entretiens, et de les utiliser comme bonus additionnel. 
    • Créer des check-lists, des outils, des fichiers ou encore des scripts. 
    • Négocier des remises et des commissions sur des services et produits appartenant à des partenaires

On peut aussi garder en tête deux choses : 

    • Il vaut mieux offrir des bonus supplémentaires une fois que l’offre est souscrite pour créer un super expérience
    • On peut offrir un bonus, si la personne n’achète pas à la première proposition, afin de retirer l’obstacle.

4 – Utiliser les garanties pour augmenter la demande en baissant la perception des risques. 

Le risque est la plus grande objection contre un produit ou un service. Tout l’enjeu est d’inverser le risque afin d’augmenter la conversion d’une offre. Par exemple : 

    • S’appuyer sur une formule “Satisfait ou remboursé” sans condition (si la demande de remboursement est formulée dans les 30 premiers jours après l’achat)
    • Rembourser les frais si le résultat n’est atteint mais que les actions ont été faites

L’auteur suggère de commencer par vendre des garanties de service ou à mettre en place des partenariats de performance. 

5 – Utiliser les noms pour stimuler la demande et agrandir son public

Le nom d’une offre est un outil marketing puissant. Il se doit d’évoluer pour rester dans l’actualité. Voici la philosophie de l’auteur pour faire évoluer une l’offre : 

    • Changer d’abord le papier cadeau et le look (images, titres). 
    • Changer la saisonnalité puis la durée de l’offre.
    • Changer le contenu gratuit et offrir une remise.
    • Changer la structure derrière l’offre (seulement en dernier recours)

Conclusion 

Alex Hormozi rappelle dans la dernière section les choses essentielles à garder en tête. Pour résumer et conclure, voici quelques principes clés que nous pouvons retenir : 

    • Viser la création d’un produit unique en se focalisant sur la valeur
    • Choisir un marché normal, un marché en pleine croissance ou un marché de niche
    • Demander le prix fort en utilisant les quatre moteurs de valeur (résultats escomptés, chances de réussite, les délais, la réduction des efforts/sacrifices)
    • Améliorer une offre grâce à la pénurie, l’urgence, les bonus, les garanties et le nom

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Résumé : Votre idée va devenir une réalité – Fabien Olicard

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans son livre, Votre idée va devenir une réalité, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mener à bien ses projets qui s’appuient sur ses riches expériences. L’ouvrage s’organise en trois parties : 

    • Dans un premier temps, il clarifie le concept d’idée. 
    • Puis il explique comment transformer ses idées en objectifs concrets. 
    • Et enfin, il partage des conseils pour avancer dans la réalisation de ses projets.

Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Résumé : Votre idée va devenir une réalité

Bonnes idées & étincelles de motivation éphémères

Des intentions, des envies, des pensées nous traversent continuellement l’esprit. Parfois une de ces idées fait germer une étincelle de motivation qui nous incite à la concrétiser. Le cerveau dépense alors de l’énergie pour que l’on se mette en mouvement. Les bonnes idées sont communes et faciles à avoir, mais c’est leur concrétisation qui est difficile.

Gérer sa motivation dans la durée

Le principal challenge se situe au niveau de la gestion de l’énergie. En fait, les idées induisent une sécrétion de dopamine qui génère un bonheur éphémère qui nous procure un boost d’énergie et de motivation. La difficulté est que le cerveau ne génère pas éternellement cette hormone du bonheur. Progressivement, l’énergie décroît et on perd notre motivation d’agir.  Plutôt que de persévérer, on a même tendance à passer d’idée en idée afin d’obtenir des shots de dopamine réguliers. Pour mener à bien ses projets, la capacité à mobiliser de l’énergie dans la durée est primordiale. 

Être flexible sur ses objectifs

En prenant l’exemple de son entraînement à la technique du saut de coupe, l’auteur démontre aussi l’importance d’être flexible sur ses idées. Plutôt que de travailler tête baissée sur l’obtention du résultat, il est parfois préférable de travailler sur la définition de ses objectifs et du processus pour les atteindre. Une idée a de grandes chances d’évoluer dans le temps.

Faire de ses idées des objectifs réalisables 

Le premier pas pour concrétiser une idée revient à la considérer comme un objectif précis, rationnel et cohérent avec ses désirs. Voici quelques conseils pour les définir : 

Identifier le pourquoi de l’objectif

Un objectif doit correspondre à une raison profonde, de sorte à ce que les motivations de le concrétiser coïncident à des envies réelles et précises. Pour ce faire, on peut se poser les questions suivantes : 

    • Quelles raisons me motivent à réaliser cet objectif ? 
    • Suis-je aligné avec ces raisons ? 

S’appliquer à rester lucide

L’excitation au démarrage tend à créer un champ de distorsion de la réalité qui fait que l’on est souvent moins lucide au début du projet. Pour pallier cette difficulté, Fabien Olicard propose de compléter par écrit une grille de démarrage afin de commencer sur de bonnes bases. Elle comprend trois points : 

    • Faire un état des lieux de sa situation avant de commencer
    • Prendre de la hauteur en faisant comme si l’on conseillait un ami qui se lançait dans le même projet
    • Imaginer le futur idéal une fois l’idée concrétisée

Se fixer des objectifs SMART

SMART est l’acronyme de : spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste, temporel.

    • Spécifique : l’objectif doit être le plus clair possible.
    • Mesurable : l’objectif doit être associé à des indicateurs précis que l’on peut mesurer et suivre.
    • Ambitieux : l’objectif doit avoir de l’envergure afin que la motivation de l’atteindre soit suffisamment forte
    • Réaliste : l’objectif doit être calibré de façon à ce qu’il soit atteignable
    • Temporel : l’objectif doit avoir une date butoir et dépendre de délais honnêtes.

Fabien Olicard partage plusieurs recommandations pour se fixer des objectifs intelligents : 

    • S’assurer que l’objectif dépende de nous. C’est à dire, être en mesure de maîtriser les leviers tels que le temps, la rigueur et la méthode
    • Identifier et interroger des personnes qui ont eu un objectif transposable au nôtre  (sans négliger ceux qui ont échoué à aller au bout d’idées similaires).
    • Prévoir un rétroplanning en s’inspirant de l’arc narratif d’une histoire. C’est-à-dire considérer 5 étapes dans l’élaboration de son planning : l’exposition, l’élément déclencheur, les péripéties, le climax et la résolution.
    • Laisser une place à l’expérimentation et ne pas attendre avant de se lancer. L’auteur considère qu’il suffit d’avoir 10 % des réponses pour passer à l’action.

Maîtriser son temps

Le temps et l’énergie sont les composantes essentielles à contrôler pour mener à bien ses idées. 

Dans un premier temps, l’auteur suggère de bien gérer ses priorités. Pour se faire, il propose un outil appelé la matrice d’Eisenhower qui consiste à trier ses activités en fonction de leur urgence et importance. Le but est de traiter en priorité les tâches urgentes et importantes.

Dans un second temps, il est capital de comprendre qu’il faut créer de l’élan et rester en mouvement. Mais parfois, les tâches sont tellement conséquentes, qu’elles paraissent insurmontables et que l’on ne parvient pas à passer à l’action. Pour vaincre cette difficulté, une stratégie consiste à découper un résultat ambitieux en de toutes petites actions quotidiennes. 

Le dernier point revient à se projeter sur toute la durée du projet afin d’avoir une vision globale. Pour ce faire, il faut établir un échéancier en décrivant les principales étapes en partant de la fin. Ensuite, il convient de travailler sur un plan d’action pour avancer progressivement sur chaque objectif intermédiaire. Et enfin, il faut agir un peu tous les jours. Un point à garder en tête est l’importance de rester flexible. Cela consiste à revenir régulièrement sur son rétro planning pour s’assurer que l’on avance comme prévu et pouvoir l’adapter au fur et à mesure à la réalité du projet.

Aller jusqu’au bout de ses projets

Tirer profit de ses émotions et son ressenti

Fabien Olicard aborde d’abord la gestion de la déception. Il explique qu’un objectif peut être factuellement atteint, mais les émotions qui en découlent ne sont pas alignées avec l’accomplissement. Face à un état d’insatisfaction, la première chose est d’accepter les émotions négatives qui en découlent car elles sont des informations essentielles sur ce que l’on peut faire différemment. Pour en tirer profit, il peut être judicieux de trouver la cause de chaque émotion. Une astuce consiste à utiliser la technique des « pourquoi » successifs ou alors reformuler la situation si nécessaire. Ensuite, il convient de trouver des leçons à retirer de cette expérience. Enfin, il faut réfléchir à la manière dont les autres objectifs peuvent profiter de cet apprentissage.

S’entourer des bonnes personnes

L’auteur recommande de commencer un projet seul pour aller plus vite, puis construire progressivement une équipe qui permettra d’aller plus loin. Pour constituer cet ensemble, il est préférable que les personnes embarquées dans le projet : 

    • acceptent la vision et l’objectif
    • aient les bonnes compétences et expertise. 
    • aient un état d’esprit compatible 
    • fassent preuve d’une certaine joie de vivre
    • aient de bons soft skills (esprit d’équipe, négociation, capacité d’adaptation, curiosité, loyauté)

Eviter de tenir compte des critiques

Comme Dory dans le film Némo, il faut nager droit devant. L’auteur entend par là : ne se nourrir que des remarques constructives de son cercle de confiance, des personnes qui possèdent les données permettant d’avoir un conseil, des gens qui connaissent les tenants et aboutissants de qui l’on est, de ce que l’on fait et de pourquoi on le fait. Il propose cinq points à garder en tête : 

    • on ne peut pas s’isoler des critiques exagérées
    • on ne peut pas espérer se blinder à force de temps et de répétitions.
    • on n’est pas ce qu’on réalise.
    • Les remarques dures sont oubliées par leur auteur à l’instant même où elles sont prononcées. 
    • Les phrases blessantes donnent plus d’informations sur les peurs ou les frustrations des personnes qui les formulent que sur ce qu’elles prétendent réellement dire.

Célébrer les réussites (y compris les victoires intermédiaires)

Cette habitude et cet état d’esprit sont faciles et plaisants à adopter et ils contribuent à donner une source de motivation. Il faut retenir que chaque accomplissement mérite d’être regardé et célébré, notamment avec les contributeurs du projet. 

Une idée peut être de s’offrir un cadeau en guise de récompense dès lors qu’une étape est franchie. Fabien Olicard recommande d’appliquer ce concept à la vie professionnelle et personnelle.

Une autre astuce revient à noter régulièrement dans un carnet ses accomplissements (les bonnes nouvelles, les étapes franchies, les petites fiertés, tout ce qui a provoqué une vive émotion positive) et les relire pour se motiver.

Faire preuve de persévérance

La persévérance se résume au temps que l’on consacre à une tâche / objectif. L’auteur partage plusieurs principes pour persévérer : 

    • Se défaire de la pression
    • Se focaliser uniquement sur la prochaine étape
    • Considérer que l’on a droit à l’erreur
    • Tester rapidement les stratégies théorisées
    • Agir même sans motivation
    • Apprendre pour monter en compétences
    • Réduire la difficulté quitte à augmenter la fréquence
    • Demander de l’aide si besoin
    • Respecter ses engagements
    • S’auto-évaluer
    • Savoir renoncer

Gérer les obstacles en pensant solution

D’une part, il est important d’accepter les rebondissements car la seule certitude est que des obstacles se dresseront sur le chemin. Donc il est préférable de les anticiper en réfléchissant aux solutions pour les contourner. 

