Résumé : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent – Stephen Covey

Stephen Covey est un auteur, homme d’affaires et conférencier américain. Dans son livre, les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, il partage des principes “éternels” à la base de la réussite. Le livre se compose de 4 parties :

    • Introduction des paradigmes et principes 
    • les 3 habitudes liées à la victoire intérieure 
    • les 3 habitudes liées à la victoire publique
    • le renouvellement et 7ème habitude

Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer chaque section en présentant les 7 habitudes. C’est parti !

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Résumé : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent

Partie 1 – Paradigmes et principes

Stephen Covey explique qu’il existe des lois fondamentales et universelles à l’origine du succès. Le seul moyen pour trouver le bonheur et réussir sa vie est d’intégrer ces principes à son caractère. Pour ce faire, il recommande de mettre en place des habitudes qui incorporent les lois naturelles du succès.

“Notre caractère est fait d’habitudes” car  “qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin.” Stephen Covey

L’auteur a identifié 7 habitudes qui peuvent mener chacun de nous à un développement individuel et social positif. Ces habitudes se segmentent en deux catégories :

    • les habitudes pour devenir indépendant (les victoires intérieures)
    • les habitudes pour devenir interdépendant (les victoires publiques)

Partie 2 – La victoire intérieure 

Habitude n ° 1 : Être proactif (principe de perception individuelle)

Pour l’auteur, la proactivité est la faculté de subordonner une impulsion à une valeur. L’homme est libre de choisir en stimulus et réponse. On peut décider de soutenir quelqu’un plutôt que de le juger, on peut être une partie de la solution plutôt que le problème. 

Bref, la proactivité consiste à prendre ses responsabilités, décider de nos comportements en fonction de principes justes plutôt que de se laisser guider par notre condition ou le miroir social.

Pour mettre en place cette première habitude, Stephen Covey suggère :

    • être à l’écoute de nos paroles car elles sont d’excellents indicateurs de notre degré de proactivité.
      • Le langage réactif : “ je n’y peux rien” / “je n’y arriverai pas” / “je suis obligé de faire ça”
      • le langage proactif : “quelles sont les différentes options? ” / “Abordons le problème différemment » / “je contrôle mes sentiments”
    • se concentrer sur notre cercle d’influence. Il est inutile de dépenser son énergie sur les éléments extérieurs que l’on ne peut pas changer. A l’inverse, il est dans notre pouvoir de changer nos habitudes, nos méthodes de persuasion et notre façon de voir les choses.
    • Prendre des engagements et les respecter
    • Reconnaître ses erreur rapidement, les corriger et en tirer une leçon

Habitude n ° 2 : Savoir dès le départ où l’on veut aller (Principes de leadership individuel)

Stephen Covey conseille de commencer nos actions avec la conclusion recherchée déjà en tête. Car, comme disait Sénèque, “il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas où ils vont ».

L’auteur propose plusieurs exercices pour définir ce que l’on veut accomplir et mettre en place cette seconde habitude:

    • s’imaginer à son propre enterrement. Que voudrais-je que les personnes présentes se souviennent de moi ? Cet exercice peut aider à identifier ce que l’on souhaite être et réaliser dans sa vie.
    • rédiger un énoncé de mission personnel. C’est une sorte de credo personnel exprimant ce que l’on veut être (caractère), faire (actions et projets), et les valeurs/principes sur lesquels on base ce devenir et ces actions.
    • Centrer sa vie sur de justes principes. L’auteur explique qu’à tout principe se rattachent des conséquences qui se révèlent positives si l’on vit en harmonie avec ces principes, mais négatives lorsqu’on les transgresse.
    • Identifier et visualiser ses rôles dans les domaines de vie qui importent. Quel idéal voudrais-je atteindre dans la sphère familiale, en couple, financièrement, dans le travail, en amitié…

En fait, la deuxième habitude repose sur la faculté à employer son potentiel pour créer mentalement ce que l’on veut entreprendre.

Habitude n ° 3 : Donner la priorité aux priorités (Principes de gestion individuelle)

La réussite requiert de s’organiser pour ne pas être submergé par les tâches inutiles.

“ Les choses qui importent le plus ne doivent pas être à la merci de celles qui importent le moins.” Johann Wolfgang von Goethe(Romancier) 

D’après l’auteur, nos activités se classent selon deux critères principaux : leur degré d’importance et leur degré d’urgence. Ainsi on peut distinguer quatre catégories de tâches.

Stephen Covey recommande de privilégier les activités qui n’ont aucun caractère d’urgence, mais qui sont importantes comme les relations humaines, la définition de ses objectifs, l’exercice physique, la planification à long terme, les travaux de préparation… . 

Il dispense plusieurs conseils pour s’organiser efficacement

    • apprendre à dire non. On doit décider de nos priorités et avoir le courage de refuser les activités qui ne servent pas nos buts.
    • s’organiser en respectant les 6 critères suivants : cohérence, équilibre, esprit tourné vers le cadre II, dimension humaine, flexibilité et maniabilité.
    • organiser son temps en fonction de ses objectifs. Puis définir les résultats et tâches quotidiennes que l’on doit réaliser pour les satisfaire.
    • Déléguer en responsabilisant sur les résultats souhaités plutôt que sur les méthodes.

Partie 3 – La victoire publique

Les paradigmes de l’interdépendance

Dans nos relations avec autrui, l’élément le plus important n’est pas ce que nous disons et faisons, mais ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes.

L’auteur développe un super parallèle à ce sujet : le compte affectif. Ce compte représente le niveau de confiance que nous inspirons. Il est le produit de nos relations humaines. Diverses actions permettent de le créditer comme par exemples :

    • essayer de comprendre l’autre
    • cultiver son intégrité personnelle
    • faire des petites attention
    • tenir ses promesses
    • exprimer clairement ses attentes
    • présenter des excuses sincères quand on s’est trompé…

Plus le capital sur ce compte est élevé, plus nous inspirons confiance et plus nous pouvons développer des relations interdépendantes. Ce que l’auteur appelle les victoires publiques. Stephen Covey propose 3 habitudes à adopter à ce sujet.

Habitude n ° 4 : Penser gagnant/ gagnant (Principes de leadership interactif)

Dans une relation d’interdépendance, les interactions entre les individus débouchent sur des satisfactions et bénéfices mutuels. Pour l’auteur, le fait de penser gagnant-gagnant requiert un processus progressif. Le point de départ est d’acquérir un caractère intègre et mature. Cela débouche sur la volonté de développer des relations humaines respectueuses. Il en découle la construction d’accords gagnants gagnants. Tout ceci grandit grâce aux structures et aux systèmes de notre environnement. 

Pour construire des interactions gagnant-gagnant, Stephen Covey suggère : 

    • envisager la situation du point de vue de ses interlocuteurs.
    • reconnaître les problèmes clés et les préoccupations de chacun.
    • déterminer les résultats qui constituent une solution acceptable pour tous.
    • définir les possibilités d’action et concrétiser ces solutions.

Habitude n ° 5 : Chercher d’abord à comprendre, ensuite à être compris (Principes de communication)

Pour mener une vie constructive, il est indispensable de savoir communiquer. Or la communication passe avant tout par une écoute active. On ne peut pas produire de résultats interdépendants sans comprendre ce qui anime ceux avec qui nous agissons. 

L’auteur propose un exercice pour développer sa capacité à s’identifier à ses interlocuteurs et les comprendre. Il consiste à écouter puis à essayer de reformuler au mieux leurs propos et sentiments. On peut noter que l’on retrouve cette même suggestion d’exercice  dans le livre 12 règles pour une vie de Jordan Peterson. (lien vers le résumé)

En parallèle, Stephen Covey propose aussi de prendre l’habitude d’exprimer ses idées de manière précise, claire, visuelle et de les restituer dans un contexte plus général afin de se faire comprendre plus facilement.

Habitude n ° 6 : Profitez de la synergie (Principes de coopération créative)

“Dans le contexte des relations humaines, les rapports entre deux parties constituent en eux-mêmes une troisième partie, plus puissante. La combinaison des possibilités aboutit à un résultat plus grand que la somme arithmétique de ces possibilités. En fait, la réunion d’individus crée de nouvelles possibilités.” C’est ce que l’auteur appelle la synergie. Toute force de synergie requiert de savoir apprécier la différence et de se défaire de la mentalité selon laquelle il n’existe toujours qu’un gagnant et un perdant. 

L’auteur propose plusieurs exercices pour apprendre à développer cette sixième habitude : 

    • Penser à une personne qui voit souvent le monde d’une manière différente puis réfléchir à comment l’on pourrait utiliser ces différences comme moyen de trouver de nouvelles solutions.
    • Lorsqu’on engage une conversation à propos d’un désaccord, on peut s’efforcer de comprendre les préoccupations qui sous-tendent la position de notre interlocuteur. Ensuite il faut aborder ces préoccupations sous un angle qui prouve notre désir de créer une solution avantageuse pour tous.

Quoiqu’il en soit, une des clés est d’avoir le courage d’exprimer ses idées, sentiments et expérience d’une façon qui encourage ses interlocuteurs à se montrer à leur tour plus ouverts.

Quatrième partie Le renouvellement

Habitude n ° 7 : Aiguiser ses facultés (Principes pour un renouvellement personnel équilibré)

Tout au long du livre, Stephen Covey explique que si l’on veut des résultats, il faut se renouveler et entretenir ses aptitudes. A l’image du bûcheron qui veut couper facilement un arbre, nous devons prendre le temps d’affuter nos outils.

Pour l’auteur, aiguiser ses facultés, c’est entretenir quatre dimensions :

    • prendre soin de sa forme physique
      • choisir une nourriture équilibrée, 
      • se reposer suffisamment
      • faire de l’exercice régulièrement.
      • prévoir des moments de relaxation
    • Cultiver l’aspect spirituel afin d’acquérir un plus grand contrôle sur sa vie. L’esprit forme notre caractère et notre système de valeur
    • Développer l’aspect mental. La lecture des grands auteurs et ouvrages culturels est l’un des meilleurs moyens de développer cette dimension. Stephen Covey suggère aussi de rédiger un journal ou d’entretenir une correspondance.
    • Cultiver l’aspect socio-émotionnel. Pour ce faire, il faut rendre service aux autres, faire preuve d’empathie et développer la synergie dans ses relations. 

L’auteur recommande de s’atteler à aiguiser nos facultés au moins une heure par jour. Ce renouvellement personnel doit s’effectuer dans l’équilibre de ses quatre dimensions précédentes. 

Conclusion

Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent sont :

    • être proactif
    • savoir dès le départ où l’on veut aller
    • donner la priorité au priorité
    • penser gagnant gagnant
    • chercher d’abord à comprendre et ensuite à être compris
    • profiter de la synergie
    • Aiguiser ses facultés

“En centrant notre vie sur de justes principes, en maintenant un équilibre entre nos actes et notre capacité à agir, nous nous donnons la force de créer une vie constructive, utile, une vie de paix… pour nous-mêmes, et pour ceux qui viendront après nous.” Stephen Covey

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Résumé : De la part d’un ami – Anthony Robbins

Anthony Robbins est un coach et essayiste américain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le développement personnel. Dans son livre, De la part d’un ami, il partage des principes pour prendre le contrôle de sa vie. Pour ce résumé, je vais synthétiser les 11 leçons qu’il aborde. 

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Résumé : De la part d’un ami

Leçon 1 : S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour

L’auteur explique que pour réussir il faut être capable de combattre les pensées négatives, passer à l’action et persévérer. Nous sommes tous confrontés à des difficultés et des événements que l’on ne peut pas contrôler. Devant ces difficultés on a tendance à s’enfermer dans un système de pensées négatives en pensant que l’on ne peut rien faire ou que les efforts à fournir sont trop importants.

Pour combattre cette tendance, l’auteur suggère de se concentrer, dans un premier temps, sur les solutions et non sur les problèmes. Il faut se demander ce que l’on peut faire pour changer les choses. Dans un second temps, il convient d’entreprendre des actions positives et constructives pour aller vers les solutions envisagées, même si les actions semblent insignifiantes au début. Enfin, il faut persévérer jusqu’au résultat escompté.

L’auteur prend l’exemple du Colonel Sanders (le créateur de KFC). Durant le lancement de son entreprise, ce dernier a essuyé plus de mille refus avant qu’il puisse tester et développer son idée auprès de restaurateur.

Leçon 2 : Comprendre qu’il n’y a pas d’échec

Pour reprendre l’idée de l’auteur avec ses mots : “Success is the result of good judgment. Good judgment is the result of experience. Experience is often the result of bad judgment*”. *”Le succès est le résultat d’un bon jugement. Un bon jugement est le résultat de l’expérience et l’expérience est souvent le résultat d’un mauvais jugement”.

Autrement dit, les erreurs de parcours, les problèmes, les déceptions et frustrations sont inhérents à la réussite. Les obstacles durant le parcours ne constituent en aucun cas un échec, tant qu’on cherche à les contourner. Pour reprendre une citation de Nelson Mandela : “I never lose. I either win or learn” (“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».

Leçon 3 : Prendre des décisions

Pour Anthony Robbins, “It is in your moments of decision that your destiny is shaped” (“C’est en prenant des décisions que nous scellons notre destinée”). Malheureusement, nous avons tendance à nous complaire dans des états d’indécision car ils nous évitent de choisir et de nous exposer.

Pour commencer à prendre l’habitude de faire des choix conscients, l’auteur conseille de se concentrer en priorité sur 3 types de décisions :

    • sur quoi se focaliser
    • Quelle signification donner aux évènements
    • Décider quoi faire

Il illustre ses propos en présentant l’histoire du créateur de l’entreprise Honda. Son parcours démontre la formidable capacité d’adapter son approche et de décider de ne jamais abandonner.

Leçon 4 : Construire ses croyances et les suivre

Les croyances sont une grande source de pouvoir. Elles déterminent les comportements et les actions que l’on prend. C’est pourquoi il faut porter une grande attention à ce que l’on choisit de croire, particulièrement à propos de soi.

A ce propos, Anthony Robbins partage une liste des croyances qui l’aident personnellement dans sa vie. Pour en citer quelque unes :

    • il y a toujours un moyen de changer les choses si on est engagé
    • les obstacles ne sont pas des échecs
    • le passé ne présume pas du futur
    • on peut changer sa vie entière en prenant une nouvelle décision

Leçon 5 : Visualiser le résultat pour l’obtenir

Lorsque l’auteur prenait des leçons de pilotage, son instructeur lui apprit à gérer un dérapage incontrôlé. La difficulté de la manœuvre réside dans le fait de combattre la tendance naturelle à regarder l’endroit où se dirige le véhicule lorsqu’on perd le contrôle. La clé est de se focaliser sur l’endroit où l’on veut aller. Visualiser sa trajectoire et la piste plutôt que le mur vers lequel on se dirige.

