Résumé : 107 principes immobiliers – Bruno Rako

Dans le livre 107 principes immobiliers, Bruno Rako démocratise le concept d’immo-preneur et donne les bases pour investir et s’enrichir avec l’immobilier.

Après une école d’ingénieur et une grande école de commerce, Bruno Rako s’est découvert une passion pour l’investissement immobilier. Il s’est formé auprès d’autres investisseurs puis s’est spécialisé dans les immeubles de rapport puis il a fondé une plateforme web (www.InvestImmoClub.com) pour faciliter le partage d’expériences sur l’investissement immobilier.

Dans son livre (qui s’adresse avant tout aux débutants), il partage des pistes pour générer des revenus complémentaires via l’immobilier, notamment grâce à la location. Il appuie ses conseils par des exemples concrets qu’il a recueillis auprès d’un panel d’investisseurs.

Ses astuces se découpent en 6 thématiques :

    1. Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement.
    2. Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro.
    3. Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires.
    4. Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine.
    5. Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps.
    6. Adopter le mental des Immo-Preneurs à succès.

Pour cette synthèse, j’ai repris les principaux conseils que partage Bruno Rako dans chacune de ces 6 thématiques.

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Résumé : 107 principes immobiliers

Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement

La première chose pour investir dans l’immobilier est la nécessité de maitriser certains principes financiers.

    • Comprendre la différence entre un actif et un passif. Pour rappel, un actif représente tout ce qui rapporte de l’argent (une voiture de collection, un business, un placement qui offre des dividendes…). À l’opposé, un passif correspond aux dettes et tout ce qui perd de la valeur avec le temps
    • Diversifier ses investissements. L’investisseur ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En complément de immobilier, Bruno Rako recommande, par exemple, le « lazy investing » (c.-à-d., l’investissement boursier passif). Pour plus d’information sur le sujet, je vous renvoie au résumé du livre Épargnant 3.0 d’Édouard petit. .
    • Raisonner en prix/ m²et résultat net
    • Privilégiez le cash-flow à l’appréciation du bien. C’est-à-dire qu’on cherche à dégager de l’argent tous les mois plutôt qu’espérer une plus-value à la revente.
    • Comprendre que le profit se fait toujours à l’achat. Les immo-preneurs cherchent à acheter en dessous du prix du marché.
    • Essayer d’augmenter la valeur du bien.
      • Diviser un bien (créer 2 studio dans un T3, diviser le terrain d’une maison,
      • Optimiser les volumes non exploités (construire un mezzanine, veranda…)
      • Modifier la nature du bien (transformer une surface commerciale en surface résidentielle, transformer une maison unifamiliale en colocation)
      • Réaliser des travaux d’amélioration
    • Toujours penser à la revente. Les biens immobiliers se conserveraient en moyenne une dizaine d’année.
    • Essayer de mutualiser les risques (le risque d’impayé, le risque de vacance locative et les risques de dommage sur un bien)
    • Comprendre la saisonnalité du marché immobilier. À cause de l’offre et la demande, l’achat est plus intéressant en automne et en hivers et la vente est intéressante au printemps et durant l’été.
    • Comprendre pourquoi l’immobilier a tendance à prendre de la valeur sur le long terme. Les 4 principaux facteurs avancés dans le livre sont :
      • La rareté des terres
      • L’inflation
      • La hausse des salaires
      • La démographie

Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro

Les concepts bancaires

    • Réduire au maximum son apport personnel. Contrairement à une croyance très rependue, Il n’est pas nécessaire d’être riche pour investir dans l’immobilier
    • Voir la banque comme un partenaire qui fournit le financement. Il n’est pas nécessaire d’être fidèle à sa banque surtout si ses tarifs et ses conditions ne sont pas avantageux.
    • Trouver d’abord la bonne affaire, puis chercher le financement
    • Apprendre le vocabulaire financier et immobilier.

Les concepts fiscaux

On peut noter qu’il est assez difficile d’identifier des enseignements spécifiques puisque la fiscalité est en constante évolution. Je ne m’y attarderais donc pas.

Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires

Pour Bruno Rako, il est recommandé de :

    • Prendre une marge de 15% pour ces travaux. Si les travaux coûtent 10000€, il vaut mieux prévoir 11500€.
    • Faire établir au moins 3 devis
    • Prévoir des pénalités de retard, en ajoutant par exemple un avenant au devis avec des clauses d’indemnités de retard ou appliquer des pénalités égales aux revenus locatifs perdus.
    • Acheter des matériaux de qualité pour diminuer la fréquence des travaux ou de l’entretien.
    • Préparer une liste d’artisans « référencés ». C’est-à-dire identifier les 2 meilleurs plombiers, électriciens, chauffagistes, menuisiers et serruriers de façon à pouvoir faire appel à eux si besoin.

Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine

Trouver de nouveaux locataires

    • Apprendre à prendre des photos qui mettent en valeur le bien
    • Préparer un plan du bien en 2D puisqu’il apporterait une réelle valeur ajoutée. Sélectionner les locataires rigoureusement.
    • Identifier le profil des candidats. On retrouve plusieurs questions à poser dans les pages du livre :
      • « Quel est l’élément le plus important pour vous dans la recherche du logement ? »
      • « Quel est l’atout numéro 1 du logement que je vous propose ? »
      • « Comment pourrait-on l’améliorer ? »
      • « Recommanderiez-vous ce logement à un ami ? » …

Bref, la rechercher d’un locataire doit se voir comme la recherche d’un partenaire. L’objectif est d’établir une relation gagnant-gagnant dans la durée.

La gestion au quotidien

    • Régler les problèmes des locataires sans tarder. Ne pas agir immédiatement risque d’aggraver le problème et de dégrader la qualité de la relation. Éduquer ses locataires. Pour ce faire, certains propriétaires donnent un petit carnet à leurs locataires dans lequel sont récapitulées les différentes obligations en termes de réparation, les moyens de communiquer et les numéros d’artisans. Certains organisent aussi un point téléphonique tous les trimestres pour savoir s’il y a des choses à faire et des réparations à effectuer.
    • Discuter régulièrement avec ses locataires.
    • Offrir des cadeaux à ses locataires pour les fidéliser.

Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps

De nombreux conseils évoqués par Bruno Rako dans cette partie sont communs avec des principes de productivité que l’on peut retrouver dans les domaines comme la création de business ou l’investissement boursier….

Principes de productivité

    • S’inspirer des méthodes des pros
    • Passer à l’action
    • Continuer de se former (lire, regarder des vidéos, trouver un mentor). D’ailleurs, Bruno Rako recommande la lecture du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini
    • Mettre en place des procédures.
    • Évaluer son salaire horaire, car il permet de mesurer sa productivité

Les principes spécifiques à l’investissement immobilier

    • S’entourer d’un agent immobilier dans son secteur d’investissement afin de profiter de son réseau et des opportunités qu’il a sous la main.
    • Discuter avec les petits commerçants du quartier, car selon les investisseurs immobiliers, ces derniers seraient des indics de choix.
    • Définir des actions et des tâches mesurables. Selon Bruno Rako on peut classifier le l’activité d’un immo-preneur en 5 catégories :
      • la phase de gestion (déclaration fiscale, maintenance, vie copropriété…).
      • la phase de mise en location (diffusion de l’annonce, sélection locataire…)
      • la phase de rénovation (sélection artisans, choix de rénovation, suivi du chantier…),
      • la phase d’acquisition (simulation, promesse de vente, recherche de prêt…),
      • la phase d’analyse et de recherche (définition stratégie, analyse marché, visites…).
    • Considérer la Position, l’Objectif et le Besoin de son interlocuteur. Par exemple dans le cas d’un achat immobilier, l’acheteur doit essayer de déterminer les attentes du vendeur (son prix de vente, son seuil de rupture au niveau du prix… son attitude, est-il pressé ? …)
    • Développer des méthodes de calcul rapide. Quelques exemples :
      • Connaitre le montant d’une échéance mensuelle pour un prêt de 100 000€ sur 20ans
      • Connaitre la formule des 10% qui dit que si l’on veut 10% de rentabilité, le prix d’un bien ne doit pas excéder 100 fois le prix du loyer mensuel.
      • Connaitre le prix moyen du type de bien que l’on souhaite acquérir ainsi que le prix moyen au m² dans le quartier ciblé
    • S’informer sur les lois
    • Apprendre à négocier (utiliser la technique du point médian…)

Adopter l’état d’esprit des Immo-Preneurs à succès

    • Connaitre les enjeux avec chaque interlocuteur :
      • avec les locataires, le but est de créer et de maintenir une relation fluide
      • avec les artisans, l’enjeu est d’avoir le meilleur devis
      • avec le banquier, l’objectif est de recevoir et signer une offre de prêt
      • avec les vendeurs, le but est d’obtenir un prix acceptable selon nos critères puis signer un compromis
    • Essayer de comprendre les intérêts de ses interlocuteurs. Cela permet de mieux collaborer et d’aboutir à des relations gagnant-gagnant.
    • Faire des offres d’achat agressives. Pour rappel, le profit se fait souvent à l’achat lorsque le prix est en dessous de la valeur du marché.
    • Toujours avoir un plan B pour limiter le risque.
      • Ayant les coordonnées d’au moins 2 artisans au cas où
      • Prévoir un plan de revente…
      • Utiliser des valeurs pessimistes pour un chiffrage
    • S’habiller en fonction de la personne que l’on va rencontrer puisque l’apparence compte.
    • Multiplier et croiser les sources
    • Garder une trace écrite, faire des suivis et des relances
    • Visualiser son objectif. Pour prendre l’exemple de Bruno Rako, il écrit ses objectifs puis il les affiche quelque part en évidence.
    • Entretenir son réseau et favoriser les recommandations. Une expression américaine dit : “Your network isyour net worth.”. C’est à dire, “votre réseau est votre actif net”.
    • Garder un matelas de trésorerie pour faire face aux éventuels imprévus
    • Apprendre à utiliser les silences
    • Ne jamais abandonner.

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Résumé : Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants – Julien Delagrandanne

Julien Delagrandanne est un auteur, investisseur et entrepreneur français. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’investissement. Dans son livre, Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants, il partage des conseils pour investir en bourse dans les actions. Il présente des concepts essentiels pour adopter une stratégie gagnante et éviter les erreurs qui coûtent cher.

Le livre se découpe en 4 parties :

    • La partie A présente 5 styles perdants d’investissement
    • La partie B aborde 2 styles intermédiaires
    • la partie C présente 2 styles gagnants
    • La partie D expose des conseils pour mettre en pratique les stratégies gagnantes.

Pour ce résumé, je vais essayer de reprendre les principaux éléments des 4 chapitres.

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Résumé : Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants

Petit rappel : Qu’est-ce qu’une action ?

Une action est un titre de propriété d’une entreprise. En achetant une action, on devient propriétaire d’une partie des actifs de la société (usines, bâtiments, liquidités, stocks, brevets, marques, etc.). En parallèle, on acquiert la capacité de ces actifs à générer des profits. C’est-à-dire que les bénéfices générés par l’entreprise peuvent être distribués aux actionnaires, notamment sous forme de dividendes. Les actionnaires peuvent ainsi recevoir des revenus de la part de l’entreprise proportionnellement au nombre de parts qu’ils détiennent.

L’entreprise (quant à elle) débloque des capitaux qui lui permettent d’investir et se développer.

Ce système est gagnant-gagnant, car si l’entreprise croit, elle prend de la valeur et les actionnaires font un bénéfice, car les parts qu’ils détiennent valent plus cher.

Il existe 2 types grands type d’actions :

    • les actions dites « de rendement » qui offrent des dividendes élevés
    • Les actions de « croissance » qui ont tendance à prendre de la valeur avec le temps

Mais alors, comment s’enrichir grâce aux actions ?

Partie A Styles perdants

Suivre un gourou autoproclamé

La méthode consiste à suivre les préconisations des journaux spécialisés, des newsletters, des articles …. Certes, il est possible que certains conseils diffusés par ces canaux soient pertinents néanmoins, ils sont trop nombreux pour tous être tous suivis et analysés. De plus, les personnes ou organismes à l’origine des préconisations auraient plus tendance à faire du quantitatif que du qualitatif. Comme le dit Alan Cox un programmeur de Linux, « Je pense que le mieux est de faire beaucoup de prévisions. Les gens oublieront celles où je me suis trompé et s’émerveilleront sur le reste »,

Se croire visionnaire

A/ sur la macroéconomie (approche « top-down »)

Ce style d’investissement consiste à faire des prévisions sur l’évolution de l’économie globale puis de les décliner au niveau des actions. Pour l’auteur ce style est perdant pour 2 raisons :

    • La difficulté du timing d’achat.
    • Indépendance entre cycle économique et marché actions

En fait, le marché actions est soumis à trop de forces différentes pour être analysé précisément. Il dépend entre autres :

    • L’état du cycle économique
    • Le niveau et la pente de la courbe des taux d’intérêt,
    • Le contexte en matière d’inflation
    • L’attitude bienveillante ou non de l’État envers les entreprises et les actionnaires (fiscalité, incitations…)
    • Les ruptures technologiques
    • la psychologie des foules….
B/  sur l’évolution d’une action particulière (approche « bottom-up)

Le risque avec cette méthode est que l’analyse et la prévision soient bonnes, mais que l’information soit déjà intégrée dans le prix de l’action ou qu’il y ait une erreur lors de l’estimation de son impact sur le business.

Se baser exclusivement sur l’analyse technique – Penser que le graphique du cours aide à prévenir l’avenir

L’adepte de ce troisième style perdant effectue une prévision sur l’évolution du cours de l’action en se basant sur le comportement passé de l’action. À partir du graphique d’évolution du cours de l’action ou d’un indice, il cherche à identifier différentes figures/tendances pour en déduire ses mouvements futurs. L’erreur de ce style est de n’attacher aucune importance à l’entreprise sous-jacente. Comme le dit bien Warren Buffet : « Si le jeu se réduisait à connaître le passé, alors les gens les plus riches seraient les libraires. »

Acheter quand tout le monde pense que ça va monter (et inversement…)

Une citation de Warren Buffet (encore lui) illustre bien pourquoi ce style d’investissement est dangereux : « Vous n’avez pas raison parce que d’autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste. »

Vouloir être le premier à posséder une action à la mode

L’adepte de ce style cherche à acquérir des parts des entreprises qui entrent en bourse. Or pour l’auteur, les introductions boursières peuvent être un piège. De nombreux exemples comme : les introductions en bourse de Facebook ou Uber le montrent.