L’auteur suggère de se poser des questions du type : 

    • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’aller au bout de mon idée ?
    • Quels sont les obstacles qui pourraient me faire peur ? 
    • Qu’est-ce qui pourrait me ralentir ?
    • Quel événement pourrait me décourager ?

D’autre part, il est indispensable de penser « solution » en prenant l’habitude de tout considérer comme une opportunité, plutôt que comme un problème. Être orienté solution, c’est se focaliser sur ce qui est faisable plutôt que sur ce qui n’est plus possible.

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Résumé : La Méthode LiveMentor – Alexandre Dana

Alexandre Dana est le fondateur et CEO de LiveMentor ; un organisme de référence dans l’accompagnement d’entrepreneurs en France. Dans son livre, La Méthode LiveMentor, il partage ses conseils pour aider les porteurs de projets à développer leurs activités. Le contenu s’organise autour de 12 étapes pour lesquelles nous allons essayer d’extraire les grands principes dans cette synthèse. C’est parti

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Résumé : La Méthode LiveMentor

Qu’est ce que la méthode LiveMentor ?

Les 12 étapes de la pédagogie LiveMentor correspondent aux grandes phases qu’un entrepreneur peut traverser. Le livre est une expérience de coaching grandeur nature. L’auteur partage une étude de cas, des conseils, des exercices pratiques et un retour d’expérience inspirant d’un entrepreneur pour chacune des 12 étapes.

Etape 1 : identifier son alignement

Le chapitre débute par l’histoire de Marion, une chef de projet au département ressources humaines. Elle explique être malheureuse dans son travail mais n’ose pas le quitter.

Pour l’auteur, ce blocage est commun à de nombreuses personnes. Pour le surmonter, il convient de se reconnecter à ce qui nous anime profondément. Autrement dit, il faut aligner ses paroles, ses actes, ses objectifs, ses valeurs, les réalisations que l’on veut voir aboutir et les moyens que l’on a pour y parvenir.

La première étape consiste à affirmer son désalignement en verbalisant le problème pour lui donner une réalité. 

Ensuite il est nécessaire de prendre pleinement la mesure de ses envies profondes avant d’entreprendre toute action concrète.

Pour ce faire, il est judicieux de lister les points positifs sur lesquels on pourra s’appuyer pour se lancer dans une nouvelle direction. Par points positifs l’auteur entend : 

    • nos compétences
    • nos forces
    • nos passions
    • notre réseau
    • nos ressources

Les entrepreneurs qui se concentrent sur leurs forces obtiennent de bien meilleurs résultats que ceux qui tentent de gommer toutes leurs faiblesses.

Etape 2 : Trouver l’inspiration

Alexandre Dana prend l’exemple de Julien, un porteur de projet, qui ne parvient pas à trouver et affirmer son alignement.

Pour contourner cette difficulté, la clé est de s’entourer de personnes inspirantes et de recueillir leurs conseils.  En demandant à la bonne personne, on gagne du temps et une quantité d’énergie non négligeable.

Il existe plusieurs manières de rencontrer les personnes qui nous inspirent : 

    • le réseau social Linkedin
    • L’annuaire Malt
    • Les groupes Facebook
    • Les espaces de coworking
    • Les incubateurs…

Pour approcher les bonnes personnes, il peut aussi être judicieux de demander à son entourage car il n’y a jamais que 5 personnes entre nous (dont la plus proche est l’une de nos connaissances personnelles ou professionnelles) et la personne que l’on souhaite rencontrer.  Il est souvent plus facile de contacter les personnes qui partagent les mêmes valeurs, références et passions que nous.

Voici cinq astuces pour faciliter la prise de contact : 

    • Parler de connaissances communes
    • Éviter de parler comme un vendeur. Le message doit être “voici ce que je fais, j’aime ce que vous faites et j’aimerais pouvoir vous rencontrer pour écouter votre histoire”
    • Être concis en prenant contact en 5 phrases maximum.
    • Faire gagner du temps à son interlocuteur
    • Soigner la forme

Pour reprendre l’idée de l’auteur, il faut “commencer par une quête d’alignement. Une fois qu’on a identifié la voie qui nous correspond réellement, il est important de la consolider en partant à la rencontre de personnes inspirantes, car c’est cette phase d’inspiration qui ancre définitivement le projet, démultiplie les forces et accélère les succès.”

Etape 3 : Construire son équipe

Ce chapitre aborde la question de savoir s’il est préférable de prendre un associé ou de cheminer seul. L’auteur illustre ses propos par l’histoire de Markus, le cofondateur d’un restaurant à Copenhague.

Alexandre Dana explique que l’une des premières raisons de l’échec d’une création d’entreprise réside dans les conflits entre fondateurs. Les erreurs des entrepreneurs viennent souvent de l’un de ces trois facteurs : 

    • Ne pas s’associer pour les bonnes raisons
    • Ne pas tester si l’association fonctionne
    • Ne pas travailler sur la collaboration

En tout cas, voici plusieurs pistes pour éviter ces erreurs : 

    • Communiquer pour trouver l’associé adéquat. Pour ce faire, l’auteur présente 12 questions à poser à un potentiel partenaire (ex : quelles sont tes attentes financières ? Qu’est-ce qui te déplait chez moi ? ou quel est ton mode d’organisation privilégié ?… )
    • Mettre par écrit qui doit faire quoi, avec un calendrier et une répartition juste du travail.
    • Tester l’association le temps d’un week-end puis durant deux mois. C’est le moment de se répartir les tâches et de discuter honnêtement des préférences de chacun.
    • Prévoir une heure par semaine pour faire le point de manière informelle pour parler de tout et de rien. Les associés doivent s’écouter et s’entraider autant que possible pour continuer à faire fonctionner leur association.
    • Réserver une demi-journée par mois pour se retrouver autour d’un moment structuré. L’objectif est de sortir la tête du guidon et d’adopter un point de vue global sur l’entreprise

Etape 4 : Avoir une vision forte

A travers l’histoire de Kilian et Valentin, auteurs du blog “Le Grand Voyage”, on découvre l’importance de ne pas confondre vision de vie et vision du projet.

La vision de vie de ces deux entrepreneurs revient à travailler en ligne, pour conserver ce qu’ils adorent par-dessus tout : vivre en voyageant. Le problème est que ce qui structure un développement personnel ne suffit pas à structurer une entreprise. Il convient plutôt d’avoir une vision forte de son projet. 

Une vision forte s’exprime par l’identification des gens avec qui l’on travaille, pourquoi on travaille, quand on travaille, dans quelles conditions et dans quels buts. 

Une vision adéquate présente cinq bénéfices :

    • maintenir sa motivation sur le long terme.
    • donner la direction.
    • ne pas se disperser.
    • Fédérer une équipe.
    • attirer des clients fidèles.

L’idéal est d’écrire la vision de son projet sur une seule et unique page.

Etape 5 : S’affirmer pour avancer

L’auteur s’appuie sur l’histoire de Manon, médecin et créatrice d’une chaîne d’histoire sur YouTube, qui avait peur de se lancer. 

Rien n’arrive par miracle à celui qui reste paralysé. C’est pourquoi il est indispensable de s’affirmer afin d’avancer.

La clé est de recueillir des retours positifs sur son travail pour se donner confiance. Voici quelques pistes : 

    • Dresser la liste de ses réussites
    • chercher à élargir constamment son cercle et à s’entourer de personnes qui peuvent nous aider.
    • Se projeter dans le futur tout en identifiant le coût de l’inaction
    • Accepter l’échec comme moyen d’apprentissage
    • Continuer d’agir et d’avancer

Etape 6 – Agir efficacement

L’histoire de Mehdi, freelance en facilitation graphique ,illustre le problème de nombreux entrepreneurs : le sentiment de ne pas être productif.

La productivité est la réalisation d’un maximum de tâches dans un laps de temps donné. L’idéal est d’allier l’efficacité et l’efficience : 

    • être efficace, c’est atteindre ses objectifs, peu importe les ressources utilisées. 
    • être efficient, c’est optimiser ses ressources dans le but d’être efficace (même si l’on n’atteint pas ses objectifs). 

Pour être productif, il est primordial de définir ses priorités

    • Qu’est-ce qui compte vraiment dans mon projet ?
    • Qu’est-ce qui me plaît dans ce projet ? 
    • Qu’est-ce que je reporte toujours au lendemain ? 
    • Quel est le prochain goulet d’étranglement (ce qui va bloquer le développement du projet) ?
    • Qu’est-ce que je dois arrêter de faire dès demain pour cesser de perdre mon temps ?

Ensuite, il convient de planifier ses actions prioritaires et se forcer à agir.

Etape 7 : Définir sa valeur

Alexandre Dana s’appuie sur l’histoire de Julie, freelance en communication, pour illustrer la peur d’aborder les questions d’argent avec ses clients. Il partage ensuite ses conseils pour lever les blocages et bien définir sa valeur.

De son point de vue, la valeur est une question personnelle de différenciation, de marge et d’équilibre économique.

Il suggère d’éviter la course au bas de gamme. Se vendre deux fois plus cher permet de passer deux fois plus de temps à améliorer ses compétences et sa pratique. A ce propos, il est préférable de se vendre cher quitte à changer de clients plutôt que de baisser ses prix.

Quoiqu’il en soit, le but d’un entrepreneur est de trouver des solutions à un problème identifié, puis de présenter la valeur de ces solutions. A ce propos, voici quatre conseils : 

    • Communiquer au client le travail nécessaire derrière la valeur produite
    • Écouter son client dès les premiers échanges.
    • Toujours proposer plusieurs options de prix pour permettre au client de se représenter la valeur des choses.
    • Rassurer, encore et toujours.

Etape 8 : Viser la qualité

Le chapitre débute par l’histoire d’Éloïse, gérante du blog “Mes meilleures nuits” qui ne parvient pas à se démarquer de la concurrence. Son activité se tasse à cause des concurrents qui arrivent progressivement sur son marché. Le problème est qu’il lui est impossible de se démarquer car elle n’a pas de temps et doit se focaliser sur son chiffre d’affaires.

Pour l’auteur la clé est de viser la qualité. Cela se traduit par diverses actions : 

    • Permettre aux clients d’exprimer leurs attentes sur les produits
    • Prendre le temps de créer des relations, au lieu de générer du chiffre d’affaires, 
    • Bâtir un service client mémorable
    • Créer des relations de confiance avec ses fournisseurs 

En parallèle, l’auteur suggère de se créer un univers singulier en offrant à ses clients une histoire ou une spécificité.

Etape 9 : Aimer le marketing

Isabelle, naturopathe, en statut micro-entrepreneur, présente ses difficultés pour vendre sans renier ses valeurs.

Alexandre Dana s’applique alors à définir la notion de marketing généreux. D’après ses mots : “Le vrai marketing est généreux et plein de bonnes intentions.” 

Il faut comprendre par là qu’un entrepreneur doit s’adresser à la plus petite audience viable et délivrer des messages anticipés, personnels et pertinents à des personnes qui ont explicitement signifié leur intérêt.

