Résumé : Par ici la sortie – Michaël Ferrari

Comment passer d’une commission de surendettement à la liberté financière ? A travers son livre, Par ici la sortie (lien affilié), l’auteur expose les principes qui lui ont permis de mettre progressivement son argent au service de ses rêves. Il organise ses conseils par l’intermédiaire 5 étapes pour lesquelles nous allons extraire les idées essentielles à travers ce résumé. C’est parti !✅

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Résumé : Par ici la sortie – Michaël Ferrari

Le parcours de Michaël Ferrari

L’expérience du surendettement

Durant sa jeunesse, Michaël Ferrari explique que ses parents ne roulaient pas sur l’or. Surendettés, ils risquaient de perdre leur maison. Cette expérience renforce l’auteur dans sa volonté de prendre le contrôle de sa liberté financière.

L’importance du diplôme

Étudiant, il cumule des petits boulots pour payer ses études et acquérir un diplôme. De son point de vue, le savoir se transforme en compétences qui ont de la valeur. Après l’obtention d’un bac+2 en informatique, il décroche un CDI. Cependant, il déchante rapidement lorsque son entreprise embauche un stagiaire plus diplômé et mieux payé mais qui travaille moins bien. Il constate ainsi qu’un bac + 5 est un raccourci pour gagner dix ans d’expérience et améliorer sa rémunération. 

Le manque d’intérêt dans les postes bac+5

Il se relance dans les études et empoche un bac + 5 en management et technologies de l’information. Après son stage de fin d’étude, il décroche un poste de consultant informatique en CDI. Mais il démissionne au bout de deux mois seulement car le boulot est sans intérêt. Il trouve de nouveaux employeurs et obtient un niveau de revenus correct. Malgré tout, les postes restent vides de sens et les perspectives d’évolution sont limitées.

L’expérience en freelance

Il s’intéresse alors à l’entreprenariat et décide de se mettre à son compte en tant que freelance. Mais là encore, il lui manque une pièce essentielle à son puzzle : le temps. C’est alors qu’il se lance dans la quête de développer sa liberté temporelle et financière. Il partage son expérience et ses enseignements à travers 5 étapes que nous allons découvrir dès à présent.

Étape 1 : Prendre conscience de sa prison dorée

Une prison sans barreau

Au cours de ses expériences professionnelles, Michaël Ferrari constate que sa liberté est en danger. De son point de vue, le monde du travail revient à signer le contrat suivant : échanger 90% de son temps et sa liberté pour être libre les 10% du temps restants mais avoir seulement assez d’argent pour survivre. Or attendre la retraite pour être libre de son temps est un piège à éviter.

La retraite : un modèle dépassé

Selon l’INSEE, l’espérance de vie en bonne santé est d’environ 64 ans en 2019. Vouloir être dédommagés au moment où ils sont sur le déclin est plutôt une mauvaise option. C’est pourquoi, l’auteur considère que le système de la retraite est défaillant et obsolète.

L’importance de s’occuper de son argent.

La solution pour s’extirper de cette prison sans barreau passe par le fait de prendre les rênes de sa liberté financière. L’une des premières règles à comprendre est que l’important n’est n’est pas combien on gère mais ce que l’on fait avec ce que l’on a.

Étape 2 : Faire un bilan 

Etablir la liste de ses dépenses

Pour reprendre une citation de l’écrivaine Vicki Robin : “l’indépendance financière n’a rien avoir avec le fait d’être riche. C’est l’expérience d’avoir assez.” La clé est de connaître la somme d’argent que l’on a besoin tous les mois pour mener la vie dont on rêve ? Pour répondre à cette question, l’auteur suggère de commencer par établir la liste de ses besoins actuels en s’intéressant à ses dépenses. 

Se constituer une épargne de sécurité

Ensuite, il convient de se constituer une épargne de précaution. Il s’agit d’un matelas de sécurité qui représente trois à six mois de dépenses mensuelles. Ce capital sert à payer les dépenses imprévues : contraventions, matériel à remplacer, ennuis de santé…

Mettre de l’ordre dans ses comptes

En parallèle, il est nécessaire de remettre de l’ordre dans ses finances. Voici plusieurs actions à appliquer par ordre des priorités : 

    1. A partir de la liste de ses dépenses, décider celles à conserver et celles à supprimer
    2. Rembourser les mauvaises dettes
    3. Constituer une épargne de précaution
    4. Epargner pour financer ses projets

Engager le changement

Michael Ferrari présente trois statistiques pour mettre en perspective l’importance de prendre en main ses finances : 

    • La majeure partie de la fortune de Warren Buffet s’est constituée après ses 52 ans
    • Il suffit de 4 ans de liberté financière pour obtenir plus de temps qu’un salarié qui travaillera 42 ans à raison de 30 jours de congés par an
    • A 40 ans, le temps restant à passer avec nos parents est épuisé à 90%

Étape 3 : Maîtriser les savoirs fondamentaux de la souveraineté temps/argent

L’intelligence financière, c’est-à-dire la capacité à organiser sa liberté économique, est un ensemble de connaissances pratiques autour de l’argent et de l’investissement.

La liberté temporelle est la première forme de richesse

Un principe fondamental est de comprendre que notre temps est la ressource la plus rare que nous ayons. Pour développer sa liberté temporelle, il faut consentir à faire des sacrifices sur le court terme pour en profiter sur le long terme. Cette phase de développement demande beaucoup d’efforts et dure entre cinq et dix ans. La finalité est d’arriver au moment où l’on a suffisamment d’argent et de souplesse temporelle pour choisir ses contraintes. 

A ce propos, le salariat correspond à une prison dorée qui nous empêche de consacrer notre temps à ce qui est le plus important. Il existe très peu de métiers où le revenu horaire est très élevé. Le seul moyen est de développer des revenus passifs qui ne dépendent pas de notre temps (immobilier, dividendes, royalties…).

L’arbitrage géographique

La seconde forme de richesse est la liberté géographique. Les revenus doivent être indépendants de l’endroit où l’on se trouve. A ce propos, le lieu de résidence est un levier qui a un impact non négligeable sur ses dépenses, notamment car le coût de la vie fluctue en fonction de la zone géographique où l’on réside. L’important est d’élaborer un projet de vie qui tient compte du lieu et du cadre de vie désirés.

Développer des revenus passifs

La troisième forme de richesse est la liberté financière qui a un impact direct sur la liberté temporelle et géographique. Tout l’enjeu est de développer de multiples sources de revenus passifs. Pour ce faire, les trois piliers où investir ses efforts sont l’immobilier, les placements financiers (Bourse/crypto monnaie) et l’entrepreneuriat.

Produire au lieu de consommer

En tout cas, l’enrichissement passe obligatoirement par l’action et un travail de production. Cela repose sur plusieurs principes : 

    • Investir habilement son énergie
    • Eviter les écrans
    • Apporter de la valeur

Le développement de ses talents

Un travail de création est forcément lié à des compétences qu’il faut faut chercher à développer pour s’enrichir. Au-delà de l’intelligence académique, il est primordial de travailler son intelligence pratique. La clé est de trouver une activité à l’épicentre de ses talents et faire preuve de débrouillardise, quitte à apprendre en pratiquant. 

Cinq distinctions à faire

Michael Ferrari partage également 5 pièges à éviter : 

    • Les gens mentent, leurs actions parlent pour eux
    • Un “Je suis débordé !” Ne doit pas être pris pour comptant 
    • Ce n’est pas parce qu’il est poli qu’il est d’accord
    • Les bonnes et mauvaises dettes sont à distinguer
    • Ce n’est pas parce que c’est cher que c’est bien

Accepter l’échec

Il est aussi capital de considérer que tout le monde a le droit à l’erreur. Expérimenter quitte à se tromper est même le seul moyen de progresser. Or, le système actuel est inadapté car il tend à sanctionner les erreurs.

Étape 4 : Investir sur les trois piliers de la liberté financière

Pour reprendre les mots de l’auteur, “la véritable richesse est de posséder des actifs qui vous font gagner de l’argent, indépendamment du temps que vous y passez.”

Pilier n° 1 : Entreprendre et créer des actifs numériques

Le rôle d’un entrepreneur est d’identifier un problème et mobiliser des ressources pour le résoudre. Internet et la dématérialisation ont permis de démocratiser et faciliter l’entrepreneuriat.

Quelques recommandations pour se lancer 

Voici plusieurs conseils généraux pour lancer son propre business : 

    • Trouver une idée en adéquation avec ses talents et aspirations en reprenant des idées existantes, en se focalisant sur des frustrations rencontrées au quotidien ou en créant un produit/service lié à son métier actuel
    • Identifier les besoins et les attentes du client en prenant le temps d’écouter ce que les gens disent et en étudiant ce qu’il font
    • Apporter de la valeur et créer du lien en faisant attention de tenir ses promesses, en étant juste ou en réparant ses erreurs
    • Vendre à sa juste valeur en utilisant le système de la prévente et surtout en passant à l’action.
Les différents modèles de l’entrepreneuriat

Michaël Ferrari présente 5 modèles entrepreneuriaux :

    1. Modèle 1 : free-lance. Le freelancing est la manière la plus simple d’entreprendre mais les revenus sont vite plafonnés car l’activité revient à échanger ses compétences et son temps contre de l’argent. Plusieurs services sont souvent recherchés en free-lance  : développeur, assistant de direction, consultant marketing, support client, copywriter, consultant en IA… . 
    2. Modèle 2 : Influenceur. L’objectif est de créer du contenu et le monétiser. La difficulté est que l’activité s’appuie sur le marché saturé de l’attention. La clé est de se démarquer grâce à son unicité soit en se positionnant comme un expert, soit en créant du contenu original, soit en tenant des propos à contre-courant.
    3. Modèle 3 : Infopreneur. La création de produits d’information consiste à packager de l’information en la présentant comme une solution à un problème précis
    4. Modèle 4 : e-commence. L’activité revient à vendre des produits qui ne sont pas les nôtres
    5. Modèle 5 : Création d’une agence en ligne. C’est l’évolution du modèle de free-lance. Le service vendu est effectué par des tiers qui travaillent pour le compte du propriétaire du business. L’agence agit comme un intermédiaire entre la demande et les fournisseurs.

Pour démarrer, l’idée est de trouver une activité entrepreneuriale à la frontière de ses compétences, de ses aspirations et des besoins des gens.

Pilier n° 2 : Investir dans l’immobilier

Inconvénients et avantages

L’immobilier est une forme d’investissement permettant de s’enrichir sans capital de départ, notamment grâce à l’effet de levier du crédit. C’est aussi l’une des formes de revenus les plus prévisibles et stables.

Toutefois, on peut lister plusieurs désavantages par rapport à d’autres classes d’actif : 

    • L’immobilier résidentiel dépend énormément du facteur humain
    • C’est un investissement peu liquide
    • La fiscalité est complexe et assez élevée si l’on si prend mal
    • La réglementation est instable 

Ces inconvénients sont à coupler avec des craintes comme la peur d’un effondrement du marché, la peur des travaux, la peur de la gestion des locataires, ou la peur de l’endettement.

Réussir un investissement locatif

Michaël Ferrari détaille sa méthode pour aborder sereinement un investissement immobilier locatif. Voici un bref résumé de ses recommandations : 

    • Viser à minima un investissement qui s’autofinance
    • Se créer la bonne affaire en osant transformer, modifier, améliorer ou rénover un bien
    • Ne pas hésiter à négocier 
Transformer la banque en allié

Le financement de l’opération est le nerf de la guerre, car l’enrichissement dans l’immobilier repose sur l’effet de levier du crédit. Pour développer une bonne relation avec les banques, la clé est de soigner son profil client en maîtrisant son taux d’endettement, sa situation professionnelle, ses revenus et son comportement bancaire. Il convient aussi de travailler sérieusement la présentation de son projet pour que la banque puisse facilement mesurer son risque.

Faire les bons choix fiscaux

En parallèle, il faut aussi comprendre que l’anticipation de la fiscalité est un point crucial de la réussite de son opération immobilière. Un premier point est de différencier les bien détenus en nom propre et ceux détenus via une société. Par exemple : 

    • la fiscalité d’un bien détenus en nom propre mis en location nue est punitive, l’imposition va de 17% plus de 62% en fonction des revenu
    • la location meublée non professionnelle (LMNP) est plus avantageuses

L’auteur présente un tableau synthétisant la fiscalité immobilière en fonction des différents moyens de détention d’un bien. On peut aussi retenir que l’optimisation fiscale dépend de la durée de location (courte ou longue durée) ou du type de bien (logement à usage d’habitation, local commercial…)

Pour se lancer dans l’immobilier, il est primordial de prendre le temps de réfléchir à sa stratégie d’investissement pour l’adapter à son profil et ses objectifs.

Pilier n° 3 : Investir en Bourse et en crypto monnaie

La philosophie de l’auteur consiste à investir régulièrement en minimisant son risque, en optimisant la performance et en y passant le moins de temps possible. Pour ce faire, il prône une forme d’investissement passive sur le long terme. 

Les avantages et inconvénients de la bourse

Contrairement à l’immobilier, l’investissement boursier est généralement plus simple. Il est possible d’investir partout dans le monde grâce à une simple connexion internet. Par contre, la bourse nécessite un capital initial. Il vaut mieux laisser tomber cette forme d’investissement, si l’on a moins de 100€ à placer tous les mois. 

Un investissement long terme

La rentabilité des placements boursiers est aussi énormément corrélée à la durée de d’investissement. Grâce aux intérêts composés, plus l’horizon de placement est grand, plus la rentabilité est élevée. C’est pourquoi il est préférable d’investir régulièrement et le plus tôt possible. Par contre, il vaut mieux miser uniquement de l’argent dont on a pas directement besoin. Le montant du placement est à déterminer en fonction de la rente mensuelle que l’on souhaite et du temps dont on dispose.

Passer à l’action grâce à l’investissement programmé

Selon l’auteur, la stratégie à privilégier revient à investir tous les mois sur un ETF dit “large” sur un horizon de placement de plusieurs dizaines d’années. C’est le cas des  ETF du S&P500 qui répliquent un panier des 500 plus grandes entreprises américaines. Ces produits financiers engendrent peu de frais et absorbent mieux les risques de variations du capital. Pour se lancer, il suffit d’ouvrir un compte titre chez un courtier et de passer un simple ordre d’achat.

L’allocation d’actif dans son portefeuille

Une autre recommandation consiste à diversifier ses investissements selon plusieurs classes d’actifs, dans les proportions adaptées à son profil. Un repère courant est d’avoir 100 moins votre âge comme proportion maximum en actions. L’auteur suggère de se baser sur le portefeuille permanent d’Harry Browne : 25 % d’obligations, 25 % d’actions, 25 % d’or et 25 % de cash. L’idéal est d’acheter un ETF pour chacune de ces quatre classes d’actifs (des exemples de titres sont donnés dans le livre). 

Pour finir, il existe aussi deux alternatives à coupler à l’investissement boursier : le crowdfunding immobilier et la cryptomonnaie en particulier le Bitcoin.

Étape 5 : Pérenniser et optimiser

La liberté financière doit rester une activité plaisante. Voici plusieurs idées à mettre en œuvre dans la durée pour se prémunir des principaux facteurs d’échecs : 

    • Ne pas se laisser porter par ses envies passagères. L’idée fondamentale est que toutes les envies auxquelles on succombe demandent soit du travail, soit de repousser la date à laquelle on sera libre financièrement.
    • Constituer sa dream team. L’auteur suggère de considérer que l’on est à la tête d’une entreprise dédiée au développement de sa liberté financière et qu’à ce titre, on doit s’entourer de personnes clés.
    • Préférer la prudence à la maximisation de la rentabilité. Pour cela, il est indispensable de connaître son objectif et de s’y tenir.
    • Contrôler ses dépenses. A ce sujet, il faut comprendre que la résidence principale est un des principaux postes de dépenses. Parfois, il vaut mieux louer qu’acheter, voire acheter plus petit ou même acheter grand mais louer une partie.
    • Organiser son patrimoine en tenant compte de quatre paramètres : la fiscalité, la sécurité juridique, la transmission et enfin la protection sociale.