Partie B Styles intermédiaires

Pour Julien Delagrandanne, ces 2 styles peuvent être appliqués dans un esprit d’investissement sain, non spéculatif, et être rentables. Néanmoins, ces stratégies échouent à égaler les styles gagnants, soit :

    • parce que la stratégie expose l’investisseur à des risques non négligeables d’erreur en raison de sa difficulté de mise en œuvre.
    • Parce qu’il s’agit d’une méthode potentiellement efficace, mais qui ne peut constituer un style à elle seule, car elle ne peut être appliquée à l’intégralité d’un portefeuille.
    • Parce que c’est une stratégie globalement correcte, mais qui a le défaut d’être intrinsèquement inférieure aux styles gagnants.

L’approche séculaire du marché

« L’approche séculaire du marché consiste à posséder un portefeuille diversifié, couvrant l’ensemble des secteurs d’activités, et constitué d’actions de Sociétés de taille significative achetées à un prix raisonnable. »La stratégie consiste à investir dans des tracker (des ETF) ou à acheter des actions de grandes sociétés dans 10 secteurs d’activités :

    • Énergie (Total, Royal Dutch Shell, Exxon Mobil…)
    • Consommation non discrétionnaire (Danone, Coca-Cola, Colgate…)
    • Services financiers (CréditAgricole, AXA, Bank of America…)
    • Santé (Sanofi, Medtronic…)
    • Technologies l’information (Microsoft, Intel, Hewlett Packard…)
    • Matériaux de base (Dupont de Nemours, Lafarge…)
    • Industrie (Saint-Gobain…)
    • Consommation discrétionnaire (Peugeot, SEB…)
    • Télécommunications (France Telecom, Telefonica…)
    • Services aux collectivités (EDF, GDF, Enel…)

Cette approche nécessite une diversification géographie qui ne se limite pas qu’à des sociétés françaises. L’avantage de ce style est qu’il nécessite que quelques suivis et rééquilibrages par an et demande donc peu de temps et d’effort. C’est une stratégie d’investissement passive avec un bon ratio d’efficacité.  L’auteur l’a classé en tant que style intermédiaire simplement parce qu’il existe des styles offrant une meilleure rentabilité.

À titre indicatif, j’emploie personnellement cette stratégie d’investissement. Si vous souhaitez avoir plus d’information sur le sujet, je vous recommande la lecture du livre Épargnant 3.0 d’Édouard Petit.

Acheter ce que l’on connait

Il s’agit de chercher à investir dans des actions pour lesquelles on possède des connaissances spécifiques sur un marché, ses tendances ou ses modes. Par exemple

    • Un médecin peut observer de façon privilégiée la force commerciale des laboratoires pharmaceutiques
    • Un fonctionnaire de collectivité territoriale peut observer les entreprises de traitement des déchets ou de gestion des eaux, etc.
    • En travaillant au sein d’une entreprise. Il est possible de comprendre les forces et faiblesses des entreprises concurrentes, les atouts ou lacunes de ses fournisseurs ou de ses clients.

Ces connaissances privilégiées peuvent permettre d’anticiper les tendances de sorte à acheter et vendre les actions au bon moment. Néanmoins, ce style sera insuffisant pour construire un portefeuille complet et diversifié. Cette méthode représente donc un style intermédiaire qui peut être utilisé en complément d’un style gagnant pour agrémenter la marge du portefeuille.

Partie C Styles gagnants

Points communs des styles gagnants

 Investissement plutôt que spéculation

Un investisseur qui adopte un style gagnant raisonne avec une optique « business ». Son objectif est de faire un bénéfice soit grâce aux dividendes, soit en revendant une action qui a pris en valeur.

L’hypothèse des marchés non efficients.

Les deux styles gagnants reposent sur l’hypothèse des marchés non efficients. Un marché non efficient signifie que le prix d’une action ne reflète pas toujours la valeur intrinsèque (c’est-à-dire la valeur réelle du bien). Cette hypothèse est en désaccord avec la théorie moderne du portefeuille qui considère que le prix de l’action est juste, car il intègre toutes les informations disponibles à un moment donné. Or pour Julien Delagrandanne, le prix d’une action ne reflète pas forcément la valeur réelle, car les vendeurs ou acheteurs agissent pour des raisons indépendantes de la valeur intrinsèque du business sous-jacent. Ces derniers peuvent spéculer, adopter un comportement moutonnier, ou même vendre, car ils ont besoin de cash, etc.

Le concept de marge de sécurité

L’investisseur qui adopte un style gagnant achète des titres en dessous de leur valeur réelle puisqu’il considère que le cours de l’action rejoindra la valeur intrinsèque sur le long terme. Cette approche offre une certaine marge de sécurité puisque l’écart entre le prix d’achat et le prix réel du marché induit un potentiel bénéfice à la revente.

Le style « value » pur / « investissement dans la valeur »

Le style « value » a été adopté par les célèbres investisseurs Benjamin Graham et Warren Buffet. Cette stratégie permettrait « d’obtenir un rendement au-dessus de la moyenne pour un risque en dessous de la moyenne ». Il existe 2 méthodologies :

Style value « top-down » : acheter des Sociétés leaders quand le marché est globalement bas

Cette stratégie consiste à investir dans de grandes sociétés durant des périodes de dépression. L’objectif est d’acheter des titres d’entreprises leader de leur secteur lorsque le marché est globalement bas puis attendre que les prix remontent au fur et à mesure que ces entreprises font face à la crise. L’idée derrière cette stratégie est que les sociétés leader de leur secteur seraient plus aptes à surmonter les crises.

Style value « bottom-up » : acheter des Sociétés individuelles décotées

Cette stratégie nécessite plus de travail, car elle fait appel à des connaissances comptables. L’objectif est d’acheter des sociétés individuelles décotées et de les revendre lorsque la décote disparait et que le prix reflète la valeur intrinsèque. Il s’agit de se constituer un portefeuille diversifié de petites valeurs dépréciées. L’auteur donne l’image d’un acheteur qui écume les brocantes de petits villages. Il chasse les objets dont les vendeurs ignorent qu’ils auraient une valeur significative aux yeux des antiquaires.

Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable »

Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable » consiste à acheter des actions de qualité dont le business sous-jacent a des perspectives de profitabilité supérieures à la moyenne. Autrement dit, l’objectif du style « croissance » est de se constituer un portefeuille concentrant un panel d’entreprise à fort potentiel de croissance.

L’auteur propose de se baser sur 15 questions de Philip Fisher pour identifier d’excellentes entreprises de croissance :

L’investisseur adoptant ce style « croissance » vend ses titres sous 3 conditions :

    • Si des faits tangibles conduisent à penser qu’il y a une erreur d’analyse sur les perceptives de croissance
    • Si un des investissements a tellement bien fonctionné qu’il pèse désormais un poids disproportionné relativement à l’ensemble du portefeuille.
    • S’il existe une meilleure opportunité pour investir

Partie D Mise en pratique des styles gagnants

La boite à outils que propose l’auteur s’articule autour de trois grands thèmes :

    • Les ratios utiles pour déterminer la cherté ou la qualité d’une action
    • Les méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque
    • Les connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels durables.

Ratios utiles pour identifier des actions pas chères ou de qualité supérieure

L’auteur détaille un panel de ratios et de critères qui peuvent permettre à l’investisseur de cibler les actions qui entrent dans le cadre des styles gagnant. Voici quelques points de repère donnés par l’auteur pour trier les cibles d’achat potentielles :

    • Price to Book < 1,5 (plutôt style value)
    • Dettes nettes sur capitaux propres < 1,5 à 2, ou critère sur niveau des intérêts de la dette, ou leur taux de couverture par le FCF
    • Historique de hausse des capitaux propres-PER < 15-Price to Book * PER < 22,5 (plutôt style value)
    • EV/ EBITDA < 8-FCF yield> Min (5%, Taux obligation 10 ans + 2%)
    • Historique long de versement de dividendes (20 ans)
    • Historique long de croissance de dividendes-Pay-out ratio toujours inférieur à 1
    • Stabilité du Return On Equity (ROE) dans le temps et ROE > 10 à 12% avec un effet de levier raisonnable (pour chercher des actions de qualité avec avantages concurrentiels, donc plutôt style GARP)
    • Stabilité du Return On Assets (ROA) dans le temps et ROA > 7% (plutôt style GARP)

Méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque

L’auteur présente 3 méthodes pour estimer la valeur intrinsèque d’une action :

    • Le Discount Cash Flow (DCF) qui consiste à calculer la valeur des futurs revenus encaissés par l’entreprise
    • Les valorisations d’actifs qui consistent à évaluer les actifs de l’entreprise à leur juste valeur
    • Les méthodes relatives et réflexives qui consistent à comparer les ratios de l’entreprise aux ratios moyens d’un panel d’entreprises du même secteur.

Quelques connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels

Il existe 4 sources d’avantages concurrentiels:

    • La supériorité du produit proposé (réelle ou perçue) : Le pricing power. C’est-à-dire la capacité à vendre des produits à prix élevés, sans faire fuir les clients. (ex : Macdonald ou Apple)
    • Le blocage des clients : les coûts de transfert. Il s’agit d’estimer la quantité d’effort que doit fournir le client de l’entreprise pour aller chez les concurrents. (ex : Microsoft)
    • Le blocage des concurrents à travers des licences & brevets ou via « l’effet réseau » (ex : Nestlé)
    • Les coûts faibles qui permettent de proposer un produit ou service à un prix inférieur des prix de la concurrence (processus de production, l’emplacement, l’échelle …) (ex : Samsung, Carrefour…)

Conclusion

On peut retenir 3 points importants :

    • Les styles gagnants possèdent 3 caractéristiques communes :
      • Ils s’appuient sur l’hypothèse des marchés efficients
      • Ses stratégies s’inscrivent dans une optique d’investissement plutôt que de spéculation
      • Ces styles offrent une certaine marge de sécurité.
    • L’investisseur qui adopte un style gagnant s’intéresse :
      • à la valeur intrinsèque des entreprises afin d’acheter les titres qui sont en dessous de leur valeur réelle. Soit il s’intéresse
      • aux entreprises qui ont un fort potentiel de croissance.
    • Adopter un style gagnant nécessite d’apprendre à estimer la valorisation d’une entreprise. Pour ce faire, il faut regarder ses avantages concurrentiels, ses perspectives de croissance, sa profitabilité, sa gestion du risque…

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Résumé : Épargnant 3.0 – Édouard Petit

Dans son livre Épargnant 3.0, Édouard Petit expose une méthode d’investissement boursière passive qui consiste à investir en grande partie avec des ETF. Son objectif est de suivre la performance du marché boursier en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois.

L’auteur aborde, entre autres

    • Les erreurs courantes chez les investisseurs
    • Les principaux supports d’investissement
    • Son plan d’action pour investir

Pour ce résumé, j’aborderais d’abord les hypothèses sur lesquelles s’appuie l’auteur. Ensuite je présenterai certaines erreurs commises par les investisseurs. Puis enchaînerai sur la méthode d’investissement d’Édouard Petit et je terminerai par son plan d’action et ses 10 commandements.

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Résumé : Épargnant 3.0

Les 8 hypothèses de base

Pour comprendre l’approche de l’auteur, il convient d’insister sur ses postulats de départ.  Ses hypothèses sont :

    1. Le marché boursier croit sur le long terme
    2. Investir dans la durée permet de limiter les risques et de profiter plus sereinement de la performance de l’ensemble des actifs, en particulier des actions.
    3. Le marché est très efficient. C’est-à-dire que le prix des titres financiers reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible.
    4. La performance moyenne des fonds est égale à la performance du marché à laquelle il faut soustraire leurs frais (soit environ 2% par an).
    5. Il est impossible de prévoir quel gestionnaire de fonds pourrait le mieux performer à l’avenir (et donc faire mieux que le marché).
    6. Il est possible d’investir pratiquement gratuitement en bourse grâce aux ETF (Exchange-Traded Funds).
    7. La diversification permet de réduire très significativement le risque.
    8. Les intérêts composés permettent de s’enrichir sur le long terme.

Les erreurs courantes des investisseurs

    1. faire insuffisamment attention aux frais. En effet, les frais réduisent la performance globale.
    2. ne pas diversifier ses investissements. Selon un vieil adage boursier : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
    3. Rentrer et sortir du marché, car chaque opération engendre des frais. De plus, l’investisseur prend le risque d’agir au mauvais moment
    4. mal gérer sa fiscalité
    5. investir dans l’exotisme ou le compliqué
    6. être insuffisamment informé et investir sans comprendre

Afin d’éviter de commettre ces erreurs tout en tenant compte des lois qui semblent gouverner le monde boursier, l’auteur propose cette méthode d’investissement.

La méthode d’investissement

La méthode d’investissement  s’articule en 4 points :

    • Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie
    • Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie
    • Investir automatiquement et régulièrement
    • Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Pourquoi cette méthode ? Commençons par comprendre ce qu’est un ETF

Un ETF (Exchange Traded Fund , autrement appelé tracker) est un instrument financier qui réplique la performance d’un indice boursier, Par exemples, certains ETF réplique le CAC40, d’autres suive de l’indice d’un pays ou d’un secteur en particulier. Certains ETF autrement suivent même la performance de tout le marché mondial.

Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie

Les avantages :

    • Les ETF ont une performance élevée qui est équivalente à celle des actions. Pour rappel, les actions ont une performance historique moyenne de plus de 8% par an.
    • Les ETF ont des frais très faibles. À titre indicatif, les frais des fonds classiques sont de l’ordre de 2% alors que ceux des trackers sont de l’ordre de 0.4%.
    • Les ETF permettent de diversifier géographiquement et à faible coût. Par exemple, les ETF monde représente généralement plus de 70% de la capitalisation mondiale. Acheter un ETF monde correspond à posséder une fraction de plusieurs centaines d’entreprises qui couvre les 2/3 du marché mondial des actions.
    • Les ETF permettent de profiter des dividendes. Les entreprises rémunèrent leurs actionnaires via les dividendes or posséder un ETF c’est être indirectement actionnaire de toutes les entreprises qui composent l’indice répliqué par le tracker
    • Les ETF sont également des produits boursiers qui permettent de profiter d’avantage fiscaux. Les ETF peuvent être déposés sur un PEA (Plan d’épargne en action) ou une assurance vie qui permet au souscripteur de bénéficier d’une enveloppe fiscale attractive après un certain temps de détention.

Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie

Investir dans un fonds euro sur une assurance vie permet de diversifié ses placements sur un autre actif et donc de réduire l’exposition au marché des actions. Cela permet ainsi de limiter la perte de capital en cas de crise majeure . En fait, les fonds euros sont majoritairement constitués d’obligations qui sont une classe d’actifs décolérée des actions. C’est-à-dire que si le marché des actions s’effondre, ce ne sera pas le cas du marché des obligations.

Un autre avantage est que le capital détenu dans une assurance vie composé uniquement de fond euros est souvent garanti contre la baisse. De plus, son rendement est généralement plus élevé que celui du livret A.

Investir automatiquement et régulièrement

L’auteur préconise d’investir automatiquement et régulièrement sur ces 2 classes d’actifs afin de :

    • Simplifier la gestion.
    • Atténuer la volatilité des prix, car acheter à différents moments permet de moyenner le prix d’achat sur la période d’investissement
    • Gagner du temps, car l’investisseur n’a plus besoin de suivre l’actualité financière.

Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Investir le plus tôt possible permet de profiter des intérêts composés au plus tôt. Une célèbre citation d’Einstein dit :

« Les intérêts composés sont la huitième merveille du monde. Celui qui les comprend les gagne… et celui qui ne les comprend pas les paie ».

(“Compound interest is the eighth wonder of the world. He who understands it, earns it … he who doesn’t … pays it.”).

Le plan d’action

Pour mettre en place cette méthode, l’auteur propose ce plan d’action:

    1. Faire un bilan de l’état de ses finances. Déterminer son patrimoine, ses revenus et ses capacités d’investissement
    2. Ouvrir un PEA et une assurance vie en ligne pour prendre date et commencer à faire courir les délais afin de bénéficier des avantages fiscaux
    3. Définir son plan d’investissement : Déterminer son portefeuille cible (définir ses objectifs, son profil de risque…) et définir le montant de ses apports et de ses dépôts
    4. Acheter les actifs (un ETF monde et un fond euros)
    5. Maintenir ou adapter l’allocation cible afin de garder le même profil de risque ou pour adapter la répartition du portefeuille en fonction de ses objectifs.

Les 10 commandements de l’auteur

    1. En ligne tu iras
    2. Des trackers tu prendras
    3. Diversifié tu seras
    4. Le PEA tu privilégieras
    5. Ton risque tu définiras
    6. Des apports réguliers tu feras
    7. Quand la bourse baissera, tu ne paniqueras
    8. Quand la bourse montera, tu ne t’emballeras
    9. Ton portefeuille tu rééquilibreras
    10. De la vie tu profiteras

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Pour synthétiser en 1 phrase, si vous souhaitez investir en visant la performance du marché, en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois :

Investissez dans un ETF monde et dans un bon fond euro, régulièrement et sur le long terme.

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Pour aller plus loin

L’auteur a écrit un deuxième livre « Créer et piloter un portefeuille d’ETF”. Son second ouvrage détaille plus en détail les principes de l’investissement passif. Il répond notamment aux questions :

    • Pourquoi les ETF sont des excellents véhicules d’investissement ?
    • Comment choisir ses ETF ?
    • Comment définir son allocation d’actif et son portefeuille type ? et comment les faire évoluer tout au long de la vie  ?
    • Comment protéger son investissement… ?

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Résumé : L’art subtil de s’en foutre – Mark Manson

Mark Manson est un écrivain, un consultant et un entrepreneur américain. Son livre, l’art subtile de s’en foutre est un guide à contre-courant sur le développement personnel. Il partage des conseils pour nous aider à y voir plus clair dans nos choix de vie et à faire le tri dans ce à quoi on doit accorder de l’importance.

L’ouvrage se découpe en 9 chapitres :

    • Accepter le positif comme le négatif
    • Oser surmonter les épreuves pour être heureux
    • Comprendre que personne n’est exceptionnel
    • Identifier ses valeurs pour vaincre ses souffrances
    • Choisir ses combats pour réussir
    • Accepter de remettre en question ses croyances car elles sont biaisées
    • Échouer ou réussir mais Agir avant tout ! 
    • Oser dire non et accepter un “non” de l’autre
    • Privilégier ce qui compte à nos yeux

Pour cette synthèse, je vais reprendre les grands principes présentés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Résumé : L’art subtil de s’en foutre

Accepter le positif comme le négatif

Pour Mark Manson, le discours ambiant est saturé jusqu’à l’obsession d’injonctions à positiver. La société de consommation et les réseaux sociaux contribuent à ne montrer que le positif.

La conséquence est que nous avons tendance à considérer qu’un truc cloche en nous car tout le monde à l’air d’avoir un vie vachement plus cool que la nôtre. Cette fixette sur le positif tend à nous rappeler en boucle ce qu’il nous manque – ce que l’on est pas, ce que l’on a pas, ce que l’on aurait dû être mais échoué à devenir… .

Du point de vue de l’auteur : « Quelqu’un de vraiment heureux n’éprouve pas le besoin de se planter devant une glace pour répéter cinquante fois « je suis heureux ». Il l’est. Point barre. »

La clé à comprendre est que les expériences négatives sont inévitables et font partie de la vie. Pour être heureux, on doit donc consentir à vivre les expériences négatives qui se présentent ou s’imposent à nous. 

De plus, tout ce qui vaut la peine dans la vie s’obtient généralement en surmontant l’expérience négative associée. Pour être en forme physiquement, il faut consentir à faire du sport, pour être en bonne santé, il est nécessaire de limiter la mauvaise bouffe, pour s’enrichir, il faut économiser et vivre en dessous de ses moyens pour ne pas dépenser tout son argent… 

Bref, il faut accepter les expériences positives comme négatives sans trop se préoccuper d’être heureux. Autrement dit, il faut cultiver l’art de s’en foutre.

L’auteur développe trois subtilités à ce sujet :

    • S’en foutre ne signifie pas être indifférent, mais être à l’aise avec le sentiment d’être différent. 
    • Pour se foutre des difficultés, il faut donner de l’importance à quelque chose de plus important que l’adversité.
    • On doit choisir ce à quoi on accorde de l’importance. Il emploie une jolie phrase dans le livre à ce sujet : « La maturité, c’est ce qui se produit quand tu as appris à tenir seulement à ce qui en vaut la peine. »

Oser surmonter les épreuves pour être heureux

Mark Manson développe l’idée que la souffrance et la perte sont inévitables et qu’il est vain d’essayer d’y résister. De plus, la souffrance est bénéfique car elle est l’agent du changement. Les émotions négatives constituent un appel à l’action dans le sens où si l’on refuse de changer on conservera ses problèmes et on continuera de souffrir.

C’est pourquoi, il vaut mieux affronter les difficultés plutôt que les éviter. Néanmoins, il convient de choisir ses combats en identifiant les problèmes que l’on a envie de résoudre..

Ainsi, la philosophie n’est pas « qu’est ce qui me ferait plaisir ? » mais « Quelle souffrance je veux endurer ? ». Autrement dit, pour atteindre le succès il faut vouloir les efforts plutôt que la récompense.

Comprendre que personne n’est exceptionnel

La dictature de l’exceptionnel nous renvoie une image dégradée de l’estime de soi. On a tendance à croire que si l’on veut se faire remarquer ou peser, il faut se montrer plus extrême, plus radical ou plus sûr de nous. Or pour Mark Manson, le vrai critère de l’estime de soi, c’est être apprécié par chacun pour nos aspects négatifs. 

Ainsi, le but n’est pas de viser une existence exceptionnelle mais plutôt une vie sans inhibitions ni attentes irréalistes. Ainsi, on devient libre d’accomplir ce qui nous motive tout en appréciant les choses simples : être avec ses amis, lire un bon livre, aider quelqu’un…

Identifier ses valeurs pour vaincre ses souffrances

Pour reprendre l’idée de l’auteur, la souffrance est inévitable donc il ne faut pas essayer de chercher à l’éviter mais plutôt de chercher à comprendre ses causes.

Il explique que la source de nos souffrances réside dans notre système de valeur. En fait, nos valeurs déterminent la nature de nos problèmes et nos problèmes définissent notre qualité de vie.

A ce propos, il existe de « fausses » valeurs qui débouchent sur des problèmes inextricables, comme par exemples :

    • Faire de la quête du plaisir une priorité dans la vie
    • Viser la réussite matérielle
    • Chercher à toujours avoir raison
    • Rester positif quoi qu’il arrive
    • Viser la domination par la manipulation ou la violence
    • Ne jamais rester seul
    • Vouloir être apprécié par tout le monde

Ces mauvaises valeurs se basent sur des superstitions, sont socialement destructrices et ne sont pas immédiatement contrôlables. A l’opposé, les « bonnes » valeurs s’appuient sur la réalité, sont socialement constructives et contrôlables. Il cite par exemple : l’honnêteté, l’innovation, la vulnérabilité, se défendre, défendre les autres, se respecter, la curiosité, la charité, l’humilité et la créativité.

Mark Manson propose cinq règles à appliquer pour incarner les bonnes valeurs :

    • Responsabilité : Prendre la responsabilité de tout ce qu’il nous arrive dans la vie sans désigner de coupable
    • Incertitude : Reconnaître notre propre ignorance et cultiver le doute par rapport à nos propres croyances.
    • Échec : être disposé à prendre connaissance de nos défauts et de nos erreurs, pour y remédier.
    • Rejet : Oser dire non ou entendre non pour définir clairement ce que l’on accepte dans la vie
    • Contemplation de notre condition de mortel : Considérer que notre propre mort est la seule chose en mesure de nous aider à relativiser toutes les autres valeurs

Choisir ses combats pour réussir

Pour l’auteur, il est indispensable de faire des choix et prendre la responsabilité de ce qui nous arrive. Plus on assume la responsabilité de sa vie, plus le pouvoir qu’on exerce sur elle est important. En choisissant de traiter ses problèmes, on devient plus fort.

A ce sujet, il faut combattre la tendance à refuser de faire des choix et s’indigner de la situation ou d’un évènement qu’on subit. Certes, on ne contrôle pas toujours ce qui survient, mais on contrôle toujours le regard que l’on porte sur ce qui nous arrive et notre façon d’y réagir.

En tout cas, on peut noter qu’il n’existe pas de processus définis pour engager un changement. Comme le dit Yoda « Change, ou ne change pas ; il n’y a pas de « comment ». »

Accepter de remettre en question ses croyances car elles sont biaisées

En fait, notre esprit traite les situations vécues de manière à ce qu’elles cadrent avec nos sentiments, nos certitudes et l’ensemble des expériences que l’on a précédemment vécues.

Cependant, nos croyances sont souvent erronées car elles se basent sur des convictions, des inexactitudes ou des hypothèses… bref des éléments qui peuvent être remis en question. La certitude absolue n’existe donc pas et il est vain de la rechercher.

Malheureusement, on déteste être dans l’incertitude et on évite toutes les choses qui mettent en danger notre identité. D’après la loi de l’effort inverse : plus on recherche la certitude plus on tend à renforcer le sentiment d’incertitude et d’insécurité. Autrement dit, plus on comprend que l’on ne sait rien et plus on réalise que l’image que l’on s’est forgée de la réalité est erronée.

Finalement, la clé est d’oser douter, se faire moins confiance et consentir à l’état d’incertitude. La remise en question de nos convictions et hypothèses est la démarche la plus raisonnable pour progresser. Mark Manson liste quelques questions qu’il convient de se poser pour injecter plus d’incertitude dans sa vie :

    • Question n ° 1 : Et si j’ai tort ?
    • Question n ° 2 : Qu’est-ce que ça voudrait dire si j’avais tort ?
    • Question n ° 3 : Le fait d’avoir tort créerait-il un problème meilleur ou pire que mon problème actuel, pour moi et les autres ?

Échouer ou réussir mais agir avant tout

La société nous apprend à éviter l’échec. Le système scolaire en est largement responsable car tout y est rapporté à la performance. Les individus qui échouent et qui sortent du cadre sont sanctionnés. 

Pourtant, du point de vue de l’auteur, on ne peut réussir que là où l’on est prêt à échouer. Cela fait écho à une citation de Michael Jordan « J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie, voilà pourquoi j’ai réussi. » .

La déception et la douleur font partie du processus vers le succès. C’est pourquoi il est primordial d’apprendre à les supporter et à agir malgré elles. La clé est d’oser passer à l’action sans craindre l’échec.

A ce sujet, on pense souvent qu’il faut être motivé pour agir. Or, l’inverse est aussi vraie, une action crée de l’inspiration qui crée à son tour de la motivation qui nous pousse à continuer.

Du coup, le seul critère à prendre en compte est de fait de passer à l’action. Dès lors que le fait d’agir devient le seul critère de réussite, alors l’échec nous pousse aussi en avant. 

Oser dire non et accepter un “non” de l’autre

Mark Manson insiste sur le fait que l’on doit s’engager et faire des choix pour être libre. Cela se traduit par l’importance d’oser dire “non” tout en acceptant que l’on nous dise aussi “non”.