L’auteur conseille d’appliquer ce principe dans n’importe quel domaine de la vie. Au lieu de se focaliser sur les problèmes, il vaut mieux se concentrer sur le résultat escompté. Par exemple, pour se sentir heureux, il suffit de se concentrer sur quelque chose qui nous fait sentir bien comme un souvenir heureux, une envie,…

Leçon 6 : Poser des questions

Anthony Robbins explique que nos questions contrôlent notre attention, nos pensées et nos sentiments. Il recommande de prendre l’habitude de se poser des questions “utiles”.

Par exemple il partage une liste de questions pour nous aider dans la résolution des problèmes :

    • Qu’est ce qui est bien à propos de ce problème ?
    • Qu’est ce qui n’est pas encore parfait ?
    • Que suis-je prêt à faire pour aboutir au résultat que je souhaite ?
    • Qu’est ce que je suis prêt à ne plus faire ?
    • Comment puis-je apprécier les efforts à fournir pour le résoudre ?

Leçon 7 : Travailler sa posture

La manière dont on se sent émotionnellement affecte la manière dont on se comporte. Et inversement notre comportement a un impact direct sur notre état émotionnel. L’auteur conseille donc de porter une grande attention à notre attitude, nos actions, nos gestes. Parfois il suffit de changer sa manière de bouger et de parler pour transformer sa vie. Anthony Robbins recommande de modeler les comportements des gens que l’on admire. Il s’agit de reproduire leur psychologie, leur geste, leur posture et la manière dont ils bougent. 

Leçon 8 : Adopter le vocabulaire du succès

Les mots influencent nos pensées. Nos pensées influencent nos sentiments et nos sentiments influencent notre comportement.Ainsi, l’auteur suggère aussi de porter une grande attention aux vocabulaires que l’on emploie. 

Cela peut consister à remplacer certains mots pour limiter leur impact. Par exemple, au lieu de se considérer comme “en colère”, on peut se dire juste “irrité” ou même “stimulé”. A la place de se définir comme “rejeté”, on peut se considérer comme “mal compris”. On peut se sentir “captivé” au lieu de simplement “intéressé”, “instoppable” au lieu de “déterminé” … 

Leçon 9 : S’appuyer sur des métaphores pour changer ses croyances

Derrière chaque métaphore, il y a un système de croyances. L’auteur prend un super exemple dans le livre. Durant le tournage du film Apocalypse Now, l’acteur Martin Sheen a eu une attaque cardiaque. A son chevet à l’hôpital, alors que son état s’affaiblissait, sa femme lui a dit que sa situation pouvait s’apparenter à un film.  Cette métaphore lui a permis d’envisager l’événement sous un autre angle. Dans un film, le héros ne meurt pas bien qu’il soit confronté à de nombreux dangers. En assimilant sa situation à l’hôpital à une simple scène d’un film, l’acteur est parvenu à changer sa perception de l’épreuve à laquelle il était confronté et à la surmonter.

Bref, une simple métaphore peut nous permettre d’appréhender une situation sous un autre angle et finalement changer sa manière d’y faire face.

Leçon 10 : Se fixer des objectifs pour construire son futur

Anthony Robbins explique que les gens ont peur de se fixer des objectifs car ils craignent d’échouer à les réaliser et d’être déçus. Cependant ils ne réalisent pas que la moitié du chemin pour atteindre un but consiste à le définir, et  la seconde moitié à le réaliser. Se fixer un objectif permet de donner une direction dans laquelle avancer. Après avoir défini ses objectifs, il convient de les découper en petites étapes, d’avancer progressivement vers leur réalisation tout en célébrant tous les petits accomplissements. 

L’auteur propose un exercice pour commencer à appliquer cette dixième leçon :

    • écrire tous ses rêves (sans se limiter)
    • estimer pour chacun quand est-ce qu’on pense pouvoir l’atteindre
    • choisir 4 rêves à réaliser cette année
    • décrire la personne que l’on doit être pour les atteindre

Leçon 11 : Utiliser le “10 days mental challenge”

L’objectif de ce défi est de prendre le contrôle de son esprit et de ne plus s’autoriser à penser négatif. Les règles consistent simplement à refuser chaque pensée, sentiment, question ou mot négatifs durant les 10 prochains jours et se concentrer sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

Selon Anthony Robbins cet exercice permet de :

    • tester les habitudes positives qu’il partage dans le livre
    • prendre l’habitude de chercher des alternatives
    • prendre confiance en voyant qu’il est possible de changer et prendre le contrôle de sa vie
    • créer de nouvelles habitudes, standards et attentes qui vont aider à grandir et apprécier la vie chaque jour

Conclusion

Les 11 leçons partagées par Anthony Robbins pour prendre le contrôle de sa vie sont :

    • S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour
    • Comprendre qu’il n’y a pas d’échec
    • Prendre des décisions
    • Construire ses croyances et les suivre
    • Visualiser le résultat pour l’obtenir
    • Poser des questions
    • Travailler sa posture
    • Adopter le vocabulaire du succès
    • S’appuyer sur des métaphore pour changer ses croyances
    • Se fixer des objectifs pour construire son futur
    • Utiliser le “10 days mental challenge”

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Résumé : 12 règles pour une vie – Jordan B. Peterson

Jordan B Peterson est un psychologue clinicien, professeur de psychologie et intellectuel canadien. Dans son livre, 12 règles pour une vie, il partage 12 principes pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable… . Pour ce résumé, je vais essayer de présenter ces 12 règles et les clés qu’il  aborde pour chacune d’elle.

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Résumé : 12 règles pour une vie

Règle 1 – Se tenir droit, les épaules en arrière

Les humains, comme la plupart des animaux, s’évaluent en partie par la posture. Une posture droite et assurée est synonyme de force et robustesse. A l’inverse, une posture affaissée est associée à un individu faible et vaincu.

Les êtres perçus comme faibles sont plus à même d’être persécutés par les plus forts. A l’opposé, la stature des forts agit comme une barrière de dissuasion. Pour reprendre les mots de l’auteur  “Si vous vous présentez comme vaincu, les autres réagiront envers vous comme si vous étiez en train de perdre. Si vous commencez à vous redresser, on vous regardera et on vous traitera de manière différente.”

L’auteur partage plusieurs conseils pour développer progressivement une posture assurée :

    • Faire preuve de force de caractère et exprimer le fond de sa pensée et ses désirs
    • Oser dire “non”. En affirmant son refus sans hésitation et en étant sincère dans ses propos, on réduit considérablement l’influence de l’oppression.
    • Oser laisser parler la colère et l’agressivité, mais toujours garder un langage de vérité et inciter à aller de l’avant
    • établir une routine et automatiser les gestes du quotidien. Des habitudes stables et fiables permettent de gagner en sérénité et simplicité.

Règle 2 – Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres

Le constat de Peterson est simple : “Nous sommes plus à même d’administrer correctement un traitement à notre animal de compagnie qu’à nous-mêmes.” Nous prenons soin de nos proches et des autres mais nous avons tendance à nous négliger nous même. Pourtant, mieux on prend soin de soi, mieux on peut soutenir ceux qui nous sont chers. 

Pour commencer à s’occuper de soi correctement, il faut d’abord se connaître, prendre conscience de ses défauts et les corriger. 

Règle 3 – Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous

Il n’y a rien d’égoïste à choisir des amis dont la présence sera bénéfique. Cependant il n’est pas simple de s’entourer de personnes bienveillantes et saines.

Peterson propose plusieurs pistes pour identifier les personnes qui nous veulent du bien :

    1. Elles ne tolèrent pas que l’on soit dans la négativité
    2. Elles veulent ce qu’il y a de mieux pour nous
    3. Elles nous encouragent à donner le meilleur de nous-même
    4. Elles cherchent à nous rendre la vie plus simple
    5. Elles sont prêtes à nous critiquer sévèrement pour notre bien
    6. Elles sont ravies de vous voir progresser

Règle 4 – Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre

Il est inutile de se comparer aux autres, car nous sommes trop différents. D’une part, nous n’avons pas les mêmes objectifs. D’autre part, la réussite se mesure dans de multiples domaines comme la carrière, les amis, la famille, les projets personnels, les activités artistiques et sportives… . De plus comme l’écrit l’auteur : “Quels que soient votre talent ou la qualité de vos réalisations, il y aura toujours quelqu’un qui vous fera passer pour un incapable. “ Au lieu de se comparer aux autres, le plus judicieux est de comparer à soi-même.

Encore une fois, l’auteur explique que la solution est d’apprendre à se connaître. Cette étape est difficile car nous avons tendance à être aveuglés par nos désirs et incapables de voir les choses comme elles sont.

Une fois que l’on a fait le point, définit sa vision et ses objectifs, il faut chercher à s’améliorer un peu tous les jours. En adoptant cette philosophie, on progresse régulièrement et le référentiel de comparaison s’élève un peu chaque jour. Cela permet aussi de se concentrer sur la journée présente, de vivre dans l’instant et se consacrer pleinement à ce qui est à portée de main.

Règle 5 – Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer

Pour Peterson, le principal devoir des parents est de rendre leurs enfants désirables d’un point de vue social afin que ces derniers puissent obtenir des opportunités, de l’estime de soi et une certaine sécurité. Cette obligation prévaut sur toute responsabilité pour garantir le bonheur, encourager la créativité et stimuler l’amour-propre. 

Ainsi l’objectif d’un parent est d’optimiser l’apprentissage de leur enfant pour qu’ils puissent apprendre le plus de choses utiles à moindre coût. C’est pourquoi, les parents doivent prendre la responsabilité de discipliner et de punir leurs enfants. Sinon, ils laissent cette responsabilité au reste du monde. Or la société infligera aux enfants non disciplinés un traitement nettement plus douloureux.

L’auteur propose cinq principes d’éducation :

    • Principe 1 : “Limiter le nombre de règles car les mauvaises lois discréditent les bonnes.”
    • Principe 2 : “Employer la force tout juste utile à faire respecter ces règles”
    • Principe 3 : “Eduquer à deux”
    • Principe 4 : “Les parents doivent déterminer leur faculté à se montrer sévères, revanchards, arrogants, rancuniers, énervés et fourbes. »
    • Principe 5 : “Les parents ont le devoir de se comporter en intermédiaires du monde réel, cléments et attentionnés 

Finalement, une discipline adéquate aide l’enfant à acquérir un développement social et un maturité psychologique pour qu’il puisse s’épanouir dans la société.

Règle 6 – Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres

La société et le monde semblent remplis de choses malveillantes, injustes, tragiques … qui nous font souffrir. Se faire critiquer au travail, se voir imposer une nouvelle taxe, se disputer avec un proche, prendre conscience que l’on est en mauvaise santé … .

Avant de se plaindre, critiquer ou rejeter la faute sur les autres, l’auteur invite à réfléchir à sa situation et faire preuve d’humilité. 

    • Peut être a-t-on de mauvaises habitudes qui nuisent à notre santé ou notre bien-être ? 
    • Peut être sommes-nous irrespectueux lors d’un conflit ? 
    • Peut être laissons-nous notre amertume et notre ressentiment nous entraîner vers le fond … ? 

Finalement peut être sommes-nous semblables aux gens que nous critiquons ?

Il faut du courage pour commencer à balayer devant sa porte et oser changer soi-même avant tout. Cette sixième règle rejoint une célèbre citation de Gandhi : “Sois le changement que tu veux voir dans le monde” (“Be the change that you wish to see in the world.” ).

Règle 7 – Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)

Se concentrer sur l’essentiel est difficile car nous sommes constamment tentés par des petits plaisirs qui ne sont pas forcément avantageux (Procrastiner, manger des sucrerie, etc…).

Peterson propose un ensemble de préalables et d’actes pour se recentrer sur l’essentiel :

    • rechercher les gratifications différées et faire des sacrifices sur le court terme. Les personnes qui réussissent le mieux diffèrent leurs gratifications et négocient ainsi avec l’avenir.
    • Choisir de vivre selon ce que nous dicte notre conscience. En agissant ainsi, on conserve notre grandeur d’âme, nos idéaux et notre force.
    • Toujours lutter contre la souffrance. « Que pourrais-je faire de mon temps pour améliorer les choses, plutôt que de les aggraver ? »

Règle 8 – Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir

L’auteur dispense ce conseil : “Si votre vie ne ressemble pas à ce qu’elle devrait être, essayez de dire la vérité. Si vous vous cramponnez désespérément à une idéologie, ou si vous vous complaisez dans le nihilisme, essayez de dire la vérité. Si vous vous sentez faible, exclu, désespéré ou perdu, essayez de dire la vérité.” Lorsqu’on falsifie, joue la comédie ou manipule ses paroles, on se corrompt et on affaiblit son caractère. Or, un caractère faible se fait faucher par l’adversité. 

L’auteur recommande surtout de ne pas se mentir à soi-même. C’est pourquoi il est primordial de se connaître. C’est en faisant ce travail que l’on peut exprimer et structurer sa vérité afin que l’esprit s’épanouisse comme il entend. 

Règle 9 – Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous

Le simple fait de prêter attention aux propos de ses interlocuteurs fait prendre conscience qu’ils racontent des choses intéressantes, fabuleuses et absurdes. Les conversations sont souvent enrichissantes, riches d’enseignements et peuvent nous permettre de résoudre nos propres problèmes. Malheureusement nous ne savons pas écouter.

Carl Rogers, un psychothérapeute du XXe siècle a écrit : « La grande majorité d’entre nous ne sait pas écouter ; nous nous sentons obligés de juger, parce qu’il est trop risqué d’écouter. Cela demande avant tout du courage, ce dont nous manquons cruellement »

L’auteur propose un exercice pour s’entraîner à écouter. “Chacun ne peut prendre la parole qu’après avoir reformulé correctement l’idée et les sentiments de son interlocuteur, jusqu’à ce que ce dernier soit satisfait.”. Cet exercice permet de s’assurer que l’on a bien compris, faciliter la mémorisation, construire et structurer son schéma de pensées.

Règle 10 – Etre précis dans son discours

Peterson développe une réflexion très intéressante sur la complexité des choses. D’après lui, “Le monde n’est simple que lorsque tout se passe bien”. Par exemple, il suffit que notre voiture tombe en panne pour que l’on se rende compte de notre véhicule est un système complexe et qu’on est peu compétent pour en comprendre tout le fonctionnement. Cette réflexion s’applique à de très nombreux cas.  On peut comprendre facilement les fonctionnalités d’un ordinateur cependant, il est beaucoup plus difficile d’assimiler le fonctionnement de tous les éléments et systèmes qui le composent. 

