L’ordre du monde change ! L’écart de puissance entre les Etats-Unis et la Chine semble se réduire à grand pas. Dans ce livre, Principles for Dealing with the Changing World Order, l’investisseur et gestionnaire de fonds Ray Dalio explique pourquoi les états réussissent et s’effondrent inexorablement. Il partage des conseils pour évoluer dans ce monde changeant. Par dessous-tout, il met en évidence des principes universels et intemporels. Du fait que le contenu du livre est très dense, cette synthèse se découpe en deux parties.
Dans un premier temps, nous nous plongerons dans une analyse des grandes dynamiques qui se produisent inlassablement en identifiant les facteurs à l’origine de ces changements.
Dans un second temps, nous dresserons une rapide synthèse de l’évolution de l’ordre mondial au cours des cinq derniers siècles qui nous amènera à étudier la situation actuelle. C’est parti !
Vidéo
Partie 1
Partie 2
https://youtu.be/f79aAOv7pO0
Version audio
Partie 1
Partie 2
Fiche de lecture
**partie 2 à venir**
Résumé : Principles for Dealing with the Changing World Order – Ray Dalio
Comprendre l’avenir en s’inspirant du passé
Ray Dalio nous plonge dans une analyse fascinante des cycles historiques des monnaies et des états pour nous aider à comprendre l’évolution de monde. Malgré des différences radicales entre les époques (au niveau des systèmes politiques, des modes de vie ou des technologies…), il existe de grandes dynamiques qui se produisent inlassablement. Par exemple, on observe de multiples similitudes entre la période des années 1930-1945, la montée et la chute de l’empire britannique ou encore l’histoire des dynasties chinoises. Les mêmes mécanismes sont à l’origine de la prospérité puis du déclin de toutes les nations. Aucune n’échappe à ces cycles. Dit autrement, les phénomènes majeurs auxquels on risque d’assister au cours de notre vie se sont produits à maintes reprises. C’est pourquoi, il est pertinent d’étudier le passé pour se préparer au changement à venir.
Les schémas prévisibles d’ascension et de chute
Les grands dynamiques qui décrivent l’évolution des empires se caractérisent par :
-
- des périodes de paix et de prospérité marquées par un boom de la créativité et une hausse du niveau de vie.
- des périodes de dépression, de révolution et de guerre durant lesquelles les luttes pour la richesse et le pouvoir entraînent des changements brutaux.
A notre échelle individuelle, l’enjeu est de comprendre où nous en sommes dans ces cycles afin de prévoir ce qui pourrait advenir.
Les trois forces majeures à surveiller
Ray Dalio identifie trois forces à observer :
-
- Le cycle de la dette et des marchés de capitaux à long terme car il façonne profondément l’économie mondiale. Actuellement, les faibles taux d’intérêt remettent en question la valeur de l’argent.
- Le cycle de l’ordre et du désordre internes, c’est-à-dire, les écarts de richesse, de valeurs et l’état du pouvoir politique. De nos jours, la situation est propice aux conflits internes.
- Le cycle de l’ordre et du désordre externes. Il s’agit des relations entre les différentes forces mondiales. Pour la première fois depuis des décennies, les États-Unis font face à un véritable rival (la Chine), qui progresse rapidement et remet en question l’ordre mondial actuel.
Se préparer à être surpris
Même si les transformations à l’origine des dynamiques globales sont inévitables et la plupart du temps imprévisibles, plusieurs principes restent intemporels pour s’adapter à ces changements. L’auteur structure ses enseignements en trois parties :
-
- Une synthèse simplifiée des leçons apprises en observant l’histoire des différents empires
- Une analyse approfondie des plus grands empires monétaires des 500 dernières années
- Une réflexion sur ce que ces leçons historiques signifient pour l’avenir.