A ce propos, il précise qu’une relation tient à deux choses

    • La faculté de chaque partenaire à assumer ses responsabilités
    • La capacité à rejeter l’autre ou accepter de se trouver rejeté par lui

L’auteur précise à ce sujet que les conflits sont inévitables et qu’ils sont à la base d’une relation de confiance. Il propose plusieurs pistes pour parvenir à les surmonter :

Le premier conseil est d’évaluer les conséquences des désaccords

    • Si je refuse, en quoi celà changerait-il notre relation ?
    • Si mon partenaire refuse quelque chose que je veux, en quoi ça changerait la relation ?

Si la confiance est brisée, il partage les deux uniques solutions pour la reconstruire :

    • Le fauteur doit admettre les mobiles de l’abus de confiance.
    • Il doit faire la démonstration de son changement de comportement dans la durée

Privilégier ce qui compte à nos yeux

Mark Manson illustre ce dernier principe en abordant le sujet de la mort. La mort fait ressortir le sens de l’existence car sans elle, rien n’aurait d’importance.

Il cite le livre The Denial of Death de l’anthropologue américain Ernest Becker. L’ouvrage soutient deux points essentiels :

    • L’Homme est la seule espèce capable de conceptualiser et de se représenter de manière abstraite.
    • Nous nous efforçons de construire un moi éternel. En plus du moi physique, nous passons notre existence à construire un moi conceptuel. Il s’agit de notre identité qui sera la seule à persister après notre mort.

On cherche ainsi à avoir une influence sur le monde pour laisser une trace de notre passage. Pour l’auteur, l’empreinte que l’on peut laisser n’est pas le fait de lancer un application, d’être diplômé de telle école ou d’avoir acheté un yacht… mais le fait de continuer à privilégier ce qui compte à nos yeux en toute circonstance même lorsqu’on est en pleine confusion.

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Résumé : Miracle Morning – Hal Elrod

Hal Elrod se définit comme un marathonien et conférencier en développement personnel. Dans son livre, Miracle Morning – offrez-vous un supplément de vie, il présente une méthode révolutionnaire pour se lever plus tôt et s’offrir un supplément de vie.

L’ouvrage se découpe en plusieurs chapitres 

    1. L’histoire inspirante de l’auteur
    2. Réveiller tout son potentiel
    3. Les leçons à l’origine de sa routine matinale
    4. Connaître le club des 95%
    5. Se réveiller le matin avec envie
    6. Life SAVERS : six exercices à intégrer à sa routine matinale
    7. Le Miracle Morning en 6 minutes
    8. Personnaliser sa Miracle Morning
    9. Rendre sa Miracle Morning irrésistible

Pour ce résumé, je vais essayer de synthétiser les principales idées et les conseils que l’auteur aborde. C’est parti !

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Résumé : Miracle Morning

1 – L’histoire inspirante de l’auteur

Dans un premier temps, Hal Elrod partage le cheminement qui l’a amené à développer la Miracle Morning. Alors qu’il a tout pour lui, il est victime d’un terrible accident de la route. En rentrant de soirée, une voiture le percute de face sur l’autoroute. Son corps est en morceau, son cerveau subit des dégâts irréversibles et il sombre dans le coma.

Après une longue période de convalescence, il remonte progressivement la pente et prend conscience de l’importance de vivre pleinement sa vie :

    • En 2000, il reprend son poste de commercial chez Cutco.
    • En 2001, il commence à raconter son histoire dans les lycées et les universités.
    • En 2002, il se met à l’écriture.
    • En 2004, il devient directeur commercial de son entreprise
    • En 2006, il sort son premier livre mais il se fait escroquer. Il décide alors de se faire accompagner par un coach professionnel. Puis il devient lui-même coach en développement personnel.
    • En 2007, sa vie s’écroule de nouveau à la suite de la crise économique. Alors qu’il est endetté,  ses revenus sont divisés par deux, et il ne peut plus rembourser ses prêts.
    • Un an plus tard, il avoue sa situation à un ami et il commence à remonter la pente une énième fois. C’est à ce moment qu’il essaye une nouvelle routine matinale qu’il se met à développer.
    • En 2009, il vit la meilleure année de sa vie : il se marie, assiste à la naissance de son enfant et sa Morning Routine devient virale.

Il décide de partager la découverte qui l’a aidé à aller mieux : les routines matinales

2 – Réveiller tout son potentiel

La Miracle Morning (comme il l’appelle) s’appuie sur trois maximes :

    • Chacun est capable de créer et d’entretenir santé, richesse, bonheur, amour, etc… à des niveaux extraordinaires
    • Il est nécessaire de s’évertuer à devenir la personne qu’il nous faut être; un individu qualifié et capable d’atteindre, de créer et de conserver ce niveau de réussite.
    • La façon de se réveiller chaque jour et le fait d’avoir une routine matinale (ou l’absence de routine) conditionnent énormément le degré de succès.

A ce propos, la promesse de sa Miracle Morning est d’aider celui qui la réalise à améliorer drastiquement sa vie dans différents domaines :

    • augmenter ses revenus
    • obtenir une meilleur qualité de vie
    • améliorer sa discipline
    • diminuer son stress
    • perdre du poids
    • se réveiller chaque jour armé d’une énergie plus grande
    • accroître sa productivité et se focaliser sur ses priorités
    • découvrir un sens à sa vie

 3 – Les leçons à l’origine de sa routine matinale

    • Ce qui compte c’est être entouré. Pour illustrer, il explique que l’épreuve liée à l’endettement était plus difficile à supporter mentalement que sa période de convalescence après l’accident. Sur son lit d’hôpital, il était entouré par sa famille, ses amis et le personnel soignant. Par contre, lorsqu’il croulait sous les dettes, il était seul. Personne n’était désolé pour lui, personne ne lui rendait visite et personne ne prenait soin de lui.
    • La clé est de passer à l’action et de prendre sa vie en main. Hal Elrod prend un exemple personnel : alors qu’il était profondément déprimé, il s’est forcé à aller courir pour se vider la tête plutôt que de rester à se morfondre. Cette habitude est restée et lui a permis de remonter la pente.
    • Le niveau de succès est proportionnel au niveau d’épanouissement personnel.
    • Trouver du temps le matin pour instaurer sa routine matinale afin de démarrer sa journée sur une note positive et accroître son énergie et sa concentration pour le reste de la journée
    • Privilégier l’impact maximal. L’auteur dénombre 6 activités ultra-bénéfiques : la méditation, les affirmations, la tenue d’un journal, la visualisation, la lecture et l’exercice physique.

Un jour, il décida d’effectuer ses six activités au réveil :

    • Faire 10 minutes de silence. Assis à prier, à méditer et à se concentrer sur sa respiration, il sentit son stress s’évanouir. Le calme envahit et apaisa son esprit.
    • Lire, car comme ille dit : « il ne faut qu’une idée pour changer sa vie »
    • Écrire des affirmations. Autrement dit, il nota simplement ce qu’il voulait sur un papier
    • Visualiser. Durant dix minutes, il porta successivement son attention sur différentes images comme l’endroit de rêve où il voulait habiter, les activités qu’il allait faire durant sa journée…)
    • Tenir un journal
    • Faire de l’exercice physique

Depuis cette tentative, l’auteur continue de se réveiller à 5h pour suivre cette routine de développement personnel car elle lui apporte des bénéfices exceptionnels. Devant les résultats extraordinaires de sa Miracle Morning, il décida d’étudier le sujet.

4 – Connaître le club des 95%

Durant ses recherches, il découvre une étude édifiante réalisée par l’administration de la sécurité sociale américaine. Au cours de leur vie professionnelle seuls 5% des individus seront capables de se créer une vie de liberté et 95% continueront de lutter jusqu’à la fin de leurs jours. Autrement dit, si l’on suit 100 personnes au début de leur carrière professionnelle jusqu’à leur départ à la retraite :

    • 1 seule sera riche
    • 4 seront à l’abri des soucis financier
    • 5 continueront de travailler (non pas par souhait mais par besoin)
    • 36 seront mortes
    • 54 seront fauchées et dépendantes de leurs amis, de leur famille et du gouvernement pour vivre.

 Pour échapper à la médiocrité et faire partie des 5%, l’auteur identifie 3 étapes clés :

    • Étape 1 : prendre conscience des statistiques. A ce propos, il liste quatre domaines associés à la réussite : le physique, le mental/émotionnel, la vie de couple et les finances
    • Etape 2 : identifier les causes de la médiocrité comme par exemple : 
      • le syndrome du rétroviseur : revivre et recréer en permanence le passé
      • L’absence de but
      • isoler les incidents et oublier la vision d’ensemble
      • Un manque de sens des responsabilités
    • Étape 3 : Commencer à identifier ses objectifs de vie et agir pour les réaliser

5 – Se réveiller le matin avec envie 

    • La quantité de sommeil est discutable. Selon l’auteur, il n’y a pas un nombre d’heures magiques sur la quantité de sommeil nécessaire. Les besoins varient en fonction des individus car ils sont fonction de facteurs tels que l’âge, la génétique, la santé, la quantité d’exercice physique, etc.
    • Nos croyances personnelles conditionnent l’influence du sommeil. Après plusieurs expérimentations, l’auteur a découvert qu’en dormant neuf, sept, voire uniquement quatre heures, il bénéficiait précisément de la quantité de sommeil idéale à partir du moment où il le décidait délibérément avant de se coucher. A ce propos, l’auteur invite le lecteur à ne pas le croire sur parole mais d’essayer l’expérience.
    • Ne pas appuyer sur le bouton répétition de son réveil. Pour lui, lorsqu’on préfère se rendormir, on envoie le message « “je ne souhaite pas vivre ma vie, tout du moins, pas pleinement.

A ce sujet, l’auteur propose une stratégie en cinq étapes pour éviter d’appuyer sur le bouton “répétition »

    • étape 1 : définir des intentions avant de se coucher
    • étape 2 : mettre son réveil à l’autre bout de la chambre pour se forcer à se lever 
    • étape 3 : se brosser les dents
    • étape 4 : boire un grand verre d’eau
    • étape 5 : enfiler sa tenue de sport

6 – Life SAVERS : six exercices à intégrer à sa routine matinale

S comme Silence

L’idée est de commencer chaque journée en s’offrant une période de silence résolu. 

Pour ce faire, il existe plusieurs exercices qui apaisent l’esprit, détendent le corps et permettent d’être totalement présent et prêt pour sa routine. On peut citer la méditation, la prière, la respiration profonde, la gratitude…

Hal Elrod insiste particulièrement sur la méditation dont l’objectif est de respecter le silence et de concentrer son esprit pendant un certain temps. 

A comme Affirmations

Nous sommes programmés au niveau de notre subconscient pour penser, croire et agir comme nous le faisons. Cependant, notre programmation peut être modifiée ou améliorée à tout moment. Les affirmations permettent d’orienter notre subconscient vers les réalisations que l’on souhaite afin de pouvoir prendre des décisions qui nous en rapproche.

L’auteur propose cinq questions pour aider le lecteur à créer ses affirmations :

    • Que souhaitez-vous réellement ?
    • Pourquoi souhaitez-vous cela ?
    • Qui vous engagez-vous à être pour créer cela ?
    • Que vous engagez-vous à faire pour obtenir cela ?
    • Quelles citations et philosophies appuient vos réponses ?

Il recommande de lire régulièrement ses affirmations et de garder à l’esprit qu’on ne peut pas avoir la main sur leur version définitive.

V comme Visualisation

L’idée est de façonner sa vision du futur en s’imaginant un avenir qui nous inspire et que l’on souhaite atteindre. Par exemple, s’imaginer la maison de ses rêves, le poste idéal, les projets que l’on souhaite entreprendre….

L’auteur propose un procédure en 3 étapes pour l’exercice de visualisation :

    • Se préparer. Passer une musique d’ambiance et s’asseoir le dos bien droit dans une position confortable.
    • Visualiser ce que l’on souhaite vraiment
    • Visualiser la personne que l’on doit devenir et ce qu’il nous faut faire

Il conseille de réaliser un tableau « visuel » qui reprend toutes les projections que l’on fait. On peut y faire figurer ses objectifs de vie, coller une image de l’endroit où l’on veut habiter, lister des citations inspirantes.

E comme Exercice physique

La Miracle Morning intègre un temps pour entretenir sa forme physique. Le contenu est entièrement libre. L’activité peut être de la musculation, marcher, courir, faire du tennis… . De son côté, l’auteur privilégie une pratique harmonieuse du yoga.

R comme Reading (lecture)

Hal Elrod recommande de lire des livres pratiques dans différents domaines comme le succès, l’investissement, le couple, la psychologie… .

Il conseille de s’engager à lire un minimum de dix pages par jour. Ce qui représente 18 livres de 200 pages par an.

 Il partage également plusieurs recommandations :

    • commencer avec la finalité en tête (pourquoi lire ce livre ?)
    • combler les lacunes
    • prendre des notes
    • relire les bons livres 

S comme Scribing (écriture)

L’auteur suggère de tenir un journal pour référencer ses pensées, ses succès, ses objectifs, les choses qui nous rendent reconnaissant ou qu’on souhaiterait améliorer… . Il conseille ensuite de les relire de temps en temps.

Cette habitude possède plusieurs bénéfices :

    • gagner en clarté
    • retenir des idées
    • passer en revue les enseignements
    • voir sa progression

7 – Le Miracle Morning en 6 minutes

    • 1er minute : Passer la première minute assis en silence résolu
    • 2ème minute : Exprimer des affirmations quotidiennes – celles qui nous rappellent nos priorités les plus importantes
    • 3ème minute : Fermer les yeux et visualiser l’atteinte de ses objectifs et sa journée idéale…
    • 4ème minute: écrire l’objet de notre reconnaissance et les résultats que l’on s’engage à obtenir dans la journée
    • 5ème minute: lire une ou deux pages d’un livre de développement personnel
    • 6ème minute : Consacrer la dernière minute à faire de l’exercice physique. Courir sur place, faire des pompes ou abdos…

8 – Personnaliser sa Miracle Morning

Le but est d’adapter sa routine matinale à son style de vie en personnalisant l’heure du réveil, la quantité de sommeil, l’ordre des activités… . Toutefois, il suggère de garder en tête quelques recommandations :

    • Se réveiller 30 à 60 min plus tôt
    • Manger après la Miracle Morning
    • Aligner sa routine sur ses rêves et objectifs
    • Commencer par l’activité la plus dure
    • Conserver la routine durant le week-end
    • Conserver l’attrait pour la nouveauté
    • Faire de sa routine un moment agréable

9 – Rendre sa Miracle Morning irrésistible

Les débuts de mise en place d’une habitude sont souvent compliqués car, le changement est difficile et on a souvent tendance à abandonner rapidement. Les résolutions de début d’année l’illustrent parfaitement.