Pour ne pas être noyé dans la complexité du monde, le cerveau procède à un travail de structuration et simplification. Ainsi, exprimer ses propos avec avec attention, précision et clarté permet d’éviter au cerveau de faire cet effort supplémentaire de simplification.

Règle 11 – Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board

Cette  règle peut se résumer au fait de ne pas empêcher les gens d’agir si on ne comprend pas les causes et conséquences profondes de leurs actes. Pour Peterson, les skateurs sont formidables, car ils prennent des risques pour vaincre le danger auquel ils se confrontent. Ils développent ainsi leurs compétences face au danger. Or pour lui, “c’est la compétence qui offre la plus grande des sécurités.”

Peterson critique les personnes qui empêchent les enfants de faire du skate sans en comprendre les véritables conséquences. Il constate que de nombreuses idéologies se concentrent davantage sur les actes sans considérer leurs causes et conséquences. C’est particulièrement le cas sur des sujets en lien avec l’inégalité homme/femme comme le patriarcat, la représentativité des sexes … . Certains érigent les inégalités entre les sexes en vice plutôt que d’essayer de comprendre les causes et conséquences profondes de ses inégalités.

Pour éviter cette erreur, l’auteur recommande de suivre la formule du psychanalytique Jung : « Si vous ne comprenez pas le sens des actes de quelqu’un, observez-en les conséquences et vous découvrirez ses intentions. ». Il explique aussi qu’il est de notre devoir d’exprimer nos besoins et les raisons qui nous poussent à agir.

Règle 12 – Caresser les chats que l’on croise dans la rue

Peut être pouvons nous résumer cette règle par la phrase qui conclut le chapitre : “Quand des choses tragiques sont devant nous et que nous sommes impuissants, nous devons garder les yeux ouverts sur ces petites choses qui font que la vie en vaut la peine.”

Les souffrances et les tragédies font partie de la vie. Il faut donc apprendre à les accepter et les traverser, car les exigences du quotidien ne s’interrompent pas uniquement parce qu’on a été frappé par une catastrophe. 

Peterson partage plusieurs recommandations pour traverser ces moments difficiles :

    • prendre le temps de discuter chaque jour du sujet qui nous préoccupe pour réfléchir et trouver des moyens de le gérer. 
    • Ne pas parler du sujet le reste du temps pour limiter ses effets 
    • Ne pas prévoir ce moment de réflexion le soir ou la nuit
    • Garder ses forces

Pour reprendre une jolie citation de l’écrivaine Vivian Greene qui illustre cette dernière règle :  “la vie ce n’est pas attendre que l’orage passe. C’est apprendre à danser avec la pluie” (“Life isn’t about waiting for the storm to pass…It’s about learning to dance in the rain. “)  

Conclusion

Jordan Peterson propose 12 règles pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable :

    1. Se tenir droit, les épaules en arrière
    2. Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres
    3. Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous
    4. Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre
    5. Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer
    6. Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres
    7. Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)
    8. Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir
    9. Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous
    10. Etre précis dans son discours
    11. Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board
    12. Caresser les chats que l’on croise dans la rue

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Résumé : Petites habitudes, grandes réussites – Onur Karapinar

Onur Karapinar est auteur, entrepreneur et fondateur d’un site sur le développement personnel. Dans son livre, Petites habitudes, grandes réussites, il explique que la réussite nécessite de mettre en place de petites habitudes saines qui se traduisent par des résultats positifs sur le long terme. Selon lui, les personnes les plus performantes partagent les mêmes comportements :

    • elles ont développé des habitudes incroyables.
    • elles ne se laissent pas piéger par le plaisir immédiat
    • elles se concentrent sur les efforts qui procurent des bénéfices sur le long terme

 Dans son livre, il aborde : 

    • Les principes fondamentaux pour comprendre la psychologie des habitudes
    • Un plan détaillé pour créer de bonnes habitudes et en finir avec les mauvaises 
    • Une liste de 51 habitudes pour s’améliorer

 Pour ce résumé, je vais essayer de reprendre les éléments les plus importants dans ces 3 points. C’est parti !

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Résumé : Petites habitudes, grandes réussites

Les principes fondamentaux : comprendre la base de la psychologie des habitudes

Travaux sur la science du comportement

Dans un premier temps, l’auteur présente un panorama de plusieurs travaux sur la science du comportement. Il aborde par exemple :

    • les travaux d’Ivan Pavlov sur le conditionnement classique.
    • les travaux d’Edward Thorndike sur le phénomène appelé “loi de l’effet”. 
    • les travaux de Burrhus Frederic Skinner sur le conditionnement opérant et notre goût pour les récompenses.

Principes sur la science des habitudes

 Dans un second temps, Onur Karapinar développe plusieurs concepts clés sur la science des habitudes.

    • Une habitude est une solution mise en place par le cerveau pour économiser de l’énergie. C’est un comportement répété tellement de fois qu’il devient automatique.
    • Un comportement qui apporte des conséquences satisfaisantes a tendance à être répété. Notre cerveau sécrète de la dopamine pour chaque action qui nous est bénéfique. Ce qui nous incite à reproduire les comportements qui en sécrètent.
    • les comportements que nous avons tendance à reproduire ne sont pas forcément ceux qui sont bénéfiques sur le long terme. 
    • D’après le modèle comportemental de Fogg, l’adoption d’un comportement dépend de 3 facteurs simultanés 
      • la motivation
      • la capacité
      • le déclencheur
    • D’après James Clear (l’auteur du livre Atomic Habits), une habitude durable implique 4 composantes :
      • Le déclencheur : On prend conscience que l’on doit agir 
      • L’envie. Il s’agit de la motivation que l’on éprouve à pour passer à l’action
      • La réponse. c’est le comportement que l’on doit adopter
      • La récompense : C’est le sentiment de satisfaction que l’on obtient en agissant.
    • Une habitude n’est pas une question de durée, mais de répétition. 

7 étapes pour créer de bonnes habitudes

Étape 1 – Dresser l’inventaire des habitudes existantes

Car comme le dit l’auteur, “le processus de changement de comportement commence toujours par la prise de conscience.” L’exercice consiste à dresser une liste de ses habitudes quotidiennes et d’évaluer s’il s’agit d’un comportement avec des répercussions positives, négatives ou neutres.

Étape 2 – Choisir une habitude clé

Les habitudes clés constituent le socle sur lequel reposent d’autres habitudes. Adopter une habitude “clé” a tendance à déclencher un changement généralisé. Par exemple :

    • Se coucher tôt permet de se lever plus tôt, d’avoir plus d’énergie et de mieux démarrer sa journée. 
    • Pratiquer un sport permet de mieux dormir, entretenir sa santé, gagner en confiance et en autodiscipline. 
    • Lire permet de nourrir sa pensée, acquérir de nouvelles compétences, résoudre des problèmes et mieux réfléchir.

Étape 3 – Commencer petit, et faire un peu plus chaque jour

L’auteur propose de créer de microscopique habitude. L’idée est de trouver un comportement pouvant être répété tous les jours, qui nécessite moins de 30 secondes et qui peut être associé à quelque chose de positif pour donner au cerveau l’envie de le reproduire. L’objectif est de normaliser avant de chercher à optimiser. Par exemple, pour se remettre au sport, on peut commencer par faire une pompe tous les jours puis augmenter le nombre répétition progressivement toutes les semaines. 

Étape 4 – Associer l’habitude à un déclencheur évident

Pour ce faire, on peut utiliser un plan si–alors. « Lorsque la situation X se présente, je vais exécuter la réponse Y. » . Par exemple : Lorsque je me rends au travail, je vais écouter un podcast sur un sujet qui m’intéresse. 

Autre technique pour associer l’habitude à un déclencheur évident  : mettre en place une routine. Par exemple, le soir après m’être brossé les dents, je laisse mon téléphone à charger à l’entrée de ma chambre, je note dans un carnet de bord les choses que j’ai faites dans la journée, je réfléchis aux choses que je voudrais faire demain, je prépare mes affaires, je me mets au lit et je lis un chapitre du livre sur ma table de chevet.

Étape 5 – Rendre l’habitude satisfaisante grâce à une récompense immédiate

L’idée est de s’offrir une récompense une fois que l’habitude est réalisée. Par exemple, si je souhaite prendre l’habitude d’épargner. Je peux m’autoriser une dépense lorsque je dépose l’argent sur mon compte.

Étape 6 – Etre son propre architecte du choix

Il s’agit d’aménager son environnement pour inciter au bon comportement. L’auteur donne l’exemple de l’aéroport d’Amsterdam. Pour réduire les dépenses de nettoyage, une fausse mouche a été peinte sur le fond des urinoirs pour inciter les utilisateurs à la viser plutôt que viser à côté.

Étape 7 – Trouver sa tribu

Le but est de s’entourer de personnes qui ont les mêmes objectifs et où le comportement désiré est la norme. Par exemple, si l’on souhaite prendre l’habitude de courir régulièrement, on peut s’inscrire dans un groupe qui fait des footings plusieurs fois par semaine.

6 étapes pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes

Étape 1 – Identifier la mauvaise habitude

Comme précédemment, il convient de se concentrer sur une seule mauvaise habitude à supprimer.

Étape 2 – Identifier les déclencheurs

L’idée est d’identifier le cadre dans lequel la mauvaise habitude se produit. Il existe cinq grandes catégories de déclencheur : le lieu, le temps, l’état émotionnel, les autres personnes et une action.

Étape 3 – Rendre la mauvaise habitude invisible et difficile à faire

Il s’agit d’optimiser son environnement pour ne plus s’exposer à la tentation. Une technique consiste à ajouter 20 secondes entre soi et la mauvaise habitude pour se dissuader. Par exemple pour éviter de reporter le réveil, il suffit de le placer à l’opposé de la pièce pour s’obliger à se lever pour l’éteindre.

Étape 4 – Trouver un partenaire de responsabilité

L’idéal est de s’engager auprès d’une personne qui partage le même objectif. Cette technique permet de booster sa détermination, car la pression sociale fait qu’on est moins tenté de se trouver des excuses.

Étape 5 – Créer un contrat d’engagement

Un contrat d’engagement prend la forme suivante : Je m’engage à … ; Si je ne le fais pas, je ferai … ; Mon arbitre sera … . Le contrat fait que l’on a tendance à se discipliner pour honorer ses engagements afin de ne pas s’exposer à une sanction en cas d’échec.

Étape 6 – Planifier son échec

Lorsqu’on retombe dans les travers d’une mauvaise habitude, il convient de formuler les hypothèses de cet échec, modifier les conditions et reessayer autrement. Chaque échec représente une formidable opportunité d’apprentissage et de croissance. 

Des habitudes pour devenir la meilleure version de soi-même

L’auteur propose ses 51 meilleures habitudes pour s’améliorer. Les habitudes sont regroupées en quatre piliers : la productivité, la santé, le développement personnel, le social. J’ai trouvé cette partie est très intéressante, car les conseils de l’auteur sont très concrets. Il explique pourquoi et comment adopter chacune des 51 habitudes. 

Habitudes de productivité

    1. Définir une vision inspirante pour tirer profit du concept de visualisation
    2. Se fixer des objectifs concrets
    3. Planifier son temps pour établir un équilibre harmonieux entre vie personnelle et vie professionnelle
    4. S’organiser avec une liste de tâches
    5. Définir ses priorités avec la méthode ABCDE
    6. Se fixer trois objectifs quotidiens
    7. Découper un projet en sous-tâches motivantes
    8. Plonger dans le Deep Work
    9. Eviter le Swith tasking
    10. regrouper ses tâches
    11. Apprendre à dire non
    12. Viser l’inbox Zéro
    13. Identifier une tâche à déléguer ou à externaliser
    14. Automatiser les tâches répétitives

Habitudes de santé

    1. Dormir au moins 7 heures par jour
    2. Créer un sanctuaire du sommeil
    3. Limiter son exposition à la lumière avant de dormir
    4. Boire de l’eau
    5. Substituer des aliments sains à la malbouffe
    6. Adopter un légume
    7. Manger de la nourriture fermentée (choucroute, cornichons, miso, yaourt…)
    8. Faire la séance d’exercice de 7 minutes
    9. Limiter l’inactivité
    10. Prendre des pauses régulières
    11. Méditer

Habitudes pour le développement personnel

    1. Se réveiller plus tôt
    2. Concevoir une routine matinale personnalisée
    3. Lire au moins deux pages par jour
    4. Rester en apprentissage continu
    5. Apprendre un nouveau mot régulièrement
    6. Apprendre une nouvelle langue
    7. Cultiver un état d’esprit de croissance
    8. Tenir un journal de bord
    9. Écouter des podcasts
    10. Désencombrer son intérieur avec la méthode KonMari
    11. Jeter au moins un article par jour
    12. Identifier un emplacement pour chacune de ses affaires
    13. Ranger au moins 3 articles
    14. Éduquer ses finances
    15. Découvrir le stoïcisme
    16. Devenir antifragile
    17. Provoquer la chance
    18. Trouver un mentor

Habitudes sociales

    1. Travailler le langage du corps
    2. Décoder les émotions cachées
    3. Travailler sa conversation
    4. Pratiquer une écoute active
    5. Pratiquer la communication non violente
    6. Travailler son sens de l’humour
    7. Élargir son réseau professionnel

Habitude ultime, #51 Shoshin, l’état d’esprit du débutant

L’idée est qu’il ne faut jamais se reposer sur ses acquis et continuer à apprendre tous les jours en essayant quelques choses de nouveau.

Conclusion

Pour conclure, je vais me contenter de citer une phrase du texte qui résume le message central du livre selon moi : “le succès est le résultat de bonnes petites habitudes qui peuvent mener à de grands résultats avec le temps.”

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Résumé : Un rien peut tout changer – James Clear

James Clear est un blogueur, auteur, photographe et entrepreneur américain. Dans son livre, un rien peut tout changer, il propose une manière de développer son potentiel en mettant en place de petites habitudes. Selon lui, il suffit d’opérer de microscopiques changements et de les conserver dans le temps pour obtenir de spectaculaires résultats. Dans son ouvrage, il dégage 4 lois pour construire des habitudes durables. Il illustre ses propos avec des exemples concrets et des actions faciles à mettre en place.

Dans ce résumé, j’aborderai dans un premier temps quelques principes théoriques pour mieux comprendre notre système d’habitudes, puis je détaillerais les 4 lois en essayant de présenter certaines astuces partagées dans le livre.

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Résumé : Un rien peut tout changer

Quelques fondamentaux sur les habitudes

Qu’est-ce qu’une habitude ?

Une habitude peut être définie comme une routine ou un comportement qui est effectué régulièrement et dans la plupart des cas, automatiquement.

Les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel

L’auteur explique que les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel « Habits are the compound interest of self-improvement. ». L’idée derrière ce concept est que la répétition et le fait de s’améliorer régulièrement même d’1% amènent les résultats significatifs sur le long terme.