Partie 1 : Une vue d’ensemble du fonctionnement du monde
Comprendre les grands cycles
Les mécanismes cycliques qui régissent les changements de l’ordre mondial proviennent des dynamiques économiques et politiques. Dans les très grandes lignes, ce processus comprend une phase de progression ascendante : la productivité humaine augmente, la richesse s’accroît et le niveau de vie s’améliore. Puis, il y a une stagnation durant laquelle les écarts se creusent et le pouvoir et la richesse se concentrent à l’excès. Il s’ensuit une période de récession brusque marquée par des crises, révolutions ou guerres civiles qui aboutissent à un nouvel ordre mondial.
Un monde en perpétuel changement
Les progression puis chutes d’empires sont légions au cours de l’Histoire. Autour de la méditerranée, l’empire romain s’est imposé durant les premiers siècles après Jésus Christ avant de s’effondrer. En Orient, la Chine a dominé pendant des siècles avant de décliner au 19e siècle. En Europe, le Royaume-Uni a prospéré au 19e siècle avant d’être dépassé par les Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, l’occident est en déclin relatif, tandis que la Chine renforce sa position. Bref, l’ordre du monde est en perpétuel changement.
Les 8 facteurs de la richesse et du pouvoir
Ray Dalio identifie huit critères qui déterminent la force d’une nation :
-
- L’éducation.
- La compétitivité.
- L’innovation et la technologie.
- La production économique*.
- *Sa part dans le commerce mondial.
- La puissance militaire.
- La force des centres financiers.
- Le statut de monnaie de réserve.
Le cycle archétypal
Ces facteurs évoluent tout au long des cycles.
-
- La période de prospérité est marquée par une faible dette, une cohésion sociale, une éducation solide, une paix guidée par des puissances dominantes.
- Le sommet de la courbe se caractérise par des excès : une forte dette,un creusement des écarts de richesse, une baisse de l’éducation et des infrastructures, des conflits internes et des rivalités internationales.
- Le déclin est une phase douloureuse de restructuration et de conflits, où un nouvel ordre se crée, ouvrant la voie à une nouvelle période de prospérité.
Du point de vue occidental, nous sommes actuellement proches de la fin d’un long cycle d’endettement. Les gouvernements et les banques centrales tentent de combler leurs déficits en empruntant et en imprimant de l’argent. Les écarts de richesse s’accroissent, les conflits se multiplient et les crises comme les pandémies mondiales exacerbent ces tensions.
Les Déterminants
Pour comprendre le fonctionnement de cette « machine au mouvement perpétuel », Ray Dalio observe les interactions entre les systèmes de gouvernance. Il établit une vingtaine de déterminants caractéristiques que l’on peut regrouper en deux principaux types :
-
- Les déterminants hérités
- le capital humain
Les déterminants hérités
Les déterminants hérités incluent, entre autres, la géographie, la géologie, la généalogie et le climat, les catastrophes naturelles. Ces éléments influencent le développement et la prospérité d’une nation car ils sont la base sur laquelle elle construit son bien-être.
Les déterminants correspondants au capital humain
L’histoire montre que la manière dont les gens se comportent est le déterminant le plus important. Le capital humain est plus durable que les ressources naturelles, car il ne s’épuise pas avec le temps. Par “capital humain”, l’auteur regroupe de multiples facteurs.
-
- D’abord il y a les moteurs de nature humaine, tels que l’intérêt personnel (survie), la quête de richesse et de pouvoir, le pouvoir d’achat, la capacité à tirer des leçons de l’histoire, et l’innovation humaine (qui est la plus grande force évolutive).
- On retrouve également les déterminants culturels. La culture façonne les comportements collectifs et influence la capacité d’une société à s’adapter et à prospérer.
- Les interactions entre individus ainsi que l’équilibre des pouvoirs sont également des facteurs à observer. Les écarts de richesse, les luttes de classe ou encore les cycles politiques gauche-droite ont un fort impact sur la destinée d’un pays.
L’équilibre des forces
En tout cas, le grand cycle de l’équilibre des pouvoirs se décline en cinq étapes :
-
- La formation d’alliances autour de visions communes
- La guerre pour déterminer les vainqueurs et les perdants.
- Des luttes de pouvoir entre les vainqueurs.