Pour mettre en place sa Miracle Morning, l’auteur conseille de se forcer à effectuer sa routine matinale pendant 30 jours. Même si le début est insupportable, il faut persévérer. Au fur et à mesure, le changement devient désagréable, puis supportable, puis agréable et enfin irrésistible. 

Il dispense plusieurs derniers conseils pour mettre en place sa routine matinale :

    • Se forcer à faire les exercices.
    • Se trouver un partenaire avec qui faire les activités afin de se motiver mutuellement. 
    • Programmer le premier Miracle Morning dès demain

Conclusion

En guise de synthèse et de conclusion, je vais reprendre un passage du livre qui rappelle l’intérêt de la Miracle Morning :

« En effectuant chaque jour les life SAVERS, vous ressentirez les bienfaits physiques, intellectuels, émotionnels et spirituels du silence, des affirmations, de la visualisation, de l’exercice physique, de la lecture et de l’écriture.

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Résumé : Ikigai – les secrets des japonais pour une vie longue et heureuse

Le livre, ikigai : les secrets de japonais pour une vie longue et heureuse, a été coécrit par deux auteurs espagnols Hector Garcia et Francesc Miralles.  Cet ouvrage s’organise autour d’un mot mystérieux : ikigai. On peut le traduire comme “le bonheur d’être toujours occupé” ou encore “la raison d’être pour laquelle nous nous levons chaque matin”. Les auteurs ont étudié ce concept durant leur voyage sur l’archipel d’Okinawa au Japon. Cette région est réputée pour l’extraordinaire longévité de ses habitants. Le but du livre est d’approcher les secrets de ces centenaires pour une vie saine et heureuse ainsi que de partager des clés pour découvrir son propre ikigai.

L’ouvrage se découpe en une dizaine de chapitres :

    1. La philosophie Ikigai
    2. les facteurs quotidiens  pour vivre mieux et plus longtemps
    3. Témoignages des centenaires d’orient et d’occident
    4. L’importance de trouver un sens à l’existence
    5. Transformer le travail et le temps libre en un espace de développement
    6. Traditions et devises de vie d’Ogimi 
    7. Le régime ikigai
    8. Exercices orientaux favorisant la santé et la longévité
    9. Affronter les problèmes et les changements de la vie en évitant le stress
    10. Epilogue : Ikigai un art de vivre

Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer les grands principes apportés dans ces différents chapitres. C’est parti ! 

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Résumé : Ikigai – les secrets des japonais pour une vie longue et heureuse

Hector Garcia & Francesc Miralles ont rencontré les habitants des cinq zones bleues du monde. Il s’agit du nom donné par les scientifiques et démographes aux régions qui comptent de nombreux cas de forte longévité : 

    • La Sardaigne en Italie
    • La municipalité de Loma Linda, Californie
    • Péninsule de Nicoya, Costa Rica
    • L’île Ikaria, Grèce
    • L’archipel d’Okinawa au Japon

Après avoir interviewé une centaine d’habitants, en particulier sur l’île japonaise d’Ogimi, les auteurs ont compilé les secrets de leur longévité.

1/ Conserver un esprit actif, souple et capable de continuer à apprendre.

Pour entretenir sa santé mentale, on peut appliquer deux grands principes : 

    • Limiter le stress, tout en s’exposant au changement. Le stress à petites doses est bon pour la santé. Par contre, il convient de limiter le stress trop intense. Les Japonais s’appuient sur plusieurs pratiques pour conserver un esprit serein et actif :
      • Faire de l’exercice, des étirements et pratiquer des exercices de respiration profonde
      • Oser exprimer ses émotions
      • Avoir un environnement propre et ordonné (chambre, bureau, maison…)
      • Méditer
      • Prendre une douche en écoutant de la musique pour se relaxer
      • Se masser le crâne en faisant pression avec les doigts
      • Privilégier des pensées positives
    • Dormir suffisamment. Pour faciliter son sommeil et son endormissement, les japonais préconisent :
      • Ne pas pratiquer d’activités qui rendent nerveux avant de se coucher
      • Ne pas prendre de caféine
      • Dîner au moins trois heures avant de s’endormir
      • Suivre un rituel qui nous mène naturellement à l’endormissement
      • Réduire l’intensité de l’éclairage de la pièce dans laquelle on se couche

2/ Trouver un sens à sa vie : l’Ikigai

L’ikigai est “la raison pour laquelle nous nous levons chaque matin”. Cette quête de sens est au cœur de la philosophie des japonais et représente un des secrets de leur longévité. Cela fait écho à une citation de Nietzsche, “celui qui a un pourquoi qui lui tient lieu de vut, de finalité, peut vivre avec presque n’importe quel comment”.

Dans le livre, les auteurs présentent une discipline appelée logothérapie qui a pour but de sensibiliser l’individu sur le sens de sa vie. Ils abordent notamment une thérapie créée par le Japonais Shoma Morita dont l’objectif est d’aider le patient à trouver un but vital. Les fondements de la discipline sont que l’action est la cause du changement et qu’il faut oser regarder en soi pour découvrir son propre ikigai. La thérapie de Morita se découpe en quatre phases :

    • Isolation et repos (5 à 7 jours)
    • Thérapie occupationnelle légère (5 à 7 jours) qui consiste à effectuer des tâches monotones en silence
    • Thérapie occupationnelle (5 à 7 jours). effectuer des tâches qui requièrent un mouvement physique
    • Retour au monde « réel » et à la vie sociale

3/ Entrer dans le flow avec chaque tâche 

Le flow correspond au fait d’être totalement plongé dans l’activité que l’on effectue sans réfléchir ni se laisser distraire par quoi que ce soit. Il n’y a alors ni passé ni futur, juste le présent. Les auteurs décrivent sept conditions pour entrer dans l’état de flow : 

    • Savoir que faire
    • savoir comment le faire
    • savoir si on le fait bien
    • savoir où aller (s’il y a une navigation en jeu)
    • se fixer des défis ambitieux
    • utiliser ses meilleures ressources personnelles
    • ne pas s’adonner aux distractions

Ils partagent trois techniques pour expérimenter l’état de flow :

    • Choisir un défi réalisable (suffisamment ardu, mais pas trop)
    • Avoir des objectifs concrets et clairs
    • Se concentrer sur une seule tâche

Les auteurs expliquent aussi qu’il est possible de profiter des instants de microflow durant les tâches quotidiennes. Ils prennent l’exemple de Bill Gates qui assure faire la vaisselle tous les soirs. Même s’il pourrait déléguer cette tâche, il préfère la faire car elle l’aide à mettre de l’ordre dans ses idées.

On peut également citer l’exemple de Hayao Miyazaki, le célèbre dessinateur et cofondateur des studios Ghibli qui incarne parfaitement le mot Ikigai. Ce dernier s’épanouit pleinement en dessinant. A tel point, qu’un an après sa retraite, il déclarait qu’il ne ferait plus de longs-métrages, mais qu’il dessinerait jusqu’au jour de sa mort”.

4/ Passer du temps avec les autres

Les auteurs ont constaté que tous les habitants d’Ogimi avaient très à cœur de passer du temps avec leur famille, leurs amis ou les membres de leur communauté : 

    • ils cultivent les amitiés chaque jour
    • ils appartiennent tous à une association de voisins
    • ils fêtent de nombreux évènements, même les plus infimes. 
    • ils sont très fiers de leurs traditions et de la culture locale

5/ Adopter un régime alimentaire sain et équilibré

A titre d’exemple, voici une liste de certaines habitudes alimentaires pratiquées par les habitants de la région d’Okinawa :

    • Consommer une grande variété d’aliments, essentiellement d’origine végétale
    • Manger au moins cinq fruits et légumes par jour
    • Manger tous les jours du riz blanc. (les céréales constituent la base du régime alimentaire des Japonais)
    • Consommer très peu de sucre sous forme directe (quand c’est le cas, ils prennent du sucre de canne)
    • Manger à 80%. S’arrêter de manger avant d’être rassasié
    • Consommer des aliments en forte teneur en antioxydants (tofu, miso, thon, carottes, chou, nori = algue, oignon, pousse de soja, patate douce)
    • Boire du thé vert

6/ Bouger doucement mais régulièrement 

Les habitants du village d’Ogimi ne pratiquent aucun sport en particulier mais ne cessent de bouger en observant leur routine quotidienne. Ils marchent, conduisent, participent à des activités sociales, jardinent, …

Ils s’adonnent également à des disciplines orientales visant à équilibrer l’âme, le corps et l’esprit comme le yoga, le tai chi ou du Qi gong.  Différentes pratiques sont décrites dans le livre et les auteurs donnent des exercices spécifiques pour chaque discipline (salutation au soleil, des étirements ou exercices de respiration).

7/ Adopter une philosophie de vie orientée vers la résilience

La résilience est notre capacité à affronter les épreuves. Une personne résiliente sait rester concentrée sur ses objectifs, sans se laisser submerger par le découragement. Le proverbe japonais “Si tu tombes 7 fois, relève-toi 8 fois.” illustre parfaitement cette philosophie. Les japonais ont tendance à ne jamais se rendre. Quand ils font face à des revers dans la vie, ils continuent à se battre.

Cette capacité se complète avec des philosophies telles que le Stoïcisme et le bouddhisme. L’objectif est d’atteindre la tranquillité d’esprit, un état d’absence d’émotions négatives (l’anxiété, la peur, la peine, la vanité, la colère) tout en recherchant la présence d’émotions positives comme la joie, l’amour, la sérénité ou la gratitude.

Pour atteindre ce résultat, les stoïciens pratiquent une technique semblable à la visualisation négative. Ils imaginent “ la pire chose qui puisse arriver” afin d’être prêts au cas où certains privilèges et plaisirs disparaîtraient de leur vie.

Ils pratiquent également la méditation pour s’entraîner à observer leurs émotions. Car, nous sommes davantage affectés par le regard que l’on porte sur les événements, plutôt que sur les événements eux-mêmes.

Au-delà du concept de résilience, les auteurs expliquent la notion d’anti fragilité développée par Nassim Taleb. L’idée est de devenir plus fort avec les assauts et les difficultés de la vie. On peut noter plusieurs recommandations :

    • Ajouter des “plus” à sa vie. Par exemple, au lieu d’avoir un salaire unique, on peut diversifier ses revenus en essayant de gagner de l’argent avec ses hobbies. 
    • être conservateur dans certains domaines et prendre beaucoup de petits risques dans d’autres. Pour rester dans le domaine financier, on peut par exemple déposer 90% de son capital sur un compte épargne et investir les 10% restants sur des placements risqués mais rémunérateurs.
    • Éliminer les choses qui nous fragilisent. Supprimer des mauvaises habitudes comme manger entre les repas, passer trop de temps sur les réseaux sociaux …

Conclusion : Ikigai  – les secrets des japonais pour une vie longue et heureuse

Les auteurs terminent le livre par les 10 lois de l’ikigai extraites de la sagesse des centenaires d’Ogini : 

    • Restez toujours actifs
    • Prenez les choses calmement
    • Ne mangez pas à satiété
    • Entourez-vous de bons amis
    • Soyez en forme pour votre prochain anniversaire
    • Souriez
    • Reconnectez-vous avec la nature
    • Remerciez
    • Vivez-l’instant
    • Suivez votre Ikigai

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Résumé : L’Effet cumulé – Darren Hardy

Darren Hardy est un auteur américain, conférencier, conseiller et ancien éditeur du magazine SUCCESS. Dans son livre, l’effet cumulé (lien affilié), il partage des stratégies qui mènent au succès. Pour lui, rien n’est aussi efficace que l’effet cumulé de petites et simples actions mises en œuvre correctement sur la durée.

L’ouvrage s’organise autour de six principes fondamentaux sur lesquels s’appuient le fonctionnement de l’Effet cumulé :

    • 1er principe : Fournir un effort constant dans le temps
    • 2ème principe : Prendre conscience de ses choix
    • 3ème principe : Mettre en place des habitudes
    • 4ème principe : Savoir saisir l’élan
    • 5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
    • 6ème principe : Dépasser ses attentes

Dans cette synthèse, je vais résumer ces six grands principes. C’est parti !

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Résumé : L’Effet cumulé

1er principe : Fournir un effort constant dans le temps. 

Réussite = efforts constants et soutenus

Darren Hardy constate que nous avons oublié la valeur qu’est un travail soutenu et constant. Nous voulons des résultats immédiatement et sans effort. Or, le succès nécessite un travail de longue haleine. On n’obtient pas un corps athlétique en seulement deux entraînements et on ne devient pas  riche du jour au lendemain.

La bonne nouvelle est qu’il suffit d’une série de choix minimes mais intelligents pour engranger d’immenses  bénéfices. Pour réussir, les mesures à prendre n’ont pas besoin d’être colossales, mais elles doivent être constantes dans le temps.

L’exemple des 3 amis

L’auteur illustre ses propos en prenant l’exemple de trois amis qui prennent de petites décisions quotidiennes différentes.