La clé est de partager ses savoirs, créer des conversations et penser sa communication comme un moyen de répondre à des problèmes, et non comme de la pure prospection commerciale. Voici plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Rédiger une newsletter pour communiquer avec ses clients et prospects
    • Écrire des articles invités pour créer des relations durables avec des partenaires potentiels ou des acteurs de son écosystème.
    • Créer des sondages ou des pétitions en demandant l’adresse mail des participants afin de faire grandir sa base de prospects

En tout cas, il faut noter que le mail reste le moyen le plus efficace pour partager une newsletter réellement authentique. Plus la newsletter est régulière, plus le succès est certain !

L’auteur prend l’exemple de Tim Ferriss qui écrit chaque semaine à plus d’un million de lecteurs pour partager ses lectures du moment, ses séries Netflix préférées, l’état d’avancement de ses projets ou sa marque de référence pour les couteaux de cuisine.

Etape 10 : Fédérer une communauté

A travers l’histoire d’Aminata, fondatrice du média « Cosmétiques Naturels”, l’auteur nous montre l’importance de créer une audience fidèle.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises ne se construisent plus autour d’un produit, mais autour d’une communauté . A ce propos, une tribu est une solide barrière à l’entrée.

Alexandre Dana conseille de créer et nourrir son audience le plus tôt possible, avant même de lancer son activité/service/produit.

L’idée est de rédiger du contenu de qualité via des articles, des vidéos pour créer une audience autour de valeurs communes. Ensuite, il faut fédérer cette audience. L’auteur recommande alors de créer un groupe privé Facebook et de s’appuyer sur les membres actifs pour le développer.

Etape 11 – Développer des systèmes

Au fur et à mesure de leurs projets, de nombreux entrepreneurs commencent à sentir la fatigue. C’est ce qu’illustre l’histoire de Violaine et Paul, propriétaires du restaurant L’Escale, à Arcachon.

Le fait de construire des systèmes est un moyen de lutter contre cette difficulté. 

Alexandre Dana recommande de regarder  la vie d’un projet entrepreneurial sous trois aspects : 

    • La casquette de l’entrepreneur afin d’entretenir la vision
    • La casquette du manager pour orchestrer les choses. Le manager range, organise et fait des plans et permet à l’entrepreneur de ne pas exploser en vol
    • La casquette du technicien pour vivre dans le moment présent. Le technicien est celui qui fait

Quoiqu’il en soit, un entrepreneur doit viser l’objectif de transformer son entreprise en une entité indépendante. 

Un créateur doit chercher à se réorganiser dans le but de simplifier son activité et travailler moins. Pour ce faire, il doit mettre en place des systèmes. 

Voici plusieurs pistes à ce sujet : 

    • Éliminer et dire non pour se focaliser sur les tâches qui comptent le plus 
    • Automatiser des actions répétitives via des outils et des process
    • Déléguer en construisant une équipe autour de valeurs, en décidant ensemble de grands choix stratégiques et en créant une multitude de liens individuels de confiance.

Etape 12 : Entreprendre tout au long de sa vie

Dans ce dernier chapitre, on suit Damien, un entrepreneur récidiviste, dont le parcours illustre l’importance d’entreprendre tout au long de sa vie.

L’auteur explique que le succès financier est rarement l’objectif ultime de l’entrepreneur. Un fois le pied dans l’entrepreneuriat, un créateur cherchera toujours à développer d’autres projets. 

En général, les entrepreneurs se lancent dans une stratégie de l’araignée. Il développent une galaxie d’entreprises qui se renforcent et se nourrissent mutuellement.

Conclusion

Bien, pour résumer et conclure, reprenons les 12 étapes d’un projet entrepreneurial : 

    1. Identifier son alignement
    2. Trouver l’inspiration
    3. Construire son équipe
    4. Avoir une vision forte
    5. S’affirmer pour avancer
    6. Agir efficacement
    7. Définir sa valeur
    8. Viser la qualité
    9. Aimer le marketing
    10. Fédérer une communauté
    11. Développer des systèmes
    12. Entreprendre tout au long de sa vie

Attention toutefois car Alexandre Dana précise que la réalité entrepreneuriale est bien plus chaotique, bouillonnante et imprévue que ces 12 étapes. 

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Résumé : E-Myth, le mythe de l’entrepreneur revisité – Michael Gerber

Michael Gerber est un auteur et entrepreneur américain. Dans son livre, E-Myth, le mythe de l’entrepreneur revisité (lien affilié), il présente les principes clés pour créer son entreprise.

L’ouvrage se découpe en trois parties :

    • Le mythe de l’entrepreneur
    • La nouvelle approche de l’entreprise : la franchise
    • Monter une petite entreprise qui marche

Pour ce résumé, détaillons les principales idées et conseils pratiques de chaque chapitre. C’est parti.

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Résumé : E-Myth, le mythe de l’entrepreneur revisité

1 – Le mythe de l’entrepreneur

La voie entrepreneuriale

La plupart des créateurs d’entreprise commencent par travailler pour quelqu’un d’autre. Ils se mettent ensuite à créer leur propre produit ou commercialiser leurs services afin de développer leur indépendance. La perspective d’être leur propre patron et faire ce que l’ils ont décidé devient une obsession de tous les instants. Ils travaillent corps et âme pour développer leur projet, qui se transforme progressivement en corvée et devient un emploi. Cela vient en partie du fait qu’ils ont tendance à regarder leur entreprise sous le prisme de la technique et du travail.

L’entrepreneur, le manager et le technicien

Michael Gerber explique que les créateurs d’entreprise sont trois personnes à la fois : un entrepreneur, un manager et un technicien.

    • L’entrepreneur est le visionnaire / le rêveur. Il s’agit de la personnalité créative qui oeuvre pour satisfaire une vision
    • Le manager est le côté pragmatique. C’est la personnalité qui planifie, ordonne, rend l’inconnu plus prévisible
    • Le technicien est le faiseur ayant pour crédo : « Si vous voulez que les choses soient bien faites, faites-les vous-même »

Pour reprendre l’image donnée dans le livre : l’entrepreneur vit dans le futur, le manager dans le passé, et le technicien dans le présent.

Il faut comprendre que nous avons tous un entrepreneur, un manager et un technicien en nous. Pour l’auteur, si ces trois personnes occupaient toutes la même place en créant un équilibre, nous serions des personnes incroyablement compétentes.

    • L’entrepreneur aurait tout loisir d’explorer de nouveaux centres d’intérêt.
    • Le manager renforcerait la base opérationnelle
    • Le technicien effectuerait le travail.

Les phases d’évolution d’une entreprise.

Pour faire prospérer une entité, il est vital de comprendre chacune des phases de sa création : 

Il y a d’abord le stade de l’enfance. Le propriétaire et l’entité sont alors une seule et même chose. Le travail fourni fait prospérer l’entreprise. Mais très vite, la charge de travail devient trop importante. C’est à ce moment que si l’entrepreneur craque l’entreprise fait faillite. 

Il y a ensuite le stade de l’adolescence qui débute au moment où le créateur décide de solliciter de l’aide. La clé est de déléguer le travail technique que l’on a plus le temps de réaliser. C’est à ce moment que les capacités de planification et d’organisation du manager sont précieuses.

Toute entreprise adolescente atteint un stade où elle va au-delà de sa zone de confort. 

A ce stade, il existe trois mesures :

    • Revenir au stade de l’enfance
    • Tomber en faillite
    • S’accrocher et survivre

Pour survivre à l’adolescence, l’entrepreneur doit être amadouée, nourrie et doit bénéficier de tout l’espace nécessaire pour grandir. Le manager a besoin d’être soutenu, afin de créer de l’ordre et transformer la vision de l’entrepreneur en actions.

A terme, une entreprise à maturité connaît les résultats qu’elle souhaite voir aboutir et possède un plan pour les atteindre. L’entité est alors un système de production de résultats – à l’intention du client – permettant de dégager des bénéfices sans que le propriétaire ait besoin d’intervenir.

La clé est de créer un modèle d’entreprise équilibré afin que l’entrepreneur, le manager et le technicien trouvent tout naturellement leur place et les bonnes missions à mener à bien.

2 – La nouvelle approche de l’entreprise : la franchise

La révolution clé en main

Michael Gerber explique que le modèle idéal d’entreprise est la franchise, ou plus précisément, la Business Format Franchise.

Avec une franchise simple en nom propre, le franchiseur accorde le droit aux petites entreprises de commercialiser localement des produits. Dans ce cas, la réussite de l’entité réside dans le succès du produit commercialisé.

La Business Format Franchise va plus loin, car en plus du nom, le franchiseur fournit tout un système pour faire tourner l’affaire. Dans ce cas, la valeur de la franchise réside dans la valeur de la marque ou de la licence. C’est le cas de Macdonald, Mercedes ou encore Coca-Cola.

En bref, le modèle idéal consiste à vendre l’entreprise et son système plutôt que le produit.

Travailler sur et non dans son entreprise

Pour réussir une franchise, l’entrepreneur doit se dissocier de son entité.

Autrement dit, une franchise doit être une société indépendante de son propriétaire avec ses propres règles et objectifs. D’ailleurs, le but du propriétaire ne doit pas être de servir son entreprise. L’entreprise doit le servir.

Six règles pour monter une “business format franchise”

Finalement, le succès d’une entreprise franchisée réside dans le système capable de répondre aux attentes du client exactement de la même façon, à chaque fois. Ainsi, l’entreprise que l’on développe doit être le prototype qui servira de modèle à toutes les autres entités.

Pour ce faire, Michael Gerber propose 6 règles à satisfaire :

    1. Le modèle doit représenter une valeur sûre pour les clients, employés, fournisseurs et investisseurs
    2. Le modèle doit pouvoir être utilisé par des personnes au niveau de compétence le plus bas possible.
    3. Le modèle doit se caractériser par un ordre irréprochable.
    4. Toute tâche figurant dans le modèle doit faire l’objet de consignes dans le manuel d’utilisation.
    5. Le modèle doit offrir un service d’une prévisibilité claire et uniforme au client.
    6. Le modèle doit utiliser un code couleur, vestimentaire et matériel.

Résumons l’idée centrale du modèle de la franchise : il faut développer son entreprise comme s’il s’agissait du prototype d’un produit fabriqué en série. Pour cela, il est nécessaire de créer un processus pour exploiter le système de manière fructueuse.

3 – Monter une petite entreprise qui marche

Le processus de développement d’entreprise

La construction du prototype de l’entreprise est un processus continu qui repose sur trois activités distinctes.

    • L’innovation, car il est d’abord nécessaire de créer de nouvelle chose
    • La quantification. L’innovation a besoin d’être quantifiées grâce à des chiffres pour montrer son impact
    • L’orchestration. L’orchestration est l’élimination de la liberté d’agir au niveau opérationnel.

Le programme de développement d’entreprise

Le programme de développement d’entreprise est le processus pas à pas permettant de convertir l’entité existante (= le prototype) en un modèle parfaitement organisé destiné à créer des milliers d’exemplaires identiques. Il comporte 7 étapes :

    1. Le but principal
    2. L’objectif stratégique
    3. La stratégie organisationnelle
    4. La stratégie en matière de management
    5. La stratégie concernant le facteur humain
    6. La stratégie marketing
    7. La stratégie concernant les systèmes
Le but principal

Sans but principal, les chances de succès de l’entrepreneur sont minimes.