Conclusion

A la fin du livre, Michael Ferrari insiste sur le fait de ne pas oublier d’être heureux. Pour conclure en citant ses mots : “afin de pérenniser votre liberté financière, assurez vous qu’elle vous rend heureux dans la durée et que les activités que vous choisissez vous apportent, elles aussi, tout autant de bonheur.”

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Résumé : La psychologie de l’argent – Morgan Housel

Dans ce livre, La psychologie de l’argent (lien affilié), l’auteur partage une vingtaine de leçons intemporelles sur la richesse, la cupidité et le bonheur. Son objectif est de nous aider à prendre des décisions financières plus avisées.  Pour cette synthèse, découvrons l’essentiel de la vingtaine d’enseignements qu’il propose. C’est parti !

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Résumé : La psychologie de l’argent – Morgan Housel

Du point de vue de l’auteur, la réussite financière est davantage liée à l’attitude qu’à l’intelligence. Autrement dit, l’argent relève plus de la psychologie que de règles physiques. Ainsi, un individu peut s’enrichir s’il possède un petit nombre d’aptitudes comportementales. 

1. Comprendre que chacun agit raisonnablement en fonction de ses expériences personnelles.

Bien que les gens semblent adopter des comportements financiers irrationnels, personne n’est véritablement « cinglé ». En réalité, chacun agit en fonction de son vécu personnel. Par exemple, les visions de l’inflation, de la Bourse ou du chômage seront complètement différentes d’une génération à l’autre à cause du contexte économique dans lequel les gens ont évolué. Leur conception de l’argent se forge dans des mondes totalement différents. De ce fait, un comportement financier considéré comme extravagant par un groupe paraîtra parfaitement logique à un autre. En fait, chacun fait des choix qui lui paraissent raisonnables à un instant en fonction de ses expériences.

2. Considérer que les choses ne sont jamais ni aussi formidables ni aussi terribles qu’il n’y paraît.

Notre interprétation d’un résultat financier est soumise à un biais perceptuel. D’un côté, nous préférons imputer la responsabilité de nos échecs à la malchance. D’un autre côté, nous avons tendance à attribuer les erreurs des autres à leurs mauvais choix. Une gestion financière efficace, suggère plutôt de démêler les rôles de la chance, du talent et du risque. Morgan Housel propose d’appliquer deux principes : 

    • Prendre le temps de réfléchir avant d’admirer certains sans réserve et de mépriser d’autres en espérant ne jamais leur ressembler
    • Prêter davantage attention aux grandes tendances plutôt qu’aux cas particuliers.

3. Stopper la spirale du “jamais assez”

Nous devons dompter le besoin impérieux de gagner encore plus au point de tout risquer. L’auteur propose plusieurs réflexions sur le sujet : 

    1. La compétence la plus difficile à acquérir dans le domaine financier est d’apprendre à stopper l’inflation de ses désirs.
    2. La cause racine de ce problème est la comparaison sociale : vouloir plus et mieux que son voisin
    3. Juger qu’on a assez, c’est comprendre que vouloir toujours plus peut mener à des actions que l’on risque de regretter.
    4. Il y a quantité de choses qui ne valent pas la peine d’être risquées, comme le respect des autres, la liberté ou encore avoir une famille et des amis.

4. Privilégier les rendements composés sur le long terme

Plutôt que d’exercer une force folle pour générer des résultats colossaux, il est préférable de se concentrer sur de petits efforts constants sur le long terme. L’investisseur Warren Buffett est une illustration de cette philosophie. Il a construit sa fortune grâce à la magie des intérêts composés en commençant par investir jeune et en ayant persévéré pendant plus d’un demi-siècle. Plutôt que de consacrer tous ses efforts à la maximisation du rendement, il vaut mieux viser un rendement correct que l’on peut maintenir le plus longtemps possible. 

5. Viser la sobriété pour rester riche

Pour l’auteur, il existe de multiples moyens pour s’enrichir et un nombre incalculable d’ouvrages qui les exposent en détail. En revanche, il n’existe qu’un seul moyen de rester riche et il repose sur un subtil mélange de sobriété, d’humilité et de paranoïa. Appliquer cet esprit de survie revient à suivre trois grands principes :

    • Chercher à devenir financièrement indestructible plutôt que viser l’obtention de rendements maximaux.
    • En plus de planifier, il est important de prévoir que les choses puissent pas se réaliser comme prévu.
    • Etre optimiste face à l’avenir mais paranoïaque face à ce qui pourrait se trouver en travers du chemin.

6. Considérer l’importance de la longue traîne

Le monde des affaires et de l’investissement est largement influencé par ce qu’on appelle la longue traîne. Ce concept signifie que l’essentiel des résultats est causé par un tout petit nombre d’événements. L’idée sous-jacente est qu’il n’est pas nécessaire de toujours prendre les bonnes décisions. On peut se tromper une fois sur deux et faire fortune quand même. L’important est de savoir combien la bonne décision rapporte et combien la mauvaise nous fait perdre. 

7. S’enrichir pour gagner en liberté temporelle

Le principal bénéfice que procure l’argent est la maîtrise de son temps. A ce propos, l’idéal est de disposer d’un fonds d’urgence couvrant six mois de dépenses. Un matelas de sécurité permet de se libérer du stress. Par exemple en offrant le luxe de prendre des congés sans solde ou quitter son emploi sans risquer de manquer de ressources financières.

8. Eviter d’impressionner avec des signes apparents de richesse

Ce que nous possédons n’impressionne personne d’autre que nous-même. Lorsqu’on voit quelqu’un dans une Ferrari, on n’admire pas le conducteur, mais on s’imagine être à sa place. En d’autres termes, un signe apparent de richesse ne provoque pas un sentiment d’admiration chez les autres, il les projette simplement dans leur propre quête d’appréciation et d’admiration. Si l’objectif est d’être respecté et admiré, l’humilité, la gentillesse et l’empathie sont beaucoup plus efficaces.

9. Comprendre que la fortune ne se voit pas

Dépenser de l’argent pour montrer aux autres notre fortune est le meilleur moyen de la perdre. Quand quelqu’un affirme qu’il rêve de devenir millionnaire, il dit en fait : « J’aimerais pouvoir dépenser un million de dollars » – or c’est exactement le contraire d’être millionnaire. A ce sujet, il convient de bien distinguer la fortune et les richesses. Les richesses renvoient à un revenu présent, alors que la fortune correspond aux revenus que l’on ne dépense pas. Ainsi, il vaut mieux conserver une apparence modeste.

10. Économiser

L’édification d’une fortune dépend davantage du taux d’épargne que des revenus ou des retours d’investissement. Pour illustrer, l’auteur utilise la métaphore de l’énergie : Nous accroissons notre richesse énergétique non pas en produisant plus d’énergie, mais en faisant en sorte d’en avoir moins besoin. L’épargne et la sobriété sont l’équivalent pour la finance des économies d’énergie et de l’amélioration de l’efficacité énergétique. La clé est de faire en sorte que nos besoins se situent un cran en dessous de nos revenus. Autrement dit, il faut vivre en dessous de ses moyens pour faire fortune.

11. Essayer d’être globalement raisonnable

Chercher à être froidement rationnel est moins efficace que d’essayer de se montrer globalement raisonnable. Théoriquement, la finance consiste à trouver les stratégies de placement mathématiquement optimales. Mais dans le monde réel, ce ne sont pas les théories rationnelles qui intéressent les individus, mais les stratégies les plus susceptibles de les laisser dormir en paix. C’est pourquoi il vaut mieux essayer d’être globalement raisonnable plutôt que de viser la froide rationalité dans ses décisions financières.

12. Ne pas prédire l’avenir en s’appuyant sur le passé

Bien connaître l’histoire de l’économie et de l’investissement permet d’ajuster ses attentes et de comprendre les causes de nos erreurs. Mais l’histoire ne peut en aucun cas servir de modèle pour prédire le futur. S’en remettre aveuglément au passé présente deux graves inconvénients : 

    • Premier risque, on reste incapable d’anticiper les événements exceptionnels imprédictibles qui changent réellement la donne.
    • Deuxième risque : on surestime le rôle d’évolutions structurelles récentes qui deviennent déterminantes.

La clé est plutôt la suivante : plus on remonte dans le passé, plus générales doivent être les leçons qu’on en tire. 

13. Toujours prendre une marge d’erreur

Prévenir les risques liés à l’imprévisible est impossible, car on peut seulement se préparer à ce qu’on est capable d’envisager. En termes de prévisions, le plus important est simplement de considérer que les choses peuvent ne pas se réaliser comme prévu. Un principe indispensable à suivre consiste à considérer une marge d’erreur. La règle générale est d’attribuer seulement 10% de son capital au maximum par pari. L’objectif de la marge de sécurité est de rendre les prévisions superflues. Pour accéder au bonheur mieux vaut mettre la barre plus basse.

14. Accepter que les choses changent

Faire des plans à long terme est compliqué, car nos objectifs et nos aspirations évoluent avec le temps. Deux choses sont importantes à garder à l’esprit lorsque l’on prend des décisions censées nous engager sur le long terme.

    • essayer d’éviter les extrêmes
    • accepter l’idée que tout le monde peut changer d’avis. 

15. Considérer que rien n’est gratuit

Comme le dit l’auteur : “Tout a un prix, mais il y a des prix qui n’apparaissent pas sur l’étiquette.” Pour beaucoup de choses, nous voyons le véritable prix qu’après coup, qu’une fois qu’on en a fait directement l’expérience et qu’il est trop tard pour contester la facture.  Dans les affaires d’argent, le secret réside dans la compréhension du prix d’entrée et dans l’acceptation de devoir le payer. A ce titre, il faut considérer que rien n’est gratuit et qu’il est préférable d’identifier les frais cachés avant de s’engager.

16. Ne pas imiter les gens qui jouent un jeu financier différent du nôtre.

Beaucoup d’investisseurs ont tendance à vouloir s’inspirer de certains de leurs pairs. Cette approche est une erreur car les gens ne jouent pas au même jeu. Les individus ne partagent pas les mêmes objectifs, les mêmes ressources ou les mêmes horizons de placement. 

17. Cultiver une attitude pessimiste

Le pessimisme est une attitude intellectuellement envoûtante qui attire davantage l’attention que l’attitude optimiste, souvent accusée de faire fi des risques. Cela s’explique par plusieurs facteurs : notre aversion asymétrique à la perte ou encore le fait que les progrès sont trop lents pour être visibles alors que les crises arrivent trop brusquement pour être ignorées. Une attitude pessimiste aide à modérer les attentes. Se préparer à ce que les choses se passent mal est le plus sûr moyen d’être agréablement surpris si elles se déroulent bien.

18. Comprendre le pouvoir des récits

Les fictions et les histoires sont attirantes et généralement plus fortes que les statistiques. Elles ont le pouvoir d’être soit le carburant qui alimente les éléments tangibles de l’économie, soit le frein qui bride nos capacités. Au niveau individuel, deux leçons sont importantes à retenir pour gérer son argent dans un monde qui fonctionne aux récits : 

    1. Plus on désire qu’une chose soit vraie, plus on est susceptible de croire dans un récit qui surestime la probabilité qu’elle le soit.
    2. On a une vision seulement partielle du monde, mais on se forge un récit global pour combler les trous.

Finalement, l’important est de reconnaître l’ampleur de ce que l’on ignore et que l’on ne peut pas contrôler.

19. Suivre ces 13 principes

A la fin de l’ouvrage, Morgan Housel résume ses recommandations pour prendre de meilleures décisions financières. Concluons ce résumé par le rappel de ces 13 règles : 

    1. Garder une attitude humble dans les moments de succès et être compatissant dans les moments difficiles.
    2. Eviter l’égocentrisme
    3. Ne pas laisser les préoccupations financières perturber son sommeil 
    4. Elargir son horizon temporel
    5. Accepter l’incertitude
    6. Utiliser l’argent pour maîtriser son temps
    7. Se montrer agréable et éviter l’ostentation
    8. Epargner
    9. Identifier le coût caché du succès et être prêt à le payer
    10. Valoriser la marge d’erreur pour éviter les mauvaises surprises
    11.  Éviter les extrêmes dans ses projets financiers
    12. Prendre des risques à long terme
    13. Ne pas se laisser influencer par ceux qui ont une approche financière différente.

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Résumé : L’investissement immobilier locatif intelligent – Julien Delagrandanne

Julien Delagrandanne a exercé un métier à responsabilité dans le domaine de la finance et de l’énergie. Après s’être forgé une expérience personnelle en investissement et gestion de patrimoine, il a publié plusieurs livres sur le sujet. À travers le livre, l’investissement immobilier locatif intelligent, il partage ses conseils pour investir dans l’immobilier locatif. Il aborde les sujets suivants :

    • La façon optimale d’investir dans l’immobilier
    • Les concepts essentiels à connaitre
    • Des astuces et des pièges à éviter.
    • Une méthode pas-à-pas pour investir
    • L’étude de plusieurs stratégies d’investissements

Pour cette synthèse, je vous propose de reprendre les grands principes contenus dans le livre, en 3 parties : les concepts de base, la stratégie et la mise en pratique.

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Résumé : L’investissement immobilier locatif intelligent

Les concepts

Évaluer le rendement locatif grâce au rendement locatif « net-net ».

Un investisseur immobilier intelligent va chercher à calculer ce qui atterrit in fine dans sa poche. Pour ce faire, il tient compte des charges, des taxes dans son calcul de rendement. Il peut ainsi calculer le rendement locatif « net-net ».

Considérer l’emplacement

La valeur d’un bien immobilier dépend de son emplacement. Son prix varie en fonction de la ville, du quartier, de la position spécifique dans la rue… La valeur du bien prix est aussi fonction de l’étage, la performance énergétique, la présence d’une terrasse, d’un jardin, d’un balcon… . Pour Julien Delagrandanne, l’appartement idéal se situe au 2ème étage et donne sur la cour.

Comprendre des concepts propres au marché immobilier et à l’économie

    • L’effet de levier
    • La saisonnalité du marché immobilier.
    • Les courbes de Friggit qui permettent de faire le lien entre les prix de l’immobilier et le revenu des ménages
    • La méthode du Discount Cash Flow (DCF) qui permet d’estimer le juste prix d’un bien en considérant les revenus futurs.

Rechercher un cashflow positif

L’objectif de l’investisseur en immobilier locatif est de dégager un bénéfice mensuel sur ses investissements : autrement dit, un cashflow positif. Le cashflow est positif lorsque le montant des loyers encaissés est supérieur à l’ensemble des charges payées.

Un cashflow positif peut être atteint en jouant sur plusieurs paramètres.

    • La durée du crédit immobilier. Pour l’auteur la durée optimale est de 20ans.
    • Le montant du loyer
    • Le montant des charges (notamment les impôts et les prélèvements sociaux)

S’intéresser au rendement entrepreneurial

Il faut comprendre que derrière chaque investissement, il y a un rendement nominal et entrepreneurial :

    • En achetant un bien 100 000€, je peux espérer le revendre 120 000€ sans rien faire dans 10ans. C’est le rendement nominal du capital.
    • En complément, je peux effectuer des travaux pour l’embellir et espérer le revendre 20 000€ de plus. C’est le rendement entrepreneurial.