    • Le premier décide de mettre en place de petites habitudes simples mais bénéfiques comme marcher 30 minutes par jour, lire 10 pages d’un livre tous les soirs, boire de l’eau à la place d’un soda, réduire de 100 calories les apports journaliers…
    • Le second achète une télé et la regarde tous les soirs en buvant une bière …
    • Le troisième ne change rien

Les effets de ses choix sont imperceptibles les premiers mois. Mais plus on avance dans le temps, plus les résultats sont significatifs. Au bout de quelques années, le premier protagoniste a perdu du poids alors que le second a grossit. Les heures de lecture du premier lui permettent de développer ses compétences et décrocher une promotion et une augmentation de salaire. Le second frustré de sa prise de poids se renferme, il est plus grincheux, ce qui détériore la relation avec sa femme. Le situation du troisième n’aura que très peu changée.

A travers cet exemple, Darren Hardy illustre le poids que peuvent avoir de petites décisions sur le long terme.

La nécessité d’un travail régulier 

L’auteur insiste sur le fait que pour tirer profit de l’effet cumulé, il faut d’abord fournir un effort avec régularité suffisamment longtemps avant d’en percevoir les bénéfices. Réussir, c’est se soumettre à une série d’exercices quotidiens, parfois difficiles, mais que l’on doit réaliser avec constance dans la durée. Comme il l’écrit :  “le succès véritable et durable requiert du travail, beaucoup de travail !”

2ème principe : Prendre conscience de ses choix

Selon l’auteur, nous prenons des décisions sans y penser. Or pour réussir, il convient de faire des choix raisonnés. Il dispense plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Assumer à 100% ses actes sans rien attendre en retour. En choisissant d’être pleinement responsable de ses décisions et de sa manière de réagir, on prend le contrôle de sa vie. A partir du moment où l’on choisit ses actions on peut commencer à maîtriser ses résultats. Pour reprendre une citation de Jim Rohn : « On devient adulte le jour où l’on assume l’entière responsabilité de sa vie. »
    • Déterminer ses objectifs. L’auteur recommande d’identifier les résultats que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, il conseille de lister sur un carnet ses objectifs dans les différents domaines de sa vie (couple, santé, finance personnelle…). Pour chaque domaine il convient de:
      1. déterminer où l’on en est actuellement 
      2. définir où l’on souhaite aller 
    • Faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire. Nous avons tous des objectifs plus ou moins similaires, avoir suffisamment d’argent pour vivre confortablement, vivre en bonne santé… . Or, très peu de personnes sont prêtes à fournir des efforts nécessaires pour atteindre ces objectifs. Très peu font du sport toutes les semaines indéfiniment, très peu épargnent tous les mois pendant 30 ans… Bref, réussir c’est faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire.
    • Suivre ses comportements et habitudes. Par exemple, si l’on souhaite économiser de l’argent, on peut noter tout ce que l’on dépense. Faire l’effort de référencer toutes ses actions permet de conscientiser les décisions que l’on prend.

Une fois de plus, l’effet cumulé est un ensemble de petites actions répétées qui engendrent des résultats formidables sur le long terme. C’est en faisant des choix conscients que l’on met en place ces actions. Avec la pratique, elles deviendront des habitudes permanentes. 

3ème principe : Mettre en place des habitudes

L’auteur soutient le point de vue qu’avec suffisamment de pratique et de répétition, n’importe quel comportement, bon ou mauvais, devient automatique. La mise en place de bons comportements est difficile car nous avons tendance à privilégier la facilité à l’effort. Il est plus facile de dévorer un cookie plutôt que suivre son régime, lancer une série plutôt que d’aller à l’entraînement … . Bref, la réussite implique de ne pas tomber dans le piège de la gratification immédiate.

Pour éviter de faire les mauvais choix, Darren Hardy conseille de trouver son “pourquoi”. Cela consiste à identifier une raison motivante qui nous pousse à agir conformément à nos objectifs et valeurs. Car, nos choix n’ont de sens que s’ils sont liés à nos désirs et nos rêves. 

En parallèle, l’auteur suggère d’identifier nos trois plus grands objectifs et de lister les mauvaises habitudes qui risquent de saboter notre progression. 

5 stratégies pour éliminer les mauvaises habitudes

    • Identifier ses déclencheurs. A quels moments, avec qui, à quels endroits ai-je de mauvaises habitudes ?
    • Éliminer tout ce qui encourage les mauvaises habitudes.
    • Remplacer un mauvais comportement par des habitudes plus saines,
    • Procéder par paliers
    • Y aller la tête la première

Darren Hardy propose de faire un bilan de ses vices et d’apprendre à les maîtriser. Tous les trois mois, il recommande de choisir une mauvaise habitude et de s’abstenir de la pratiquer pendant 30 jours.

6 techniques pour instaurer de bonnes habitudes

    • Créer les conditions de son succès. Chaque habitude doit correspondre à son mode de vie.
    • Penser en termes d’addition, et non de soustraction. Plutôt que de se concentrer sur quoi sacrifier, il vaut mieux penser à quoi ajouter.
    • Afficher ses objectifs à un public afin de tirer profit de la pression sociale. Si je m’engage publiquement à effectuer une action, il me sera plus difficile de revenir sur ma promesse et de ne pas respecter mon engagement.
    • Trouver un associé. Cette personne peut nous soutenir et nous remettre sur les rails si l’on flanche.
    • Mettre en place une compétition. Rien de tel qu’un concours amical pour attiser son esprit de compétition et adopter une nouvelle habitude en peu de temps.
    • S’autoriser des récompenses.

4ème principe : Savoir saisir l’élan

Pour l’auteur, ”l’élan est l’un des facteurs les plus puissants et les plus énigmatiques de la réussite.” Une fois que l’on a trouvé son rythme, qu’on a mis en place de bonnes habitudes, il faut fournir moins d’énergie pour progresser. A l’image d’un train, il faut fournir énormément d’énergie au démarrage pour le mettre en mouvement. Puis, une fois l’élan pris, il est plus facile de conserver sa vitesse et d’avancer.

Pour provoquer un élan positif, l’auteur suggère de :

    • Faire des choix axés sur ses objectifs et ses valeurs.
    • Mettre ses choix en action à travers des comportements positifs. 
    • Répéter ces actions pour qu’elles se transforment en habitude. 
    • Appliquer une routine et un rythme à ses activités quotidiennes. 
    • Les respecter suffisamment longtemps.

La clé est de comprendre que le fait de créer de l’élan requiert du temps, de l’énergie et de la régularité. Ceux qui comprennent ce concept poursuivent leurs efforts alors que les autres abandonnent. Darren Hardy conseille : 

    • Créer une routine quotidienne axée sur de bonnes habitudes et une bonne discipline 
    • Délimiter ses journées pour contrôler comment elle va commencer et se terminer 
    • Concocter une expérience mémorable tous les mois pour rompre la monotonie
    • Etablir un rythme qu’il sera absolument possible de suivre à long terme sans avoir à y revenir

5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations et son environnement)

Darren Hardy explique que nous sommes tous influencés par les trois éléments : 

    • nos apports (ce avec quoi nous nourrissons notre esprit) 
    • nos relations (les gens que nous fréquentons) 
    • notre environnement (le milieu qui nous entoure) 

Il suggère de veiller à maîtriser l’impact de ces 3 influences. 

Nos apports

Nous sommes ce que nous consommons. D’un point de vue nutritionnel, il faut veiller à consommer des aliments de la plus haute qualité et à éviter la malbouffe.

Au niveau intellectuel, il convient de remplacer les idées négatives par des idées qui nous inspirent et nous soutiennent. Par exemple, on peut faire un sevrage médiatique pour se détourner de toutes les informations qui ne nous intéressent pas. L’auteur recommande de profiter des temps morts pour écouter du contenu instructif sur des sujets qui nous intéressent . Par exemple, écouter des podcasts durant ses trajets quotidiens en voiture.

Nos relations

L’auteur partage plusieurs conseils sur le sujet :

    • fréquenter les personnes qui ont déjà obtenu les résultats que l’on souhaite atteindre pour s’imprégner de leur savoir. Comme disait Jim Rohn “nous devenons la moyenne des cinq personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps” 
    • Évaluer et classer les relations en 3 catégories :
      • les dissociations
      • les relations à restreindre
      • les relations à cultiver
    • Trouver un compagnon d’excellence avec lequel échanger sur ses objectifs, ses difficultés…
    • Trouver qui gens qui tiennent suffisamment à nous pour nous dire la vérité telle qu’elle est 
    • Investir dans un mentor

Notre environnement 

L’auteur recommande de se créer un environnement prêt à soutenir nos objectifs. Cela suppose parfois de changer de panorama pour changer de perspective.

6ème principe : Dépasser ses attentes

Darren Hardy explique qu’un petit effort supplémentaire peut multiplier les résultats de manière exponentielle.

Il prend l’exemple de la course à pied. Une fois que l’on a terminé son entraînement et que l’on est épuisé, le simple fait de continuer encore un peu multiplie les résultats. C’est justement dans ces moments que l’on se démarque des autres. Beaucoup ne courent pas, d’autres courent mais abandonnent avant la fin,d’autres respectent leur objectif, mais un tout petit nombre va au-delà de ce qu’ils s’étaient fixé. Le fait de dépasser les attentes est un élément déterminant dans la capacité à réussir. Si l’on reprend la philosophie de l’effet cumulé, la différence de résultats entre ceux qui respectent tout juste leurs objectifs et ceux qui vont un peu au-delà de leur attente à chaque fois, sera énorme avec le temps. 

Conclusion

Pour réussir, rien n’est aussi efficace que des actions simples mises en œuvre correctement sur la durée. Les 6 principes sur lesquels reposent l’Effet cumulé sont :

    • Fournir un effort constant dans le temps
    • Prendre conscience de ses choix
    • Mettre en place des habitudes
    • Savoir saisir l’élan
    • Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
    • Dépasser ses attentes 

Darren Hardy termine son livre par un dernier conseil : toujours passer à l’action, car tout apprentissage est inutile s’il n’est pas mis en application.

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Résumé : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent – Stephen Covey

Stephen Covey est un auteur, homme d’affaires et conférencier américain. Dans son livre, les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, il partage des principes “éternels” à la base de la réussite. Le livre se compose de 4 parties :

    • Introduction des paradigmes et principes 
    • les 3 habitudes liées à la victoire intérieure 
    • les 3 habitudes liées à la victoire publique
    • le renouvellement et 7ème habitude

Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer chaque section en présentant les 7 habitudes. C’est parti !

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Résumé : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent

Partie 1 – Paradigmes et principes

Stephen Covey explique qu’il existe des lois fondamentales et universelles à l’origine du succès. Le seul moyen pour trouver le bonheur et réussir sa vie est d’intégrer ces principes à son caractère. Pour ce faire, il recommande de mettre en place des habitudes qui incorporent les lois naturelles du succès.

“Notre caractère est fait d’habitudes” car  “qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin.” Stephen Covey

L’auteur a identifié 7 habitudes qui peuvent mener chacun de nous à un développement individuel et social positif. Ces habitudes se segmentent en deux catégories :

    • les habitudes pour devenir indépendant (les victoires intérieures)
    • les habitudes pour devenir interdépendant (les victoires publiques)

Partie 2 – La victoire intérieure 

Habitude n ° 1 : Être proactif (principe de perception individuelle)

Pour l’auteur, la proactivité est la faculté de subordonner une impulsion à une valeur. L’homme est libre de choisir en stimulus et réponse. On peut décider de soutenir quelqu’un plutôt que de le juger, on peut être une partie de la solution plutôt que le problème. 

Bref, la proactivité consiste à prendre ses responsabilités, décider de nos comportements en fonction de principes justes plutôt que de se laisser guider par notre condition ou le miroir social.

Pour mettre en place cette première habitude, Stephen Covey suggère :

    • être à l’écoute de nos paroles car elles sont d’excellents indicateurs de notre degré de proactivité.
      • Le langage réactif : “ je n’y peux rien” / “je n’y arriverai pas” / “je suis obligé de faire ça”
      • le langage proactif : “quelles sont les différentes options? ” / “Abordons le problème différemment » / “je contrôle mes sentiments”
    • se concentrer sur notre cercle d’influence. Il est inutile de dépenser son énergie sur les éléments extérieurs que l’on ne peut pas changer. A l’inverse, il est dans notre pouvoir de changer nos habitudes, nos méthodes de persuasion et notre façon de voir les choses.
    • Prendre des engagements et les respecter
    • Reconnaître ses erreur rapidement, les corriger et en tirer une leçon

Habitude n ° 2 : Savoir dès le départ où l’on veut aller (Principes de leadership individuel)

Stephen Covey conseille de commencer nos actions avec la conclusion recherchée déjà en tête. Car, comme disait Sénèque, “il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas où ils vont ».

L’auteur propose plusieurs exercices pour définir ce que l’on veut accomplir et mettre en place cette seconde habitude:

    • s’imaginer à son propre enterrement. Que voudrais-je que les personnes présentes se souviennent de moi ? Cet exercice peut aider à identifier ce que l’on souhaite être et réaliser dans sa vie.
    • rédiger un énoncé de mission personnel. C’est une sorte de credo personnel exprimant ce que l’on veut être (caractère), faire (actions et projets), et les valeurs/principes sur lesquels on base ce devenir et ces actions.
    • Centrer sa vie sur de justes principes. L’auteur explique qu’à tout principe se rattachent des conséquences qui se révèlent positives si l’on vit en harmonie avec ces principes, mais négatives lorsqu’on les transgresse.
    • Identifier et visualiser ses rôles dans les domaines de vie qui importent. Quel idéal voudrais-je atteindre dans la sphère familiale, en couple, financièrement, dans le travail, en amitié…

En fait, la deuxième habitude repose sur la faculté à employer son potentiel pour créer mentalement ce que l’on veut entreprendre.

Habitude n ° 3 : Donner la priorité aux priorités (Principes de gestion individuelle)

La réussite requiert de s’organiser pour ne pas être submergé par les tâches inutiles.

“ Les choses qui importent le plus ne doivent pas être à la merci de celles qui importent le moins.” Johann Wolfgang von Goethe(Romancier) 

D’après l’auteur, nos activités se classent selon deux critères principaux : leur degré d’importance et leur degré d’urgence. Ainsi on peut distinguer quatre catégories de tâches.