Les gens exceptionnels ont une vision de leur existence qu’ils s’entraînent à imiter chaque jour. Ils travaillent sur leur vie au lieu de la vivre en spectateurs.

C’est pourquoi, l’entrepreneur doit prendre le temps d’identifier la réponse à ces questions :

    • qu’est-ce qui a le plus de valeur à mes yeux ?
    • Quel genre de vie est-ce que je souhaite ?
    • À quoi doit ressembler cette vie ?
    • Qui je souhaite devenir ?
L’objectif stratégique

Il s’agit d’une déclaration très claire concernant ce que l’entreprise doit faire pour que l’entrepreneur atteigne son but principal. Une stratégie et un plan sont utiles pour promouvoir l’entreprise envers les banquiers, les partenaires ou les investisseurs.

L’objectif stratégique se compose d’un critère financier et un résultat à atteindre.

De plus, il doit apaiser la frustration d’un groupe de consommateurs suffisamment imposant pour justifier sa mise en œuvre.

La stratégie organisationnelle

Pour qu’une franchise réussisse, il convient de développer un système qui fonctionne, avec d’autres personnes. Le problème est que la plupart des entreprises s’organisent en fonction des personnalités plutôt que des fonctions.

La solution est de définir un organigramme clair. A ce sujet, c’est au créateur de rédiger un contrat pour chaque poste figurant sur l’organigramme.

Ce contrat est un résumé des résultats à obtenir par le titulaire dudit poste, du travail que ce dernier doit fournir ainsi qu’une liste de critères sur la base desquels les résultats seront évalués. Le document doit être signé par le titulaire du poste pour signifier qu’il accepte d’assumer toutes les responsabilités qui lui incombent.

La stratégie en matière de management

La clé est d’intégrer à son prototype un système qui couvre l’aspect managérial.

Le rôle du système de management est de transformer les problèmes des employés en opportunité. Le processus de prise de décision doit être orchestré pour éliminer le besoin de prendre des décisions.

La stratégie concernant le facteur humain 

Du point de vue de l’auteur, il est impossible d’obliger les employés à faire toutes les tâches.

De ce fait, si le propriétaire souhaite que certaines choses soient faites, il doit créer un environnement au sein duquel il est plus important de “faire” que de “ne pas faire”.

Pour cela, l’entrepreneur doit communiquer des règles du jeu au début de la relation avec chaque employé au moment où ils rejoignent l’aventure.

Voici les huit règles que propose Michael Gerber.

    1. Ne jamais créer un jeu à partir de ce que l’on souhaite voir faire par ses employés.
    2. Ne jamais créer pour ses employés un jeu auquel on ne souhaiterait pas jouer soi-même.
    3. S’assurer qu’il existe des moyens bien précis de gagner à ce jeu sans y mettre un terme.
    4. Modifier le jeu de temps en temps (sans changer la morale qui doit rester sacrée)
    5. Ne jamais prendre le jeu pour un dispositif autonome (rappeler son existence régulièrement)
    6. Le jeu doit être cohérent.
    7. De temps en temps, le jeu doit être amusant.
    8. S’inspirer de jeux existants si aucun jeu de qualité ne vient à l’esprit
La stratégie marketing

En matière de marketing, ce que l’on souhaite est accessoire. C’est ce que souhaite le client qui est important. Tout l’enjeu est de trouver les besoins perçus et de les satisfaire.

A ce titre les deux piliers d’une stratégie marketing réussie sont le profil sociodémographique (qui sont les clients) et le profil psychographique (pourquoi ils achètent).

Pour définir ces deux profils, l’auteur suggère de sonder directement les clients en leur posant la question, par exemple via un sondage envoyé par mail.

La stratégie concernant les systèmes

Un système est un ensemble de choses, d’actions, d’idées et d’informations qui interagissent entre elles et, se faisant, influent sur d’autres systèmes. Il y a trois types de système :

    • Les systèmes rigides : les choses inanimées qui ne sont pas vivantes, ex : un ordinateur
    • Les systèmes souples : les choses animées et vivantes . Ex : un individu, une idée…
    • Les systèmes d’information : les choses en interactions entre les deux autres types de systèmes. Ex : le contrôle des stocks, la prévision de trésorerie et les récapitulatifs des volumes de ventes

La clé est d’intégrer l’innovation, la quantification, l’orchestration dans les systèmes que l’entreprise développe.

Pour prendre un cas concret, voici l’exemple de système de vente proposé par Michael Gerber :

    1. Identifier les points de référence ou points de décision des clients durant le processus de vente.
    2. Rédiger un discours qui permettra d’accéder à chaque point de référence
    3. Créer différents supports à utiliser avec chaque scénario.
    4. Mémoriser le scénario de chaque point de référence.
    5. Faire dérouler chaque scénario de manière identique par chaque commercial.
    6. Améliorer l’efficacité de ses employés en matière de communication en interagissant, observant, écoutant, se montrant reconnaissant, comprenant et abordant chaque client potentiel le plus minutieusement possible.

Conclusion

Pour résumer et conclure, reprenons les trois clés pour que la création d’une entreprise redevienne un rêve dans le monde entier :

    • créer un modèle d’entreprise équilibré afin que l’entrepreneur, le manager et le technicien trouvent tout naturellement leur place et les bonnes missions à mener à bien.
    • vendre l’entreprise et son système plutôt que le produit en créant une franchise.
    • développer un système capable de répondre aux attentes du client exactement de la même façon, chaque fois

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Résumé : Show your work – Austin Kleon

Austin Kleon est un écrivain, dessinateur et auteur de plusieurs best-sellers (Steal like an artist (2012) et Newspaper Blackout (2010)). Dans son livre, Show your work, il présente 10 manières de partager sa créativité et de se faire connaître.

Pour cette synthèse, je vais résumer les 10 principes abordés. C’est parti !

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Résumé : Show your work

L’importance de diffuser son travail

Austin Kleon constate que presque toutes les personnes à succès qu’il admire (et dont il essaie de s’inspirer) ont intégré le partage dans leur routine.

Il en conclut qu’il est primordial de faire connaître ses créations. La clé est d’apprendre à considérer son travail comme un processus sans fin, à partager ce processus de manière à attirer les personnes susceptibles d’être intéressées par ce que l’on fait, tout en gérant les hauts et les bas.

Les 10 principes qu’il partage sont les suivants : 

1. S’engager même si l’on est pas un expert

Il n’est pas nécessaire de réaliser un travail de génie pour se faire connaître.

Trouver une scène

La créativité est toujours une collaboration. Elle est le résultat d’un esprit connecté à d’autres. 

En ce sens, Internet est un outil essentiel pour les créateurs car il rend accessible et relie les travaux de chacun. 

Les blogs, les médias sociaux, les groupes de messagerie, les forums de discussion sont des scènes virtuelles où les gens se retrouvent pour discuter des sujets qui les intéressent.

Être un amateur et partager

Même si l’on est novice, il faut oser communiquer ce que l’on aime. Les personnes qui apprécient les mêmes choses nous trouveront. 

A ce propos, l’une des meilleures voies pour réussir consiste à réfléchir à ce que l’on veut apprendre puis s’engager à partager son apprentissage.

Lire les nécrologies

Toutes les personnes ayant accompli des choses extraordinaires ont commencé comme des amateurs. Leur parcours est ainsi un exemple à suivre. 

Austin Kleon conseille donc de lire des biographies tous les matins car elles contiennent de riches enseignements.

2. Penser processus plutôt que produit.

En fait, le but est de documenter ce que l’on fait et d’emmener les gens dans les coulisses. Cela consiste par exemple à :

    • commencer un journal de travail. C’est-à-dire noter ses pensées dans un cahier ou les enregistrer sur un appareil audio. 
    • Tenir un album en prenant de nombreuses photos de son travail à différentes étapes du processus. 
    • Filmer des vidéos de son travail pour garder une trace de son parcours

Comme l’explique l’auteur, en mettant les choses en avant, de manière cohérente, on peut établir une relation avec ses clients. Cela leur permet de voir la personne qui se cache derrière les produits.

3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.

Envoyer une dépêche quotidienne

Les sites de médias sociaux sont l’idéal pour partager des mises à jour quotidiennes. Une fois par jour, il convient de présenter un petit morceau de sa routine de travail.

Une citation du designer Bobby Solomon dit : « Mettez vous et votre travail en avant tous les jours, et vous commencerez à rencontrer des gens étonnants”.

Partager l’imparfait

L’auteur parle du test “et alors ?” (“so what?”). L’idée est d’oser partager les travaux imparfaits et inachevés pour lesquels on souhaite obtenir un retour.

Transformer son flux en stock

La stratégie consiste à partager quotidiennement ses idées et pensées, c-a-d le flux . Diffuser du contenu régulièrement permet de mettre en lumière des thèmes et des tendances. Les éléments qui se dégagent du flux permettent de créer du contenu plus substantiel et durable (= le stock).

Créer un bon nom (de domaine)

Un petit article de blog n’est rien en soi, par contre un millier d’articles publié sur une décennie devient l’œuvre d’une vie.

La clé est de considérer un site web comme une machine de développement personnel (plutôt qu’une machine d’autopromotion). Pour cela, il convient de remplir son site Web avec son travail, ses idées et les choses qui nous intéressent.

4. Ouvrir son cabinet de curiosités.

Partager ses influences

Aujourd’hui comme à l’époque, nous avons tous le désir de voir, faire et posséder des choses étranges et merveilleuses. Ces collections d’objets ou de souvenirs influencent nos goûts, et nos goûts influencent notre travail. 

Même si, en tant qu’amateur, nos goûts s’inspirent exclusivement des créations des autres, il ne faut pas hésiter à partager ses influences dans son propre travail.

Ne pas cacher ses plaisirs coupables

Une nouvelle fois, il est préférable de célébrer et partager ses goûts et les choses que l’on aime. Être ouvert et honnête sur ce que l’on apprécie est le meilleur moyen d’entrer en contact avec des personnes qui aiment ces mêmes choses.

Le crédit est toujours de mise

A ce sujet, si l’on partage le travail d’autrui, il est de notre devoir de veiller à ce que les créateurs de ce travail soient dûment reconnus. Ainsi, il faut mieux s’abstenir de partager si l’on ne reconnaît le mérite du créateur.

5. Raconter de bonnes histoires.

Le travail ne parle pas de lui-même

La façon dont les gens apprécient la valeur de notre travail est profondément influencée par ce qu’on leur raconte à son sujet.

Les êtres humains veulent savoir d’où viennent les choses, comment elles sont faites et qui les a faites. 

Il est donc primordial d’apprendre à “raconter son travail ». La narration a un effet énorme sur la manière dont il va être perçu par les gens.

La structure est essentielle

La partie la plus importante d’une histoire est sa structure. Un bon pitch se déroule en trois actes : Le premier présente le passé, le second correspond au présent et le troisième aborde le futur.