Le rendement entrepreneurial résulte d’un travail supplémentaire de l’investisseur, par exemple :

    • Effectuer des travaux
    • Gérer les locataires
    • Limiter les vacances locatives
    • Exploiter les options d’optimisation fiscale …

Maîtriser les risques

Selon Julien Delagrandanne, la maîtrise du risque en immobilier repose sur plusieurs principes :

    • Investir sur une optique de long terme. Un investissement immobilier s’effectue généralement sur des périodes supérieures à 10 ans.
    • Préférer une approche pessimiste à une approche optimiste, car durant la durée d’investissement, plusieurs aléas malheureux pourraient survenir.
    • Prévoir un plan B : que faire si des considérations extérieures viennent impacter mon plan A ?

Établir sa Stratégie

Julien Delagrandanne donne 3 étapes pour établir sa stratégie.

1 – Choisir son marché

Il n’existe pas de marché meilleur que les autres. Chaque marché possède ses avantages et ses inconvénients. La principale recommandation de l’auteur est de choisir un secteur proche de son lieu d’habitation afin d’avoir une bonne réactivité.

2 – Connaître son marché et choisir le type de bien visé

De nombreux sites internet permettent d’obtenir gratuitement des informations comme les prix du marché, la demande locative. Ces données permettront d’identifier plus facilement les bonnes affaires du marché ciblé. Pour savoir si un bien est une bonne affaire, l’auteur suggère de mesurer son attractivité en passant une annonce fictive de location en ligne (Le Bon Coin par exemple) afin de comptabiliser le nombre de sollicitations.

3 – Préparer le plan de financement

La recherche de financement est une étape indispensable de l’investissement immobilier intelligent. Alors comme le dit l’auteur :« Préparez-vous à aller voir votre banquier et soignez votre relation avec celui-ci. »

Le livre regorge d’éléments sur le financement comme :

    • La négociation de la délégation de l’assurance emprunteur
    • Le choix entre taux fixe ou taux variable
    • La durée du crédit
    • Le financement à 100% ou à 110%
    • Les idées reçues sur le seuil de 33% d’endettement
    • Le différé d’amortissement en cas de gros travaux

L’un des points les plus importants que l’on peut retenir est que pour obtenir un crédit, il faut démontrer la viabilité de son projet. Pour ce faire, Julien Delagrandanne dépose systématiquement un dossier complet qui présente :

    • Le Business Plan du projet, avec les hypothèses retenues, et les résultats en termes de rendement net-net, de cashflow année par année fiscalité comprise, de Taux de rendement interne, etc.
    • Une situation complète de mon patrimoine au moment de la demande.

La Mise en Pratique

Voyons quelques conseils à appliquer pour chacune des étapes inhérentes à un investissement immobilier locatif :

1 – Trouver la bonne affaire

    • Comparer les opportunités en raisonnant en prix au m²
    • Jouer avec la saisonnalité du marché immobilier : acheter en hiver et vendre en été
    • Identifier les vendeurs pressés, car ils ont tendance à baisser leur prix pour vendre rapidement. Leur annonce porte généralement des indices comme les mentions « urgent », « mutation », « divorce »…
    • Aller où les autres ne cherchent pas, notamment en cherchant des biens à vendre dont l’annonce n’a pas encore été diffusée. Pour les trouver, le réseau peut être d’une aide précieuse. Par exemple, avec un agent immobilier qui vous appelle avant de mettre une annonce en vitrine concierge ou le commerçant qui vous informe qu’une personne du quartier souhaite vendre son bien…
    • Identifier les sources de rendement entrepreneurial ‘cachées’ peut aussi permettre de faire une bonne affaire comme un volume sous-exploité, une amélioration de l’agencement, la création d’une mezzanine…

2 – Effectuer la visite et prendre sa décision

    • Faire un repérage avant la visite, pour en apprendre davantage sur l’emplacement et le quartier.
    • Chercher les sources d’optimisation et de rendement entrepreneurial
    • Identifier et classer les défauts
      • Les défauts facilement réglables
      • Les défauts difficilement changeables
    • Apporter une check-list sur laquelle figure l’ensemble des éléments à vérifier lors de la visite.
    • Rencontrer ses futurs voisins pour obtenir des informations supplémentaires sur le quartier, la vie dans la résidence…
    • Prendre sa décision comme si l’on achetait sa propre résidence principale, en se demandant : est-ce qu’à un moment de ma vie, j’aurais apprécié vivre dans cet appartement ?
    • Calculer le rendement et le cashflow et vérifier qu’ils soient positifs
    • se faire accompagner par son propre notaire dès la signature du compromis

3 -Négocier la bonne affaire

    • Raisonner en « équivalent salaire ».Obtenir un rabais de 1500€ peut paraitre insignifiant par rapport à la valeur d’un bien. Pourtant un montant de 1500€ représente un peu plus d’un SMIC mensuel
    • Faire parler le vendeur pour capter les informations et essayer d’identifier le potentiel de négociation
    • Faire une offre limitée dans le temps en laissant sous-entendre que vous avez un plan B.
    • Montrer le sérieux de son offre en s’appuyant éventuellement sur une simulation de financement
    • Donner les raisons de ses propositions de prix. Comme le dit Robert Cialdini dans le livre Influence et Manipulation, les gens acceptent plus facilement les choses si on leur donne une raison. Résumé du livre  Influence et manipulation – Robert Cialdini

4 – Trouver les sources de rendement entrepreneurial

    • Améliorer le bien en faisant des travaux (réfection des peintures, modernisation de l’équipement…)
    • Augmenter le revenu des loyers ou diminuer les charges
    • Changer la configuration d’un bien
    • Optimiser l’exploitation. L’auteur prend l’exemple d’un appartement à La Rochelle. Pour optimiser son exploitation, l’investisseur peut louer son bien à la semaine aux touristes durant la période estivale et le louer à des étudiants le reste de l’année.
    • Optimiser la fiscalité de l’exploitation

5 – Optimiser la fiscalité de l’exploitation

Dans cette partie, Julien Delagrandanne détaille des stratégies d’optimisation fiscale en présentant les avantages et les inconvénients de chacune d’elles. On peut dégager 3 principes communs :

    • Choisir le type d’optimisation en fonction du type d’appartement.
    • Connaitre les brèches et savoir s’y engouffrer.
    • Préciser dans l’annonce les contraintes liées à la fiscalité de l’exploitation

6 – Mettre le bien en location

L’investisseur a 2 possibilités : la location en direct ou via une agence. Dans le livre, l’auteur présente les avantages et les inconvénients de ces 2 options. Grosso modo, la location de particulier à particulier évitera des frais d’agence, mais sera chronophage. À l’inverse, le fait de louer via une agence engendrera des frais supplémentaires, mais demandera moins d’effort.

7 – Choisir et gérer ses locataires

Pour un investisseur immobilier, il est donc primordial de trouver des locataires sérieux pour limiter les risques d’impayé.

Bien choisir ses locataires.

Le premier filtre se fait lors de la réponse à l’annonce, le second doit être fait lors de la visite et enfin le choix final se fait à l’aide des documents fournis par les potentiels locataires.

Rédiger le bail et gérer la location

La rédaction du bail a une importance capitale, car ce document fixe les obligations légales de toutes les parties prenantes. Pour rédiger le bail, Julien Delagrandanne conseille de prendre un modèle sur internet (gratuit ou payant).

Ne pas faire l’autruche

Il est capital de traiter les problèmes des locataires immédiatement. Le fait de ne pas intervenir peut aggraver les problèmes remontés et dégrader la relation avec le locataire.

Faire des gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer

Les gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer peuvent permettre de fidéliser les locataires.

Agir rapidement en cas d’impayé

La procédure qu’applique l’auteur en cas d’impayé consiste à monter en pression crescendo grâce à ces relances successives par mail, téléphone, courrier recommandé, voie d’huissier…

Conclusion

En conclusion, je dirais simplement que l’ouvrage de Julien Delagrandanne est un livre riche d’enseignements, ponctué de méthodes et d’exemples sur l’investissement immobilier locatif.

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Résumé : L’investisseur moderne – Jeremy Pajot

Jérémy Pajot se définit comme un investisseur. Dans son livre, l’investisseur moderne (lien affilié), il partage ses conseils pour investir son argent dans différentes typologies d’actifs tout en maîtrisant les risques associés.

L’ouvrage se découpe en 11 chapitres qui présentent trois grands types d’investissements: l’immobilier, les marchés financiers et la finance alternative

Pour cette synthèse, découvrons les outils et principes que l’auteur aborde. C’est parti !

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Résumé : L’investisseur moderne

Le parcours de l’auteur

Durant son adolescence, Jérémy Pajot joue au PSG dans les équipes de jeunes, mais à cause de nombreuses blessures, il ne parvient pas à percer dans le football.

Il devient alors agent hospitalier de nuit dans une maison de retraite payé 1200€ nets par mois. Selon ses termes, ce travail l’a sauvé car il lui a permis de rencontrer l’ennui. Grâce à cette expérience, il définit deux objectifs de vie qui se résument en deux mots : autonomie et liberté.

Il constate que le salariat est un frein à cette philosophie et se promet d’être salarié seulement provisoirement. Il remarque aussi que la majorité des gens vendent leur temps contre de l’argent à des tarifs différents. Les différences de revenus s’expliquent en partie par le niveau d’étude.

Il décide donc de passer son baccalauréat en candidat libre, puis il s’inscrit à un cursus d’économie et gestion à l’université. Il décroche ensuite une place au magistère de finance de la Sorbonne.

Suite à l’obtention de son diplôme, il enchaîne plusieurs emplois et passe d’un salaire de 2200€ nets en 2011, à 3900€ nets en 2019 avant de mettre fin au salariat.

Il se dédie ensuite à ses investissements notamment en bourse et immobilier afin de devenir autonome et libre. 

Aversion aux risques et horizon de placement

A ce propos, Jérémy Pajot présente les différents profils d’investisseurs. De son point de vue, il y a :

    • L’investisseur prudent qui désire garantir son capital
    • L’investisseur modéré qui est prêt à perdre au maximum 2 à 3% de son capital
    • L’investisseur équilibré qui assume une perte de 10 à 15%
    • L’investisseur dynamique qui est prêt à perdre 20 à 40%
    • L’investisseur ambitieux qui peut prendre un risque de plus de 50% 

De son côté l’auteur se considère comme un investisseur prudent car il n’est pas prêt à risquer plus de 15% de son capital.

En parallèle, il convient de s’intéresser à l’horizon de placement. Il y en a trois  :

    • Le court terme : investir sur une durée de placement inférieure à trois an
    • Le moyen terme : investir sur une durée comprise entre trois et huit ans.

La clé de l’investissement consiste à trouver un équilibre afin de placer son argent de manière à pouvoir envisager un avenir radieux sans impacter mentalement sa vie présente.

1/ Utiliser le crédit bancaire pour faire de l’argent

L’auteur liste les 4 critères clé d’investissement : 

    • La liquidité ( = la rapidité de la transaction) : investir dans des actifs qui peuvent être achetés ou vendus du jour au lendemain sans problème
    • La volatilité (= la variation du cours de l’actif) : porter attention aux risques de changement rapide des prix
    • Le cash : investir sur des actifs qui génèrent ou généreront des liquidités
    • L’effet de levier long terme : emprunter l’argent de la banque pour l’investir et générer du cash sur plusieurs dizaines d’années.

Jérémy Pajot recommande de commencer par l’immobilier plutôt que par les marchés financiers. Car si l’on s’intéresse à la rentabilité de ces actifs, l’immobilier offre une rentabilité de plus de 300 % alors que la bourse apporte un rendement de 10%

    • IMMOBILIER : 10.000 (loyers perçus) / 3.000 € (apport) *100 = 333%
    • BOURSE = 300 € (plus value) / 3000 € (apport) *100 = 10%

De plus, on peut noter que l’immobilier est un actif peu volatil procurant des revenus constants et prévisibles dans le temps. Investir dans cet actif avec un emprunt bancaire est idéal pour se créer des revenus rapidement avec un risque maîtrisé. 

A ce titre, il faut voir une dette comme un moyen d’acheter de futurs revenus. Actuellement la souscription à un prêt immobilier est une superbe opportunité grâce à la faiblesse des taux d’intérêts et à l’inflation.

Notons qu’il est indispensable de maîtriser ses finances personnelles pour pouvoir souscrire à un prêt immobilier.

2/ Envisager trois stratégies immobilières à haut rendement

En règle générale, il faut considérer que la clé de l’immobilier réside dans l’achat d’un bien en dessous du prix du marché. A ce propos, on peut noter trois choses :

    • Plus la surface est grande, plus le prix au m ² est bon marché.
    • Plus le bien est en mauvais état, plus le prix au m ² après rénovation est intéressant.
    • Plus l’emplacement est demandé par les locataires et plus il est ignoré des investisseurs, mieux c’est

Les trois stratégies d’investissement dans l’immobilier présentées par l’auteur sont :

    • L’immeuble de rapport. Pour plusieurs raisons :
      • Éviter la concurrence avec les familles et les primo-accédants qui font monter les prix
      • Acheter en lot
      • Économiser ses coûts avec le syndic de copropriété
      • Centraliser la gestion locative
      • Limiter le risque de vacance locative
    • La division immobilière. Elle consiste à découper un bien en plusieurs lots. Cela permet par exemple d’acheter sa résidence principale à travers son projet d’investissement.
    • L’immobilier international pour des raisons de rentabilité, de diversification et d’effet de levier international.

3/ Optimiser sa fiscalité grâce à 3 outils

Il existe des dispositifs fiscaux permettant de limiter fortement ses impôts. Sans trop rentrer dans les détails, voici un aperçu des solutions fiscales présentées :

    1. Investir en nom propre notamment lorsqu’on fait de la location meublée ou lorsqu’on entreprend une rénovation. Il vaut mieux privilégier le régime réel sauf si les charges sont inférieures à l’abattement prévu dans le régime micro bic.
    2. Utiliser la SCI (société civile immobilière) pour diversifier ses structures juridiques
    3. Monter une holding pour exonérer les dividendes.

4/ Maximiser son effet de levier

Comme nous l’avons vu précédemment, l’avantage principal de l’investissement immobilier est l’effet de levier.

Le montant de l’emprunt est fixé à un taux maximum d’endettement de 35%. Le montant à emprunter dépend donc des variables suivantes :

    • Les revenus
    • La durée et le taux du prêt
    • Les crédits en cours
    • Les loyers à payer
    • Le montant de l’assurance emprunteur

L’auteur conseille de chercher un effet de levier maximum en essayant de maximiser son endettement grâce à ces 5 facteurs

5/ Réinvestir ses cashflow dans les marchés financiers

L’auteur partage plusieurs enseignements sur la bourse :

    • L’investissement boursier peut être totalement passif et offre des rendements convenables
    • Les marchés financiers sur le long terme sont toujours profitables
    • Le trading et l’investissement dans un fond de placement sont inutiles sur le long terme car les marchés semblent efficients
    • L’idéal est de capter les performances des grands indices boursiers avec peu de frais.
    • Toutefois, il peut aussi être judicieux d’investir sur de petites et moyennes entreprises en stock picking. 

6/ Utiliser deux stratégies d’investissement sur les marchés financiers

La première stratégie passive est le DCA (dollars cost averaging). L’idée est d’investir régulièrement sur des ETF répliquant les plus gros indices boursiers, de préférence sur les marchés efficients en tendance haussière. Cela permet de lisser la volatilité des marchés en rentrant progressivement.

La seconde stratégie est appelée stock picking. L’objectif est d’analyser les fondamentaux des sociétés afin d’investir dans celles qui sont sous valorisées. Pour cela, l’auteur s’attache à quatre ratios :

    • Le beta pour évaluer le risque avant une prise de position
    • Le Price Earning Ratio (PER) pour analyser le prix d’une action au regard des résultats de la société
    • Le rendement d’une action
    • Le ratio cours sur actif net : PBR (Price to book ratio) pour connaître le rapport entre le prix du marché et la valeur comptable de la société

En tout cas, il est préférable d’intégrer son portefeuille d’actions dans un dispositif fiscal comme le PEA (Plan épargne action).