- Une période de paix et de prospérité qui conduit à des excès et des disparités de richesse et d’opportunités
- Des conflits croissants qui entraînent des changements révolutionnaires et un nouveau cycle
Le grand cycle de la monnaie, du crédit, de la dette et de l’activité économique
Les moteurs de la plupart des nations et des individus sont la quête de pouvoir et la réussite financière. L’huile qui détermine l’efficacité du système sont la monnaie et le crédit. Pour comprendre l’évolution de l’ordre mondial, il est indispensable de comprendre la mécanique de l’argent.
Les principes intemporels et universels de la monnaie et du crédit
Toutes les entités (individus, entreprises, organisations à but non lucratif et gouvernements…) partagent des réalités financières similaires. Ils reçoivent de l’argent (revenus), en dépensent (dépenses), et le solde entre les deux constitue leur revenu net. S’ils dépensent plus qu’ils ne gagnent, les options sont restreintes : puiser dans l’épargne ou emprunter pour combler l’écart. Dès lors que les actifs d’une entité sont insuffisants pour couvrir ses dettes, elle doit réduire ses dépenses ou faire face à la faillite. Le remboursement des dettes est un facteur qui a une influence majeure sur la stabilité économique.
La dette, l’équité et l’importance des banques centrales
L’impression de monnaie par l’intermédiaire des banques centrales est un moyen de soutenir la dette et de conserver la valeur de sa devise. Avoir une monnaie de réserve confère à un pays un pouvoir économique et géopolitique immense. On appelle « monnaies de réserve » les quelques devises largement acceptées à l’échelle mondiale, comme le dollar. En tout cas, il est capital de comprendre que la valeur des monnaies fluctue.
La valeur de l’argent
L’argent représente un moyen d’échange qui permet d’allouer les ressources efficacement et peut aussi servir de réserve de valeur. Cependant, la plupart des monnaies actuelles n’ont aucune valeur intrinsèque (ce ne sont que des inscriptions comptables modifiables) qui tendent à s’effondrer périodiquement.
Distinguer : monnaie, crédit et richesse
Les banques centrales ont pour rôle de réguler l’offre et la demande de monnaie et de crédit afin d’influencer l’économie. Bien que l’on associe la monnaie et le crédit à la richesse, ils ne sont pas synonymes. Contrairement aux deux autres, la richesse découle directement de la productivité. Les cycles économiques sont souvent mal compris en raison de cette confusion.
Le cycle d’endettement à long terme
Pour comprendre l’activité économique, il convient d’observer le cycle d’endettement à long terme. Il suit six étapes :
-
- Étape 1 : Au départ, les entités ont peu ou pas de dettes. Leur monnaie est considérée comme “dure”
- Étape 2 : Ensuite, la monnaie évolue au fur et à mesure de revendication (besoin de faciliter les échanges, faire des prêts/crédits…). C’est à ce moment que les billets de banque et la monnaie papier apparaissent.
- Étape 3 : L’accès au crédit est facilité et l’endettement augmente.
- Étape 4 : Il s’ensuit inévitablement des défauts de paiement, des dévaluations et une crise de la dette. C’est à ce moment que l’on assiste à l’impression de monnaie et la rupture du lien avec la monnaie dure.
- Étape 5 : Cela entraîne le passage à la monnaie fiduciaire, qui accentue la dépréciation de la monnaie.
- Étape 6 : Cette dévaluation déclenche des “bank runs” et une fuite vers les actifs tangibles
Les 3 types de systèmes monétaires
En résumé, il existe trois types de systèmes monétaires à travers l’histoire :
-
- La monnaie « dure »
- La monnaie papier
- La monnaie fiduciaire
Le premier est le plus restrictif car l’offre de monnaie dépend des ressources physiques. Le second permet une création plus facile d’argent, mais conduit souvent à des crises bancaires. Le troisième type repose entièrement sur la confiance et échoue lorsque cette confiance disparaît. Tout système monétaire traverse des cycles répétitifs durant lesquels la création de dettes se solde par la dévalorisation de la monnaie.