L’histoire du cyclisme britannique est certainement l’un des meilleurs exemples qui soient. Il y a dizaine d’années, les athlètes britanniques étaient plutôt médiocres. En arrivant à la tête de l’équipe, l’entraineur Dave Brailsford a instauré une nouvelle philosophie : améliorer tous les jours une petite chose. Les cyclistes ont procédé à de microscopiques changements : optimiser la position sur le vélo, acquérir du matériel plus haut de gamme, optimiser la durée des entrainements… . Le résultat est qu’aujourd’hui, les Britanniques font partie des meilleurs cyclistes du monde.

Les habitudes sont à double tranchant

Accumuler les bonnes habitudes sera bénéfique sur le long terme et inversement, accumuler de mauvaises habitudes, même infimes sera désastreux avec le temps.

Les bénéfices des habitudes sont difficiles à percevoir sur le court terme

Par exemple, économiser 2€ tous les jours peut sembler dérisoire. Cependant le montant accumulé au bout d’un an permet de financer un voyage d’une semaine au Portugal.

Nos résultats sont le cumul des petites habitudes.

Nos résultats sont le cumul de toutes les petites habitudes que nous avons. En ce sens, si l’on veut améliorer ses résultats, il est indispensable de changer son système d’habitudes.

Les 3 niveaux de changement

L’auteur explique qu’il y a 3 niveaux de changement :

    • Changer le résultat (= changer ce que l’on veut). Par exemple je veux perdre 5kg pour en peser 80kg ou alors je veux courir le marathon en moins de 4h…
    • Changer sa méthode (= changer ce que l’on fait). Par exemple, je chercher à manger 5 fruits et légume pour maigrir, je vais faire 3 séances d’entrainement au lieu de 2 pour m’améliorer…
    • Changer son identité (= changer ce que l’on croit). Ce 3ème niveau est assez subtil. Imaginons 2 personnes voulant arrêter de fumer à qui l’on propose une cigarette. L’une répond « Non merci, j’essaye d’arrêter ». L’autre refuse aussi en disant « Non merci, je ne suis plus un fumeur ». La première personne cherche à changer le résultat alors que la seconde a changé son identité.

Notre identité forme nos habitudes et inversement …

Des recherches ont montré que les personnes qui croient en un aspect particulier de leur identité sont plus aptes à agir en cohérence avec cette croyance. Le point important est que pour mettre en place une habitude, il est préférable de se concentrer sur qui on veut devenir (son identité) plutôt que sur ce qu’on veut obtenir.

….Notre identité émerge de nos habitudes.

À l’inverse, notre identité émerge de nos habitudes. Plus on répète un comportement, plus on renforce l’identité liée à ce comportement. Plus on agit en adéquation avec ses croyances, plus on les renforce. Plus je m’entraîne à boxer plus je vais me considérer comme un boxeur.

Le processus de construction d’une habitude repose sur 4 conditions : le signal, le besoin, la réponse et la récompense.

James Clear explique que le processus de construction d’une habitude durable nécessite 4 conditions :

    1. Le signal : il faut être conscient qu’un comportement sera bénéfique s’il est initié
    2. Le besoin : il faut ressentir le besoin de l’adopter, car sans motivation nous n’avons aucune raison d’agir.
    3. La réponse : il faut être capable de l’adopter pour répondre au besoin
    4. La récompense : il faut pouvoir toucher du doigt ce résultat

L’auteur tire 4 principes de ces 4 conditions. C’est ce qu’il appelle les 4 lois du changement de comportement (« the four laws of behavior change).

Les 4 lois du changement de comportement – The Four Laws of Behavior Change.

Les 4 lois pour créer de bonnes habitudes sont :

    • 1ère loi : rendre le changement évident (signal)
    • 2ème loi : rendre le changement attrayant (besoin)
    • 3ème loi : rendre le changement facile (réponse)
    • 4ème loi : rendre le changement satisfaisant (récompense)

Les 4 lois pour briser les mauvaises habitudes sont :

    • 1ère loi : rendre l’habitude invisible (signal)
    • 2ème loi : rendre l’habitude indésirable (besoin)
    • 3ème loi : rendre l’habitude difficile (réponse)
    • 4ème loi : rendre l’habitude insatisfaisante (récompense)

1ère loi : rendre le changement évident (Make It Obvious) / rendre une mauvaise habitude difficile

Identifier le(s) comportement(s) à changer

Pour ce faire, l’auteur propose un exercice très simple : établir une liste de toutes ses habitudes et identifier, pour chacune, si elles sont bénéfiques ou néfastes.

Associer un lieu et une heure à chaque habitude : « A [heure] au [lieu], je vais [action]»

Par exemple, on peut associer son trajet en voiture au fait d’écouter un podcast. On peut associer la douche matinale au moment où l’on planifie mentalement sa journée.

Enchainer les habitudes « Après [action], je vais [action] »

Nous avons tendance à baser ce que nous allons faire sur ce que nous venons de finir. Sur ce point, créer une routine est un excellent moyen d’enchaîner des tâches sans effort. Par exemple, après m’être levé, je fais mon lit, puis j’effectue 7 minutes de sport, je prends ma douche durant laquelle je planifie ma journée puis je déjeune.

Être un architecte de son environnement

Nous sommes sensibles aux signaux visuels. Si l’on pose une boite de chocolats en évidence sur une table, on va forcément être tenté d’en manger. Être un architecte de son environnement c’est supprimer les signaux propices aux mauvaises habitudes et rendre irrésistibles ceux propices aux bonnes habitudes. Par exemple, en remplaçant la boite de chocolats par une corbeille à fruits.

2ème loi : Rendre le changement attrayant (Make It Attractive) / rendre une mauvaise habitude indésirable.

Le constat de l’auteur est simple, plus une tâche est attrayante, plus il sera facile de créer une habitude.

Comprendre que la dopamine est un moteur de l’action

Notre corps sécrète naturellement de la dopamine pour chaque comportement qui lui est bénéfique. La dopamine est une substance euphorisante qui nous procure un sentiment de bien-être. Pour ressentir à nouveau cette sensation, notre corps cherche à reproduire constamment les comportements qui en sécrètent.

Associer une action plaisante à l’habitude à mettre en place

L’auteur propose une stratégie pour tirer profit de cet effet : associer une activité plaisante (qui sécrète de la dopamine) à une habitude que l’on souhaite mettre en place. Il y a un super exemple dans le livre : connecter son vélo d’appartement à son téléviseur et Netflix de manière à lancer des séries uniquement si l’on pédale. Si l’on s’arrête ou si l’on ne pédale pas assez vite, l’écran s’éteint.

Modifier sa propre perception – chercher la motivation profonde

James Clear explique que pour rendre une habitude attrayante on peut aussi simplement modifier sa perception vis-à-vis de la tâche à réaliser. Nous avons tendance à associer les habitudes difficiles à quelque chose de négatif (une privation, un effort). Or au contraire, il vaudrait mieux visualiser le positif en cherchant, par exemple, à exprimer la motivation profonde qui nous pousse à agir. Au lieu de dire, je dois économiser tous les mois, on peut se dire, je mets de côté pour financer mon projet de voyage.

3ème loi : Rendre le changement facile (Make It Easy) / rendre une mauvaise habitude difficile

Répéter, répéter et répéter

Ce point est capital. Une action devient automatique uniquement grâce à de la répétition.

Pratiquer l’environnement design (La loi du moindre effort)

On a tendance à graviter naturellement vers l’option qui requiert le moins d’effort. Et malheureusement, ce sont généralement les options les plus bénéfiques qui nous en demandent le plus. Il peut donc être astucieux de chercher des moyens de réduire l’énergie à fournir pour agir.

L’environnement design consiste à apprêter son environnement dans le but de diminuer l’effort nécessaire à la mise en action. Par exemple, pour prendre l’habitude de lire 30min avant de dormir. On peut laisser son téléphone dans une autre pièce et poser un livre au pied de son lit.

Utiliser la règle des 2 minutes

Cela consiste à définir des tâches qui puissent être réalisées en moins de 2 minutes. Du fait qu’on doit chercher la répétition, il vaut mieux faire 10 pompes tous les jours plutôt que 100 pompes un seul jour de la semaine.

Automatiser ses tâches pour rendre les bonnes habitudes inévitables et les mauvaises habitudes impossibles

 Quelques idées d’automatisation proposées par l’auteur :

    • Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les quantités.
    • Acheter un bon matelas pour mieux dormir.
    • Se faire vacciner pour éviter certaines maladies.
    • Mettre en place des virements automatiques pour économiser et investir sans y prêter attention.
    • Supprimer des jeux ou des applications sur votre smartphone pour ne pas procrastiner.

4ème loi : rendre le changement satisfaisant (Make It Satisfying) / rendre la mauvaise habitude insatisfaisante

Associer les habitudes à des récompenses immédiates

Par exemple, on peut associer le fait d’épargner à la satisfaction de faire des achats. Pour chaque commande passée, on peut effectuer un virement d’un même montant sur un compte épargne.

S’engager publiquement auprès d’un partenaire

Nous sommes profondément influencés par ce que pensent les autres. La pression sociale et la peur de manquer de cohérence impactent fortement nos comportements. Généralement, si l’on expose ses objectifs à quelqu’un, on a tendance à ne pas abandonner pour ne pas décevoir la personne en question.

Ne jamais rater 2 fois

Personnellement, je trouve ce conseil très puissant. Il est extrêmement difficile de répéter constamment une tâche et de lutter contre l’envie d’abandonner. Qui n’a jamais pris la résolution de se mettre à sport, a pratiqué l’activité quelques semaines puis a laissé tomber. Pour faire face à cette difficulté, l’auteur suggère cette simple règle : se forcer à ne jamais briser la chaine 2 fois d’affilées. On peut flancher une fois, mais jamais deux.

Conclusion

    • Entreprendre et répéter de microscopiques changements peut amener à de spectaculaires résultats sur le long terme.
    • Pour construire un système d’habitudes durables, il faudra répéter, répéter, répéter jusqu’à ce que les comportements deviennent automatiques.
    • Pour construire un tel système, l’auteur suggère de rendre les changements évidents, attrayants, faciles et satisfaisant
    • Au contraire, il faut rendre les mauvaises habitudes invisibles, indésirables, difficiles et insatisfaisantes.

Pour terminer sur une belle phrase du livre, « le succès n’est pas un but à atteindre ou une ligne à franchir, mais c’est un système à améliorer et un processus à redéfinir sans fin. »“Success is not a goal to reach or a finish line to cross. It is a system to improve, an endless process to refine.”

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Résumé : Psychomarketing – Stefan Lendi

Stefen Lendi est un marketeur et professionnel de la communication. Dans son livre, PsychoMarketing: 22 lois que vos concurrents auraient voulu connaître avant vous, il partage des principes essentiels pour améliorer son marketing en se basant sur la psychologie humaine.

L’ouvrage est organisé en trois axes :

    • les fondamentaux du PsychoMarketing.
    • les 22 lois basée sur la psychologie
    • un aperçu de la spirale de valeur et de persuasion

Pour ce résumé, je vais synthétiser les différents concepts qu’il partage dans chacun des chapitres. c’est parti !

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Résumé : Psychomarketing

Les fondamentaux du PsychoMarketing

Stefan Lendi définit le Psychomarketing comme “une puissante méthode de marketing, basée sur les activités cérébrales” Son but est d’engendrer des états psychiques chez les individus, afin de déclencher une action de leur part comme un achat, une recommandation ou tout autre but de marketing.” …  Autrement dit, la discipline cherche à éveiller l’intérêt pour un produit, d’engendrer la confiance, causer l’adhésion afin de provoquer des comportements.

Les 7 règles du PsychoMarketing

Selon l’auteur, la discipline s’appuient sur 7 règles :

    • La règle de l’universalité. Quels que soient les pays, les régions ou la culture, les mêmes causes produisent des effets similaires.
    • La règle de l’immuabilité. Nos comportements sont profondément ancrés dans notre nature.
    • La règle de l’intemporalité. Les fondements de la discipline sont intemporels, car la nature humaine est stable dans le temps.
    • La règle de la mesurabilité. L’ensemble des opérations que l’on effectue en PsychoMarketing sont mesurables
    • La règle de la testabilité. Le fait de tester avant de généraliser est un des fondements de la discipline.
    • La règle de la reproductibilité. Il doit être possible de reproduire avec un minimum d’adaptation une approche satisfaisante déjà testée.
    • La règle de la responsabilité. Il est nécessaire de toujours produire plus de valeur que la contrepartie pécuniaire que l’on nous rétrocède.

Comprendre la matière grise

Le PsychoMarketing s’intéresse au fonctionnement de notre cerveau. En effet, pour cibler et influencer une décision, il faut comprendre notre matière grise car le marketing s’adresse à une personne physique. Stefan Lendi présente ainsi plusieurs principes à ce sujet.

    • La simplicité est une source d’efficacité. Notre cerveau est très gourmand en énergie. Pour l’économiser, on met en place des habitudes pour limiter nos prises de décisions et on filtre les informations pour ne garder que l’essentiel. 
    • Le cerveau est une machine bien huilée. Il est constitué de neurones qui communiquent en libérant des neurotransmetteurs (comme la dopamine, l’adrénaline, l’endorphine…) . Ces composés chimiques participent à l’optimisation du traitement des l’informations. 
    • Le cerveau se structure en 3 parties (3 fonctions)
    • le cerveau reptilien dont le rôle est d’utiliser les données sensorielles du corps pour apporter une réponse physique immédiate
    • le cerveau intermédiaire ou système limbique, dit le cerveau « émotionnel ». Son rôle est d’assigner des valeurs aux évènements et expériences.
    • le cortex cérébral qui transforme les sentiments et les émotions en significations rationnelles.
    • Nos décisions sont majoritairement inconscientes. La plupart de nos choix et préférences sont issues de notre subconscient.
    • Nos actes sont fonction de notre état émotionnel. Ainsi, pour pousser quelqu’un à agir, il vaut mieux chercher à influencer ses émotions. 
    • La perception d’une personne est sa réalité. Chacun a sa propre représentation du monde qui dépend de ses perceptions propres. 

Les 22 lois du PsychoMarketing 

Il s’agit de concepts essentiels, qui prennent racine dans la nature humaine. 