Parler de soi de manière impactante

Quoiqu’il en soit, chacun devrait apprendre à se présenter, parler de son travail et avoir une réponse à la question “Qu’est ce que vous faites dans la vie?” Voici quelques clés à ce sujet 

    • Savoir donner une réponse vraie et courte. Ex : “Je suis étudiant”, je suis plombier de jour et blogueur de nuit..;”. 
    • Anticiper les réponses pour éviter les blancs. Ex : “Je suis chômeur” risque d’amener à la question “quel travail recherchez-vous ? ”
    • S’adapter à son interlocuteur. la réponse ne devrait pas être la même si l’on parle à un enfant, une personne âgée ou sa mère.
    • Supprimer les adjectifs pour rester factuel. Dire : “je suis photographe” plutôt que “photographe amateur” ou “je suis un super photographe”.

6. Enseigner que l’on sait

Beaucoup cherchent à cacher la recette de leur succès en masquant le processus, en taisant les techniques qu’ils ont apprises ou en camouflant l’aide qu’ils ont reçue…

La philosophie de l’auteur est tout autre : dès que l’on apprend quelque chose, il est préférable de l’enseigner aux autres :

    • Partager sa liste de lecture. 
    • Indiquer des documents de référence utiles
    • Créer des didacticiels et les mettre en ligne. 

Le but est d’accompagner les gens, étape par étape, en partageant une partie de son processus. 

7. Éviter de se transformer en spam humain.

Austin Kleon liste plusieurs recommandations :

Se taire et écouter

Il faut d’abord incarner les comportements associés au résultat que l’on souhaite atteindre

    • Si l’on veut être accepté par une communauté, on doit d’abord être un bon citoyen de cette communauté.
    • Si l’on veut des fans, on doit d’abord être un fan. 
    • Si l’on veut recevoir, il faut donner

Viser les cœurs plutôt que le nombre

Il vaut mieux se soucier de la qualité des personnes qui nous suivent davantage que de leur nombre.

Pour cela, il faut faire les choses que l’on aime et en parler pour attirer les gens qui ont les mêmes attentes. Pour être intéressant, on doit être intéressé.

Eviter les gens qui nous épuisent

Austin Kleon utilise le test du vampire pour savoir qui laisser entrer et sortir de sa vie. 

Si, après avoir passé du temps avec quelqu’un, on se sent usé et épuisé, alors cette personne est un vampire dont on doit s’éloigner. A l’inverse; si l’on se sent toujours plein d’énergie, la relation est à favoriser.

Le test du vampire s’applique à de nombreux aspects de notre vie comme les emplois, les loisirs, les lieux, etc.

Identifier ses compagnons d’infortune

Il convient de rester proche des gens qui nous accompagnent dans les moments difficiles. Ce sont les personnes avec qui collaborer, partager ses secrets ou montrer son travail en priorité.

Rencontrer les gens dans la vie réelle

Rien ne remplace une rencontre en face à face. Lorsqu’on est dans un groupe en ligne, il vaut mieux essayer d’organiser des événements comme des meetups, des rendez en petit comité ou autre.

8. Apprendre à encaisser les coups durs.

Le message est le suivant : il ne faut pas abandonner devant les difficultés et les critiques.

Voici plusieurs conseils pour encaisser

    • Accepter l’idée que les difficultés vont se présenter
    • Apprendre à être frappé. Plus il y a de difficultés, moins elles blessent
    • Continuer d’avancer malgré tout
    • Protéger ses zones sensibles
    • Garder l’équilibre en restant proche de sa famille et ses amis

Finalement, l’astuce est de ne pas se soucier de ce que tout le monde pense mais de s’occuper uniquement de ce que les bonnes personnes pensent de nous.

De plus, il ne faut surtout pas perdre son temps et son énergie à répondre aux “trolls”. En ce sens, il faut utiliser le bouton de blocage sur les sites de médias sociaux et supprimer les commentaires désagréables.

9. Vendre

Nous avons tous besoin de gagner notre vie. L’idéal est d’être payé pour les activités qui nous plaisent. C’est la différence entre un professionnel et un amateur.

Tendre son chapeau pour récolter de l’argent

Le moyen le plus simple de le faire est de demander des dons en mettant un petit pot à pourboire virtuel ou un bouton « donnez maintenant » sur son site web.

Toutefois, l’idéal reste de fabriquer quelque chose et de le vendre pour de l’argent. Au lieu d’avoir un bouton « donnez maintenant », il vaut mieux un bouton « achetez maintenant » ou « engagez-moi ».

Conserver une liste de diffusion

Lorsque les gens apprécient un travail, ils ont tendance à donner leur adresse mail pour rester en contact. Pour le créateur, la liste d’emails est un excellent moyen de communiquer et vendre.

Se créer davantage de travail 

Cette citation de Walt Disney résume parfaitement cette philosophie : “on ne fait pas des films pour gagner de l’argent, on fait des films pour faire plus de film” (“We don’t make movies to make money, we make money to make more movies”).

Retourner les faveurs

Quand on a atteint le succès, il faut rendre la pareille en donnant à ses professeurs, ses mentors ou ses fans, une chance de partager leur propre travail.

Le secret est d’être aussi généreux que possible, mais suffisamment égoïste pour pouvoir faire son travail.

10. Rester dans les parages

Le but est de conserver le rythme car le travail est une réaction en chaîne. Chaque projet mène au suivant.

Néanmoins, il convient de faire des pauses pour pouvoir revenir plus fort. Il existe plusieurs techniques pour déconnecter sur différentes échelles de temps. :

    • prendre un congé sabbatique tous les septs ans
    • Partir en déplacement le temps d’un week-end
    • Faire de l’exercice
    • Marcher régulièrement dans la nature

Pour terminer sur une dernière astuce, Austin Kleon recommande de répartir à zéro régulièrement en s’engageant sur un nouveau projet créatif afin d’apprendre de nouveau.

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Résumé : The Coaching Habit – Michael Bungay Stanier

Michael Bungay Stanier est un auteur de plusieurs livres à succès. Dans son livre, The coaching habit, il partage sept questions pour développer son leadership.

L’ouvrage se découpe en plusieurs parties :

    • Dans un premier temps l’auteur dispense des conseils pour construire de solides habitudes
    • Il détaille ensuite sept questions pour coacher efficacement
    • Il entrecoupe les différentes parties par des astuces pour bien questionner

Pour ce résumé, je vous propose de revenir sur les principes et techniques que l’auteur aborde dans ces différents chapitres.

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Résumé : The coaching habit

Développer des habitudes 

Michael Bungay Stanier explique qu’il est possible de coacher une personne en seulement 10 minutes.  De son point de vue, le secret consiste davantage à questionner plutôt que de dire aux autres quoi faire. Il présente sept questions essentielles et quelques astuces simples, pratiques et applicables immédiatement pour développer cette compétence. 

Avant de détailler les sept questions, l’auteur explique comment construire une habitude. Pour lui, nous avons besoin de cinq composantes essentielles :

    • une raison
    • un signal
    • un micro-comportement
    • une pratique simplifiée
    • un plan

Il partage plusieurs recommandations pour maîtriser ces cinq composantes :

    • Identifier son signal. Pour parvenir à changer un comportement, il convient de savoir ce qui le déclenche.
    • Être bref et spécifique dans ses actions
    • Découper l’habitude en petites actions
    • Répéter, répéter et répéter jusqu’à transformer le comportement en habitude
    • Faire consciencieusement et noter lorsque l’on fait bien
    • Planifier comment revenir sur les rails quand on flanche
    • Faire de son habitude un système résilient

7 Questions pour coacher efficacement

1 – Question d’ouverture : Qu’avez-vous à l’esprit ? 

Pour Michael Bungay Stanier, cette question est une manière sécurisée de commencer une conversation. Elle permet de briser la glace tout en amenant directement l’échange à un niveau profond. En effet, elle invite l’interlocuteur à partager ce qui l’importe le plus.

Le but du coaching n’est pas d’aborder et résoudre un problème ou un défi spécifique, mais plutôt de centrer la conversation sur les besoins de la personne. En fait, plutôt que de simplement régler un problème, il convient d’aider son interlocuteur à apprendre, s’améliorer et grandir pour qu’il puisse résoudre son problème de manière autonome.

Pour aider quelqu’un à cibler le sujet qui le préoccupe, l’auteur conseille de s’intéresser à trois composantes : “les 3 P” (Projects, People, Patterns) :

    • Projects : les défis auxquels l’interlocuteur est confronté
    • People :  les individus impliqués dans la problématique
    • Patterns : les raisons qui font que la personne ne peut pas traiter le problème de la manière qu’elle souhaite

2 – La meilleure question au monde : Et quoi d’autre ?

 Cette question est simple mais extrêmement puissante pour trois raisons

    • S’abstenir de parler pour laisser son interlocuteur s’exprimer
    • Multiplier les options. Plus on a d’informations plus on peut prendre de bonnes décisions
    • Se donner du temps

Une fois de plus, Michael Bungay Stanier explique qu’un coaching efficace implique de moins parler et de demander plus. Le fait de donner un conseil n’est pas forcément la meilleure chose à faire. En particulier si on ne sait pas réellement quel est le véritable problème. Il cite l’actrice britannique Vanessa Redgrave à ce sujet :  “posez les bonnes questions si vous voulez trouver les bonnes réponses” (“ask the right questions if you’re going to find the right answers”).

L’auteur développe également quatre conseils autour de cette deuxième question :

    • Rester curieux et authentique
    • Oser répéter la même interrogation une fois de plus, si besoin
    • Reconnaître un succès. C’est-à-dire, arrêter l’enquête si l’interlocuteur n’a rien à ajouter.
    • Passer à la suite quand il est temps

3 – La question ciblée : Quel est le vrai défi pour vous ?

Cette question évite de ne pas perdre de temps et d’effort pour résoudre le mauvais problème. D’une part, elle invite l’interlocuteur à se concentrer sur l’enjeu principal de sa problématique. D’autre part, elle permet de contourner la tendance de celui qui pose la question, à bondir pour résoudre lui-même le problème de l’autre. Enfin, si l’interlocuteur a soulevé plusieurs problèmes/défis, la question l’invite à en choisir un seul sur lequel se concentrer. 

 Michael Bungay Stanier donne trois principes en lien avec cette troisième question :

    • Avoir confiance en son utilité
    • Ne pas oublier qu’il y aura une place pour des conseils
    • S’appuyer sur la deuxième question si besoin

4 – La question de structure : Que voulez-vous ?

Cette question est difficile car la plupart du temps on ne sait pas ce que l’on veut. Pourtant cette interrogation devrait être au cœur de nos réflexions. Michael Bungay Stanier souligne la difficulté de mettre des mots sur ce que l’on souhaite et la difficulté de se faire comprendre. En particulier car nous avons tendance à confondre désirs et besoins.  

Un désir → j’aimerais bien avoir ça

Un besoin → je dois avoir ça

Quoiqu’il en soit, la clé est d’identifier le besoin profond derrière la problématique de son interlocuteur. 

On peut noter que plus un individu se sent en sécurité, plus il aura tendance à se livrer. D’après l’auteur, nous nous appuyons sur quatre facteurs pour déterminer le niveau de risque de chaque situation. Il les schématise par l’acronyme TERA :

    • Tribe : Est-ce que les personnes avec qui j’interagis sont de mon côté ?
    • Expectation : Sais-je ce qu’il va se passer après ?
    • Rank : Ai-je une importance dans cette situation ?
    • Autonomy : Ai-je le choix ?