7/ Investir dans des sociétés versant des dividendes

En complément, il est judicieux de trouver des sociétés qui proposent des rendements assez élevés en termes de versement de dividendes et qui possèdent la capacité de continuer à en verser. Le but de cet investissement est de recevoir une source de revenu constante, diversifiée et totalement passive.

Il y a deux principaux indicateurs pour sélectionner ses entreprises à dividende

    • Le rendement d’une action : Rendement brut annuel = Dividende de l’exercice / Cours de l’action
    • Le taux de distribution, c’est-à-dire la part de dividende versé aux actionnaires par rapport au bénéfice

On peut noter qu’il existe l’indice du S&P 500 Dividend Aristocrats qui réplique la performance des grandes sociétés américaines ayant augmenté leurs dividendes chaque année au cours des 25 dernières années consécutives ( McDonald’s, Pepsico, Coca Cola…). 

8/ S’intéresser au capital investissement

Le Private Equity a comme objectif de prendre des participations dans le capital de sociétés non cotées en bourse. L’avantage est que le rendement est généralement très élevé, mais l’investissement est illiquide et plus risqué. 

Il existe trois phases d’investissement que chaque entreprise traverse durant son cycle de vie primaire.

    1. La phase d’amorçage qui correspond à la mise en pratique du projet
    2. La phase de création correspondant aux premiers développements.
    3. Le capital-développement qui consiste à développer le projet jusqu’à sa pleine maturité

La méthode la plus facile pour investir est de passer par des fonds spécialisés qui investissent dans des entreprises non cotées (les FCPR = fonds communs de placement à risque / les FCPI = fonds communs de placement dans l’innovation / les FIP = fonds d’investissement de proximité).

9/ Investir dans les prêts aux particuliers 

Le peer to peer est un marché où un investisseur prête de l’argent à un emprunteur (particulier ou entreprise) sans intermédiaire bancaire. Le prêteur se rémunère grâce aux intérêts de l’emprunt.

Voici quelques conseils prodigués par l’auteur

    • Diversifier ses placements sur plusieurs plateformes
    • Privilégier les plateformes avec des résultats financiers bénéficiaires, agréées par les autorités comme l’AMF
    • Investir dans des prêts avec des durées courtes (un trimestre) afin de pouvoir arbitrer son portefeuille rapidement en cas de bouleversement géopolitique ou macroéconomique.
    • Limiter ce type d’investissement à 10% de son patrimoine maximum

10/ S’enrichir avec les crypto-monnaies

Les crypto-monnaies sont des outils qui vont jouer des rôles majeurs dans les années futures. L’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies offrent de multiples cas d’usage. L’auteur s’attarde sur le plus célèbre des projets blockchain : Bitcoin. Pour citer ses termes : « Le Bitcoin permet de faire des transactions sur Internet ainsi que de sécuriser soi-même son patrimoine. Le modèle même de Bitcoin en fait une réserve de valeur, puisque le nombre de bitcoins est fini et connu, de manière transparente (21 millions). »

Le point de vue de l’auteur est qu’un investisseur moderne doit se pencher sur le cas des crypto-monnaies. Acheter quelques crypto-actifs via les plateformes comme Coinbase est une stratégie intéressante pour diversifier son portefeuille financier et booster sa performance.

11/ Mettre un pied dans le métaverse

Le metaverse fait référence à un monde virtuel en 3D qui intègre divers éléments de réalité augmentée, de médias sociaux, de réalité virtuelle et d’applications blockchain.

Il y a 3 principales façons d’investir dans le Metaverse.

    • Acheter des actions d’entreprise investissant dans ce secteur comme Google, Microsoft, Meta…
    • Investir dans la crypto metaverse comme par exemple le jeton MANA du monde virtuel Decentraland
    • Investir directement dans le metaverse en achetant un terrain virtuel ou des NFT

Attention, l’auteur précise que ce dernier type d’investissement est risqué car il s’agit d’une nouvelle industrie émergente. Toutefois, la force de l’investisseur moderne est de toujours rester curieux, attentif et à l’écoute de tout ce qui se fait dans le monde de l’investissement. 

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Résumé : L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco

MJ DeMarco  est un entrepreneur et investisseur multimillionnaire américain. Dans son livre, L’autoroute du millionnaire, il partage sa philosophie sur l’enrichissement. Pour lui, il existe deux chemins vers la richesse.

Premièrement, il y a la voie lente qui correspond à l’approche suivie par la majorité des gens :  faire carrière,  économiser et investir progressivement pour en profiter à la retraite si l’on s’est bien débrouillé.

En parallèle, il y a une voie plus rapide : l’autoroute du millionnaire pour laquelle il partage les principes clés.

Pour cette synthèse, je vais extraire les grands concepts exposés par l’auteur dans les 8 parties du livre :

    1. Fuir l’enrichissement lent
    2. L’enrichissement est un processus 
    3. Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir
    4. La voie lente : feuille de route pour la médiocrité 
    5. Richesse : la feuille de route de la Voie rapide 
    6. Conduire son propre véhicule 
    7. Les chemins de la richesse 
    8. La vitesse : accélérer son enrichissement

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Résumé : L’autoroute du millionnaire

1/ Fuir l’enrichissement lent

La société promeut la philosophie que pour s’enrichir il faut aller à l’école, avoir de bonnes notes, passer son diplôme, décrocher un bon boulot, économiser 10 % de son salaire, placer de l’argent en Bourse et sur un plan d’épargne retraite, pour enfin pouvoir être riche et en profiter à 65 ans

Pour l’auteur il s’agit d’une grande duperie car l’âge d’or de la vie, c’est quand on est jeune, alerte et dynamique. De plus,  « L’enrichissement lent » est un jeu perdu d’avance, parce qu’il dépend de Wall Street et de notre temps. Autrement dit, tout le capital que l’on accumule s’échange contre du temps de vie et ce capital peut être réduit à néant à cause d’une crise financière.

 Il est donc primordial de changer d’approche et de s’engager sur l’autoroute du millionnaire. Cette voie rapide suit trois croyances :

    • La célébrité et le talent physique ne sont pas des conditions préalables à la richesse
    • La richesse rapide suit une courbe exponentielle, pas linéaire
    • Le changement peut arriver en un instant.

2/ L’enrichissement est un processus

La Voie rapide peut être assimilée à un processus plutôt qu’un événement. 

Hélas, la société tend à médiatiser la richesse et la réussite sans montrer les efforts qui permettent d’arriver à ce résultat.

Voici les vérités qui se cachent derrière le processus d’enrichissement  :

    • Il nécessaire d’avoir une feuille de route pour atteindre sa destination
    • On ne peut compter que sur soi-même pour y arriver
    • Il existe plusieurs voies financières à emprunter.
    • La vitesse d’enrichissement correspond à la capacité à mettre en œuvre ses idées. 
    • Le processus de l’autoroute demande des sacrifices dont on doit s’acquitter si l’on veut arriver au bout

L’auteur présente ensuite les trois types de feuilles de route vers la richesse

    • La feuille de route du trottoir
    • La feuille de route de la voie lente
    • La feuille de route de la voie rapide

Chaque voie s’appuie sur une psychologie et un système de croyances spécifiques notamment au niveau de la perception de ses dettes, de son temps, des études, de l’argent, des revenus… .

De plus, chaque feuille de route est régie par une équation de la richesse qui prédispose à une destination financière : la pauvreté pour le trottoir, la médiocrité pour la Voie lente, et la richesse pour la Voie rapide.

3/  Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir

Croyance limitante : Richesse = revenus + dettes

La perception de la richesse pour les individus de cette catégorie se résume à la formule suivante : 

Richesse = revenus + dettes

Les symptômes représentatifs des « piétons » sont :

    • Ne rien avoir appris depuis la fin de ses études
    • Être de mauvais payeurs
    • Compter sur les hommes politiques et le gouvernement pour changer le système, au lieu de se concentrer sur la façon dont ils pourraient eux-mêmes changer.
    • Penser que les prêts à la consommation sont un moyen d’augmenter ses revenus
    • Jouer régulièrement au casino pour espérer devenir riche

A ce propos, les problèmes de mauvaise gestion financière ne se règlent pas avec davantage d’argent. Quelqu’un de pauvre ne deviendra pas riche avec un gros salaire ou en gagnant au loto, mais plutôt en ayant une gestion financière saine.

L’erreur de viser les possessions matérielles

La société a une forte influence sur nos croyances vis-à-vis de l’argent. Nous avons tendance à croire qu’être riche c’est avoir une Rolex, une somptueuse villa et un jet privé. 

Les piétons ont ainsi tendance à dépenser au-delà de leur moyen, notamment en s’endettant, pour posséder des biens leurs permettant de paraître riche.

De plus, les possessions matérielles que l’on ne peut pas se permettre ont des conséquences négatives sur le processus d’enrichissement.

Or, du point de vue de l’auteur, la richesse ne provient pas des possessions matérielles mais de trois éléments fondamentaux : la famille (les relations), la forme physique (la santé) et la liberté (le choix).

Éviter un mauvais usage de l’argent 

On a souvent tendance à lier bonheur et pauvreté en disant que l’argent ne fait pas le bonheur. 

L’auteur propose une analyse plus subtile. Pour lui, le bonheur est directement corrélé à la liberté. Or l’argent offre la liberté de choix s’il est correctement utilisé,  donc il contribue au bonheur.

Toutefois, il convient aussi de noter que l’argent peut aussi détruire la liberté notamment s’il est utilisé pour la recherche de satisfaction immédiate et l’achat de produits de consommation. 

C’est le cas lorsque les gens cherchent à travailler pour générer un revenu afin d’avoir un style de vie qui comprend des voitures, les derniers gadgets à la mode, des vêtements de marque… . Ce style de vie et les dettes engendrées imposent un revenu et donc un travail….et ainsi de suite. L’asservissement au style de vie vole la liberté, et ce qui vole la liberté vole la richesse.

Croyance limitante : Chance = richesse

Les gens attribuent souvent la richesse à de la chance. Or une fois de plus, il s’agit d’une croyance limitante. Tout comme la richesse, la chance n’est pas un événement mais un processus, car c’est grâce à l’action qu’on augmente sa capacité à saisir les opportunités

Assumer les responsabilité pour s’enrichir 

Les piétons ont tendance à confier leur plan financier à d’autres. Ils jouent au loto en pensant que la chance va les enrichir, ils achètent des formations sur des stratégies clés en main en pensant gagner de l’argent automatiquement, ils attendent les promotions de leur patron… bref ils comptent sur les autres pour s’enrichir … . 

Assumer ses responsabilités est la première étape pour prendre en main sa vie. 

4/ La voie lente : feuille de route pour la médiocrité

Richesse = source de revenus + accélérateur de richesse 

La Voie lente est le débouché naturel quand on veut quitter le Trottoir et qu’on se met à accepter et à assumer ses responsabilités.

La stratégie consiste à travailler la majorité de la semaine contre une rémunération dans le but de pouvoir profiter pleinement de son temps libre à la retraite.

Le problème est que cette feuille de route nécessite des dizaines d’années avant de réussir.

La formule de la voie lente se résume ainsi : 

richesse = source de revenus principale (le travail) + accélérateur de richesse (placements boursiers).

Échanger son temps contre de l’argent

La manière la plus commune d’y parvenir est de faire des études, puis devenir employé et travailler régulièrement 8h par jour jusqu’à la retraite. Ceux qui s’en sortent bien gravissent les échelons, gagnent en responsabilité, travaillent 12h par jour et parviennent à gagner plus.

En fait, les employés vendent leur force vitale et leur temps contre de l’argent.

Malheureusement, cette approche offre un levier et un contrôle limité sur sa principale source de revenu et donc son enrichissement.

Le temps est la limite

Toute les variables de la feuille de route de la voie lente dépendent du temps

    • les revenus potentiels sont numériquement limités car il n’y a jamais que 24 heures dans une journée et l’espérance de vie est limitée.
    • Le véhicule d’accélération (= les intérêts composés) est également lié au temps.
    • Les rendements des intérêts composés sont faibles sur le court terme, sont difficilement contrôlables et demandent énormément de temps pour montrer des résultats significatifs

Pour l’auteur, il est absurde de considérer son temps comme une ressource consommable pour atteindre la richesse. On ne contrôle pas l’heure de notre mort, on ne peut pas le mettre en suspens, il s’écoule quoi qu’il arrive.

La limite des autres leviers

En parallèle, on peut noter d’autres limites aux leviers d’enrichissement de la voie lente :

    • Levier 1 : Augmenter sa valeur sur le marché pour gagner plus. Même si les études permettent d’acquérir des compétences qui seront valorisées plus cher, elles possèdent plusieurs limites. Le temps de formation n’est pas du temps sous contrat et ne permet pas de gagner de l’argent et donc de commencer à s’enrichir. De plus, le coût de certaines formations obligent certains à s’endetter ce qui allonge encore plus la quantité d’argent à collecter pour s’enrichir.
    • Levier 2 :  Faire exploser sa valeur intrinsèque en devenant célèbre ou en grimpant tout en haut de la hiérarchie de l’entreprise. Le problème évident de cette solution est que la compétitions est rude et les places sont chères
    • Levier 3 : Contrôler son style de vie et réduire ses dépenses. Là encore ces leviers sont limités car le fait de rogner ses dépenses aura un impact limité surtout si les revenus associés n’augmentent pas.

Éviter le piège des gourous

L’auteur conclut la partie en recommandant de prendre conseil auprès de gens qui ont fait leurs preuves dans leur discipline de prédilection.

Attention toutefois à ne pas se faire piéger par les gourous de la finance.

Certains enseignent une équation de la richesse tout en s’enrichissant par le biais d’une autre. Ce n’est pas ce qu’ils prônent qui les a rendus riches.

Quoiqu’il en soit l’enrichissement est le processus !

5/ Richesse : la feuille de route de la Voie rapide

Viser un levier illimité contrôlable

Il s’agit du raccourci pour un enrichissement rapide mais difficile : l’autoroute.

L’approche se base sur une stratégie financière alternative fondée sur un effet de levier illimité contrôlable.

A titre comparatif, la voie lente est un emploi alors que l’autoroute est un système d’entreprise.

Producteur plutôt que consommateur

La clé pour devenir riche est de donner naissance à un business et apporter de la valeur au monde.

A ce titre, il faut devenir un producteur de richesse (un entrepreneur, un innovateur, un visionnaire) plutôt qu’un consommateur.

richesse = bénéfice net + valeur des actifs

La formule de la voie rapide se résume ainsi : richesse = bénéfice net + valeur des actifs. 

bénéfice net = nombre d’unités vendues × bénéfice par unité

valeur des actifs = bénéfice net × multiplicateur de l’industrie

Les leviers pour s’enrichir sont multiples :

    1. Augmenter le nombre d’unités vendues
    2. Augmenter le bénéfice par unité
    3. Augmenter la valeur de ses actifs

Finalement, la stratégie d’enrichissement est la suivante : créer un business , valoriser et monétiser cet actif pour, enfin, créer un flux de revenu passif grâce au capital récupéré.

Faire pousser un arbre à fric

L’auteur illustre ses propos en prenant l’image d’un arbre à fric. Le but est de travailler pour le faire pousser jusqu’à ce qu’il donne des fruits automatiquement. Bref, la clé est de créer un système qui survit au temps et qui est décorrélé de son propre temps de travail. 

Il donne cinq type de business pour se lancer sur la voie rapide :

    • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
    • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
    • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
    • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
    • les systèmes de ressources humaines.