    1. La loi de l’aimant. Se rendre valable et inaccessible. Que ce soit dans les relations personnelles ou commerciales, plus on traque, chasse, insiste, et démarche une personne, plus elle nous repousse. Et à l’inverse, plus on est inaccessible plus on attire. 
    2. La loi du faux raccourci. Prendre le temps de nouer des relations. “Le chemin le plus court n’est pas le plus rapide.” Il ne suffit pas d’échanger trois mots avec quelqu’un pour le convaincre et le pousser à agir. Il faut plutôt prendre le temps de susciter la confiance et lui prouver les bénéfices de passer à l’action.
    3. La loi de la mémoire sélective. Orchestrer 3 instants clés : Nous avons tendance à retenir seulement 3 choses : la première impression, la dernière impression et l’émotion du moment
    4. La loi de la routine. Utiliser le quotidien routinier des gens pour créer de nouveaux rituels. L’idée consiste par exemple à positionner son produit comme une nouvelle routine. C’est le cas des fabricants de dentifrices qui ont réussi à rendre leur produit incontournable en instaurant l’habitude de se laver les dents quotidiennement.
    5. La loi des émotions dominantes. Privilégier l’émotionnel au rationnel. Il est préférable de convaincre par l’émotion plutôt que par la raison. Une des techniques peut être d’utiliser des histoires pour susciter l’imagination et transmettre des émotions. 
    6. La loi de la fausse lucidité. S’appuyer sur les erreurs de jugement. Le Psychomarketing cherche à exploiter les biais cognitifs auxquels nous sommes soumis. (biais de jugement, effet Halo, biais de confirmation…). 
    7. La loi du contraste. Se démarquer grâce au contraste. “Un contraste efficace est plus parlant qu’une explication rationnelle des bénéfices [du] produit”. 
    8. La loi de la raison. Toujours présenter une raison. L’idée est de promouvoir un sens pour fédérer autour d’une conviction.
    9. La loi de l’inaccessibilité. Se rendre inaccessible pour devenir irrésistible. Cette loi fait écho à l’effet diamant. Nous sommes attiré par ce qui est unique, rare et précieux 
    10. La loi des histoires. Raconter des histoires pour toucher l’imaginaire et les émotions. Il convient de cibler 3 catégories de récit :
      • l’histoire de ce que deviendront les clients grâce au produit
      • l’histoire que les clients se racontent à eux-mêmes pour justifier rationnellement le fait d’acquérir le produit.
      • l’histoire qu’ils raconteront aux autres et à leur entourage.
    11. La loi de la nouveauté. S’appuyer sur la nouveauté. Nous sommes fondamentalement conçus pour repérer ce qui change. La nouveauté est ainsi un puissant levier pour capter l’attention. 
    12. La loi de la ressemblance. Insister sur la similarité. On valorise nos propres attributs et on aime les retrouver chez les autres. En d’autres termes, on apprécie les choses qui nous ressemblent. Le Psychomarketing cherche ainsi à tirer profit du mimétisme comportemental.
    13. La loi de l’implication. Impliquer pour renforcer l’engagement. On a plus de chance d’obtenir des réponses positives de la part de ses clients si on les implique. 
    14. La loi de l’habit. Influencer ce qui est perçu. Contrairement à l’adage, l’habit fait le moine. Pour reprendre un exemple du livre, un même bijou emballé dans une boîte luxueuse plutôt quand une une boîte standard, pourra être vendu plus cher, car l’emballage va améliorer la valeur perçue.
    15. La loi de la valeur relative. Créer une proposition de valeur forte. Un puissant levier pour inciter à l’achat, consiste à faire en sorte que les bénéfices du produit paraissent géniaux par rapport à son prix.
    16. La loi de la gratuité. Vendre ce qui est gratuit. Ce qui est présenté comme gratuit perd généralement de sa valeur. Le rôle d’un psychomarketeur est de faire en sorte que les prospects ressentent clairement la valeur de ce qu’on leur offre.
    17. La loi du choix aveugle. Ne pas pousser le prospect à expliquer ses choix. Car, comme nous l’avons vu précédemment, nous sommes le plus souvent inconscients de nos décisions.
    18. La loi du comportement d’autrui. S’appuyer sur la preuve sociale. Les gens s’orientent davantage vers les restaurants bondés plutôt que ceux où il n’y a personne.
    19. La loi du comportement. Agir sur 4 facteurs d’influence. Notre comportement est fonction de 4 principaux leviers: 
      • le contexte
      • l’environnement
      • le vécu
      • la volonté
    20. La loi de la preuve. Éliminer le scepticisme grâce à des preuves solides. Le moindre doute peut susciter une décision contraire à celle que l’on souhaiterait favoriser. C’est pourquoi, il est conseillé d’intégrer à sa communication des preuves fondées grâce par exemple à des figures d’autorité, des témoignages, échantillons
    21. La loi des réflexes viscéraux. Jouer sur les émotions viscérales. Plus une émotion est profonde et irraisonnée, plus elle est susceptible de déclencher une réaction instantanée et déterminée.
    22. La loi de la valeur. Surpasser les attentes des clients. La clé du marketing est de créer un maximum de valeur pour celles et ceux que l’on sert. 

Introduction à la Spirale de Valeur et de Persuasion (SVP)

La SVP est une méthode marketing qui a pour but d’attirer une population de prospects ciblés et de les convertir en client grâce à un processus d’engagements et de persuasion. Le processus se découpe en sept étapes :

    • Étape 1 : La pré-influence. Se créer une bonne réputation pour rendre attentives les personnes dont le profil correspond à la cible que l’on souhaite atteindre.
    • Etape 2 : L’attraction. Attirer et récupérer les données personnelles des suspects pour les transformer en prospect.
    • Étape 3 : La transformation. Intéresser le prospect avec le produit en utilisant par exemple la preuve sociale ou des éléments d’autorité.
    • Étape 4 : L’engagement. Impliquer le prospect pour générer de l’engouement autour du produit que l’on vend. Pour ce faire, il convient par exemple de susciter des émotions grâce à des histoires.
    • Étape 5 : La tantalisation. Créer le désir ardent d’acheter. A ce stade, une des techniques que l’on peut employer est de rendre son produit inaccessible.
    • Étape 6 : La transaction. Maximiser le panier d’achat du client.
    • Etape 7:  La récurrence. Maintenir l’attrait pour le produit afin de transformer le client en ambassadeur inconditionnel.

Conclusion 

A travers son livre, Psychomarketing, Stephen Lendi expose des concepts essentiels, qui prennent racine dans la nature humaine. La discipline a pour but d’engendrer des états psychiques chez les individus, afin de déclencher une action de leur part comme un achat, une recommandation ou tout autre but de marketing.” 

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Site de l’auteur : https://www.psychomarketing.com/

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Résumé : La parole est un sport de combat – Bertrand Périer

Bertrand Périer est un avocat et enseignant français spécialiste de l’art oratoire. Dans son livre, la parole est un sport de combat, il donne des clés pour améliorer son parler. Il présente des exercices et des astuces pour réussir un discours, un examen oral, un débat, un entretien, un rendez-vous amoureux… . En parallèle, il partage aussi de riches réflexions sur l’art oratoire. J’ai trouvé ce livre très plaisant à lire car le fond est captivant, les conseils sont précieux et la forme est efficace. 

Points abordés :

    • la vision de l’auteur sur l’importance de la parole
    • les principes pour adopter un langage non-verbal cohérent
    • 4 habitudes à mettre en place pour mieux parler
    • 8 conseils pour Gérer ses émotions et surmonter sa timidité
    • des astuces pour structurer et élaborer son discours et enfin 
    • des conseils concrets pour 
      • débattre en toute circonstance
      • réussir un entretien
      • pitcher
      • animer une réunion
      • plaider comme un avocat
      • parler dans le média
      • prononcer un discours politique
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Résumé : La parole est un sport de combat

“La parole est une force”

 Pour l’auteur, la parole est une force. Elle permet à la fois de forger ses idées, de les affiner et de les partager. Pour cela, elle doit s’incarner dans des mots précis, s’appuyer sur un vocabulaire fourni et s’organiser dans une structure appropriée. Bien parler nécessite un entraînement et des techniques pour être à l’aise en public, structurer un discours, le délivrer avec aisance et convaincre en toutes circonstances.

Contrairement aux écrits qui restent, la parole s’adresse uniquement à ceux qui écoutent dans l’instant du discours.

Bertrand Périer a la conviction que le fait d’aider chacun à exprimer sa pensée de façon plus exacte, plus précise, plus argumentée, en bannissant les invectives et les propos rudimentaires, permet de faciliter le débat et fait reculer les violences de l’incompréhension.

Maîtriser le non verbal

A la télévision, même si l’on coupe le son, on peut avoir une idée assez précise de la tonalité des propos d’un orateur rien qu’en observant son attitude, ses gestes, ses mimiques. L’auteur explique que la force de conviction d’un discours passe à 60 % par le langage du corps, à 30 % par les inflexions de la voix et à 10 % seulement par les mots.

Il donne plusieurs conseils pour adopter un langage non verbal qui démontre de l’envie, du plaisir et de la détermination :

    • La posture : former un T avec son corps. Il faut bien s’ancrer dans le sol, se tenir droit, les pieds écartés dans le prolongement des épaules de manière à se sentir stable. Pour une posture assise, l’auteur suggère de ne jamais s’asseoir au fond de sa chaise. Les mains doivent toujours rester visibles.
    • le regard : prendre le pouvoir avec le regard. Diriger son attention vers son audience permet de recevoir de nombreuses informations. Dans le cas d’un petit groupe de personnes, l’auteur conseille de regarder chaque personne alternativement. Pour une assemblée nombreuse située en face, il suggère de fixer un point au fond de la salle. Pour un public qui nous entoure (ex : amphithéâtre), il convient de balayer l’audience du regard en décrivant une trajectoire en forme de M et W.
    • La gestuelle : allier le geste à la parole. L’idéal est de privilégier des gestes ronds, qui partent des épaules et font avancer les mains vers le public. 
    • Le débit : Articuler, ne pas parler trop vite, gérer ses silences. Le silence fait partie du discours. A ce propos, l’auteur conseille de commencer une prise de parole par un silence. Avant de parler, il faut prendre sa respiration quelques secondes, balayer l’auditoire et enfin parler. Cela permet de commencer son allocution les poumons pleins et de réduire la charge émotionnelle. 

4 habitudes pour mieux parler

Bertrand Périer propose ensuite 4 habitudes pour enrichir son vocabulaire avec de nouveaux mots et limiter les termes qui ne valent rien dire ou qui n’ajoutent rien à la conversation.

    • Avoir une pratique régulière de la lecture.
    • Jouer avec le dictionnaire et le parcourir régulièrement 
    • Varier son vocabulaire en utilisant des synonymes et en bannissant les verbes « être », « avoir » et « faire »
    • Stopper les tics de langage polluants comme les « du coup » ou le fameux « euh », …

Gérer ses émotions et surmonter sa timidité

    • Dédramatiser la prise de parole. Il faut se dire que ce n’est évident pour personne
    • Se convaincre que le public est bienveillant. La parole en public est un jeu gagnant gagnant.
    • Être authentique. L’auteur conseille par exemple, d’oser avouer à son audience que la prise de parole en public est un exercice inhabituel et inconfortable mais que l’on va donner le meilleur de soi-même.
    • Assumer ses erreurs. Il recommande de se reprendre si l’on commet une grosse faute de français, une faute de liaison, de syntaxe, de grammaire ou de conjugaison.
    • Faire preuve d’autodérision. Il ne faut pas hésiter à se moquer de soi si l’on fait des fautes et si l’émotion nous gagne. Pour reprendre un exemple du livre, si l’on s’embrouille les pinceaux dans son discours on peut regagner le contrôle en disant : « Je vais reprendre, je vais préciser ma pensée car je me rends compte en parlant que ce n’est pas très clair. » 
    • Bien respirer pour se détendre. 
    • Se visualiser en train de parler avant de prendre la parole. 
    • Toujours avoir en tête un début et une fin pour son intervention.

Se mettre en voix

Une bonne technique vocale s’acquiert. Cela nécessite de bien respirer, de ne pas crier et de gérer ses émotions. Il faut aussi effectuer un basculement entre sa voix quotidienne et sa voix d’orateur. Un bon orateur doit être capable d’amplifier sa voix sans forcer et de la moduler tout au long du discours. 

Structurer un discours

Structurer son propos est essentiel afin que l’auditoire ne soit pas perdu. L’auditeur doit être pris par la main et conduit là où le locuteur veut l’amener. Un discours structuré se compose de cinq temps :

    • Soigner l’exorde (le commencement). Dans un premier temps, il convient de susciter l’attention de l’auditoire et présenter sa thèse (l’idée générale que l’on va soutenir).
    • Raconter une histoire (la narration). La narration ou storytelling représente le fil conducteur du discours. Il s’agit d’enchaîner les différents éléments de sa prise de parole de manière “harmonieuse”
    • Énoncer les arguments (l’argumentation). L’auteur conseille de disposer les arguments les plus forts au début et à la fin de la démonstration. Il suggère aussi de les formuler de façon très claire et de les qualifier. Un exemple d’argumentation pour illustrer ces propos : je suis défavorable à la mise en place d’une nouvelle taxe pour deux raisons : une raison économique – “les citoyens vont perdre en pouvoir d’achat” et une raison sociale – “une taxe accentue les inégalités entre les pauvres et les riches.
    • Réfuter les arguments adverses (la réfutation). En plus de démontrer que l’on a raison il faut prouver que l’adversaire à tort.
    • Bien amener sa conclusion (la péroraison). La péroraison consiste à résumer sa thèse et achever le discours d’une façon telle que le public ne peut avoir aucun doute sur le fait qu’il est terminé.

 Élaborer un discours

En complément des conseils pour structurer son discours, l’auteur donne plusieurs astuces pour l’élaborer.

    • Analyser le sujet. Examiner préalablement chaque mot du sujet pour se demander s’il n’a pas plusieurs sens
    • Labourer le champ lexical pour enrichir le vocabulaire lié aux mots-clés du sujet (synonymes et antonymes)
    • Déterminer des axes de démonstration et organiser les idées pour défendre la thèse
    • Définir des formules et des images car c’est ce que les gens retiennent d’un discours.
    • Bien rythmer son discours. L’auteur conseille de toujours se demander si l’on pourra dire chaque phrase que l’on écrit.
    • Organiser visuellement son discours. Il faut scinder le texte en de multiples paragraphes en fonction de son rythme et l’annoter pour la lecture.

 En parallèle l’auteur présente des choses à ne pas faire pour élaborer son discours :

    • éviter les vulgarités et les trivialités de tous ordres
    • ne pas faire de métadiscours ou discours sur le discours
    • s’abstenir d’utiliser des références à l’actualité car elles polluent souvent le discours
    • s’abstenir des formules journalistiques
    • éviter les poncifs, les banalités, les lieux communs…

L’improvisation

Pour Bertrand Périer, qui est un adepte de l’improvisation, la lecture d’un discours possède plusieurs inconvénients :

    • Elle empêche l’orateur d’adapter son message.
    • Elle contribue à accélérer le débit de parole. 
    • Elle signifie au public que le message est déjà préparé à l’avance.