Afin d’inciter son interlocuteur à se livrer, il convient de jouer favorablement sur les quatre facteurs TERA.

5 –  La question paresseuse : Comment puis-je aider ?

Cette question a un double avantage. D’une part, elle pousse l’interlocuteur à donner une réponse claire et directe. D’autre part, elle empêche au demandeur de penser qu’il sait mieux que l’autre comment l’aider.

On peut noter que le fait de poser cette question est assez effrayant, car les rôles peuvent s’inverser. La personne interrogée peut transférer la responsabilité de la résolution du problème sur le demandeur. L’auteur présente ainsi différentes portes de sortie. Si l’interlocuteur nous sollicite pour l’aider on peut : soit répondre favorablement à sa requête, soit refuser en proposant d’autres options, soit se donner un peu plus de temps pour répondre.

L’auteur suggère aussi de ne pas hésiter à demander des précisions pour inciter l’autre à réfléchir aux solutions qu’il envisage. Par exemples : 

    • “Que penses-tu que je devrais faire ?”
    • “Que veux-tu de moi ?
    • “c’est une bonne option. J’ai quelques idées que je voudrais partager avec toi. Mais avant, qu’elles étaient tes premières pensées ?”

6 – La question stratégique : Si vous dites oui à ça, à quoi dites-vous non ?

Cette question est plus complexe qu’elle n’y paraît. Mais elle met au clair les conséquences et implications de la solution envisagée. 

L’auteur propose cinq questions qui illustrent l’esprit de cette sixième question et qui peuvent s’y substituer :

    • Qu’est-ce que l’on espère gagner ? – What is our winning aspiration?
    • Sur quels terrains évolueront-nous ? – Where will we play?
    • Comment allons-nous réussir ? – How will we win?
    • De quelles capacités aurons-nous besoin ? – What capabilities must be in place?
    • Comment devons-nous fonctionner ? – What management systems are required?

Dans ce chapitre, Michael Bungay Stanier revient également sur deux autres conseils pour apprendre à dire “non”. 

    • La première technique consiste à changer le focus et apprendre à dire oui plus lentement. Par exemple, en posant plus de questions avant de s’engager.
    • La deuxième technique consiste à dissocier la personne et la tâche à quoi on dit non. Il vaut mieux dire “j’ai peur de devoir dire non à ça” plutôt que “j’ai peur de devoir te dire non”.

7 – La question d’apprentissage : Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ?

Pour Michael Bungay Stanier, cette dernière interrogation permet de terminer brillamment une conversation. Il explique que nous apprenons uniquement lorsque nous avons une chance de nous souvenir et réfléchir à ce qu’il vient de se passer. 

Le fait de créer un temps pour ce moment d’apprentissage possède plusieurs avantages :

    1. Déterminer si la conversation a été utile
    2. Aider la personne à identifier LA chose la plus importante à retenir.
    3. Donner un retour d’expérience
    4. Rappeler à l’interlocuteur que l’on est utile

8 habitudes pour questionner efficacement

    1. Poser une question à la fois. 
    2. Aller immédiatement au point. Autrement dit, oser couper l’introduction et poser directement la question
    3. Arrêter de poser des questions rhétoriques. Si l’on doit présenter une idée, il vaut mieux la présenter comme une option plutôt que comme une question
    4. S’en tenir aux questions qui commencent par “Quoi/que” (“what”). Pour l’auteur, on a pas besoin du fin mot de l’histoire (le pourquoi) pour aider à résoudre un problème. 
    5. Être à l’aise avec les silences. Au lieu de reprendre la parole immédiatement, il vaut mieux prendre une inspiration et rester silencieux quelques secondes de plus
    6. Ecouter les réponses. Il peut arriver d’être distrait, si cela arrive il faut simplement recommencer à écouter
    7. Enregistrer les réponses avant de passer à la question suivante
    8. Utiliser chaque canaux pour poser des questions… les questions sont aussi efficaces par écrit

Conclusion

Michael Bungay Stanier partage sept questions essentielles pour développer son leadership :

    1. Qu’avez-vous à l’esprit ?
    2. Et quoi d’autre ?
    3. Quel est le vrai défi pour vous ?
    4. Que voulez-vous ?
    5. Comment puis-je aider ?
    6. Si vous dites oui à ça, à quoi dites-vous non ?
    7. Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ?

L’auteur conclut en invitant le lecteur à trouver ses propres questions et à construire ses propres habitudes de coaching et leadership. 

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Résumé : Le guide du copywriting – Selim Niederhoffer

Selim Niederhoffer se définit comme un copywriter, auteur, coach en communication et conférencier. Dans son livre, Le guide du copywriting, il partage 50 techniques pour vendre en ligne via des pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux. Sa promesse est d’aider le lecteur à mieux écrire pour vendre plus. Pour ce résumé, je vais reprendre les 50 principes et les expliquer en deux/trois phrases. C’est parti !

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Résumé : Le guide du copywriting

1. Vendre avec des mots – l’art du copywriting

Le copywriting est l’art de convaincre, de persuader, d’influencer l’autre dans le but de promouvoir un produit, une personne, une entreprise, une opinion ou une idée.

La discipline s’appuie sur des techniques d’écriture et des principes de persuasion qui ont pour but d’attirer l’attention des gens, leur donner envie d’en savoir plus, et les inciter à passer à l’action.

2. Optimiser le modèle de l’entonnoir

Le copywriting se base sur le système des tunnels de conversion. Il s’agit du parcours réalisé par un prospect jusqu’à sa conversion en client. La stratégie de l’entonnoir comporte plusieurs étapes :

    • Étape 1 : Créer une offre irrésistible qui répond aux besoins des clients
    • Étape 2 : Élaborer une page de vente
    • Étape 3 : Faire connaître son offre et diriger son trafic sur sa page de vente
    • Étape 4 : Collecter les coordonnée du prospect
    • Étape 5 : Contacter les prospects pour les faire entrer dans le tunnel de vente

3. Développer ses compétences de copywriter

L’apprentissage de la discipline est à privilégier, car plutôt que de faire appel à un copywriter, il vaut mieux développer ses propres compétences pour gagner du temps et/ou de l’argent.

4. Vendre ses compétences de copywriter

La maîtrise des techniques de vente à l’écrit est un savoir-faire recherché par les entreprises. Les professionnels offrent des rémunérations conséquentes pour ce genre de profil. Quoiqu’il en soit, le métier requiert une bonne connaissance de l’environnement de ses clients et de leurs produits.

5. Enrichir son vocabulaire pour « parler» à son prospect

En plus de connaître les bases de son marché, un copywriter doit employer le bon champ lexical. L’auteur propose cinq sources sur lesquelles s’appuyer pour rechercher le vocabulaire adapté afin de convaincre ses futurs clients :

    • Les clients eux mêmes
    • Les concurrents
    • Les forum internet
    • Les réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Facebook et LinkedIn)
    • Les magazines et prospectus

6. Comprendre les raisons qui poussent le consommateur à acheter

La pyramide de Maslow est l’un des meilleurs outils pour appréhender les besoins fondamentaux de ses clients.  

L’auteur liste les motivations primaires :

    1. maximiser notre survie
    2. profiter de la vie
    3. chercher à prolonger notre vie
    4. pouvoir nous nourrir et boire
    5. vivre une vie sans peur, sans douleur et sans danger
    6. avoir une vie sexuelle épanouie
    7. trouver quelqu’un avec qui partager notre vie
    8. avoir des conditions de vie satisfaisantes
    9. être supérieur, gagner, pouvoir faire jeu égal avec nos voisins
    10. offrir à nos proches la protection et les soins nécessaires
    11. obtenir l’approbation des autres, la validation sociale

Et des désirs secondaires :

    1. être informé
    2. la curiosité
    3. la propreté de notre corps et de notre environnement
    4. l’efficacité
    5. le côté pratique
    6. des services qui nous facilitent la vie
    7. des produits fiables, des services de qualité
    8. l’expression de la beauté et du style
    9. le désir de faire des économies, le désir de nous enrichir
    10. l’envie de faire de bonnes affaires.

Il partage aussi l’enseignement de Jim Edwards qui propose 10 raisons pour lesquelles les clients achète un produit :

    • gagner de l’argent
    • économiser de l’argent
    • gagner du temps
    • éviter les efforts
    • réduire la douleur physique ou mentale (ou la supprimer complètement)
    • être plus à l’aise
    • être plus propre et avoir une meilleure hygiène de vie pour être en meilleure santé
    • obtenir la validation sociale de nos pairs
    •  se sentir aimé
    •  se sentir plus aimé
    • améliorer sa popularité ou son statut social. 

7. Définir son avatar

Un avatar correspond au profil type des personnes pour lesquelles on rédige sa page de vente. La clé en copywriting est de cerner leurs comportements, leurs envies, leurs aspirations, leurs rêves, leurs motivations profondes.

Voici trois techniques pour définir son avatar :

    • Imprimer une photo de son prospect idéal pour le visualiser
    • Affiner le profil de son client avec le temps
    • Raconter une histoire la plus fédératrice possible si la cible concerne plusieurs types de profil

8. Contourner l’angoisse de la page blanche

Sept solutions pour éviter de se retrouver bloqué par une page blanche :

    • Écrire quelque chose qui n’est pas lié au copywriting
    • Écrire quelque chose de plus léger à ses clients
    • S’atteler à 5 ou 10 minutes de service après-vente ou service clients
    • Retourner sur une de mes vieilles pages de vente pour s’en inspirer
    • Segmenter le travail
    • Faire autre chose
    • Ne jamais démarrer sur un page blanche

9. Structurer sa page de vente selon le modèle AIDA

AIDA est la structure de base du copywriting. L’acronyme signifie

    • A pour Attention : capter l’attention de son lecteur avec un titre choc, une image forte, une promesse dès les cinq premières secondes.
    • I pour Intérêt : susciter l’intérêt du client
    • D pour Désir : éveiller le désir du client
    • A pour Action : pousser le client à agir

En coywriting, il existe d’autres alternatives au modèle AIDA comme par exemples :

    • AIDCA (Attention, Intérêt, Désir, Conviction, Action)
    • PAS (Problem, Agitate, Solve)
    • PAPA (Problème, Avantage, Preuve, Action)
    • PASTOR (Problème, Amplifier, Solution/Story, Transformation/Témoignage, Offre, Réponse)
    • Les 4 P (Problème, Promesse, Preuve, Proposition)

10. Utiliser la super structure pour écrire sa page de vente 

Le modèle de la super structure se compose d’une quinzaine de bloc 

    • Bloc 1. Le titre : interpeller le lecteur
    • Bloc 2. La promesse : donner envie de lire le reste
    • Bloc 3. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème
    • Bloc 4. Son histoire : Se crédibiliser
    • Bloc 5. Les fausses solutions : discréditer la concurrence
    • Bloc 6. Le recadrage : changer de perspective
    • Bloc 7. La vision idéale : aider le prospect à se projeter avec son offre
    • Bloc 8. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode
    • Bloc 9. La liste à puces : lister les bénéfices du produit
    • Bloc 10. La mise en perspective de l’offre : préparer l’annonce du prix
    • Bloc 11. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit
    • Bloc 12. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre
    • Bloc 13. La présentation des bonus : renforcer la valeur perçue
    • Bloc 14. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats
    • Bloc 15. L’appel à l’action : conclure en beauté
    • Bloc 16. Le P.S. : présenter une dernière info, une dernière objection…

 Les blocs sont détaillés dans les chapitres suivants. Quoiqu’il en soit, il n’est pas nécessaire de respecter impérativement le plan de la super structure.