L’évolution de la valeur de la monnaie
Au lieu de se concentrer sur la valeur de leurs actifs financiers (actions, biens immobiliers, etc.), il est préférable de se focaliser sur les questions de valeur monétaire, car la fluctuation massive des devises a un impact majeur sur le pouvoir d’achat.
Vers une dévaluation universelle de chaque devise
Au cours de l’Histoire, toutes les monnaies se dévaluent et/ou disparaissent. Depuis 1700, environ 750 monnaies ont existé, mais seulement 20 % d’entre elles subsistent encore aujourd’hui, mais elles ont toutes connu des dévaluations. Notons deux choses à ce niveau :
-
- Les grandes dévaluations monétaires se produisent généralement brusquement lors de crises de la dette.
- La dévaluation des monnaies se mesure par rapport à l’or, qui est considéré comme une valeur refuge stable.
Performance de la monnaie
Entre 1850 et aujourd’hui, les devises productrices d’intérêt ont offert un rendement moyen annuel de 1,2 %, contre 0,9 % pour l’or. Toutefois, ces rendements varient énormément selon les périodes et les pays. Depuis l’ère des monnaies fiduciaires modernes (après 1912), le rendement réel des devises est négatif (-0,1 %), tandis que l’or a connu un rendement moyen de 1,6 %.
Il est particulièrement risqué de conserver de la monnaie productrice d’intérêt comme réserve de valeur à la fin des cycles d’endettement, car l’inflation peut diminuer significativement le pouvoir d’achat. On peut retenir que les monnaies perdent inévitablement de leur valeur par rapport aux actifs financiers, mais aussi face aux biens et services.
Le grand cycle de l’ordre et du désordre interne
Les comportements des individus et les relations humaines influencent drastiquement les résultats sociétaux. Chaque pays possède des systèmes qui régissent ces comportements et influencent les résultats économiques, sociaux et politiques. Cet ordre interne évolue et se répète, alternant entre des périodes de stabilité et des périodes de conflits internes.
Les six étapes du cycle interne
Le cycle interne d’une société se déroule en six étapes :
-
- Un nouvel ordre débute lorsqu’un nouveau leadership prend le pouvoir et le consolide. La clé réside dans la création d’un système capable de générer de la prospérité pour la majorité de la population, en particulier pour la classe moyenne.
- Les systèmes de répartition des ressources et les bureaucraties gouvernementales se mettent en place et s’affinent
- Il s’ensuite une période de paix et de prospérité
- Les excès apparaissent au niveau des dépenses / dette et les écarts de richesse se creusent.
- La situation financière se détériore et mène à des conflits intenses. Par exemple, les tensions augmentent lorsque les gouvernements tentent d’augmenter les taxes, les impôts ou réduire les dépenses.
- L’éclatement de mouvements révolutionnaires provoquent la modification profonde de l’ordre interne. Un nouveau leadership émerge et le cycle recommence… .
Les pays évoluent à des stades différents de ce cycle, ce qui génèrent des dynamiques complexes qui affectent l’ordre mondial.
Productivité, dépenses, bureaucraties, divisions
Le point capital à comprendre est que la prospérité durable d’une nation repose sur une productivité qui profite à tous. Pour cela, la création de dette et de monnaie doit être investie dans des gains de productivité plutôt que d’être distribuée sans rendement. Si l’argent est mal utilisé, cela dévalue la monnaie et réduit le pouvoir d’achat de l’État et des individus.
À mesure que le cycle avance, la bureaucratie devient un obstacle à la prise de décisions sensées ce qui augmente la difficulté à gérer les crises. Les périodes de troubles amplifient les divisions sociales et les individus se regroupant en classes rivales. Lorsque les causes idéologiques dépassent l’importance du système de prise de décision, le système est en danger. Si chacun défend sa cause à tout prix au détriment des règles, les mouvements révolutionnaires et l’effondrement sont proches. Ces révolutions surviennent lorsque les systèmes de résolution des désaccords cessent de fonctionner. Ces changements brutaux amènent à une restructuration radicale des richesses et du pouvoir politique.
Notons que les puissances étrangères ont un rôle non négligeable dans les guerres civiles puisqu’elles cherchent à influencer l’issue en fonction de leurs intérêts.