Utiliser les intérêts composés avec beaucoup de capital

Une fois le système d’entreprise valorisé et transformé en capital, il convient de l’investir pour générer des revenus grâce aux intérêts. A titre d’exemple, placer 1 million d’euros à 5% revient à générer plus de 4000€ par mois.

 Finalement, La voie lente vise à s’enrichir grâce aux intérêts composés alors que la voie rapide les utilise pour avoir des revenus et préserver des liquidités.

La loi de la richesse

L’auteur conclut la partie en disant que « Toute création de richesse utilise la loi de l’Impact. »

Cette loi de l’Impact stipule que plus on touche de vies dans une entité que l’on contrôle, en échelle et/ ou en amplitude, plus on devient riche. 

6/ Conduire son propre véhicule 

Pour s’enrichir, il faut prendre le contrôle et ne pas compter sur un autre conducteur. L’auteur partage plusieurs conseils pour adopter la bonne approche.

Créer une structure juridique

 Pour s’engager sur l’autoroute du millionnaire, il sera nécessaire de mettre en place un système d’entreprise afin d’être maître de son enrichissement.

L’auteur recommande de créer une structure juridique qui nous dissocie de nos affaires comme une société anonyme ou une société à responsabilité limitée.

Prendre conscience de l’impact de ses choix

Nos choix sont le volant de notre vie car les centaines de décisions que nous prenons forment notre style de vie. Il faut comprendre que les choix ont des conséquences qui transcendent les décennies. L’accumulation de mauvaises décisions devient de plus en plus difficile à corriger avec le temps.

Faire attention à sa perception des choses

« Ce n’est qu’une fois que nous voyons ce que nous sommes que nous pouvons prendre des mesures pour devenir ce que nous devrions être. »

La clé est d’aligner ses perceptions sur la réalité. Pour ce faire l’auteur donne plusieurs astuces :

    • Ne pas se focaliser sur le passé
    • Corriger son langage
    • Trancher une grande décision en utilisant un outil comme une matrice de décisions multicritères pondérée
    • Analyser les conséquences du pire des cas pour éviter les choix perfides

Porter attention à son entourage

Les gens qui nous entourent sont comme des camarades d’escadron dans une bataille. Ils peuvent nous sauver, nous aider ou nous détruire.

Autrement dit, certaines relations ont un effet accélérateur qui nous pousse à devenir extraordinaire alors que d’autres relations pompent notre énergie.

Toujours privilégier le temps

Le temps est roi. Contrairement à l’argent qui est abondant, le temps est terriblement rare.

Notre durée de vie  se partage entre le temps libre et le temps que l’on passe à gagner de l’argent.

La feuille de route vers la richesse cherche à transformer le temps sous contrat en temps libre.

A ce propos, on peut noter que l’argent achète du temps libre et élimine le temps sous contrat.

A l’inverse, les dettes, l’extravagance du style de vie et la recherche de gratification immédiate réduisent le temps libre et créent du temps sous contrat.

Se former tout au long de sa vie

Les gens sur la voie lente tendent à arrêter d’apprendre après leurs études. A l’inverse, ceux sur l’autoroute considèrent que la véritable formation commence après car ce qu’ils savent aujourd’hui n’est pas suffisant pour aller là où ils veulent être demain.

On peut ainsi noter que deux visions s’opposent :

    • D’un côté la formation sert à élever sa valeur intrinsèque et être mieux payé. 
    • De l’autre, la formation sert à faire progresser son système d’entreprise.

De nos jours, nous n’avons pas d’excuse pour ne pas continuer de nous former car l’accès à l’information est partout, gratuit et quasi illimité : à la bibliothèque, sur les forums, blog et cours en ligne , à l’université, dans les livres, magazines…

De plus, il est possible de se former en parallèle d’autres activités, par exemple en écoutant des émissions ou livres audio au volant, durant les tâches ménagères, dans les salles d’attente…

Etre prêt à travailler très dur pour s’enrichir

Prendre l’autoroute du millionnaire implique d’être prêt à travailler dur, faire des sacrifices, faire face à de grosses difficultés.

Pour avoir des résultats extraordinaires, il faut faire ce que personne ne fait. Or si personne ne le fait c’est que c’est difficile.

Ainsi il faut être prêt à affronter l’échec et les risques. Pour ce faire, l’auteur préconise de prendre des risques calculés pour minimiser l’échec.

Quoiqu’il en soit, le timing parfait n’existe pas. Donc attendre pour se lancer n’est qu’une perte de temps.  

7/ Les chemins de la richesse

Tous les systèmes d’entreprise ne répondent pas forcément à la loi de l’Impact et ne sont donc pas des routes gagnantes vers la richesse.

Les véritables autoroutes satisfont cinq commandement : Besoin, Entrée, Contrôle, Échelle et Temps.

Le commandement du besoin

Les besoins correspondent à des problèmes non résolus pour lesquels les gens sont prêts à payer pour une solution.

A ce titre, le système d’entreprise doit être tournée vers les besoins du marché comme par exemple :

    • Faire en sorte que les gens se sentent mieux
    • Les aider à résoudre un problème
    • Les instruire
    • Faire en sorte qu’ils aient une meilleure apparence (santé, nutrition, habillement, maquillage)
    • Leur donner la sûreté (logement, sécurité, santé)
    • Déclencher une émotion positive (amour, joie, rire, confiance en soi)
    • Satisfaire leurs appétits primaires (alimentation, sexe)
    • Leur simplifier la vie
    • Renforcer leurs rêves et leurs donner de l’espoir

La clé pour devenir millionnaire est de proposer un projet que l’on apprécie, qui aide des millions de personnes et qui permet de gagner de l’argent.

L’auteur conseille de cibler en priorité la réalisation d’un objectif qui coïncident avec nos rêves plutôt que la quête de l’argent. Une « raison » impérative transforme les activités quotidiennes en motivation passionnée qui fait que, dès le saut du lit, on est prêt à foncer sur l’Autoroute.

Le commandement de l’entrée

Le commandement de l’Entrée stipule que moins il y a de barrières pour créer un business, plus la concurrence est forte, plus les marchés sont saturés et moins cette route s’avère intéressante.

Les véritables idées d’entreprises se trouvent dans les projets difficiles qui sont un frein pour beaucoup.

Le commandement du contrôle

La voie rapide de l’enrichissement requiert d’avoir le contrôle de son système d’entreprise. C’est pourquoi, il vaut mieux peindre son rêve que le rêve de quelqu’un d’autre.

Pour illustrer , l’auteur prend l’exemple du marketing de réseau. Les participants au réseau pensent qu’ils sont au volant alors qu’ils ne sont en réalité que des vendeurs. Le véritable bénéficiaire est celui qui détient le business.

Le commandement de l’échelle

Plus le marché est grand, plus le potentiel de richesse est élevé. C’est la loi de l’impact.

Pour rappel, l’échelle, c’est l’effet levier, et l’effet levier, c’est ce qui donne sa puissance à l’équation de la richesse par l’Autoroute.

L’échelle s’atteint par la portée (= nombre d’unités vendues) et/ ou la magnitude (= bénéfice par unité).

Le commandement du temps

Un business qui rapporte un revenu indépendamment de son temps répond à ce cinquième commandement.

Pour reprendre une image précédente, le but est de faire pousser un arbre à fric pour en récolter ses fruits automatiquement. 

Les trois grands types d’autoroutes pour s’enrichir

L’auteur présente ensuite les trois grandes autoroutes pour s’enrichir rapidement (si elles répondent aux cinq commandements) :

    • Internet (les systèmes d’abonnement, de contenu, les réseaux sociaux, les systèmes de courtage, la publicité…)
    • L’innovation ( comme l’écriture, les inventions ou les services)
    • L’itération intentionnelle (reproduire un processus existant à grande échelle. Ex : franchise)

Principes clés pour trouver une route viable

Voici plusieurs clés pour trouver une route viable

    • Répondre à de petits désagréments. Les opportunités naissent rarement de l’invention ou de nouvelles découvertes, mais plutôt d’écarts par rapport aux résultats escomptés qui créent de petits désagréments et sources de mécontentement.
    • Ne pas prêter attention à la concurrence. L’objectif doit simplement être de « faire mieux » que les concurrents.
    • Se concentrer sur l’exécution. La réussite sur l’autoroute réside non pas dans l’idée mais dans sa mise en œuvre.
    • Développer un concept existant. Mieux que l’idée de génie, il y a le fait de  prendre des concepts existants, de les améliorer et de les mettre à la portée d’un plus grand nombre.
    • Tirer profit de l’échec, car “l’échec ouvre de nouvelles routes.”

Donner une destination à sa route

Pour finir, l’auteur partage quatre étapes pour définir une destination :

    • Définir son style de vie : Qu’est-ce que je veux ?
    • Estimer son coût : combien mes rêves me coûtent-ils ?
    • Définir son système d’entreprise : quel système et modèle de rémunération dois-je mettre en place ?
    • Agir pour faire de sa destination une réalité

Quoiqu’il en soit, il y a plusieurs principes à respecter :

    • Fragmenter les objectifs ambitieux en petites étapes
    • Développer ses compétences financières
    • Vivre en dessous de ses moyens et faire des économies au quotidien
    • Travailler sur son système pour augmenter ses revenus

8/  La vitesse : accélérer son enrichissement

Pour rappel, celui qui a une idée ne possède rien. C’est celui qui la met en œuvre qui récolte tout. Autrement dit, le propriétaire d’une idée n’est pas celui qui l’imagine, mais celui qui la met en œuvre.

Pour reprendre une image déjà présentée, il s’agit de la comparaison entre le processus et les événements.

Démarrer la mise en œuvre

L’auteur explique que les business plans sont inutiles, car il est impossible de prévoir le développement d’un projet et du marché sur de longues périodes.

A ce titre, le meilleur business plan au monde est un bilan de mise en œuvre, car c’est quelque chose de tangible et concret.

Quoiqu’il en soit, il vaut mieux démarrer la mise en œuvre plutôt que de faire un business plan.

S’appuyer sur les réclamations

Les réclamations sont des informations précieuses tirées de l’état d’esprit de ses clients. Il en existe trois grands types :

    • Les réclamations relatives à un changement
    • Les réclamations relatives aux attentes
    • Les réclamations relatives à un manque

Les lacunes représentent des opportunités pour accélérer sur l’Autoroute.

La mauvaise réputation du service clients des concurrents est une aubaine pour améliorer son entreprise. Il suffit de proposer un meilleur service.

En offrant un service client remarquable, l’entreprise bénéficie d’une excellente image ce qui incite les clients à revenir et en amener de nouveaux.

Quoiqu’il en soit l’auteur conseille d’œuvrer comme une grande entreprise pour effrayer les concurrents et d’agir comme une petite entreprise pour satisfaire les clients. 

Conseils relationnels 

Voici trois conseils relationnels à appliquer lorsqu’on s’engage sur l’autoroute :

    • S’entourer d’un comptable et d’un avocat
    • Ne pas accorder une confiance absolu
    • Proposer un service client exceptionnel

Éviter l’uniformisation en copiant la concurrence

Attention toutefois à ne pas être trop occupé à copier ou à observer la concurrence au risque de ne pas innover.

Au lieu de chercher à faire comme ses concurrents, une entreprise a davantage intérêt à se différencier.

Créer des marque, pas des business

Le marketing et la marque sont de puissants outils.

L’auteur partage quatre grands conseils à ce sujet :

    • Développer des propositions uniques de vente (USP) pour se différencier des autres sociétés
    • Faire passer ses messages au-dessus du flot  incessant de publicités. Pour ce faire, il existe plusieurs possibilités :
      • Polariser
      • Etre osé par exemple en attirant grâce au sexe
      • Susciter l’émotion
      • Faire interagir
      • Sortir des conventions
    • Cibler son message sur les intérêts de ses clients. A ce sujet, il faut traduire les caractéristiques de son produit/service en avantage.
    • Utiliser le prix comme une arme car il traduit implicitement une notion de valeur

Se focaliser sur un seul projet

Beaucoup de personnes passent leur temps à sauter d’une opportunité à une autre. Or en s’engageant faiblement sur plusieurs affaires, on développe des actifs faibles et les actifs faibles n’accélèrent pas la richesse.

C’est pourquoi l’auteur préfère conseiller de s’engager à 100% dans un projet.

Conclusion

En conclusion, l’auteur propose une compilation de 20 clés pour donner un coup de boost à son plan pour la richesse.

    1. Comprendre que la richesse est un processus, pas un événement.
    2. Admettre la vérité sur les concepts évoqués
    3. Echanger la feuille de route de l’enrichissement lent pour celle de l’autoroute
    4. Prendre ses décisions avec le temps comme facteur déterminant
    5. Créer un effet de levier avec les mathématiques contrôlables et illimitées pour générer de la richesse.
    6. Vivre en dessous de ses moyens, développer ses revenus et ses actifs
    7. Déterminer le capital nécessaire pour vivre le style de vie de notre choix
    8. Viser la loi de l’impact en cherchant à toucher un maximum de personnes
    9. Prendre ses responsabilités et les assumer
    10. Se détacher de la voie lente en choisissant une structure pour son entreprise qui soit favorable à l’Autoroute.
    11. Créer une entreprise en lien avec une passion et un projet de vie pour alimenter ses actions au quotidien.
    12. Toujours apprendre
    13. S’engager sur une route qui débouche sur l’autoroute
    14. Contrôler son plan financier
    15. Répondre aux besoins des autres pour gagner de l’argent
    16. Automatiser son business et respecter le commandement du Temps.
    17. Dupliquer son système et respecter le commandement de l’échelle.
    18. Faire croître son business en le gérant de manière multidimensionnelle
    19. Avoir une stratégie de sortie
    20. Après avoir monétisé ses actifs, prendre sa retraite ou recommencer

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Résumé : De la blockchain à crypto-investisseur – Jens Helbig

Durant la dernière décennie, la technologie blockchain et les crypto-monnaies se sont considérablement démocratisées. A travers son livre, De la blockchain à crypto-investisseur, Jens Helbig nous aide à comprendre cet écosystème et à investir stratégiquement dans le Bitcoin, l’Ethereum, et les diverses cryptomonnaies. 

Ce résumé reprend les enseignements des trois chapitres portant respectivement sur :

    • le développement des systèmes monétaires
    • la technologie de la blockchain (ses avantages, ses domaines d’application…)
    • l’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

C’est parti pour la synthèse  !

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Résumé : De la blockchain à crypto-investisseur

1/ Le développement des systèmes monétaires

Pour comprendre l’intérêt du Bitcoin, il convient de s’intéresser à l’évolution des moyens de paiement et au système monétaire actuel. 

Le développement des moyens de paiement

Jens Helbig revient ainsi sur la chronologie des différents moyens utilisés par l’Homme pour échanger des biens et des services :

    1. La monnaie “marchandise”. Les Hommes utilisaient des coquillages, des pierres, du sel, des plumes, des peaux. 
    2. Les métaux précieux se sont ensuite imposés car ils étaient un meilleur moyen de sauvegarder la valeur.
    3. La monnaie métallique et les pièces ont fait leur apparition du fait qu’elles étaient beaucoup plus simples à transporter. On peut noter que la création monétaire était à l’origine décentralisée. Les orfèvres et les souverains se sont ensuite attribués la création de la monnaie.
    4. La monnaie papier a été inventée. Elle permettait aux propriétaires de certifier la quantité de métaux précieux ou de pièces de monnaie qu’ils détenaient dans leur coffre-fort.
    5. L’étalon-or. L’importance de la masse monétaire était basée sur la quantité d’or que chaque État avait dans ses coffres. Cela permettait de garantir la corrélation entre la quantité de billets en circulation et la quantité de richesses réelles. 
    6. Le système de Bretton Woods a ensuite instauré une concordance entre le dollar américain et l’or. Chaque dollar pouvait alors être échangé à tout moment contre son équivalent en l’or.
    7. La monnaie fiduciaire. Le dollar fut décorrélé de l’or. Depuis, la valeur intrinsèque des devises reposent sur la confiance que ses utilisateurs leur accordent, car la quantité de monnaie n’est plus corrélée à la richesse tangible.
    8. Les crypto-monnaies. Les Bitcoins et les crypto-monnaies sont actuellement une des dernières évolutions de la monnaie. Elles combinent de nombreuses propriétés utiles que nous développerons.