11. Le titre : interpeller le lecteur

Les titres doivent être assez courts et percutants. Il existe trois moyens d’écrire un titre impactant :

    • écrire un titre “promesse”, qui propose un bénéfice au lecteur.
    • écrire un titre qui suggère la nouveauté
    • écrire un titre mystérieux

12. La promesse : donner envie de lire le reste

L’idée est de présenter rapidement les bénéfices de son offre. Pour ce faire, on peut s’appuyer sur le modèle OPEN (obstacle, prix, espace-temps, négation)

13. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème

 Le copywriter doit chercher à appuyer là où ça fait mal, car la douleur vend plus que la douceur. L’objectif est de faire percevoir aux lecteurs tout ce qui pourrait se passer de terrible s’il ne réglait pas son problème aujourd’hui.

14. Les fausses solutions : discréditer la concurrence

En copywriting, Le but est de présenter les solutions qui ne fonctionnent pas afin de préparer le prospect à son offre.

15. La vision idéale : aider le prospect à se projeter

Dans ce bloc, le copywriter cherche à ce que le prospect se projette et qu’il s’imagine dans le futur en train d’utiliser leurs solutions.

Trois stratégies peuvent être appliquées :

    • se projeter au moyen d’images
    • trouver les mots pour peindre cette image mentale
    •  écrire au présent plutôt qu’au futur

16. La liste à puces : lister les bénéfices du produit

L’objectif de cette section est de faire basculer le prospect de l’intérêt au désir. Pour cela, il convient de rédiger une liste des bénéfices en s’appuyant sur les besoins de la pyramide de Maslow.

17. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode

Pour exposer de produit de manière convaincante, il faut présenter les caractéristiques de l’offre pour renforcer sa crédibilité. Une astuce consiste à utiliser des pictogrammes pour appuyer l’aspect visuel.

18. Le storytelling : raconter des histoires

Le bloc de storytelling a pour but de donner envie au lecteur en l’aidant à se projeter. Une bonne histoire repose quatre fondamentaux :

    • un héros
    • un problème
    • un voyage / une quête / une aventure
    • la résolution du problème (la fin, le retour à la normale)

19. Crédibilité et autorité : rassurer

L’auteur propose sept techniques pour être plus crédible aux yeux de ses prospects :

    • Être visible en ligne
    • Publier du contenu gratuit
    • Faire parler ses diplômes
    • Faire parler ses expériences
    • Se mêler aux conversations des experts
    • Participer à des conférences
    • Interviewer des experts ou se faire interviewer

20. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats

Pour reprendre une citation de Robert Cialdini « Habituellement, quand un grand nombre de gens font quelque chose, nous comprenons que c’est la meilleure chose à faire. »

Pour s’appuyer sur la preuve sociale, la technique consiste simplement à recueillir des témoignages clients et à les diffuser à ses prospects.

21. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre

Plusieurs stratégies peuvent être utilisées en copywriting:

    • Parler de valeur et d’investissement plutôt que de prix
    • Utiliser l’effet d’ancrage
    • Utiliser l’effet de comparaison pour rendre le prix palpable
    • Faire augmenter la valeur perçue grâce aux bonus
    • Ecrire les prix et les pourcentages de réduction
    • Proposer un paiement en plusieurs fois
    • Afficher les prix précis

22. L’appel à l’action : conclure en beauté

Le copywriter doit dire au prospect de passer à l’action de manière explicite. Le message doit être simple, urgent, concis, direct et irrésistible.

23. Aider le prospect : sauter le pas plus facilement

La technique est d’ancrer une nouvelle habitude dans la vie du client. Pour ce faire, l’auteur propose trois mécanismes

    • Offrir des échantillons, des essais gratuits, la première séance gratuite
    • Offrir le premier mois à prix dérisoire pour créer de l’engagement
    • Offrir une garantie « satisfait ou remboursé »

24. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit

Le marketing répulsif a deux fonctions: repousser les mauvais clients et donner encore plus de valeur à l’offre. Seuls les prospects qui sont absolument intéressés par l’offre resteront.

25. Utiliser l’urgence et rareté

La rareté et l’urgence sont de puissants leviers pour booster ses ventes en copywriting. Attention, l’enjeu et la complexité résident dans le fait de trouver un justification réelle ou réaliste.

26. Contourner le principe de réactance

La réactance est un mécanisme de défense psychologique qui se déclenche chez un individu pour tenter de maintenir sa liberté d’action lorsqu’il la croit ôtée ou menacée. 

Le rôle du copywriter est de rappeler au lecteur qu’il a le choix. Pour limiter la réactance, il peut amplifier le coût de l’inaction, rappeler subtilement les fausses solutions et répéter que le bon choix est d’investir dans son offre.

27. Boucler sa page de vente

L’auteur donne 5 conseils pour conclure son travail :

    • Terminer par sa signature manuscrite
    • Montrer sa tête
    • Etre joignable
    • Enchaîner comme si la vente est conclue
    • Proposer une FAQ pour répondre aux objections

28. Rester simple pour garder l’attention du lecteur

Cette règle peut se résumer à l’acronyme KISS : “Keep it simple, stupid” (« garde ça simple, idiot »). Un copywriter doit prendre l’habitude de reformuler, d‘utiliser du vocabulaire de la vie de tous les jours et de segmenter les phrases longues en plusieurs lignes.

29. Eviter de parler comme un expert

L’un des pièges du copywriting est d’employer le jargon d’expert. A l’opposé, il est préférable d’écrire comme le client parle

30. Ne pas culpabiliser le lecteur

Une technique consiste à inclure le lecteur en utilisant le « nous ».

31. Porter attention aux pronoms

Pour l’auteur :

    • « Je » permet de se crédibiliser, de raconter le parcours du héros et de créer une relation avec son lecteur
    • « Tu » permet de simuler un rapport de familiarité et de connivence entre le lecteur et soi.
    • « Il », « elle » et « eux » permettent de pointer du doigt une personne ou un groupe de référence, auquel le lecteur va s’identifier ou duquel il va vouloir se différencier.
    • « Vous » est le pronom du copywriting. Il faut l’utiliser dès que l’on en a l’occasion.

32. Tuer la voix passive

Au lieu d’écrire, « Ma voiture est réparée par le garagiste. », il vaut mieux dire « Le garagiste répare ma voiture.

33. Être précis

Le copywriting vise à rassurer et à vendre de la certitude, du concret. Il est préférable d’utiliser des nombres plutôt que des adjectifs indéfini

34. Montrer plutôt que raconter

« Une image vaut mille mots. » Confucius. 

Pour être percutant, il est indispensable de présenter les résultats dans son message.

35. Employer des mots magiques

Un mot magique est un mot qui provoque une réaction. Il n’est pas obligatoirement positif ou bienveillant. L’auteur liste une série de mots types à utiliser dans différents scénarios.

Exemple : attentat pour susciter la peur, satisfait ou rembourser pour accompagner l’annonce d’un prix…

36. Utiliser les 50 nombres magiques

Tout comme pour les mots, il existe des nombres qui résonnent plus que d’autres : 1, 3, 7, 10, 101, 365 …

37. Appliquer l’effet Zeigarnik

L’effet Zeigarnik stipule que notre cerveau reste plus concentré sur une tâche non effectuée qu’une tâche déjà terminée. Pour tirer profit de ce biais, le copywriter peut dévoiler sa solution progressivement pour captiver l’audience.

38. Relire et réécrire ses travaux

La relecture est un passage obligatoire car elle permet de corriger les problèmes de structure, les arguments trop faibles, les fautes d’orthographe, la tournure des phrases …. . L’auteur partage plusieurs suggestions sur ce point :

    • se relire le lendemain pour être reposé et concentré
    • Imprimer et corriger au stylo rouge
    • Relire à voix haute
    • Scinder pour fluidifier
    • Se faire aider

39. Diffuser son message par écrit et en vidéo

Réaliser une vidéo de vente est plus cher et long qu’un texte. Cependant le format est plus hypnotique car un spectateur est plus passif qu’un lecteur. La clé est de proposer les deux alternatives à ses prospects.

40. Adapter la longueur de sa page de vente à son objectif et à la vision terrain

En copywriting, les trois objectifs principaux sont de la page de vente sont :

    • donner de l’information sur le produit
    • rassurer le prospect
    •  répondre à ses objections.

Plus l’offre est chère et technique, plus il sera nécessaire de détailler afin de rassurer le client.

Quoiqu’il en soit, le meilleur moyen de  définir la longueur d’une page de vente est de tester sur le terrain.

41. Utiliser les émojis avec parcimonie

Les émojis sont bons pour la communication car ils attirent l’œil du lecteur et ils font passer l’émotion plus vite. Néanmoins ils sont moins précis que les mots et ils peuvent être perçus comme puérils. C’est pourquoi il faut restreindre leur utilisation à son public, son domaine et son image de marque.

42. Tester grâce à la méthode A/B

Un test A/ B ou “split test” consiste à tester deux versions légèrement différentes d’une page de vente afin d’analyser celle qui obtient les meilleurs résultats. Le but est de conserver les modifications de l’option qui a généré le plus de clics.

43. Proposer des pages de vente horizontale

L’idée est de dévoiler progressivement les blocs de sa page de vente pour créer de l’attente chez ses prospects. Par exemple en envoyant un mail tous les jours jusqu’à proposer son offre dans le dernier.

44. Ecrire une bonne vidéo de vente

L’objectif est de captiver le spectateur, le renseigner sur le produit, lui donner envie d’acheter et le faire passer à l’action. L’auteur partage plusieurs de ses secrets :

    •  Attaquer fort pour gagner l’attention de son prospect
    • Varier les plans
    • Insister sur les bénéfices
    • Énoncer clairement son call to action
    • Soigner le son de sa vidéo
    • Mettre des sous-titres

45. Progresser en copywriting

Il existe plusieurs leviers pour devenir un meilleur copywriter

    • Recopier à la main des pages de vente
    • Ne pas passer tout son temps à écrire
    • Lire de tout
    • Traduire des pages de vente

46. Porter attention à l’éthique

Il ne faut pas céder à la facilité en faisant de la vente forcée. L’auteur donne la règle des 3 x 4 x 3 : c’est-à-dire partager uniquement ce que l’on est prêt à voir en affiche de 4 mètres par 3 devant l’entrée : a) de son lycée b) de son bureau c) à l’école de ses enfants.

47. Être efficace et lutter contre les distractions

Afin de lutter efficacement contre les distractions et être plus productif, on peut lister plusieurs conseils :

    • Fermer la porte
    • Couper Internet quand on écrit.
    • Passer son téléphone en mode avion, nuit ou ne pas déranger
    • Nettoyer son bureau et opter pour le minimalisme
    • Préparer son ravitaillement comme pour une balade en montagne
    • Prévoir des pauses et temps de travail
    • Ecrire le matin

48. Trouver facilement ses premiers clients

Les plateformes de freelances sont d’excellents outils pour chercher ses premières missions et démultiplier les expériences et les contacts afin de trouver d’autres clients.