Stephen Covey recommande de privilégier les activités qui n’ont aucun caractère d’urgence, mais qui sont importantes comme les relations humaines, la définition de ses objectifs, l’exercice physique, la planification à long terme, les travaux de préparation… . 

Il dispense plusieurs conseils pour s’organiser efficacement

    • apprendre à dire non. On doit décider de nos priorités et avoir le courage de refuser les activités qui ne servent pas nos buts.
    • s’organiser en respectant les 6 critères suivants : cohérence, équilibre, esprit tourné vers le cadre II, dimension humaine, flexibilité et maniabilité.
    • organiser son temps en fonction de ses objectifs. Puis définir les résultats et tâches quotidiennes que l’on doit réaliser pour les satisfaire.
    • Déléguer en responsabilisant sur les résultats souhaités plutôt que sur les méthodes.

Partie 3 – La victoire publique

Les paradigmes de l’interdépendance

Dans nos relations avec autrui, l’élément le plus important n’est pas ce que nous disons et faisons, mais ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes.

L’auteur développe un super parallèle à ce sujet : le compte affectif. Ce compte représente le niveau de confiance que nous inspirons. Il est le produit de nos relations humaines. Diverses actions permettent de le créditer comme par exemples :

    • essayer de comprendre l’autre
    • cultiver son intégrité personnelle
    • faire des petites attention
    • tenir ses promesses
    • exprimer clairement ses attentes
    • présenter des excuses sincères quand on s’est trompé…

Plus le capital sur ce compte est élevé, plus nous inspirons confiance et plus nous pouvons développer des relations interdépendantes. Ce que l’auteur appelle les victoires publiques. Stephen Covey propose 3 habitudes à adopter à ce sujet.

Habitude n ° 4 : Penser gagnant/ gagnant (Principes de leadership interactif)

Dans une relation d’interdépendance, les interactions entre les individus débouchent sur des satisfactions et bénéfices mutuels. Pour l’auteur, le fait de penser gagnant-gagnant requiert un processus progressif. Le point de départ est d’acquérir un caractère intègre et mature. Cela débouche sur la volonté de développer des relations humaines respectueuses. Il en découle la construction d’accords gagnants gagnants. Tout ceci grandit grâce aux structures et aux systèmes de notre environnement. 

Pour construire des interactions gagnant-gagnant, Stephen Covey suggère : 

    • envisager la situation du point de vue de ses interlocuteurs.
    • reconnaître les problèmes clés et les préoccupations de chacun.
    • déterminer les résultats qui constituent une solution acceptable pour tous.
    • définir les possibilités d’action et concrétiser ces solutions.

Habitude n ° 5 : Chercher d’abord à comprendre, ensuite à être compris (Principes de communication)

Pour mener une vie constructive, il est indispensable de savoir communiquer. Or la communication passe avant tout par une écoute active. On ne peut pas produire de résultats interdépendants sans comprendre ce qui anime ceux avec qui nous agissons. 

L’auteur propose un exercice pour développer sa capacité à s’identifier à ses interlocuteurs et les comprendre. Il consiste à écouter puis à essayer de reformuler au mieux leurs propos et sentiments. On peut noter que l’on retrouve cette même suggestion d’exercice  dans le livre 12 règles pour une vie de Jordan Peterson. (lien vers le résumé)

En parallèle, Stephen Covey propose aussi de prendre l’habitude d’exprimer ses idées de manière précise, claire, visuelle et de les restituer dans un contexte plus général afin de se faire comprendre plus facilement.

Habitude n ° 6 : Profitez de la synergie (Principes de coopération créative)

“Dans le contexte des relations humaines, les rapports entre deux parties constituent en eux-mêmes une troisième partie, plus puissante. La combinaison des possibilités aboutit à un résultat plus grand que la somme arithmétique de ces possibilités. En fait, la réunion d’individus crée de nouvelles possibilités.” C’est ce que l’auteur appelle la synergie. Toute force de synergie requiert de savoir apprécier la différence et de se défaire de la mentalité selon laquelle il n’existe toujours qu’un gagnant et un perdant. 

L’auteur propose plusieurs exercices pour apprendre à développer cette sixième habitude : 

    • Penser à une personne qui voit souvent le monde d’une manière différente puis réfléchir à comment l’on pourrait utiliser ces différences comme moyen de trouver de nouvelles solutions.
    • Lorsqu’on engage une conversation à propos d’un désaccord, on peut s’efforcer de comprendre les préoccupations qui sous-tendent la position de notre interlocuteur. Ensuite il faut aborder ces préoccupations sous un angle qui prouve notre désir de créer une solution avantageuse pour tous.

Quoiqu’il en soit, une des clés est d’avoir le courage d’exprimer ses idées, sentiments et expérience d’une façon qui encourage ses interlocuteurs à se montrer à leur tour plus ouverts.

Quatrième partie Le renouvellement

Habitude n ° 7 : Aiguiser ses facultés (Principes pour un renouvellement personnel équilibré)

Tout au long du livre, Stephen Covey explique que si l’on veut des résultats, il faut se renouveler et entretenir ses aptitudes. A l’image du bûcheron qui veut couper facilement un arbre, nous devons prendre le temps d’affuter nos outils.

Pour l’auteur, aiguiser ses facultés, c’est entretenir quatre dimensions :

    • prendre soin de sa forme physique
      • choisir une nourriture équilibrée, 
      • se reposer suffisamment
      • faire de l’exercice régulièrement.
      • prévoir des moments de relaxation
    • Cultiver l’aspect spirituel afin d’acquérir un plus grand contrôle sur sa vie. L’esprit forme notre caractère et notre système de valeur
    • Développer l’aspect mental. La lecture des grands auteurs et ouvrages culturels est l’un des meilleurs moyens de développer cette dimension. Stephen Covey suggère aussi de rédiger un journal ou d’entretenir une correspondance.
    • Cultiver l’aspect socio-émotionnel. Pour ce faire, il faut rendre service aux autres, faire preuve d’empathie et développer la synergie dans ses relations. 

L’auteur recommande de s’atteler à aiguiser nos facultés au moins une heure par jour. Ce renouvellement personnel doit s’effectuer dans l’équilibre de ses quatre dimensions précédentes. 

Conclusion

Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent sont :

    • être proactif
    • savoir dès le départ où l’on veut aller
    • donner la priorité au priorité
    • penser gagnant gagnant
    • chercher d’abord à comprendre et ensuite à être compris
    • profiter de la synergie
    • Aiguiser ses facultés

“En centrant notre vie sur de justes principes, en maintenant un équilibre entre nos actes et notre capacité à agir, nous nous donnons la force de créer une vie constructive, utile, une vie de paix… pour nous-mêmes, et pour ceux qui viendront après nous.” Stephen Covey

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Résumé : De la part d’un ami – Anthony Robbins

Anthony Robbins est un coach et essayiste américain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le développement personnel. Dans son livre, De la part d’un ami, il partage des principes pour prendre le contrôle de sa vie. Pour ce résumé, je vais synthétiser les 11 leçons qu’il aborde. 

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Résumé : De la part d’un ami

Leçon 1 : S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour

L’auteur explique que pour réussir il faut être capable de combattre les pensées négatives, passer à l’action et persévérer. Nous sommes tous confrontés à des difficultés et des événements que l’on ne peut pas contrôler. Devant ces difficultés on a tendance à s’enfermer dans un système de pensées négatives en pensant que l’on ne peut rien faire ou que les efforts à fournir sont trop importants.

Pour combattre cette tendance, l’auteur suggère de se concentrer, dans un premier temps, sur les solutions et non sur les problèmes. Il faut se demander ce que l’on peut faire pour changer les choses. Dans un second temps, il convient d’entreprendre des actions positives et constructives pour aller vers les solutions envisagées, même si les actions semblent insignifiantes au début. Enfin, il faut persévérer jusqu’au résultat escompté.

L’auteur prend l’exemple du Colonel Sanders (le créateur de KFC). Durant le lancement de son entreprise, ce dernier a essuyé plus de mille refus avant qu’il puisse tester et développer son idée auprès de restaurateur.

Leçon 2 : Comprendre qu’il n’y a pas d’échec

Pour reprendre l’idée de l’auteur avec ses mots : “Success is the result of good judgment. Good judgment is the result of experience. Experience is often the result of bad judgment*”. *”Le succès est le résultat d’un bon jugement. Un bon jugement est le résultat de l’expérience et l’expérience est souvent le résultat d’un mauvais jugement”.

Autrement dit, les erreurs de parcours, les problèmes, les déceptions et frustrations sont inhérents à la réussite. Les obstacles durant le parcours ne constituent en aucun cas un échec, tant qu’on cherche à les contourner. Pour reprendre une citation de Nelson Mandela : “I never lose. I either win or learn” (“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».

Leçon 3 : Prendre des décisions

Pour Anthony Robbins, “It is in your moments of decision that your destiny is shaped” (“C’est en prenant des décisions que nous scellons notre destinée”). Malheureusement, nous avons tendance à nous complaire dans des états d’indécision car ils nous évitent de choisir et de nous exposer.

Pour commencer à prendre l’habitude de faire des choix conscients, l’auteur conseille de se concentrer en priorité sur 3 types de décisions :

    • sur quoi se focaliser
    • Quelle signification donner aux évènements
    • Décider quoi faire

Il illustre ses propos en présentant l’histoire du créateur de l’entreprise Honda. Son parcours démontre la formidable capacité d’adapter son approche et de décider de ne jamais abandonner.

Leçon 4 : Construire ses croyances et les suivre

Les croyances sont une grande source de pouvoir. Elles déterminent les comportements et les actions que l’on prend. C’est pourquoi il faut porter une grande attention à ce que l’on choisit de croire, particulièrement à propos de soi.

A ce propos, Anthony Robbins partage une liste des croyances qui l’aident personnellement dans sa vie. Pour en citer quelque unes :

    • il y a toujours un moyen de changer les choses si on est engagé
    • les obstacles ne sont pas des échecs
    • le passé ne présume pas du futur
    • on peut changer sa vie entière en prenant une nouvelle décision

Leçon 5 : Visualiser le résultat pour l’obtenir

Lorsque l’auteur prenait des leçons de pilotage, son instructeur lui apprit à gérer un dérapage incontrôlé. La difficulté de la manœuvre réside dans le fait de combattre la tendance naturelle à regarder l’endroit où se dirige le véhicule lorsqu’on perd le contrôle. La clé est de se focaliser sur l’endroit où l’on veut aller. Visualiser sa trajectoire et la piste plutôt que le mur vers lequel on se dirige.

L’auteur conseille d’appliquer ce principe dans n’importe quel domaine de la vie. Au lieu de se focaliser sur les problèmes, il vaut mieux se concentrer sur le résultat escompté. Par exemple, pour se sentir heureux, il suffit de se concentrer sur quelque chose qui nous fait sentir bien comme un souvenir heureux, une envie,…

Leçon 6 : Poser des questions

Anthony Robbins explique que nos questions contrôlent notre attention, nos pensées et nos sentiments. Il recommande de prendre l’habitude de se poser des questions “utiles”.

Par exemple il partage une liste de questions pour nous aider dans la résolution des problèmes :

    • Qu’est ce qui est bien à propos de ce problème ?
    • Qu’est ce qui n’est pas encore parfait ?
    • Que suis-je prêt à faire pour aboutir au résultat que je souhaite ?
    • Qu’est ce que je suis prêt à ne plus faire ?
    • Comment puis-je apprécier les efforts à fournir pour le résoudre ?

Leçon 7 : Travailler sa posture

La manière dont on se sent émotionnellement affecte la manière dont on se comporte. Et inversement notre comportement a un impact direct sur notre état émotionnel. L’auteur conseille donc de porter une grande attention à notre attitude, nos actions, nos gestes. Parfois il suffit de changer sa manière de bouger et de parler pour transformer sa vie. Anthony Robbins recommande de modeler les comportements des gens que l’on admire. Il s’agit de reproduire leur psychologie, leur geste, leur posture et la manière dont ils bougent. 

Leçon 8 : Adopter le vocabulaire du succès

Les mots influencent nos pensées. Nos pensées influencent nos sentiments et nos sentiments influencent notre comportement.Ainsi, l’auteur suggère aussi de porter une grande attention aux vocabulaires que l’on emploie. 

Cela peut consister à remplacer certains mots pour limiter leur impact. Par exemple, au lieu de se considérer comme “en colère”, on peut se dire juste “irrité” ou même “stimulé”. A la place de se définir comme “rejeté”, on peut se considérer comme “mal compris”. On peut se sentir “captivé” au lieu de simplement “intéressé”, “instoppable” au lieu de “déterminé” … 

Leçon 9 : S’appuyer sur des métaphores pour changer ses croyances

Derrière chaque métaphore, il y a un système de croyances. L’auteur prend un super exemple dans le livre. Durant le tournage du film Apocalypse Now, l’acteur Martin Sheen a eu une attaque cardiaque. A son chevet à l’hôpital, alors que son état s’affaiblissait, sa femme lui a dit que sa situation pouvait s’apparenter à un film.  Cette métaphore lui a permis d’envisager l’événement sous un autre angle. Dans un film, le héros ne meurt pas bien qu’il soit confronté à de nombreux dangers. En assimilant sa situation à l’hôpital à une simple scène d’un film, l’acteur est parvenu à changer sa perception de l’épreuve à laquelle il était confronté et à la surmonter.

Bref, une simple métaphore peut nous permettre d’appréhender une situation sous un autre angle et finalement changer sa manière d’y faire face.

Leçon 10 : Se fixer des objectifs pour construire son futur

Anthony Robbins explique que les gens ont peur de se fixer des objectifs car ils craignent d’échouer à les réaliser et d’être déçus. Cependant ils ne réalisent pas que la moitié du chemin pour atteindre un but consiste à le définir, et  la seconde moitié à le réaliser. Se fixer un objectif permet de donner une direction dans laquelle avancer. Après avoir défini ses objectifs, il convient de les découper en petites étapes, d’avancer progressivement vers leur réalisation tout en célébrant tous les petits accomplissements. 