Les dangers du système actuel et la promesse des crypto-monnaies

Actuellement, notre système monétaire repose principalement sur la monnaie fiduciaire et donc la confiance qu’accordent les gens dans les différentes devises. Beaucoup s’accordent à dire que ce système commence à montrer ses limites et que nous sommes aux prémices d’une crise. D’une part, la gestion de la monnaie est complètement centralisée car elle est contrôlée par un petit groupe de banquiers centraux. D’autre part, la confiance dans les devises se détériore du fait l’argent en circulation est décorrélé des richesses tangibles. De plus, nous imprimons énormément d’argent ce qui a pour conséquence la perte de valeur de la monnaie, notamment avec l’inflation.

La promesse des crypto-monnaies en particulier du Bitcoin repose sur deux éléments déterminants : décentralisation et confiance. 

2/ La technologie de la blockchain

Jens Helbig s’applique d’abord à définir et expliquer les termes et spécificités des crypto-monnaies.

Le fonctionnement de la blockchain

La blockchain

La blockchain est un registre public qui liste sous forme de blocs toutes les transactions effectuées. Chaque transaction peut ainsi être visualisée par tout le monde à tout moment. De plus, chaque participant de la chaîne de blocs a théoriquement les mêmes droits d’accès au registre et peut enregistrer des transactions. 

Les blocs

Un bloc peut être assimilé à une page du gigantesque registre virtuel.

Chaque bloc contient 

    • sa propre empreinte numérique (hachage)
    • l’empreinte numérique du bloc précédent 
    • un certain nombre de transactions.

On parle de blockchain car l’ensemble des transactions effectuées sont listées dans des blocs qui sont liés les uns aux autres.

Les membres du réseau qui assurent la validation des blocs sont appelés les mineurs. Leur rôle est d’écrire les blocs suivants en calculant leur hachage.

Le hachage

Comme une empreinte digitale, un hachage est un marqueur d’identification unique d’un bloc qui est généré lors de sa création. Changer un seul caractère dans le bloc génère un hachage complètement différent. Cette solution est un moyen ingénieux de détecter immédiatement les manipulations sur un bloc. 

Pour valider les blocs, les mineurs calculent l’empreinte du nouveau bloc grâce à une fonction de hachage et s’assurent qu’il est cohérent avec l’ensemble de la chaîne. A titre d’exemple, Bitcoin s’appuie sur la fonction de hachage SHA-256.

Utilisateur, nœuds et mineurs

Lorsqu’ils examinent et vérifient les transactions entrantes, les mineurs créent un consensus initial. Une fois le bloc et les transactions confirmés, ils sont partagés et vérifiés par tous les utilisateurs du réseau. Les machines qui détiennent une copie de la blockchain sont appelées les nœuds du réseau.

La sécurité de la blockchain

Une fois qu’un bloc est validé, il ne peut pratiquement plus être modifié rétroactivement en raison de trois outils de sécurité :

    • le hachage. l’empreinte digitale des blocs contiennent l’empreinte digitale des blocs précédents. Donc en modifiant une seule transaction, le hachage des blocs serait différent et l’incohérence serait détectée.
    • La preuve de travail (Proof of Work). Autrement dit, le fait que les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par des calculs. Dans le cas du Bitcoin, la preuve de travail prend environ 10 minutes pour attacher un nouveau bloc à la blockchain.
    • Le réseau P2P et les registres partagés. Au lieu de conserver le registre dans un seul et même endroit, tous les participants au réseau détiennent une copie. 
Les systèmes de consensus. 

Finalement, les blockchains reposent en grande majorité sur des mécanismes de consensus, car le registre officiel est celui qui est partagé par la majorité des nœuds du réseau.

On peut noter qu’il existe plusieurs mécanismes pour créer et certifier les nouveaux blocs. Les deux principaux sont :

    • La preuve de travail. Les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par l’intermédiaire de calculs. Un des inconvénients est que les activités de minage requièrent une grande puissance de calcul et donc une grande quantité d’énergie. Toutefois, il existe des alternatives pour trouver des solutions aux problèmes énergétiques comme le Lightning Network. 
    • La preuve de participation (Proof-of-stake). La validation des blocs se fait aléatoirement en sélectionnant un nœud qui est autorité à valider le bloc suivant s’il parvient à prouver la possession d’une certaine quantité de crypto-monnaies. Pour participer, un montant crypté doit être consigné sous forme de participation (stake). En éliminant la nécessité d’acheter du matériel informatique minier coûteux, la preuve de participation incite davantage de personnes à devenir des nœuds du réseau.

Il existe aussi plusieurs autres alternative aux mécanismes de consensus comme 

    • la preuve de participation déléguée
    • Preuve de brûlure
    • Preuve de capacité
    • Preuve d’autorité
    • Preuve du temps écoulé
    • Preuve d’importance
Les Forks

Lorsque les protocoles blockchains sont mis à jour, on parle de fork. Les soft fork sont des mises à jour mineures acceptées de tous les utilisateurs. En revanche, dans le cas d’un hard fork, les participants sont en désaccord avec le nouveau protocole. Dans ce cas, les deux protocoles sont mis en place et deux blockchains coexistent en parallèle. C’est par exemple le cas avec Bitcoin et Bitcoin Cash.

Le chiffrement et le cryptage

Les blockchains reposent sur des systèmes de chiffrement et de cryptage pour protéger les utilisateurs. Afin de sécuriser chaque compte, on met en place un système de clés afin que seuls les détenteurs de ces clés aient accès au contenu et aux transactions qui arrivent sur le compte.

Lorsqu’on utilise une seule clé, on parle de chiffrage symétrique. L’accès est conditionné par la détention de la clé. Le problème est que si l’expéditeur doit détenir la clé pour effectuer une transaction, il peut certes envoyer de l’argent de manière sécurisée mais aussi dérober ce qui se trouve dans le coffre puisqu’il y a accès.

Pour éviter cela, il existe le cryptage asymétrique qui met en œuvre un chiffrage à deux clés :

    • Une clé publique que tout le monde peut voir et lire 
    • Une clé privée que seul le détenteur possède et qui donne l’accès à tout. 

L’exemple le plus parlant pour illustrer est celui de la boîte aux lettres. Tout le monde a l’adresse et peut y déposer du courrier. Mais seul le détenteur de la clé privée a accès au contenu.

En fin de compte, le cryptage asymétrique fait intervenir une clé publique visible de tous qui est utilisée pour chiffrer les données et une clé privée permettant de déchiffrer le contenu.

Les portefeuilles

Afin d’utiliser les blockchains, les utilisateurs doivent posséder un portefeuille. Il s’agit simplement d’un dispositif pour sauvegarder leur clé privée. Il en existe deux types :

    • le stockage froid (cold storage) qui correspondent aux portefeuilles déconnectés d’internet :
      • le mind wallet : apprendre par coeur sa clé privée
      • le paper wallet : écrire sa clé sur un bout de papier
      • les clé USB
      • les Hardware Wallets qui permettent aussi d’envoyer et recevoir directement des cryptos.
    • le portefeuille chaud (hot wallet) qui correspondent aux dispositifs “exposés” à Internet.
      • les programmes à télécharger pour avoir son portefeuille directement accessible depuis un PC ou smartphone
      • Les exchanges : les bourses pour échanger les crypto-monnaies qui proposent des portefeuilles en ligne (ex : kraken, Coinbase…)

Les “graines” et les portefeuilles déterministes

On peut noter qu’afin d’éviter la gestion d’une multiplicité de clés privées, il existe les « Mnemonic Seeds » ou graine. Ces systèmes permettent de générer plusieurs clés privées et de les garder en sécurité. On parle alors de portefeuilles déterministes.

Les domaines d’application des blockchains

Concernant les applications pour les technologies blockchain et les crypto-monnaies , il en existe une multitude. En voici une liste non-exhaustives :

    • Les moyens de paiement afin d’acheter des biens et des services ou simplement faire un virement à une autre personne. Ex : le Bitcoin (BTC), le Litecoin (LTC)
    • Confidentialité (Privacy Coins) permettant aux utilisateurs de rester anonymes. Ex : le Dash (DASH)
    • Les plateformes. L’objectif est de mettre à disposition une infrastructure blockchain afin que les entreprises puissent les utiliser sans avoir à se soucier elles-mêmes de la validation des blocs. Ex : c’est par exemple le cas d’Ethereum qui met à disposition des contrats intelligents (smart contracts) ou Le Cardano (ADA)
    • Internet des objets. Ex : le IOTA
    • Les Superordinateur. Le but est de mettre à disposition de l’ensemble du réseau les capacités informatiques des machines qui le composent (processeurs, mémoire vive…).
    • Les réseaux sociaux : envoyer rapidement et facilement une petite somme aux créateurs de contenu de qualité.
    • Les jeux et divertissements : permettre aux joueurs d’acheter ou vendre des objets ou même des blocs de paysage entiers.
    • Les bourses décentralisées et les jetons d’échanges. Ex : Le Binance Coin (BNB)
    • Les banques et la fintech pour améliorer le système bancaire actuel grâce à la blockchain ou de prendre en charge certains services financiers. Ex : Le Ripple (XRM), le DAI (DAI)

3/ L’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

La règle d’or de l’investissement est : n’invertir que l’argent dont on est prêt à perdre.

Un plan d’action en 5 étapes pour investir

L’auteur propose un plan en cinq étapes pour passer à l’action :

    • Étape 1 : se doter d’un portefeuille. Le mieux est de s’inscrire directement chez deux ou trois fournisseurs comme Coinbase ou Binance.
    • Étape 2 : déposer de la monnaie fiduciaire. Le but est de transférer de l’argent de son compte bancaire vers son portefeuille crypto
    • Étape 3 : Acheter des crypto-monnaies de référence comme des bitcoins ou des ethers.
    • Étape 4 : envoyer des Bitcoins / Ether pour éventuellement acheter d’autres crypto-monnaies plus exotiques.
    • Étape 5 : sécuriser ses crypto-monnaies en transférant un partie de ses fonds sur un cold storage

Les critères d’investissement

Jens Helbig partage ensuite plusieurs critères d’investissement. Il s’agit des caractéristiques que doit posséder  la crypto-monnaies ou la société sous-jacente dans laquelle on investit.

    • Se démarquer avec les éléments distinctifs avantageux. 
    • Avoir un contrôle sur la masse monétaire de sa monnaie
    • Détenir une spécificité technique que n’a pas la concurrence (ex : Décentralisation, évolutivité des transactions…)
    • Proposer un produit fonctionnel
    • Partager des informations sur l’équipe et le fondateur derrière le projet
    • Posséder une communauté
    • Avoir établi des partenariats avec d’autres sociétés

La gestion de l’imposition

Depuis 2019, les plus-values sont taxées au taux unique de 30 % (prélèvements sociaux inclus). De plus, les moins values sont déductibles.

A noter également, il existe une exonération si la somme globale des cessions (la plus-value) est inférieure ou égale à 305 €.

Jens Helbig conseille d’utiliser l’outil cryptio.co pour gérer son portefeuille et obtenir un rapport fiscal. 

La stratégie d’investissement

En parallèle, voici quelques conseils prodigués par Jens Helbig:

    • Investir 5 à 15 % de son patrimoine dans les crypto-monnaies.
    • Ne jamais investir de l’argent dont on pourrait avoir besoin dans les cinq prochaines années.
    • Investir progressivement son capital (par exemple tous les mois) afin de “moyenner” le prix d’achat. 
    • Choisir son horizon de placement :
      • trader = investir sur le court, ce qui nécessite un fort investissement en temps
      • holder = investir sur le long terme

Trois méthodes d’investissement

Jens Helbig propose aussi trois méthodes d’investissement

    • Investir dans très peu de crypto-monnaies . Ex : le bitcoin + éthérum
    • investir dans des centaines de crypto-monnaies.
    • s’informer et investir de manière sélective. C’est la stratégie de l’auteur. En plus du Bitcoin et de l’Ethereum, il a investi dans les 10 crypto-monnaies :
      • IOTA
      • Litecoin
      • Ripple
      • NEO
      • Waltonchain
      • TenX
      • DASH
      • Stellar
      • VeChain
      • BitShares

Cinq règles d’or

En fin de chapitre, Jens Helbig liste ses cinq règles d’or

    • Acheter les rumeurs, vendre les faits !
    • Investir dans des crypto-monnaies que l’on connait bien !
    • Diversification et concentration !
    • Se méfier des arnaques !
    • Prendre soin de son argent !

Pour conclure, je vais reprendre le point de vue de Jens Helbig :

La technologie blockchain et les crypto-monnaies sont probablement le plus grand bouleversement depuis l’invention d’Internet. 

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Résumé : Des bancs de la fac à l’indépendance financière – Raphaël Carteni

Raphaël Carteni est un entrepreneur et investisseur privé. Dans son livre, Des bancs de la fac à l’indépendance financière, il présente le parcours qui lui a permis d’être indépendant financièrement. Il ponctue son récit par des conseils pratiques pour investir en immobilier, sur les marchés financiers mais aussi pour créer son business. En guise de résumé, je vous propose de synthétiser son parcours ainsi que les principes et les techniques qu’il aborde. 

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Résumé : Des bancs de la fac à l’indépendance financière

Raphaël Carteni a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Il est parvenu à devenir indépendant financièrement en moins de 3 ans.

Deux petits business lors de son adolescence

Adolescent, il développe deux petits business : 

    • une affaire d’achat / revente : il photographiait des articles en magasin puis il publiait une annonce sur le site LeBoncoin pour vendre ces produits avec une petite marge. Lorsqu’un client était intéressé, il achetait le produit en magasin et le revendait à l’acheteur 
    • La seconde affaire était plus borderline car il arnaquait des pervers sexuels sur les sites de discussion instantanée.

Le marketing réseau à 19 ans

A 19 ans, Raphaël Carteni s’intéresse au marketing de réseau. Dans les grandes lignes, il s’agit d’une activité de vente via un réseau de revendeurs. L’approche MLM se base sur un système de parrainage et de commission cumulative sur les ventes.

Cette expérience permet à l’auteur d’affiner cinq critères qui déterminent la viabilité d’un business :

    • Le besoin : il est nécessaire de produire de la valeur pour gagner de l’argent. Pour s’enrichir, la clé est donc de devenir un producteur de valeur plutôt qu’un consommateur
    • La barrière d’entrée : La création du business doit demander un vrai processus qui requiert du temps et du travail.
      • un business en ligne nécessite de mettre en place l’hébergement de son site, rédiger du contenu, mettre en place des tunnels de vente, faire de l’email marketing, animer une communauté sur les réseaux sociaux
      • L’immobilier demande un travail de recherche, de négociation, mais aussi du temps pour l’organisation du projet (travaux, financement, ameublement, recherche du locataire, comptabilité)…
    • Le contrôle : il doit être possible de maîtriser tout ce qu’il se passe dans son affaire
    • Le levier : un business viable doit pouvoir impacter un maximum de personnes
    • La délégation : il doit être possible de créer des systèmes qui fonctionnent sans intervention du propriétaire.

A ce propos, l’auteur explique que la clé pour développer sa liberté financière consiste à détacher son temps de sa richesse. 