A l’inverse, l’improvisation a une réelle vertu d’authenticité. Improviser requiert de l’entraînement et une forte préparation. Comme le disait Winston Churchill : « Un discours improvisé a été réécrit trois fois. »

Cas pratiques

Débattre en toutes circonstances

Bertrand Périer distingue le débat privé du débat politique. Le premier sert à élaborer sa pensée. Le second sert à la faire triompher. En ce sens, dans le débat privé, on écoute pour comprendre. Dans le débat public, on écoute pour répondre. 

 Pour débattre en toutes circonstances, l’auteur dispense 4 recommandations : 

    • Poser les termes du débat. 
    • Savoir formuler ses arguments de façon claire et concise. 
    • Penser au « coup d’après ». 
    • Éviter l’invective.

L’entretien d’embauche

L’entretien d’embauche a pour but de valider les motivations et le contenu de l’expérience du candidat. Bertrand Périer propose plusieurs principes pour le réussir

    • Préparer l’entretien en ayant les réponses à ses deux questions : 
      • En quoi ce poste m’intéresse ?
      • Qu’est-ce que je pourrais apporter à l’entreprise ?
    • Mettre en adéquation ses motivations, ses compétences et sa personnalité avec le poste
    • Prêter attention à la forme
      • Avoir une tenue adaptée au poste
      • Articuler de manière claire et détachée en ayant une voix et un débit équilibrés
      • Adopter une posture simple en respectant quelques règles élémentaires : dos droit, regarder régulièrement son interlocuteur dans les yeux 
    • Ne pas subir l’entretien, être actif.
      • Prendre des notes pour marquer son intérêt.
      • Clôturer l’entretien sur une poignée de main, un remerciement et une formule proactive pour exprimer sa motivation à poursuivre
      • Transmettre une synthèse de l’entretien quelques jours après…

L’art du « pitch »

« pitcher » signifie présenter oralement un projet de manière synthétique, claire, captivante, dynamique et enthousiasmante… .

Selon l’auteur, un pitch efficace se structure en 6 parties :

    1. Le Problème : expliquer comment l’idée a germé grâce à une anecdote factuelle et/ou du storytelling.
    2. Les Opportunités : détailler les opportunités du projet et du marché sur lequel on se positionne. 
    3. La Solution : exposer les caractéristiques majeures de sa solution.
    4. La « Timeline » : Présenter l’avancement du projet
    5. L’Investissement : Expliquer de quoi on a besoin : de fonds, de main-d’œuvre, de locaux, d’aide à la conduite du projet.
    6. La « Team » (l’équipe) : Présenter les personnes qui travaillent sur le projet

Animer une réunion

    • Sélectionner les participants avec attention. Ne convier que les personnes qui sont intéressées et concernées par le sujet.
    • Au début de la réunion :
      • Présenter les participants s’ils ne se connaissent pas
      • Spécifier la durée de la réunion
    • Durant la réunion :
      • Répartir la parole
      • Acter les prises de décision lorsqu’un accord est obtenu
      • Être dans l’écoute active. Chercher à comprendre le point de vue de ses interlocuteurs et reformuler leurs propos
      • Formuler des questions ouvertes
      • Faires des points étapes

Plaider sa cause comme un avocat

La préparation

La préparation d’une plaidoirie consiste à :

    • Se renseigner sur le sujet
    • Définir les éléments clefs à aborder 
    • Insister sur les points saillants de l’argumentation.

L’auteur suggère de ne jamais rédiger entièrement son discours.

La plaidoirie

Durant la prise de parole, il convient 

    • Adapter son discours à ce que veut entendre le public
    • S’appuyer sur les quatre catégories d’arguments :
      • les arguments de droit → « j’ai le droit de prendre 15 minutes de pause , parce que c’est prévu dans le droit du travail »
      • les arguments de fait → « nous devons réduire notre consommation d’énergie car les énergies fossiles s’épuisent de façon accélérée », 
      • les arguments de valeur → « tolérer la prostitution, c’est tolérer l’asservissement des femmes et la marchandisation de leur corps »
      • les arguments d’émotion → « comment pouvez-vous encore consommer de la viande alors que chacun connaît le spectacle épouvantable de la souffrance animale ? »).
    • Ne pas plaider soi-même sa cause.
    • Prendre conseil auprès d’un tiers en cas de besoin
    • Faire le détour de l’objectivité pour bien argumenter.

Parler dans les médias

Le discours médiatique est un exercice difficile puisque l’orateur dispose d’un délai relativement réduit pour faire passer son message (souvent moins d’une minute). Les messages les plus efficaces s’appuient généralement sur le schéma suivant :

    • une présentation de l’idée 
    • un développement bref
    • un exemple
    • une conclusion

Quoiqu’il en soit, l’auteur recommande de :

    • Faire passer deux ou trois messages clés, pas plus. 
    • Être bref, clair, précis. 
    • Ne pas s’éloigner de son propos (quelles que soient les questions des interviewers)

Prononcer un discours politique

Bertrand Périer partage ensuite des conseils pour diffuser un message à portée politique. Il dégage 4 règles :

    • Obéir à la règle des 4 C : clair, court, cohérent, crédible. 
    • Utiliser le champ lexical qui correspond à votre famille, ou bord politique.
    • Adapter sa parole à sa fonction (maire, député…). 
    • Utiliser le storytelling, incarner pour mieux toucher.

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Résumé : La vérité sur ce qui nous motive – Daniel Pink

Daniel Pink est journaliste et auteur américain. Dans son livre, la vérité sur ce qui nous motive, il propose une nouvelle façon d’envisager la motivation dans les entreprises. L’auteur constate que, dans les organisations actuelles, le système de motivation est souvent inefficace et contre-productif. En s’appuyant sur des bases scientifiques incontestables et nombreuses, Daniel Pink présente les principes d’un nouveau système de motivation. Il partage aussi un panel d’outils et d’actions pour exploiter et mettre en application ce système de motivation 3.0.

Pour cette synthèse, j’exposerai, dans la première partie, les enseignements sur la motivation que je tire du livre. Puis, dans la seconde partie, je présenterai les outils que propose l’auteur.

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1ère  partie 

2ème partie

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Résumé : La vérité sur ce qui nous motive

Les enseignements sur la motivation

Les 3 types de motivation

Tout d’abord, l’être humain est sujet à des motivations biologiques comme la faim, la soif, le désir sexuel … . C’est la motivation primitive ou la Motivation 1.0.

Ensuite, il y a la motivation 2.0 qui se base sur le principe de la carotte et du bâton. En effet, nous sommes motivés par les récompenses et les punitions nous démotivent.

Enfin, il y a la motivation intrinsèque ou motivation 3.0. Elle correspond à notre besoin inné d’apprendre, créer de nouvelles choses, mieux réussir et diriger notre propre vie.

Les spécialistes du comportement étudient depuis quelques dizaines d’années l’importance du 3ème type de motivation. Malheureusement, il existe un gouffre entre ce que savent les experts et ce que pratiquent les entreprises.

Pour l’auteur, combler cet écart nous permettrait de vivre mieux et d’avoir des entreprises plus humaines. Pour ce faire, nous devons donc envisager de changer le système de motivation au sein de nos organisations.

La carotte et le bâton : un système obsolète ?!

Il s’agit du système le plus répandu. Du fait que le travail était éreintant et répétitif (notamment durant l’ère agricole et l’ère industrielle), l’Homme a dû mettre en place des organisations basées sur un système de récompenses et de sanctions extérieures pour motiver les gens. Par exemple avec des primes de motivation ou des sanctions disciplinaires ….

Aujourd’hui, les emplois tendent à devenir plus complexes, plus propices à la créativité et à l’épanouissement personnel. Ainsi, le système basé sur la Motivation 2.0 devient de moins en moins compatible avec une grande partie de notre activité.

Les limites du système de la carotte et du bâton

De multiples études mettent en lumière les dérives du système basé sur la carotte et le bâton. En voici une liste non exhaustive :

    • Les récompenses inhiberaient notre créativité
    • Les récompenses dénatureraient un acte altruiste et « chasserait » le désir intrinsèque d’accomplir une bonne action
    • Les récompenses encourageraient les considérations à court terme aux dépens du long terme.

Les récompenses inciteraient à s’affranchir de la morale en cherchant le chemin le plus court pour atteindre le résultat.

Les avantages du système de la carotte et du bâton

Le système de la carotte et du bâton est particulièrement efficace pour des tâches fastidieuses, routinières et peu intéressantes, à condition que ceux qui dispensent les taches :

    • Justifier la nécessité de la tâche
    • Reconnaître sa fastidiosité

Laisser travailler à leur façon ceux qui la réalisent

2 types de comportement : le type I et le type X*

*Type I : Les comportements motivés par des désirs intrinsèques

*Type X : Les comportements motivés par des désirs extrinsèques

Le type I représente les individus qui s’intéressent davantage à la motivation inhérente à une activité. Le type X regroupe les personnes qui recherchent en premiers lieux les bénéfices extérieurs comme les récompenses.

Sur le long terme, les personnes intrinsèquement motivées réussiraient généralement mieux que celles du type X. La bonne nouvelle est que le comportement de type I n’est pas inné. On peut donc le développer.

Les 3 moteurs de la motivation 3.0

L’autonomie

Il s’agit de notre besoin d’être autonomes dans la manière de réaliser nos tâches et dans la manière de gérer notre temps.

L’auteur constate que la majorité des entreprises ne sont pas en phase avec cet aspect de notre nature puisqu’elles exercent un contrôle sur les gens qui nuit à leur autonomie. C’est typiquement le cas avec le contrôle des horaires, les structures hiérarchiques et la gestion des projets … . Les organisations basées sur un système de motivation 2.0 considèrent que l’encadrement des personnes est nécessaire, car l’humain est par nature voué à la passivité et à l’inertie.

Les nombreuses études réalisées sur le sujet auraient tendance à prouver le contraire. L’autonomie exercerait un effet notable sur la performance et sur l’attitude d’un individu. Contrairement au contrôle, l’autonomie améliorerait la satisfaction des salariés ce qui impacterait positivement leurs performances.

L’auteur dégage 4 conditions à l’autonomie :

    • Choisir ses tâches
    • Contrôler son temps
    • Choisir la manière de procéder
    • Choisir ses coéquipiers
La maîtrise

Il s’agit de notre désir d’être toujours meilleur dans une activité donnée. Dans une optique de maîtrise, l’activité a tendance à devenir la récompense et ce qui nous motive. Des études comportementales ont montré que les expériences les plus satisfaisantes se manifestent, non pas lorsque le résultat est atteint, mais lors de la pratique de l’activité. Cela rejoint une célèbre citation de Confucius : « Le bonheur n’est pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir .

La satisfaction dans la pratique peut être liée à l’état de flow. L’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer.

Dans le monde professionnel, il est difficile d’expérimenter l’état de flow car, il y a souvent un décalage entre ce que l’on doit faire et ce que l’on peut ou souhaite faire. En effet, le contrôle exercé par l’entreprise nuit à notre liberté de choisir et d’organiser notre travail. Au contraire, l’autonomie permettrait de mieux maitriser ce que l’on fait.

Pour Daniel Pink, la maîtrise obéit à 3 lois :

    • La maîtrise nécessite d’envisager ses propres possibilités comme étant non pas finies, mais infiniment améliorables.
    • La maîtrise est une souffrance. Elle suppose des efforts et une pratique délibérée.
    • La maîtrise est une asymptote. Elle est impossible à atteindre entièrement. Cela va de pair avec le fait que le plaisir serait davantage dans la pratique que dans la réalisation. C’est justement cet aspect qui est source de motivation. Pour citer une belle phrase du livre : « la maîtrise nous attire […] parce qu’elle nous échappe ».
La finalité

La finalité correspond à notre volonté de trouver un sens à ce que l’on fait, un but qui dépasse notre propre condition. Des études ont montré que les personnes les plus profondément motivées mettent leurs désirs au service d’une cause qui les dépasse.

La quête de la finalité n’est pas souvent mise en avant dans les entreprises, car elle est masquée par la motivation du profit. Les enjeux liés à la rentabilité sont omniprésents dans les organisations. Or, les objectifs de profit auraient peu d’impact sur le bien-être et contribueraient même au mal-être.

À l’opposé, les sociétés basées sur un système de motivation 3.0 se fondent d’abord sur la finalité et la quête de sens. Ainsi, la recherche de profit devient uniquement un moyen de parvenir à ses fins. Les organisations 3.0 mettent davantage l’accent sur le fait que le but est de servir le bien commun en rassemblant les personnes et les ressources pour créer une valeur que nul ne peut créer à lui seul.

La boîte à outils du type I

Des méthodes pour éveiller sa propre motivation

Comme nous l’avons vu dans la première partie, la motivation 3.0 est en partie liée à l’état de flow. Pour rappel, l’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer. Nous sommes naturellement motivés par les activités qui nous procurent cet état de flow. Si l’on souhaite éveiller sa propre motivation, l’auteur recommande, donc

    • Essayer de repérer cet état de flow lorsqu’il se manifeste. L’objectif est d’identifier les éléments propices à son expression afin de les reproduire plus souvent.
    • Identifier sa finalité (le but que l’on poursuit). Des études comportementales ont montré que les personnes les plus motivées connaissent leurs objectifs. Pour trouver sa propre finalité, on peut essayer de définir l’idéal que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, on peut se poser des questions comme :
      • Qu’est-ce qui me motive à me lever le matin ? 
      • Quels seraient mes projets si je gagnais au loto ?
      • Que ferais-je de mes journées si j’étais en prison ?
    • Prendre des mini-retraites pour recharger son niveau de motivation. Stefan Sagmeister, le directeur d’une agence de design aux États-Unis, a mis en place un système qui s’appuie sur ce principe. Tous les 7 ans, ses collaborateurs et lui ferment leur agence pendant 1 an. Durant cette année de césure, ils ne travaillent pas. Ils en profitent pour prendre des vacances, se ressourcer et mener les projets qui leur tiennent à cœur. Pour plus d’explications sur le sujet, je vous recommande l’excellente intervention Ted qu’a réalisée ce directeur. (vidéo Ted de Stefan Sagmeister
    • Réaliser des auto-examens d’évaluation tous les mois pour suivre ses objectifs. Cela permet d’une part de se rendre compte du chemin parcouru ainsi que de toujours garder en tête ses objectifs.
    • Adopter la bonne philosophie et comprendre que chaque résultat nécessite une « pratique délibérée » et de la répétition. En effet, derrière tout succès se cachent du travail et une volonté de progresser.
    • Exploiter l’effet Sawyer. Cela consiste à changer le cadre d’une situation pour en modifier le sens. Pour illustrer, voici l’exemple originel tiré de la fiction de Mark Twain : Tom Sawyer vient de se faire punir et doit repeindre une palissade. Devant, le manque d’intérêt pour cette tâche, il fait grise mine. Mais voyant son camarade approcher, il fait semblant de s’amuser. Face au comportement enjoué, son ami se propose de l’aider plutôt que d’aller prendre du bon temps à la rivière. L’enthousiasme apparent de Tom Sawyer peut laisser penser que le fait de repeindre une palissade est plus amusant que de se baigner à la rivière. En fait, il suffit parfois de changer son propre point de vue pour modifier la perception que l’on a d’une tâche ou d’une situation.