L’auteur propose un exercice pour commencer à appliquer cette dixième leçon :

    • écrire tous ses rêves (sans se limiter)
    • estimer pour chacun quand est-ce qu’on pense pouvoir l’atteindre
    • choisir 4 rêves à réaliser cette année
    • décrire la personne que l’on doit être pour les atteindre

Leçon 11 : Utiliser le “10 days mental challenge”

L’objectif de ce défi est de prendre le contrôle de son esprit et de ne plus s’autoriser à penser négatif. Les règles consistent simplement à refuser chaque pensée, sentiment, question ou mot négatifs durant les 10 prochains jours et se concentrer sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

Selon Anthony Robbins cet exercice permet de :

    • tester les habitudes positives qu’il partage dans le livre
    • prendre l’habitude de chercher des alternatives
    • prendre confiance en voyant qu’il est possible de changer et prendre le contrôle de sa vie
    • créer de nouvelles habitudes, standards et attentes qui vont aider à grandir et apprécier la vie chaque jour

Conclusion

Les 11 leçons partagées par Anthony Robbins pour prendre le contrôle de sa vie sont :

    • S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour
    • Comprendre qu’il n’y a pas d’échec
    • Prendre des décisions
    • Construire ses croyances et les suivre
    • Visualiser le résultat pour l’obtenir
    • Poser des questions
    • Travailler sa posture
    • Adopter le vocabulaire du succès
    • S’appuyer sur des métaphore pour changer ses croyances
    • Se fixer des objectifs pour construire son futur
    • Utiliser le “10 days mental challenge”

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Résumé : 12 règles pour une vie – Jordan B. Peterson

Jordan B Peterson est un psychologue clinicien, professeur de psychologie et intellectuel canadien. Dans son livre, 12 règles pour une vie, il partage 12 principes pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable… . Pour ce résumé, je vais essayer de présenter ces 12 règles et les clés qu’il  aborde pour chacune d’elle.

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Résumé : 12 règles pour une vie

Règle 1 – Se tenir droit, les épaules en arrière

Les humains, comme la plupart des animaux, s’évaluent en partie par la posture. Une posture droite et assurée est synonyme de force et robustesse. A l’inverse, une posture affaissée est associée à un individu faible et vaincu.

Les êtres perçus comme faibles sont plus à même d’être persécutés par les plus forts. A l’opposé, la stature des forts agit comme une barrière de dissuasion. Pour reprendre les mots de l’auteur  “Si vous vous présentez comme vaincu, les autres réagiront envers vous comme si vous étiez en train de perdre. Si vous commencez à vous redresser, on vous regardera et on vous traitera de manière différente.”

L’auteur partage plusieurs conseils pour développer progressivement une posture assurée :

    • Faire preuve de force de caractère et exprimer le fond de sa pensée et ses désirs
    • Oser dire “non”. En affirmant son refus sans hésitation et en étant sincère dans ses propos, on réduit considérablement l’influence de l’oppression.
    • Oser laisser parler la colère et l’agressivité, mais toujours garder un langage de vérité et inciter à aller de l’avant
    • établir une routine et automatiser les gestes du quotidien. Des habitudes stables et fiables permettent de gagner en sérénité et simplicité.

Règle 2 – Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres

Le constat de Peterson est simple : “Nous sommes plus à même d’administrer correctement un traitement à notre animal de compagnie qu’à nous-mêmes.” Nous prenons soin de nos proches et des autres mais nous avons tendance à nous négliger nous même. Pourtant, mieux on prend soin de soi, mieux on peut soutenir ceux qui nous sont chers. 

Pour commencer à s’occuper de soi correctement, il faut d’abord se connaître, prendre conscience de ses défauts et les corriger. 

Règle 3 – Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous

Il n’y a rien d’égoïste à choisir des amis dont la présence sera bénéfique. Cependant il n’est pas simple de s’entourer de personnes bienveillantes et saines.

Peterson propose plusieurs pistes pour identifier les personnes qui nous veulent du bien :

    1. Elles ne tolèrent pas que l’on soit dans la négativité
    2. Elles veulent ce qu’il y a de mieux pour nous
    3. Elles nous encouragent à donner le meilleur de nous-même
    4. Elles cherchent à nous rendre la vie plus simple
    5. Elles sont prêtes à nous critiquer sévèrement pour notre bien
    6. Elles sont ravies de vous voir progresser

Règle 4 – Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre

Il est inutile de se comparer aux autres, car nous sommes trop différents. D’une part, nous n’avons pas les mêmes objectifs. D’autre part, la réussite se mesure dans de multiples domaines comme la carrière, les amis, la famille, les projets personnels, les activités artistiques et sportives… . De plus comme l’écrit l’auteur : “Quels que soient votre talent ou la qualité de vos réalisations, il y aura toujours quelqu’un qui vous fera passer pour un incapable. “ Au lieu de se comparer aux autres, le plus judicieux est de comparer à soi-même.

Encore une fois, l’auteur explique que la solution est d’apprendre à se connaître. Cette étape est difficile car nous avons tendance à être aveuglés par nos désirs et incapables de voir les choses comme elles sont.

Une fois que l’on a fait le point, définit sa vision et ses objectifs, il faut chercher à s’améliorer un peu tous les jours. En adoptant cette philosophie, on progresse régulièrement et le référentiel de comparaison s’élève un peu chaque jour. Cela permet aussi de se concentrer sur la journée présente, de vivre dans l’instant et se consacrer pleinement à ce qui est à portée de main.

Règle 5 – Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer

Pour Peterson, le principal devoir des parents est de rendre leurs enfants désirables d’un point de vue social afin que ces derniers puissent obtenir des opportunités, de l’estime de soi et une certaine sécurité. Cette obligation prévaut sur toute responsabilité pour garantir le bonheur, encourager la créativité et stimuler l’amour-propre. 

Ainsi l’objectif d’un parent est d’optimiser l’apprentissage de leur enfant pour qu’ils puissent apprendre le plus de choses utiles à moindre coût. C’est pourquoi, les parents doivent prendre la responsabilité de discipliner et de punir leurs enfants. Sinon, ils laissent cette responsabilité au reste du monde. Or la société infligera aux enfants non disciplinés un traitement nettement plus douloureux.

L’auteur propose cinq principes d’éducation :

    • Principe 1 : “Limiter le nombre de règles car les mauvaises lois discréditent les bonnes.”
    • Principe 2 : “Employer la force tout juste utile à faire respecter ces règles”
    • Principe 3 : “Eduquer à deux”
    • Principe 4 : “Les parents doivent déterminer leur faculté à se montrer sévères, revanchards, arrogants, rancuniers, énervés et fourbes. »
    • Principe 5 : “Les parents ont le devoir de se comporter en intermédiaires du monde réel, cléments et attentionnés 

Finalement, une discipline adéquate aide l’enfant à acquérir un développement social et un maturité psychologique pour qu’il puisse s’épanouir dans la société.

Règle 6 – Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres

La société et le monde semblent remplis de choses malveillantes, injustes, tragiques … qui nous font souffrir. Se faire critiquer au travail, se voir imposer une nouvelle taxe, se disputer avec un proche, prendre conscience que l’on est en mauvaise santé … .

Avant de se plaindre, critiquer ou rejeter la faute sur les autres, l’auteur invite à réfléchir à sa situation et faire preuve d’humilité. 

    • Peut être a-t-on de mauvaises habitudes qui nuisent à notre santé ou notre bien-être ? 
    • Peut être sommes-nous irrespectueux lors d’un conflit ? 
    • Peut être laissons-nous notre amertume et notre ressentiment nous entraîner vers le fond … ? 

Finalement peut être sommes-nous semblables aux gens que nous critiquons ?

Il faut du courage pour commencer à balayer devant sa porte et oser changer soi-même avant tout. Cette sixième règle rejoint une célèbre citation de Gandhi : “Sois le changement que tu veux voir dans le monde” (“Be the change that you wish to see in the world.” ).

Règle 7 – Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)

Se concentrer sur l’essentiel est difficile car nous sommes constamment tentés par des petits plaisirs qui ne sont pas forcément avantageux (Procrastiner, manger des sucrerie, etc…).

Peterson propose un ensemble de préalables et d’actes pour se recentrer sur l’essentiel :

    • rechercher les gratifications différées et faire des sacrifices sur le court terme. Les personnes qui réussissent le mieux diffèrent leurs gratifications et négocient ainsi avec l’avenir.
    • Choisir de vivre selon ce que nous dicte notre conscience. En agissant ainsi, on conserve notre grandeur d’âme, nos idéaux et notre force.
    • Toujours lutter contre la souffrance. « Que pourrais-je faire de mon temps pour améliorer les choses, plutôt que de les aggraver ? »

Règle 8 – Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir

L’auteur dispense ce conseil : “Si votre vie ne ressemble pas à ce qu’elle devrait être, essayez de dire la vérité. Si vous vous cramponnez désespérément à une idéologie, ou si vous vous complaisez dans le nihilisme, essayez de dire la vérité. Si vous vous sentez faible, exclu, désespéré ou perdu, essayez de dire la vérité.” Lorsqu’on falsifie, joue la comédie ou manipule ses paroles, on se corrompt et on affaiblit son caractère. Or, un caractère faible se fait faucher par l’adversité. 

L’auteur recommande surtout de ne pas se mentir à soi-même. C’est pourquoi il est primordial de se connaître. C’est en faisant ce travail que l’on peut exprimer et structurer sa vérité afin que l’esprit s’épanouisse comme il entend. 

Règle 9 – Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous

Le simple fait de prêter attention aux propos de ses interlocuteurs fait prendre conscience qu’ils racontent des choses intéressantes, fabuleuses et absurdes. Les conversations sont souvent enrichissantes, riches d’enseignements et peuvent nous permettre de résoudre nos propres problèmes. Malheureusement nous ne savons pas écouter.

Carl Rogers, un psychothérapeute du XXe siècle a écrit : « La grande majorité d’entre nous ne sait pas écouter ; nous nous sentons obligés de juger, parce qu’il est trop risqué d’écouter. Cela demande avant tout du courage, ce dont nous manquons cruellement »

L’auteur propose un exercice pour s’entraîner à écouter. “Chacun ne peut prendre la parole qu’après avoir reformulé correctement l’idée et les sentiments de son interlocuteur, jusqu’à ce que ce dernier soit satisfait.”. Cet exercice permet de s’assurer que l’on a bien compris, faciliter la mémorisation, construire et structurer son schéma de pensées.

Règle 10 – Etre précis dans son discours

Peterson développe une réflexion très intéressante sur la complexité des choses. D’après lui, “Le monde n’est simple que lorsque tout se passe bien”. Par exemple, il suffit que notre voiture tombe en panne pour que l’on se rende compte de notre véhicule est un système complexe et qu’on est peu compétent pour en comprendre tout le fonctionnement. Cette réflexion s’applique à de très nombreux cas.  On peut comprendre facilement les fonctionnalités d’un ordinateur cependant, il est beaucoup plus difficile d’assimiler le fonctionnement de tous les éléments et systèmes qui le composent. 

Pour ne pas être noyé dans la complexité du monde, le cerveau procède à un travail de structuration et simplification. Ainsi, exprimer ses propos avec avec attention, précision et clarté permet d’éviter au cerveau de faire cet effort supplémentaire de simplification.

Règle 11 – Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board

Cette  règle peut se résumer au fait de ne pas empêcher les gens d’agir si on ne comprend pas les causes et conséquences profondes de leurs actes. Pour Peterson, les skateurs sont formidables, car ils prennent des risques pour vaincre le danger auquel ils se confrontent. Ils développent ainsi leurs compétences face au danger. Or pour lui, “c’est la compétence qui offre la plus grande des sécurités.”

Peterson critique les personnes qui empêchent les enfants de faire du skate sans en comprendre les véritables conséquences. Il constate que de nombreuses idéologies se concentrent davantage sur les actes sans considérer leurs causes et conséquences. C’est particulièrement le cas sur des sujets en lien avec l’inégalité homme/femme comme le patriarcat, la représentativité des sexes … . Certains érigent les inégalités entre les sexes en vice plutôt que d’essayer de comprendre les causes et conséquences profondes de ses inégalités.

Pour éviter cette erreur, l’auteur recommande de suivre la formule du psychanalytique Jung : « Si vous ne comprenez pas le sens des actes de quelqu’un, observez-en les conséquences et vous découvrirez ses intentions. ». Il explique aussi qu’il est de notre devoir d’exprimer nos besoins et les raisons qui nous poussent à agir.

Règle 12 – Caresser les chats que l’on croise dans la rue

Peut être pouvons nous résumer cette règle par la phrase qui conclut le chapitre : “Quand des choses tragiques sont devant nous et que nous sommes impuissants, nous devons garder les yeux ouverts sur ces petites choses qui font que la vie en vaut la peine.”

Les souffrances et les tragédies font partie de la vie. Il faut donc apprendre à les accepter et les traverser, car les exigences du quotidien ne s’interrompent pas uniquement parce qu’on a été frappé par une catastrophe. 

Peterson partage plusieurs recommandations pour traverser ces moments difficiles :

    • prendre le temps de discuter chaque jour du sujet qui nous préoccupe pour réfléchir et trouver des moyens de le gérer. 
    • Ne pas parler du sujet le reste du temps pour limiter ses effets 
    • Ne pas prévoir ce moment de réflexion le soir ou la nuit
    • Garder ses forces

Pour reprendre une jolie citation de l’écrivaine Vivian Greene qui illustre cette dernière règle :  “la vie ce n’est pas attendre que l’orage passe. C’est apprendre à danser avec la pluie” (“Life isn’t about waiting for the storm to pass…It’s about learning to dance in the rain. “)  

Conclusion

Jordan Peterson propose 12 règles pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable :

    1. Se tenir droit, les épaules en arrière
    2. Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres
    3. Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous
    4. Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre
    5. Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer
    6. Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres
    7. Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)
    8. Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir
    9. Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous
    10. Etre précis dans son discours
    11. Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board
    12. Caresser les chats que l’on croise dans la rue

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