La sous – location, les premiers pas dans l’immobilier

Dans la suite de son parcours, Raphaël Carteni s’est intéressé à l’immobilier et plus précisément à la sous-location. Lorsqu’il était étudiant en médecine, ses parents lui ont offert un appartement de deux chambres à Reims pour se loger. Pour gagner un peu d’argent, il louait l’une des deux chambres sur Airbnb. Lorsqu’il partait en vacances, il proposait son logement en location saisonnière. Certes cette activité le privait du confort d’être seul chez lui, mais elle lui rapportait un complément de revenu et lui permettait de faire de riches rencontres.

L’auteur retient aussi de cette expérience, l’importance de savoir saisir les opportunités. Pour lui, “la vie récompense toujours les gens qui passent à l’action : soit en leur donnant ce qu’ils pensaient recevoir, soit en leur apprenant une leçon de vie.”

Une opération immobilière visionnaire à gros rendement

Suite à sa première opération immobilière, Raphaël Carteni s’est lancé dans un projet plus ambitieux : acheter un appartement dans le centre d’Epernay et le retaper pour le louer à un clientèle étrangère. 

Il finance son opération grâce à un prêt étudiant de 50 000 € pour lequel il obtient un taux de 1,19% sur 10 ans comprenant 5 ans de différé et sans indemnités de remboursement anticipé. 

La stratégie de son projet comprenait de solides avantages :

    • la clientèle visée était fortunée
    • il n’existait que peu de concurrence au moment du projet
    • le prévisionnel du projet s’appuyait sur un plan B déjà rentable (louer l’appartement en longue durée à des étudiants, si la première option ne fonctionne pas)

L’auteur liste ensuite huit stratégies qui cartonnent en immobilier :

    • la colocation
    • la location saisonnière
    • le meublé étudiant
    • les parkings
    • la rénovation et la construction
    • l’immeuble de rapport
    • la division de biens
    • l’achat-revente

Les limites de la légalité

Raphaël Carteni souligne certains revers et difficultés de l’investissement. Il indique avoir quelquefois été aux limites de la légalité lors de certaines opérations. Il a, par exemple, menti à sa banque pour souscrire à un prêt ou encore il a dû virer un locataire de manière « semi-légale ».

Il présente aussi des exemples pour illustrer le cercle vertueux des affaires. Notamment lorsqu’il a loué un bien à une famille espagnole alors que ces derniers venaient seulement quelques jours en France pour repérer un appartement pour leur fils.

Stratégie d’investissement sur les marchés financiers

L’auteur suggère d’investir sur des sociétés versant des dividendes afin de récolter, année après année des revenus réguliers. Il dispense plusieurs conseils pour mettre en place cette stratégie :

    • Acheter seulement une dizaine de titres de sociétés différentes pour ne pas limiter le rendement.
    • Placer ses actions sur un PEA afin de bénéficier des avantages fiscaux. Après un certain temps de détention, les bénéfices des produits financiers détenus sur un Plan d’Epargne en Actions sont exonérés d’impôts.
    • Investir progressivement. Il vaut mieux renforcer ces lignes de portefeuille régulièrement pour “moyenner” le prix d’achat des actions dans le temps.

Créer un premier business en ligne

Dans la suite de son parcours d’investisseur, Raphaël Carteni s’est intéressé à la création de business en ligne. Il a développé le site « ClubMedecine » pour aider les étudiants à passer le concours de médecine de première année.

Selon l’auteur, un business sur le web possède plusieurs avantages :

    • les coûts de démarrage sont relativement faibles (< 500 €) 
    • Le potentiel de croissance est incroyable
    • Le processus de création est relativement simple. Il est possible de créer un site tout seul en se servant d’outils comme WordPress et ClickFunnels.

Pour réussir une entreprise en ligne, la clé est de passer à l’action le plus rapidement possible pour rédiger le contenu, travailler son marketing et son référencement afin d’être visible aux yeux des internautes. Pour pérenniser son business, il conseille aussi de ne pas attendre pour créer son premier produit en ligne.

Pour ce faire, il recommande de mettre en place un questionnaire très ciblé et de le diffuser à ses visiteurs afin de recueillir leurs attentes et développer un produit qui leur correspond. Il propose de qualifier cinq caractéristiques :

    • le profil de l’audience (âge, sexe…)
    • la principale difficulté/frustration rencontrée
    • les conséquences de ce problème
    • la solution “miracle” qui répondrait à cette problématique
    • le résultat final qu’ils souhaitent atteindre

Développer son business en ligne

Raphaël Carteni explique ensuite qu’il y a aujourd’hui trois stratégies de monétisation d’un site Internet :

    • Mettre de la publicité
    • Promouvoir les produits des autres pour toucher une commission (ex affiliation)
    • Vendre ses propres produits

D’après son retour d’expérience, c’est principalement la vente de produits qui génère une grosse partie du chiffre d’affaires. La clé consiste donc à acquérir des prospects et les convertir en clients par l’intermédiaire d’un tunnel de vente. En ce sens, le plus gros actif d’un business en ligne est le nombre d’adresses emails qu’il arrive à collecter, car cela représente le nombre de clients potentiels. L’auteur illustre ses propos en prenant l’exemple de son business ClubMilionnaire avec lequel il vend des formations en ligne.

Principes entrepreneuriaux

Dans la suite du livre, Raphaël Carteni développe plusieurs principes entrepreneuriaux en s’appuyant sur des situations qu’il a vécues durant son parcours. 

    • Un entrepreneur résout des problèmes. Sa mission est de rendre heureux ses clients en comblant une demande ou un besoin (ex : hébergement de prostituées, conflit avec les hôteliers)
    • Ne pas avoir peur de l’échec et du regard des autres. D’une part, la peur de l’échec représente souvent un puissant frein au fait d’entreprendre. D’autre part, la mentalité et politique française ne seraient pas en faveur des entrepreneurs, en particulier à cause de la fiscalité confiscatoire et assassine. 
    • Il ne faut pas avoir peur de quitter le système éducatif. Pour l’auteur, les études supérieures enferment les étudiants dans le schéma du salariat et restreignent leurs possibilités de dessiner la vie qu’ils souhaitent vivre. 
    • S’entourer pour avancer efficacement. “Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.” Raphaël Carteni recommande de se former de manière efficace et rencontrer des gens positifs. Il conseille, entre autres :
      • participer à des formations ou des session de networking sur des sujets où l’on veut progresser
      • Oser échanger avec son mentor, ou quelqu’un qui nous inspire et qui a les résultats que l’on souhaiterait avoir
      • Recruter des prestataires pour résoudre les problématiques auxquelles on est confronté (sur sur fiverr.com ou sur upwork.com)
    • Se projeter dans la peau de la personne que l’on souhaite devenir.  Pour prendre les bonnes décisions, il faut se demander « Qu’aurait fait la personne que je souhaite devenir (ou votre mentor) dans cette situation ?” puis d’agir conformément à la projection.

Conclusion : Des bancs de la fac à l’indépendance financière

Le schéma classique pour développer son indépendance financière consiste à entreprendre pour bâtir des business qui génère du cash et investir ces bénéfices dans l’immobilier, la bourse et d’autres actifs.

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Résumé : Mes secrets d’investisseur – Gabriel Jarrosson

Gabriel Jarrosson est un entrepreneur, un investisseur privé et un business angel. Dans son livre, mes secrets d’investisseur, il partage ses conseils pour investir dans 3 domaines : les start-up, les cryptomonnaies et l’entreprenariat. Il décrit des critères objectifs et analytiques pour prendre de bonnes décisions d’investissement.

Le livre se compose de 4 parties :

    • sa vision de l’enrichissement et de l’investissement
    • ses critères pour investir dans les start-up
    • ses critères pour profiter du potentiel des crypto-monnaies
    • ses conseils pour se lancer dans l’entreprenariat et créer son business

Pour ce résumé, je synthétiserai les principes et astuces qu’il partage dans les 4 sections du livre. C’est parti !

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Résumé : Mes secrets d’investisseur

1. Gagner plus pour gagner plus

Dans la première partie du livre, Gabriel Jarrosson présente plusieurs concepts clés sur l’investissement. 

    • Créer et vendre sa société pour s’enrichir. Pour l’auteur, la voie royale pour gagner de l’argent est de monter une entreprise, la développer pendant quelques années, trouver un acheteur et la revendre. 
    • Investir pour l’argent mais pas que… . Si l’on met de côté la dimension financière, l’investissement permet de 
      • soutenir de jeunes projets et les aider à se réaliser
      • Créer des emplois
      • Dé-corréler son temps et sa rémunération
    • Tirer profit des intérêts composés. L’une des clés pour s’enrichir consiste à réinvestir ses gains au lieu de les dépenser.
    • Ne pas avoir peur de perdre de l’argent. L’échec est une formidable manière d’apprendre et d’améliorer ses compétences. Pour l’auteur, « Plus [on] perd de l’argent dans l’investissement, plus [on a] de chance d’en gagner par la suite “
    • Diversifier intelligemment. L’auteur conseille d’investir dans plusieurs secteurs comme l’immobilier, la bourse, l’entrepreneuriat, les crypto-monnaies, les start-up, les métaux précieux. Pour chaque secteur, il recommande d’investir uniquement dans quelques placements financiers, ceux pour lesquels on a la conviction de faire une belle plus-value.
    • Maîtriser les risques. Plus un investissement est risqué, plus il est potentiellement rentable. Moins il est risqué, moins il est rentable. Réduire son risque, c’est d’acquérir une bonne connaissance du milieu, une bonne maîtrise des informations clés et avoir de solides critères d’investissement.
    • Profiter de l’ubérisation de l’investissement. Il est de plus en plus facile d’investir. Les plateformes actuelles rendent l’investissement facilement accessible aux particuliers, même avec un petit capital. 
    • Éviter de trop faire. Un investisseur malin limite ses décisions. Car, plus on prend de décisions, plus on a de chance de se tromper et de perdre de l’argent. 

2. Les start-up

9 critères d’investissement

Gabriel Jarrosson propose 9 critères personnels pour bien sélectionner les start-up dans lesquelles investir.

Critère #1 : L’équipe 

Il n’existe pas de méthode simple pour mesurer le potentiel d’une équipe. Néanmoins l’auteur a constaté plusieurs points communs entre les équipes qui réussissent.

    • Elles sont composées de profils complémentaires 
    • Les membres partagent une vision commune et sont animés par une mission 
    • Elles savent résoudre leurs conflits internes et sont capables de se remettre en question
    • Les membres ont déjà de l’expérience dans la création de start up
Critère #2 : L’avantage injuste

Un avantage injuste est un élément qui ne pourra pas être facilement obtenu par une entreprise qui se lancerait dans un projet similaire, comme par exemple :

    • Une grosse avance sur les autres (en termes de chiffre d’affaires, en R& D, etc.)
    • un avantage relationnel (valorisation d’un réseau personnel), 
    • Un coût de transfert (cher ou difficile pour le client de partir), 
    • Une marque établie et connue (rare pour une startup).
    • Une spécificité défendable, brevet, propriété intellectuelle, secret de fabrication, 
Critère #3 : Le marché

La startup doit s’intégrer sur un marché porteur et en croissance ou sur les marchés en émergence comme celui de l’intelligence artificielle, la blockchain, l’IoT, wearable tech, la voice-tech, et tout ce qui a un lien avec l’environnement.

Critère #4 : La scalabilité et les effets d’échelle

Une entreprise en avenir doit être capable de répliquer à grande échelle ce qu’elle a fait à petite échelle jusqu’à présent. De bons indicateurs sont le fait qu’un client rapporte plus que son coût d’acquisition ou encore le fait d’avoir une stratégie cohérente pour savoir comment augmenter les coûts variables avec l’augmentation de l’activité.

Critère #5 : La monétisation

La start-up doit avoir une stratégie cohérente pour gagner de l’argent.

Critère #6 : La marge

La marge est l’argent dont l’entreprise dispose réellement pour se développer. L’idéal est :

    • Vendre des produits avec une marge élevée, comme les business spécialisés dans le haut de gamme, l’édition de logiciels.
    • Proposer des produits ou services avec de petites marges mais sur de très gros flux. C’est la stratégie de VISA,  Amazon, Airbnb ou Uber.
Critère #7 : La valorisation

Il convient d’identifier les possibilités de développement du projet et d’estimer le potentiel de chaque option.

Critère #8 : Le cash-burn

Le cash-burn est l’argent que consomme la start-up chaque mois pour fonctionner normalement. L’idéal est d’investir sur un projet où les recettes dépassent les dépenses. Néanmoins on peut noter qu’au démarrage d’une startup, l’argent gagné est généralement nul car il est réinvesti dans le développement.

Critère #9 : La traction

Il s’agit d’une forme de preuve que le marché désire une solution et souhaite l’adopter. Idéalement, le produit ou service proposé par l’entreprise doit être considéré comme le meilleur existant et doit s’arracher.

Le processus d’investissement dans une startup

Pour sélectionner les startup dans lesquelles investir, Gabriel Jarrosson propose de vérifier si les projets respectent ces 9 critères afin de filtrer rapidement les plus intéressants. Dans un second temps, il recommande d’analyser plus précisément les startup restantes en s’intéressant à des données plus spécifiques comme le taux de rétention des clients, le coût d’acquisition,  les gains générés par chaque client, au processus commercial, à la personnalité des fondateurs, etc.

3 recommandations supplémentaires

    • Comprendre que l’investissement dans une startup n’est pas un investissement liquide. On ne peut pas récupérer instantanément son capital. Cette caractéristique implique de ne pas investir de l’argent dont on pourrait avoir besoin.
    • Se rapprocher d’un club de business angels,  investir sur les plateformes de crowd-equity ou rejoindre un club privé pour se lancer
    • Automatiser ses prises de décisions pour éliminer les erreurs humaines.

3. Les crypto-monnaies

Pour l’auteur,  les crypto-monnaies sont aujourd’hui le seul investissement asymétrique au monde. C’est-à-dire que le risque de perte est significativement moins important que le potentiel de gain.

De plus, elles possèdent plusieurs autres avantages  :

    • Leur fonctionnalité a le potentiel d’en faire des monnaies supérieures aux monnaies étatiques.
    • La blockchain représente une technologie avantageuse, qui offre une rapidité et une facilité d’utilisation dignes d’Internet.
    • La quantité de tokens d’une même cryptomonnaie est fixe. Par exemple, personne ne peut créer des bitcoins supplémentaires.
    • Les crypto-monnaies permettent de transférer des centaines de millions de dollars à travers le monde en quelques minutes et pour quelques centimes de commission.

Les deux façons d’investir dans la crypto-monnaie

Gabriel Jarrosson explique qu’il y a deux manières d’investir dans les cryptomonnaies : 

    • investir lors d’une ICO (Initial Coin Offering). Il s’agit d’une entrée de la crypto-monnaie sur le marché public.
    • investir dans une monnaie déjà en circulation.

Mes critères d’investissement dans les crypto-monnaies

Critère #1 : L’équipe

L’équipe qui crée sa crypto-monnaie doit rendre son produit attractif pour les nouveaux investisseurs. Un indicateur pertinent pour mesurer l’engagement de l’équipe est la fréquence à de parution des nouvelles fonctionnalités, mises à jour ou debug. Les projets très actifs en publient toutes les semaines.

Critère #2 : L’utilité des tokens

Un token est un actif numérique pouvant être transféré sans duplication entre deux acteurs sur Internet. L’auteur conseille de s’intéresser principalement aux Equity tokens (aussi appelés security tokens) et les Utility tokens.

Critère #3 : Tokenomics

Il s’agit des règles économiques qui régissent le token. Il faut s’intéresser, entre autres, au nombre de tokens en circulation et à l’évolution de ce nombre.