Des moyens de faire progresser son entreprise, son administration ou son équipe

Pour mettre en place le système de motivation 3.0 dans une organisation, Daniel Pink recommande :

    • Accorder de l’autonomie
    • Constituer des équipes équilibrées et diversifiées
    • Privilégier la collaboration à la compétition.
    • Garder les systèmes et processus ouverts
    • Encourager les projets personnels en allouant du temps à ses collaborateurs
    • Motiver son équipe avec un but à poursuivre plutôt qu’avec des récompenses.

Pour appliquer ces quelques recommandations, il propose plusieurs actions

    • Aménager des créneaux réguliers pour permettre à n’importe quels collaborateurs de venir discuter et remonter les problèmes. Pour mettre en place un système basé sur la motivation 3.0, il est indispensable de traiter les problématiques qui nuisent à la satisfaction et à l’intérêt que l’on a à réaliser une tâche.
    • Mettre en place des défis ou des challenges. C’est le cas de l’entreprise Atlassian avec les« FedExDay ». Tous les mois, les employés peuvent travailler sur un projet de leur choix pendant 24h. À la fin du délai, les projets sont présentés à l’entreprise. Ces défis seraient une grande source de motivation pour les salariés.
    • Traiter le sujet de l’argent. Dans les systèmes de motivation 3.0, la meilleure façon d’envisager les questions d’argent est d’en faire abstraction. Cela suppose :
      • Proposer une rémunération supérieure à la moyenne.
      • Utiliser des critères larges, pertinents et avec lesquels il est difficile de tricher si l’on doit évaluer la performance
      • D’encourager les récompenses spontanées entre collègues. Par exemple, les salariés de la société de génie civil Kimley-Horn and Associates peuvent se voir verser par n’importe quel collègue une prime de 50 dollars.

Des idées pour motiver les enfants

Tout d’abord, il faut noter que les enfants sont naturellement motivés par leurs désirs intrinsèques. En effet, ils cherchent davantage à expérimenter et faire ce qui leur plaît plutôt que de rechercher une quelconque récompense. Or, l’auteur explique que le système éducatif actuel a tendance à faire migrer les enfants vers le modèle de pensée 2.0 puisqu’il repose souvent sur des  récompenses et les punitions.

Pour privilégier la motivation 3.0, Daniel Pink propose plusieurs idées :

    • Se poser les bonnes questions au sujet des devoirs scolaires. « Les devoirs aident-ils les enfants à apprendre, ou est-ce simplement un vol de leur temps libre au nom d’une conception erronée de la rigueur ? »
    • Organiser des journées sur le principe de « FedExDays » pour inciter les enfants à mener les projets qui leur tiennent à cœur.
    • Dissocier l’argent et le travail. Un travail devrait être motivant par l’activité en elle-même ou par les bienfaits qu’elle apporte plutôt que par le fait de gagner de l’argent. Appliquer ce principe au quotidien peut revenir au fait de ne pas associer l’argent de poche aux tâches ménagères.
    • Complimenter l’effort et la méthode, plutôt que l’intelligence.
    • Aider les enfants à prendre du recul et acquérir une vue d’ensemble. Pourquoi me fait-on apprendre cela ? Quelle en est la pertinence par rapport au monde dans lequel je vis ?
    • Transformer les élèves en professeur, car l’un des meilleurs moyens pour maîtriser une chose est de l’enseigner.

Conclusion

L’idée centrale du livre est qu’il existe un décalage entre ce que les scientifiques savent sur la motivation et ce que nous pratiquons dans nos organisations. La science montre que le secret pour être brillant n’est ni notre motivation biologique ni le système des récompenses et des punitions, mais notre profond désir de

    • Diriger notre propre vie (le besoin d’autonomie),
    • d’accroître et diversifier nos capacités (la recherche de maîtrise)
    • de donner un sens à notre vie (la finalité)

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Résumé : La règle? pas de règles (Netflix) – Reed Hastings

Reed Hastings est le cofondateur et directeur de Netflix. Il est aussi membre du conseil d’administration de Facebook. Erin Meyer est professeure et écrivaine spécialisée dans le management interculturel et le travail d’équipe global. Leur ouvrage, La règle? pas de règles, présente les secrets managériaux à l’origine de la performance de l’entreprise Netflix. Ils présentent trois grands principes :

    • maximiser la densité des talents sans limite de rémunération
    • prôner la confiance, la franchise et la transparence
    • éliminer les contrôles des horaires, des vacances, des frais … .

Pour cette synthèse, je vais essayer d’extraire les grands principes et conseils pratiques abordés dans les différents chapitres. C’est parti !

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Résumé : La règle? pas de règles (Netflix)

Partie 1 – Premières étapes pour une culture de liberté et de responsabilité

La densité de talent, la franchise et la suppression des contrôles sont les principes au centre de la culture Netflix.

1/ Développer la densité de talent

Le message prôné est que « pour un lieu de travail idéal, il faut des collèges remarquables car la performance est contagieuse. » Les auteurs ont constaté qu’en regroupant des gens talentueux dans une même équipe, les membres se motivent mutuellement et sont plus créatifs et passionnés. A l’opposé, une ou deux personnes moyennes suffisent à affaiblir la performance de tout le groupe. C’est pourquoi, une entreprise doit chercher à maximiser la densité de talent.

2/ Favoriser la franchise

Netflix invite chaque salarié à exprimer le fond de sa pensée dans une intention positive car cela accroît la réactivité et l’efficacité de l’équipe. Reed Hastings considère que la critique doit faire partie intégrante de la manière de travailler. Un feedback constructif permet d’éviter les malentendus et réduit les besoins de hiérarchie et de règles. Les auteurs proposent plusieurs pistes pour cultiver la franchise :

    • Solliciter fréquemment des retours, par exemple en mettant en place des temps réservé aux critiques durant les réunions
    • Accompagner les salariés en leur apprenant à émettre et recevoir des critiques de manière pertinente. La stratégie est de forger ses retours sur quatre critères :
      • Chercher à aider avant tout
      • Être applicable
      • Être appréciable
      • Pouvoir être acceptée ou rejetée
    • Se débarrasser des collaborateurs toxiques qui ne sont pas francs et refusent de faire des critiques.

Reed Hastings propose une dernière astuce « Quand on parle de quelqu’un, il convient de ne rien dire qu’on ne pourrait pas lui répéter en face. ».

3/ Se débarrasser des contrôles

La plupart des organisations ont à leur disposition une grande variété de processus de contrôle pour s’assurer que le comportement de leurs employés bénéficie toujours à la société (les règlements intérieurs, les systèmes de validation de frais et des congés, la supervision par des cadres…). Or lorsqu’une entreprise a bien développé sa densité de talent  et a mis en place une culture de la franchise, il est possible et recommandé de proposer plus de liberté sur le lieu de travail en supprimant les contrôles.

Mettre en place des congés illimités

L’objectif est que les salariés n’aient plus à pointer leurs horaires et les jours hors bureaux. La philosophie se résume en une phrase : « donner la liberté, vous obtiendrez la responsabilité. » En tant qu’employeur, la clé est de donner du contexte, planter le décor pour aider les salariés à décider de leurs congés de manière adéquate. Pour cela le patron doit montrer l’exemple en incarnant les comportements appropriés. Car, si la société pratique les congés illimités et que le patron n’en prend jamais, alors personne dans l’entreprise n’osera jamais s’accorder de vacances.

Supprimer l’approbation des frais professionnels et de déplacement

Contre intuitivement, la mise en place de cette politique permet de réduire les dépenses de l’entreprise. Avec la liberté des dépenses, les salariés prennent des décisions plus rapidement. Les coûts en temps et en administratif sont donc réduits.

De plus, la disparition des politiques de dépenses professionnelles et de voyages d’affaires encourage les managers à contextualiser au préalable les manières de dépenser. Pour éviter les abus, il convient tout de même de procéder à un audit annuel d’une partie des reçus et de licencier ceux qui abusent du système afin de mettre en lumière les conséquences d’un comportement irresponsable.

Quoiqu’il en soit, Netflix estime que lorsqu’on dit aux gens qu’on leur fait confiance, ils ont à cœur de prouver qu’ils en sont dignes. Le règlement intérieur concernant les sorties d’argent se résume ainsi : Agissez au mieux des intérêts de Netflix.

Partie 2 – Accentuer la culture de liberté et de responsabilité

Nous avons vu qu’il est important d’attirer et garder les personnes les plus performantes. Sur le volet de la franchise, la clé est de privilégier l’honnêteté dans les feedbacks individuels. Concernant le contrôle, l’enjeu est la transparence organisationnelle. Voici d’autres leviers pour appliquer ces principes : 

4/ Payer au-dessus du marché

Reed Hastings constate que les méthodes utilisées par la plupart des sociétés pour rémunérer leurs salariés sont inadaptées pour une main-d’œuvre créative et talentueuse. Afin de développer une forte densité de talent, il préconise de payer les salariés au-dessus de leur tarif sur le marché. Cela implique de privilégier l’embauche d’un individu exceptionnel plutôt que dix personnes adéquates. De plus, au lieu de proposer des bonus à la performance, il vaut mieux investir l’argent dans des salaires fixes élevés.

Dans la continuité de sa politique, Netflix incite ses employés à développer leur réseau et à consacrer du temps à connaître leur propre valeur sur le marché. Les salariés sont ainsi invités à accepter les appels des recruteurs, voire à se rendre dans les entreprises concurrentes. Si un concurrent propose une meilleure rémunération, alors Netflix propose d’ajuster les salaires en conséquence. 

5/ Développer une culture de la transparence

Dès lors qu’une organisation déborde de personnes responsables, motivées et talentueuses, il est plus facile de partager avec elles une grande quantité d’informations concernant l’entreprise (même les plus sensibles). Ce système permet aux employés de prendre des décisions plus informées. 

Chez Netflix, les livres de comptes sont ouverts aux salariés, les informations financières sensibles et stratégiques sont partagées, les décisions difficiles comme les licenciements ou les réorganisations sont abordées en amont avec le personnel… . Sur le court terme, le risque est de créer de l’anxiété et des désagréments, mais sur le long terme, la transparence crée de la confiance et de la loyauté.

Cependant, on peut noter qu’il est primordial de savoir quoi et quand partager l’information. Que faire quand la transparence interfère avec la vie privée d’un individu ? Reed Hastings propose de suivre ces principes : « si l’information porte sur un événement qui s’est produit au travail, optez pour la transparence, exprimez-vous avec franchise sur l’incident. Si cela engage la vie personnelle d’un employé, expliquer qu’il ne vous revient pas d’en dire davantage et que les gens peuvent interroger directement la personne concernée s’ils le souhaitent. »

Un autre point abordé est l’importance d’encourager les employés à partager leurs erreurs. D’une part, le fait de dire la vérité crée un grand soulagement. Ensuite, on renforce la confiance que l’on inspire lorsqu’on expose sa vulnérabilité. Attention toutefois, il est préférable d’inspirer d’abord la confiance quant à ses compétences avant de présenter ses erreurs.

6/ Disperser les responsabilités des décisions critiques à tous les niveaux

 Pour Reed Hastings, chaque salarié (peu importe son niveau hiérarchique) peut avoir la responsabilité de décision cruciale pour l’entreprise. Chaque initiative peut se solder par un échec mais certaines seront certainement extrêmement bénéfiques pour l’entreprise. Pour aider les employés à faire des paris gagnants, Netflix s’appuie sur un processus en 4 étapes :

    • Étape 1 : Cultiver un espace pour le dialogue contradictoire. Les salariés sont invités à partager leurs idées et leurs désaccords
    • Etape 2 : Tester les idées (même si les responsables y sont opposés)
    • Etape 3 : Oser se lancer si les tests sont concluants
    • Etape 4 : Célébrer les succès, parler des échecs

En complément, l’auteur explique que la difficulté de l’approche se manifeste lorsque  des dizaines de nouveaux employés rejoignent l’entreprise chaque semaine. Dans ce cas, il est plus compliqué de les faire changer d’état d’esprit pour les inciter à adopter la culture Netflix.

Partie 3 – Techniques pour renforcer la culture de liberté et de responsabilité 

7/ Le « keeper test » 

L’exercice consiste à se poser cette question : « Pour quelle personne parmi mon équipe, si elle m’apprenait qu’elle quittait l’entreprise pour un poste similaire ailleurs, aurais-je envie de me battre de toutes mes forces ? ». Cette question encourage les managers à maintenir une haute densité de talent. En fait, l’idée est d’éviter les systèmes de classement, qui créent une compétition interne et découragent la collaboration. A l’image d’une équipe de sport, les managers doivent créer de forts sentiments d’engagement, de cohésion, de camaraderie dans l’équipe, tout en continuant de prendre des décisions difficiles pour s’assurer d’avoir les meilleurs à chaque poste. 

Chez Netflix, au lieu de perdre de l’argent et de l’énergie pour renvoyer un salarié, on consacre cet argent à lui offrir une généreuse indemnité de licenciement. Pour réduire la crainte d’être licencié, les employés sont encouragés à questionner leur manager en leur demandant : « Est-ce que tu te battrais pour me faire changer d’avis si je pensais à quitter la société ? »

8/ Deux tactiques pour maintenir un haut niveau de franchise

Reed Hastings fait le parallèle suivant : « La franchise, c’est comme le dentiste : beaucoup de gens préfèrent l’éviter s’ils le peuvent, malgré les bénéfices indéniables d’y aller. » . Au même titre, il est préférable d’entretenir des temps réguliers pour les feedbacks même si l’exercice peut être difficile sur le moment. Deux stratégies sont mises en avant :

    • Evaluation 360 : Au lieu que les évaluations de performance soient réalisées par les managers, Netflix propose des feedback annuels rédigés par un panel de salariés. Dans les faits, chacun reçoit un document compilant des commentaires (positifs ou négatifs) de ses collègues. Cette technique d’évaluation implique d’éviter l’anonymat, les notes et ne pas lier les résultats aux augmentations.
    • Les dîners 360 en direct. L’idée est de dégager plusieurs heures en dehors du temps de travail pour se retrouver hors du bureau pour échanger des recommandations et retours. Lors de cet exercice, les auteurs conseillent de :
    • Donner des instructions claires
    • S’appuyer sur trois types d’instruction : les choses à commencer, celles à arrêter et celle à continuer
    • Dispenser des commentaires avec 25 % positif et 75 % de progrès à faire, le tout doit être applicable à 100 %

9/ Donner plus de contexte et moins de contrôle

Pour un leadership par le contexte, il faut un environnement qui prône la transparence avec une haute densité de talent. Le but est d’exposer les éléments de contexte pour aider les employés à aligner leurs réflexions sur la stratégie de l’entreprise. A ce sujet, Reed Hastings explique que si un salarié prend une mauvaise décision, il convient de ne pas l’accabler. Au lieu de ça, il est préférable de se demander si l’on a pas échoué à bien expliquer le contexte.