49. Améliorer son taux de conversion grâce aux questions

L’auteur liste 21 questions pour optimiser son taux de conversion.

50. S’appuyer sur des compétences complémentaires

Voici cinq compétences adjacentes que devrait développer chaque copywriter

    • Community management
    • Ciblage pour la publicité
    • Rédacteur SEO, rédacteur de contenu pour les marques
    • Compétence en édition, journalisme ou écriture de roman, scénario, pièce de théâtre
    • Prise de parole en public

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Résumé : Psychomarketing – Stefan Lendi

Stefen Lendi est un marketeur et professionnel de la communication. Dans son livre, PsychoMarketing: 22 lois que vos concurrents auraient voulu connaître avant vous, il partage des principes essentiels pour améliorer son marketing en se basant sur la psychologie humaine.

L’ouvrage est organisé en trois axes :

    • les fondamentaux du PsychoMarketing.
    • les 22 lois basée sur la psychologie
    • un aperçu de la spirale de valeur et de persuasion

Pour ce résumé, je vais synthétiser les différents concepts qu’il partage dans chacun des chapitres. c’est parti !

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Résumé : Psychomarketing

Les fondamentaux du PsychoMarketing

Stefan Lendi définit le Psychomarketing comme “une puissante méthode de marketing, basée sur les activités cérébrales” Son but est d’engendrer des états psychiques chez les individus, afin de déclencher une action de leur part comme un achat, une recommandation ou tout autre but de marketing.” …  Autrement dit, la discipline cherche à éveiller l’intérêt pour un produit, d’engendrer la confiance, causer l’adhésion afin de provoquer des comportements.

Les 7 règles du PsychoMarketing

Selon l’auteur, la discipline s’appuient sur 7 règles :

    • La règle de l’universalité. Quels que soient les pays, les régions ou la culture, les mêmes causes produisent des effets similaires.
    • La règle de l’immuabilité. Nos comportements sont profondément ancrés dans notre nature.
    • La règle de l’intemporalité. Les fondements de la discipline sont intemporels, car la nature humaine est stable dans le temps.
    • La règle de la mesurabilité. L’ensemble des opérations que l’on effectue en PsychoMarketing sont mesurables
    • La règle de la testabilité. Le fait de tester avant de généraliser est un des fondements de la discipline.
    • La règle de la reproductibilité. Il doit être possible de reproduire avec un minimum d’adaptation une approche satisfaisante déjà testée.
    • La règle de la responsabilité. Il est nécessaire de toujours produire plus de valeur que la contrepartie pécuniaire que l’on nous rétrocède.

Comprendre la matière grise

Le PsychoMarketing s’intéresse au fonctionnement de notre cerveau. En effet, pour cibler et influencer une décision, il faut comprendre notre matière grise car le marketing s’adresse à une personne physique. Stefan Lendi présente ainsi plusieurs principes à ce sujet.

    • La simplicité est une source d’efficacité. Notre cerveau est très gourmand en énergie. Pour l’économiser, on met en place des habitudes pour limiter nos prises de décisions et on filtre les informations pour ne garder que l’essentiel. 
    • Le cerveau est une machine bien huilée. Il est constitué de neurones qui communiquent en libérant des neurotransmetteurs (comme la dopamine, l’adrénaline, l’endorphine…) . Ces composés chimiques participent à l’optimisation du traitement des l’informations. 
    • Le cerveau se structure en 3 parties (3 fonctions)
    • le cerveau reptilien dont le rôle est d’utiliser les données sensorielles du corps pour apporter une réponse physique immédiate
    • le cerveau intermédiaire ou système limbique, dit le cerveau « émotionnel ». Son rôle est d’assigner des valeurs aux évènements et expériences.
    • le cortex cérébral qui transforme les sentiments et les émotions en significations rationnelles.
    • Nos décisions sont majoritairement inconscientes. La plupart de nos choix et préférences sont issues de notre subconscient.
    • Nos actes sont fonction de notre état émotionnel. Ainsi, pour pousser quelqu’un à agir, il vaut mieux chercher à influencer ses émotions. 
    • La perception d’une personne est sa réalité. Chacun a sa propre représentation du monde qui dépend de ses perceptions propres. 

Les 22 lois du PsychoMarketing 

Il s’agit de concepts essentiels, qui prennent racine dans la nature humaine. 

    1. La loi de l’aimant. Se rendre valable et inaccessible. Que ce soit dans les relations personnelles ou commerciales, plus on traque, chasse, insiste, et démarche une personne, plus elle nous repousse. Et à l’inverse, plus on est inaccessible plus on attire. 
    2. La loi du faux raccourci. Prendre le temps de nouer des relations. “Le chemin le plus court n’est pas le plus rapide.” Il ne suffit pas d’échanger trois mots avec quelqu’un pour le convaincre et le pousser à agir. Il faut plutôt prendre le temps de susciter la confiance et lui prouver les bénéfices de passer à l’action.
    3. La loi de la mémoire sélective. Orchestrer 3 instants clés : Nous avons tendance à retenir seulement 3 choses : la première impression, la dernière impression et l’émotion du moment
    4. La loi de la routine. Utiliser le quotidien routinier des gens pour créer de nouveaux rituels. L’idée consiste par exemple à positionner son produit comme une nouvelle routine. C’est le cas des fabricants de dentifrices qui ont réussi à rendre leur produit incontournable en instaurant l’habitude de se laver les dents quotidiennement.
    5. La loi des émotions dominantes. Privilégier l’émotionnel au rationnel. Il est préférable de convaincre par l’émotion plutôt que par la raison. Une des techniques peut être d’utiliser des histoires pour susciter l’imagination et transmettre des émotions. 
    6. La loi de la fausse lucidité. S’appuyer sur les erreurs de jugement. Le Psychomarketing cherche à exploiter les biais cognitifs auxquels nous sommes soumis. (biais de jugement, effet Halo, biais de confirmation…). 
    7. La loi du contraste. Se démarquer grâce au contraste. “Un contraste efficace est plus parlant qu’une explication rationnelle des bénéfices [du] produit”. 
    8. La loi de la raison. Toujours présenter une raison. L’idée est de promouvoir un sens pour fédérer autour d’une conviction.
    9. La loi de l’inaccessibilité. Se rendre inaccessible pour devenir irrésistible. Cette loi fait écho à l’effet diamant. Nous sommes attiré par ce qui est unique, rare et précieux 
    10. La loi des histoires. Raconter des histoires pour toucher l’imaginaire et les émotions. Il convient de cibler 3 catégories de récit :
      • l’histoire de ce que deviendront les clients grâce au produit
      • l’histoire que les clients se racontent à eux-mêmes pour justifier rationnellement le fait d’acquérir le produit.
      • l’histoire qu’ils raconteront aux autres et à leur entourage.
    11. La loi de la nouveauté. S’appuyer sur la nouveauté. Nous sommes fondamentalement conçus pour repérer ce qui change. La nouveauté est ainsi un puissant levier pour capter l’attention. 
    12. La loi de la ressemblance. Insister sur la similarité. On valorise nos propres attributs et on aime les retrouver chez les autres. En d’autres termes, on apprécie les choses qui nous ressemblent. Le Psychomarketing cherche ainsi à tirer profit du mimétisme comportemental.
    13. La loi de l’implication. Impliquer pour renforcer l’engagement. On a plus de chance d’obtenir des réponses positives de la part de ses clients si on les implique. 
    14. La loi de l’habit. Influencer ce qui est perçu. Contrairement à l’adage, l’habit fait le moine. Pour reprendre un exemple du livre, un même bijou emballé dans une boîte luxueuse plutôt quand une une boîte standard, pourra être vendu plus cher, car l’emballage va améliorer la valeur perçue.
    15. La loi de la valeur relative. Créer une proposition de valeur forte. Un puissant levier pour inciter à l’achat, consiste à faire en sorte que les bénéfices du produit paraissent géniaux par rapport à son prix.
    16. La loi de la gratuité. Vendre ce qui est gratuit. Ce qui est présenté comme gratuit perd généralement de sa valeur. Le rôle d’un psychomarketeur est de faire en sorte que les prospects ressentent clairement la valeur de ce qu’on leur offre.
    17. La loi du choix aveugle. Ne pas pousser le prospect à expliquer ses choix. Car, comme nous l’avons vu précédemment, nous sommes le plus souvent inconscients de nos décisions.
    18. La loi du comportement d’autrui. S’appuyer sur la preuve sociale. Les gens s’orientent davantage vers les restaurants bondés plutôt que ceux où il n’y a personne.
    19. La loi du comportement. Agir sur 4 facteurs d’influence. Notre comportement est fonction de 4 principaux leviers: 
      • le contexte
      • l’environnement
      • le vécu
      • la volonté
    20. La loi de la preuve. Éliminer le scepticisme grâce à des preuves solides. Le moindre doute peut susciter une décision contraire à celle que l’on souhaiterait favoriser. C’est pourquoi, il est conseillé d’intégrer à sa communication des preuves fondées grâce par exemple à des figures d’autorité, des témoignages, échantillons
    21. La loi des réflexes viscéraux. Jouer sur les émotions viscérales. Plus une émotion est profonde et irraisonnée, plus elle est susceptible de déclencher une réaction instantanée et déterminée.
    22. La loi de la valeur. Surpasser les attentes des clients. La clé du marketing est de créer un maximum de valeur pour celles et ceux que l’on sert. 

Introduction à la Spirale de Valeur et de Persuasion (SVP)

La SVP est une méthode marketing qui a pour but d’attirer une population de prospects ciblés et de les convertir en client grâce à un processus d’engagements et de persuasion. Le processus se découpe en sept étapes :

    • Étape 1 : La pré-influence. Se créer une bonne réputation pour rendre attentives les personnes dont le profil correspond à la cible que l’on souhaite atteindre.
    • Etape 2 : L’attraction. Attirer et récupérer les données personnelles des suspects pour les transformer en prospect.
    • Étape 3 : La transformation. Intéresser le prospect avec le produit en utilisant par exemple la preuve sociale ou des éléments d’autorité.
    • Étape 4 : L’engagement. Impliquer le prospect pour générer de l’engouement autour du produit que l’on vend. Pour ce faire, il convient par exemple de susciter des émotions grâce à des histoires.
    • Étape 5 : La tantalisation. Créer le désir ardent d’acheter. A ce stade, une des techniques que l’on peut employer est de rendre son produit inaccessible.
    • Étape 6 : La transaction. Maximiser le panier d’achat du client.
    • Etape 7:  La récurrence. Maintenir l’attrait pour le produit afin de transformer le client en ambassadeur inconditionnel.

Conclusion 

A travers son livre, Psychomarketing, Stephen Lendi expose des concepts essentiels, qui prennent racine dans la nature humaine. La discipline a pour but d’engendrer des états psychiques chez les individus, afin de déclencher une action de leur part comme un achat, une recommandation ou tout autre but de marketing.” 

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Site de l’auteur : https://www.psychomarketing.com/

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