Le grand cycle de l’ordre et du désordre externe
Sur la scène internationale, les relations entre pays sont davantage dictées par des dynamiques brutales de pouvoir que par des lois ou institutions partagées. Les relations internationales reposent davantage sur la loi du plus fort que sur des institutions et des règles claires.
Les types de guerres et leurs imprévisibilité
Ray Dalio expose cinq principales catégories de conflits :
-
- les guerres commerciales/économiques
- les guerres technologiques
- les guerres de capitaux
- les guerres géopolitiques
- les guerres militaires.
Les guerres totales surviennent lorsque des conflits liés à des enjeux existentiels (indispensables à la survie d’un pays) sont insolvables par des moyens pacifiques. La guerre décide quel camp imposera sa volonté dans les relations internationales futures.
Deux certitudes qualifient toute guerre :
-
- leur déroulement est imprévisible
- le résultat est toujours bien pire qu’imaginé
La gestion des crises et des conflits
L’évolution de l’ordre mondial est indissociable de la force militaire et la force économique de chaque nation. Ces deux forces sont étroitement liées car la capacité à dépenser plus que ses rivaux est un atout crucial. Le risque majeur survient lorsque deux puissances possèdent des forces militaires comparables et des divergences existentielles irréconciliables. Dans ces situations, les négociations sont privilégiées puisqu’elles évitent les affrontements qui se soldent toujours par un coût en vies humaines et en ressources intolérables. L’enjeu réside davantage dans l’obtention des gains sans sacrifier l’essentiel.
Plutôt que de s’engager dans un conflit armé direct, les nations se lancent d’abord dans des guerres économiques. Les outils financiers comme la confiscation de biens, le blocage de l’accès aux marchés de capitaux, et l’imposition d’embargos ou de blocus sont utilisés comme des armes. Ces mesures visent à affaiblir l’adversaire sans interventions armées, puis d’exploiter les faiblesses créées pour obtenir des gains stratégiques.
En cas de guerre militaire, la capacité d’un pays à supporter la douleur infligée (en termes de pertes humaines et matérielles) est souvent plus déterminante que sa capacité à infliger des souffrances à l’ennemi. Des politiques économiques spécifiques pour maintenir l’effort de guerre, comme l’impression de monnaie, la restructuration des dettes et des programmes de dépenses gouvernementales massifs, visent également à soutenir l’armée tout en assurant la stabilité économique interne.
En résumé, les cycles d’ordre et de désordre entre les pays suivent des schémas récurrents, influencés par des dynamiques de pouvoir, des crises économiques, et des conflits existentiels. Si les relations entre nations sont moins encadrées par des lois que les relations internes, elles sont davantage dictées par la force et la résilience économique et militaire.
Conseils pour investir à la lumière du grand cycle
Du point de vue d’un investisseur, il est essentiel de comprendre que les dynamiques des marchés financiers suivent des schémas récurrents influencés par les grands cycles des nations. Conscient de cette cyclicité historique, il est impératif de se protéger contre de futurs bouleversements en diversifiant ses stratégies et en restant prudent face à l’incertitude.
Gardons en tête que le capitalisme et les marchés financiers se caractérisent toujours par des phases d’expansion et de contraction. Quatre principaux facteurs impactent directement les fluctuations économiques globales. : la croissance, l’inflation, les primes de risque et les taux d’actualisation. Le but est d’analyser les grandes tendances à la lumière de ces quatre composantes
Pour ce faire, Ray Dalio dresse dans la suite du livre une cartographie des cycles passés pour mieux comprendre l’état actuel de l’ordre mondial afin de pouvoir anticiper les scénarios futurs.
Partie 2 : Comment le monde a fonctionné durant les 500 dernières années
**à venir prochainement**
Partie 3 : Une approche prudente du futur
**à venir prochainement**
_______________
Lien affilié Amazon : Principles for Dealing with the Changing World Order – Ray Dalio
Pour télécharger les fiches de lecture
_______________
Retour sur la page du projet Résumés de livre