    • Etes-vous assez clair et inspirant lorsque vous exprimez vos objectifs et votre stratégie
    • Avez-vous formellement expliqué tous les tenants et les aboutissants qui aideront votre équipe à prendre de bonnes décisions ?
    • Vous et vos salariés êtes-vous suffisamment en phase en matière de vision et d’objectifs ?

Finalement, un leadership par le contexte est une réussite quand les employés prennent d’excellentes décisions en autonomie à l’aide des informations qu’ils ont reçues. 

 10/ Faire fonctionner la culture d’entreprise partout dans le monde

Du fait qu’il existe des différences culturelles dans chaque pays, il peut être judicieux de cartographier sa culture maison et d’adapter son approche dans chaque pays. Par exemple, il faut mettre l’accent sur la franchise là où culture de liberté et de responsabilité est forte. Dans les pays les moins directs, l’idéal est d’instaurer des mécanismes de feedbacks plus formels et ajouter à l’ordre du jour des moments encadrés plus fréquents. Dans les cultures plus directes, il faut évoquer librement les différences culturelles afin que les critiques soient bien comprises en fonction des sensibilités. Bref, la clé est de rechercher l’adaptabilité.

Conclusion

Les éléments fondateurs de la culture Netflix sont la densité de talent, la franchise et la suppression des contrôles. La clé est d’offrir plus de liberté à ses salariés et de créer un environnement réactif et flexible. Le fait de payer ses salariés au-dessus du marché, la suppression des processus de validation pour les congés et les notes de frais, ou le développement de la transparence sont des leviers pour faire progresser la performance de son entreprise.

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Résumé : YouTubeur, Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube – Jean-Baptiste Viet

Jean-Baptiste Viet accompagne les professionnels à se faire connaître sur le Web. Il édite un blog (Jeanviet.info), une chaîne YouTube et des livres pratiques de vulgarisation informatique.  

Dans son livre, YouTubeur: Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube, il partage les bonnes pratiques pour créer, promouvoir et monétiser des vidéos.

L’ouvrage s’organise autour de quatre axes agrémentés d’illustrations, de définitions de concepts, ou encore de retours d’expériences

    1. créer des vidéos au rendu professionnel 
    2. promouvoir efficacement et gratuitement ses vidéos sur Internet
    3. gagner de l’argent grâce au contenu créé
    4. communiquer et promouvoir son entreprise grâce à ses vidéos

Pour ce résumé, je vous propose de reprendre les grands principes abordés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Résumé : YouTubeur, Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube

I – Publier des vidéos de qualité sur le web

Diffuser en priorité sur Youtube

Youtube est le deuxième site le plus visité au monde (après Google). La plateforme donne accès à du contenu vidéo diversifié et représente un énorme marché publicitaire en pleine structuration. 

Jean-Baptiste Viet partage 5 actions clés que devrait appliquer chaque créateur :

    • Publier en priorité leurs vidéos sur YouTube pour maximiser leur visibilité. 
    • Diffuser du contenu dont on est le propriétaire autrement dit faire attention aux droits d’auteur
    • Créer des vidéos sur des sujets qui nous passionne et pour lesquelles on a une expertise
    • Cibler une thématique et une audience
    • Partager ses créations sur les autres réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter) de façon native pour les faire connaître.

Travailler la présentation de sa chaîne

L’auteur suggère de faire transparaître l’identité et la thématique de sa chaîne dans le visuel (titre, bannière, page “à propos”…). Il conseille aussi de créer une vidéo de présentation pour décrire le contenu diffusé.

Il convient également de fixer un planning de publications et de le partager avec sa communauté. Pour l’auteur, l’idéal est de créer un programme récurrent pour fidéliser l’audience. Il suggère de publier chaque mois une vidéo d’excellente qualité et des vidéos pratiques/tutoriels toutes les semaines.

Structurer ses vidéos

Jean-Baptiste Viet présente les 10 ingrédients fondamentaux d’une vidéo Youtube à succès. 

    • Partage : il faut créer des histoires qui incitent au partage.
    • Collaboration
    • Visibilité
    • Optimiser les titres et descriptifs des vidéos sur les recherches populaires
    • Accessibilité : chaque vidéo doit être compréhensible par un nouveau spectateur
    • Ciblage : identifier l’audience à laquelle on s’adresse. 
    • Durabilité 
    • Interactivité
    • Authenticité
    • Cohérence

L’auteur partage plusieurs recommandations à ce sujet :

    • Définir le format de sa vidéo (Sketch, podcast, Let’s play, Test, tutoriel, chronique, unboxing, vlog, FAQ…)
    • Ecrire le script en 3 parties : présentation, détail et conclusion
    • Garder une cohérence dans ses vidéos ( décors, durée, format…)
    • Prévoir des interactions avec son audience

Utiliser du matériel et logiciels pour un rendu professionnel

Au niveau de la qualité de l’image, l’auteur explique qu’un smartphone, un trépied et un micro-cravate suffisent  pour démarrer. Ensuite, il convient d’utiliser un appareil photo ou une caméra HD si l’on veut améliorer la qualité.

Lors du tournage, il faut toujours regarder l’objectif de la caméra et de ne pas négliger la lumière et le son. 

Enfin, il faut soigner le montage vidéo et y consacrer du temps. L’idéal est de découper son film en séquences courtes afin de donner du dynamisme.

Quoiqu’il en soit, il insiste aussi sur le fait que la qualité vient avec la pratique. Il est donc nécessaire d’oser essayer et surtout persister.

Partie II – Faire connaître ses vidéos

Travailler la viralité de ses vidéos

Jean-Baptiste Viet présente les ingrédients d’une bonne vidéo virale et dispense plusieurs recommandations

    • Eveiller la curiosité grâce à la miniature et le titre
    • Créer une vidéo courte, rythmée et de qualité
    • Susciter de l’émotion
    • Proposer un contenu authentique et innovant
    • Publier et partager la vidéo quand l’audience est réceptive (exemple : vendredi à 17 h au début du week-end)
    • Partager la vidéo sur différents supports (sites et réseaux sociaux)
    • Inviter les spectateurs à s’abonner à la chaîne et partager la vidéo
    • Optimiser le référencement YouTube et Google (SEO)

Bien référencer ses vidéos et sa chaîne YouTube

L’auteur propose plusieurs actions pour améliorer son référencement Youtube :

    • Utiliser des mots “clés” à fort potentiel en s’appuyant sur des outils comme Google Trends, AdWords Keyword Planner ou Keywordtool.io 
    • Optimiser les métadonnées 
      • Mettre les mots clés en début de titre
      • Décrire le contenu de la vidéo en une phrase dans la description
    • Créer des miniatures efficaces
    • Collaborer avec d’autres vidéastes.
    • Publier ses vidéos nativement sur Facebook et au sein de ses articles de blog.

A ce propos, les meilleurs critères pour évaluer la qualité d’une vidéo sont la durée de visionnage et l’engagement, plutôt que le nombre de vues.

Animer sa communauté sur Youtube et les réseaux sociaux

La clé est de susciter de l’engagement sur ses vidéos et d’augmenter leur attrait. Plusieurs actions peuvent être menées à ce sujet :

    • Inciter ses spectateurs à aimer, commenter et s’abonner . 
    • Interagir avec sa communauté dans les commentaires
    • Impliquer le spectateur dans ses vidéos, par exemple en les invitant à répondre à des questions dans la section “commentaires”
    • Partager ses créations sur les réseaux sociaux et blog
    • Echanger en direct avec sa communauté via les lives

Mesurer l’audience de ses vidéos

Il faut garder un œil sur le référencement naturel, la fidélisation de l’audience ou encore les performances sur les blogs et les réseaux sociaux. Pour ce faire, on peut 

    • Suivre les performances de ses vidéos grâce à Youtube Analytics (application YouTube Studio pour avoir un accès depuis un mobile). 
    • Surveiller la durée de visionnage et le taux de lecture de ses vidéos afin d’identifier à quel moment l’audience décroche. A ce propos, on peut considérer que votre vidéo a été un succès si la durée moyenne de visionnage est supérieure à la durée moyenne de la vidéo.
    • S’appuyer sur les vidéos qui génèrent le plus d’engagements positifs dans le but de se baser sur leur structure pour les prochaines vidéos. 
    • Identifier les vidéos qui génèrent le plus de « Je n’aime pas » pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.
    • Analyser les principales sources de trafic de ses vidéos. 

Partie III – Gagner de l’argent grâce au contenu créé

Gagner de l’argent grâce à la publicité

Jean-Baptiste Viet explique que sur internet, le contenu est financé principalement par la publicité. Sur Youtube, la monétisation de la chaîne via la pub nécessite d’atteindre certains pré requis : 

    • 4 000 heures de visionnage de vidéos sur 12 mois
    • Avoir 1000 abonnés sur la chaîne
    • Respecter les conditions d’utilisation du Programme Partenaire YouTube.

Une fois ces prérequis atteints, l’auteur suggère de :

    • S’inscrire à la régie publicitaire de Google, appelée Google AdSense
    • Lier son compte YouTube à Google Adsense et activer les publicités sur toutes ses vidéos. 
    • Utiliser des musiques libres de droits en fond sonore pour ne pas perdre la monétisation de ses vidéos. 
    • Monétiser son blog avec AdSense

Augmenter ses revenus grâce à l’affiliation et les placements de produits

L’audience d’une chaîne Youtube représente un attrait pour les publicitaires. En sponsorisant les vidéos d’un créateur, une marque peut promouvoir ses produits ou services. Ces partenariats sont  “gagnant-gagnant” puisque les publicitaires peuvent gagner en visibilité, le Youtubeur est rémunéré pour son travail, et la communauté peut consommer le contenu gratuitement sans contribuer à son financement. On peut noter que les placements de produits sont encadrés par des contraintes juridiques. Un Youtubeur doit signaler dans sa vidéo s’il est rémunéré en direct par une marque.

Une deuxième option pour augmenter ses revenus consiste à utiliser l’affiliation. Le système permet au créateur de toucher une commission sur les ventes des produits qu’il recommande.

Gagner de l’argent grâce à des vidéos payantes, produits dérivés et événements

Il existe plusieurs moyens alternatifs pour développer d’autres sources de revenus. Par exemple :

    • Créer des formations vidéo et les vendre sur des plateformes spécialisées. (Tuto.com, Udemy, ou My-Mooc)
    • Vendre ses compétences de vidéaste aux entreprises. 
    • Faire financer ses vidéos par la communauté grâce à Tipeee. 
    • Partager ses conseils dans un livre. 
    • Utiliser le financement participatif (via Ulule…)

Créer une micro-entreprise pour légaliser ses revenus

Jean-Baptiste Viet revient sur certaines caractéristiques et aspects légaux du statut comme l’encadrement des revenus, la procédure pour créer une micro-entreprise, les régimes fiscaux, la déclaration des revenus… . Il partage aussi des actions pratiques pour faciliter ses démarches comme par exemple ouvrir un second compte en banque distinct de son compte personnel ou tenir un registre des recettes.

Partie IV – Communiquer et promouvoir son entreprise grâce à ses vidéos

Développer sa notoriété grâce à la vidéo

La vidéo est le format le plus efficace sur internet car il permet de capter plus facilement l’attention qu’un texte ou une image. Afin d’avoir plus d’impact au niveau de sa communication, l’auteur conseille donc de parler de son entreprise et ses produits en vidéo. 

Pour ce faire, il recommande d’impliquer ses salariés, clients, partenaires dans la vidéo pour lui donner un côté plus humain et favoriser le bouche à oreille. En termes de stratégie de diffusion, il conseille de publier ses vidéos sur son site internet, de les intégrer sur Youtube pour favoriser leur partage et de les diffuser sur Facebook et LinkedIn pour étendre leur portée.

Sous-traiter la production de la vidéo à un expert

L’avantage principal est qu’un vidéaste professionnel maîtrise la production de bout en bout : script, tournage, montage, communication. Néanmoins, en faisant appel à un expert, les coûts et temps de création seront plus élevés. 

En cas de moyens limités, Jean-Baptiste Viet suggère de :

    • sous-traiter certaines étapes de la vidéo à des prestataires spécialisés.
    • Louer du matériel de tournage professionnel
    • Se former en ligne pour développer ses compétences, faire soi-même ou mieux évaluer les coûts.
    • Privilégier un animation en motion design

Créer une publicité efficace

Une publicité vidéo est un levier pour accroître sa notoriété et augmenter les ventes d’un produit. L’auteur dispense plusieurs recommandations sur le sujet :

    • diffuser la vidéo auprès d’un public ciblé (susceptible d’être intéressé par la marque/produit).
    • raconter une histoire et inciter à l’action dans les vidéos promotionnelles
    • associer une vidéo promotionnelle à une page web
    • mesurer le retour sur investissement des campagnes vidéos (par exemple grâce à Adwords)

Là encore, il convient d’adapter sa stratégie à ses moyens financiers. Sans budget, la seule solution est de réaliser soi-même la vidéo. Avec 5000€ de budget, il est possible de sous-traiter la production de la vidéo et conserver un peu de budget pour faire de la publicité ciblée sur le web. Avec  une enveloppe de plus de 20 000€, il est possible de passer par une agence média certifiée.

Faire un partenariat avec un YouTubeur

Jean-Baptiste Viet conseille de privilégier les vidéastes qui possèdent déjà une certaine affinité avec les produits que l’on essaye de promouvoir. Il suggère aussi de leur laisser la main sur la ligne éditoriale et de leur payer tous les frais liés à la conception du contenu.

Une autre clé est de travailler avec des micro-influenceurs en développant de petits partenariats gagnant-gagnant. Par exemple, en leur envoyant gratuitement un produit qui pourrait les intéresser. Car, s’il est séduit, le créateur peut faire une vidéo sur le sujet.

Conclusion

Dans son livre, Jean-Baptiste Viet présente un panel de pratiques pour créer des vidéos de qualité, les rendre visibles sur YouTube, les monétiser et améliorer la notoriété de sa marque/produits grâce à ces productions.

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