Critère #4 : Utilité de la blockchain

La blockchain est une technologie informatique permettant de réaliser des transactions entre inconnus en toute confiance en garantissant l’incorruptibilité des données. Il convient d’identifier si la blockchain est un véritable avantage pour ce projet.

Critère #5 : Produit / Prototype

Gabriel Jarrosson recommande d’investir dans les projets qui ont validé leur idée par l’intermédiaire d’un prototype.

Critère #6 : Programme de “vesting”

Un programme de “vesting” est un contrat interdisant aux investisseurs de revendre leurs tokens avant une certaine date. Cela laisse le temps au projet de se stabiliser et de montrer ses premiers résultats.

Compléments :

L’auteur conseille de se fixer un objectif avant d’investir dans n’importe quelle cryptomonnaie. Par exemple, on peut se dire :  « Je revendrai cet investissement crypto lorsque j’aurais atteint xxx € » ou « lorsque j’aurais fait x5 sur mon investissement ».

Gabriel Jarrosson prédit un fusion du domaine des start-up avec celui de la crypto-monnaie vont fusionner. Principalement car les crypto-monnaies permettent de financer rapidement un projet et la blockchain est un outil égalitaire.

Pour investir dans les crypto-monnaies, il suffit de faire appel à une plateforme appelée un exchange. Il s’agit d’un site Internet où l’on peut acheter (et vendre) des crypto-monnaies contre des euros. L’une des plus célèbres plateformes est Coinbase. 

4. L’entrepreneuriat

Pour l’auteur, l’entreprenariat est la meilleure manière d’investir car les avantages sont multiples.

Les avantages de l’entrepreneuriat

    • l’absence de corrélation entre les gains et la somme investie au départ
    • Le risque financier est quasi nul, car le potentiel de gain d’un business est illimité et il est possible de commencer avec seulement quelques euros.
    • l’entrepreneuriat permet de développer des compétences managériales (Organisation, gestion de projet, suivi de budget, etc.) qui sont prisées dans les entreprises. Ainsi, si le projet échoue, il sera possible de rebondir.
    • l’entrepreneuriat permet d’acquérir des connaissances pour investir. Gabriel Jarrosson recommande ainsi aux investisseurs de devenir entrepreneur en parallèle. Il leur conseille de créer un petit projet, à côté de leur travail.

Les clefs pour réussir

Pour l’auteur, la difficulté majeure dans l’entreprenariat est la capacité à persister face à l’échec. Il propose un petit guide pour créer son entreprise. Les clés abordées sont :

    • Comprendre que les idées ne valent rien. C’est l’exécution qui prime
    • Choisir un projet qui nous passionne
    • Ne pas rester bloquer sur la technique
    • Écouter attentivement les feedback
    • Intégrer la réflexion de la marge dès le départ du projet

Les 7 erreurs à éviter

Gabriel Jarrosson partage également sept erreurs à ne pas commettre dans l’entrepreneuriat.

    • Attendre pour se lancer
    • Ne pas déléguer / tout faire soi-même
    • Croire qu’il faut se lancer à plein temps
    • Créer une société dès le premier jour
    • Passer du temps sur le business plan
    • Dire “On va faire de la com” et croire que ça suffit
    • S’associer avec un salarié

Automatiser son business

Enfin, l’auteur conseille de toujours chercher à automatiser son business afin de gagner du temps. Il suggère de se baser sur le concept de muse. Une muse est un business qui tourne sans que son propriétaire n’ait à intervenir. C’est le cas pour les business basés sur  : 

    • l’affiliation
    • la vente de produits digitaux et certains produits physiques
    • La publicité
    • L’immobilier.

Conclusion

 Les 3 formes d’investissement que propose l’auteur sont :

    • L’investissement dans les start-up
    • L’investissement dans les crypto-monnaies
    • L’entreprenariat

Gabriel Jarrosson dispense une dernière recommandation à la fin du livre : Investir en soi-même en lisant des livres, en regardant des vidéos, en se formant, car l’apprentissage permanent est le meilleur des investissements.

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Résumé : Agir – Thami Kabbaj

Thami Kabbaj est un entrepreneur, auteur, investisseur, formateur et conférencier. Il est spécialisé dans le domaine de la finance et du trading. Dans son livre,  AGIR – Thami Kabbaj, il partage un processus pour développer sa liberté financière. Sa méthodologie se schématise par l’acronyme AGIR :

    • A pour Apprendre
    • G pour Gagner plus
    • I pour Investir
    • R pour Retraite, Repos ou encore Rêves.

Pour ce résumé, je vais reprendre les grands principes qu’il aborde dans les quatre étapes de sa méthodologie.

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Résumé : Agir – Thami Kabbaj

AGIR : le processus le plus efficace pour devenir libre financièrement

Dans la première partie du livre, Thami Kabbaj présente son parcours, ses réflexions sur la liberté financière, ses erreurs et les leçons qu’il a tirées de ses expériences.

Les 3 critères de la liberté financière

Pour lui, la liberté financière correspond à 3 choses :

    • Avoir la possibilité de s’installer dans l’endroit de ses rêves
    • Pouvoir payer toutes ses dépenses sans avoir à compter son argent
    • Pouvoir utiliser son temps librement.

Ne pas être dépendant d’une seule source de revenu

Par son parcours, l’auteur illustre le fait qu’il est dangereux de tout miser sur sa carrière. Il est préférable de ne pas être dépendant d’une seule source de revenus. A l’inverse, il faut investir dans de multiples actifs pour développer sa liberté financière. Pour citer ses mots : “La véritable clé du succès consiste à accumuler un maximum d’actifs et à générer de nombreux revenus passifs.”

Première étape : APPRENDRE

Pour s’enrichir, il faut se former, mais aussi désapprendre et éliminer certaines croyances limitantes. L’auteur partage plusieurs clés pour éliminer les blocages par rapport à l’argent et changer d’état d’esprit. 

L’auteur insiste sur le fait qu’il ne faut jamais se plaindre. Il entend par là qu’on a toujours une part de responsabilité dans ce qui nous arrive et dans notre manière de réagir à chaque situation.

Pour se former et acquérir le bon état d’esprit, il conseille de modéliser celles et ceux qui ont réussi. Le secret est de se former auprès des personnes qui ont déjà obtenu des résultats en lisant leurs livres, en regardant leurs vidéos, en écoutant leurs podcasts ou suivant leurs formations… .

Deuxième étape : GAGNER PLUS

Après avoir acquis de solides compétences, la deuxième étape consiste à booster ses revenus le plus rapidement possible. Pour l’auteur, l’argent est le carburant de la liberté financière. L’objectif est de créer un écart aussi important que possible entre ce que l’on gagne et ce que l’on dépense, puis d’investir la différence. Sa formule de la liberté financière se résume en une addition de 4 composantes:

Liberté financière = Millionaire mindset + épargne + investissement + prise de risque.

Se payer en premier

L’un des points les plus importants en matière de liberté financière est le fait de se payer en premier. Lorsqu’on reçoit son salaire,  on a tendance à payer tout le monde avant soi. On va payer son loyer, ses factures … puis on va épargner l’argent qu’il reste. Le fait de se payer en premier consiste à faire l’inverse. C’est à dire épargner une fraction de son salaire avant de le dépenser. 

5 solutions pour multiplier ses revenus

Thami Kabbaj propose plusieurs pistes pour gagner plus et ainsi être capable d’épargner plus.

    • Privilégier les métiers très rémunérateurs comme banquier d’affaires, trader, ingénieur, programmeur, informaticien ; les professions libérales (médecins, experts-comptables, …)
    • Exercer un job en parallèle de son occupation principale
    • Consacrer du temps à l’investissement et à la création d’actif – Par exemple, développer un business en ligne (blog, chaîne YouTube), écrire un livre, investir en immobilier ou en bourse.
    • Avoir une rémunération basée sur sa performance comme vendeur, trader, ou une profession libérale
    • Privilégier le fait de faire ses études dans une grande école car les salaires à l’embauche sont généralement plus élevés.

L’auteur insiste particulièrement sur deux autres solutions pour développer ses revenus. 

Créer un business en ligne : un Mini-Empire sur Internet ou MEI

Un MEI consiste à développer une activité qui va générer des revenus en ligne comme un blog, un site de e-commerce… . Pour Thami Kabbaj, un business en ligne possède plusieurs avantages :

    • exercer sa passion et apporter un maximum de valeur aux autres
    • s’adapter au nouveau monde
    • opérer depuis n’importe quel endroit de la planète
    • démarrer sans salariés
    • automatiser les tâches qui peuvent l’être pour se libérer du temps
    • créer un actif et faire en sorte qu’il travaille pour soi pendant de nombreuses années
    • démarrer sans capitaux importants.

Avant de développer un MEI, l’auteur conseille de s’assurer du potentiel du sujet sur internet et de maîtriser les trois dimensions suivantes :

    • L’acquisition du trafic
    • L’aspect produit pour développer une offre exceptionnelle
    • La vente pour convertir les prospects en clients.
Booster ses revenus grâce au trading

Ce chapitre du livre est très dense en informations. Pour ne pas alourdir ce résumé, j’ai condensés quelques conseils très généraux présentés par l’auteur. 

    • Sélectionner son courtier avec attention, car il convient de porter une attention particulière aux frais de courtage, à la fiabilité et l’efficacité de la plateforme de trading.
    • Être conscient des différentes phases d’apprentissage.
      • L’euphorie des débuts qui est une phase où l’on accumule une masse considérable de connaissances et on a l’impression de progresser rapidement.
      • La stagnation. Il s’agit de l’assimilation du trop-plein d’informations, d’une période de questionnement et de perte de motivation 
      • L’abandon ou le déclic
    • Utiliser un simulateur pour s’entraîner et valider sa stratégie
    • être réaliste et connaître ses objectifs et attentes

Troisième étape : INVESTIR INTELLIGEMMENT

Il existe plusieurs grands domaines d’investissement :

    • l’immobilier locatif. Toucher des loyers grâce à la mise en location du parc immobilier
    • les droits d’auteurs (livres, musique, création artistique)
    • Les dividendes d’un business
    • l’investissement sur de petites sociétés avec de fortes perspectives de croissance
    • L’investissement boursier (dividendes sur actions et ETF)

Pour Thami Kabbaj, la meilleure stratégie d’investissement consiste à développer des revenus passifs dans chacun de ces domaines. L’auteur détaille particulièrement l’investissement boursier et immobilier.

Investir en bourse

La stratégie d’investissement boursière consiste à investir le plus rapidement possible dans des ETF. Cette approche est très simple et permet de dupliquer la performance du marché et capitaliser sur les rendements composés. Pour éviter les krach boursiers, il recommande d’utiliser la technique du DCA  (Dollar Cost Averaging) qui consiste à ne pas tout miser sur un seul moment, mais à investir dans la durée. Pour plus d’information sur le sujet, je vous recommande la lecture du livre épargnant 3.0 d’Edouard Petit

Investir en immobilier

En matière d’immobilier, la clé de la réussite est très simple : acheter en dessous du prix du marché un bien qui a de fortes chances d’être loué rapidement et sur lequel il est possible de générer un cash-flow positif. Le cash-flow correspond au flux de trésorerie généré par l’investissement. Un cash-flow est positif si les loyers perçus sont supérieurs aux mensualités de crédit, aux autres charges et taxes. 

Les grands principes pour mettre en place cette stratégie immobilière sont :

    • Acheter un bien en dessous du prix du marché. Cela nécessite de négocier et  bien connaître son marché, …
    • Augmenter la valeur du bien, par exemple avec des travaux de rénovation, du home staging (relooking)…
    • Optimiser la gestion du bien pour augmenter la rentabilité (mettre en place une location saisonnière, de la colocation…)
    • Se constituer une dream team et un réseau (un agent immobilier, professionnels du bâtiment, un avocat…)
    • Investir uniquement si le cashflow est positif

Quatrième étape : VIVRE UNE VIE EXTRAORDINAIRE

La dernière étape du processus AGIR consiste à profiter pleinement de la vie. L’auteur propose plusieurs principes pour s’engager sur le chemin de la réussite :

    • Développer sa propre vision du succès. Thami Kabbaj recommande d’écrire ses objectifs et de les mettre en évidence
    • Combattre la peur et sortir de sa zone de confort
    • S’entourer de personnes positives
    • Agir maintenant, car il n’existe pas de meilleur moment pour commencer. Comme le dit ce proverbe Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant. 

Conclusion : Agir – Thami Kabbaj

Pour Thami Kabbaj, le secret de la liberté financière repose sur l’acronyme AGIR : 

    • Apprendre : se former et développer ses compétences
    • Gagner plus : épargner et booster ses revenus
    • Investir : développer une multitude de revenus passifs
    • Rêver : profiter pleinement de la vie

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Résumé : Les secrets d’un esprit millionnaire – Eker T Harv

T Harv Eker est un auteur, businessman et conférencier canadien. Il est connu pour ses théories sur la richesse et la motivation. Dans le livre, Les Secrets d’un esprit millionnaire, il explique les causes du succès financier. Il partage les clefs pour penser et réussir comme les « riches ». Il donne des pratiques et stratégies pour maîtriser le “jeu de l’argent” et s’enrichir.

Son livre se compose de 2 parties. Il explique d’abord comment et pourquoi notre conditionnement et notre schéma mental sur l’argent déterminent notre destinée financière.  Il donne ensuite 17 principes pour entreprendre des changements profonds vis-à-vis de l’argent. Pour ce résumé, je vais synthétiser les grands principes abordés dans le livre.

Une petite précision avant de commencer. Je vais beaucoup employer le mot « riche » et « pauvre » pour ce résumé. Par « riches », je désigne les personnes qui maîtrisent les principes financiers et par « pauvres » j’entends les personnes qui ne les maîtrisent pas.

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Résumé : Les secrets d’un esprit millionnaire

Notre schéma mental sur l’argent détermine notre destinée financière

L’argent et la richesse sont des résultats

Tout comme la santé, la maladie, ou notre poids… l’argent et la richesse sont le résultat de nos comportements.

Il faut agir pour atteindre le succès financier

Ça peut paraître évident, mais c’est primordial. L’inaction n’a jamais rendu riche. Et malheureusement, il ne suffit pas d’agir pour réussir, il faut entreprendre les bonnes actions.

Nos actions sont déterminées par notre mental.

En effet, notre caractère, nos croyances, notre conditionnement influent sur nos pensées. Nos pensées affectent nos sentiments, nos sentiments déterminent nos actions et nos actions engendrent nos résultats.

Si l’on veut changer ses résultats et comportements, il faut d’abord changer ses pensées et ses croyances

C’est ce qu’explique James Clear dans le livre Atomic Habits (lien vers la page du résumé), il faut changer l’invisible avant de changer le visible.

Les 3 clefs du changement : prise de conscience, compréhension et dissociation

    1. Prendre conscience du comportement à changer. On ne peut pas changer quelque chose que l’on ignore.
    2. Comprendre les causes de ses comportements
    3. Se dissocier des causes extérieures et se focaliser sur celles pour lesquelles on a un impact

Tout l’enjeu de la réussite financière réside dans le fait d’ancrer dans son esprit les bons réflexes pour investir et gérer ses finances personnelles. À la différence des pauvres, les riches ont intégré les principes pour prendre des décisions saines et de s’enrichir.

12,5 principes propres à la réussite financière

Prendre la responsabilité de “créer sa vie idéale”

Il vaut mieux agir plutôt que subir. Les riches agissent, les pauvres subissent.

 « Jouer pour gagner » vs « jouer pour ne pas perdre » (loi de l’intention)

La loi de l’intention dit qu’il arrive ce que l’on projette. On peut constater que les riches se concentrent sur l’enrichissement, alors que les pauvres tentent de ne pas tout dépenser. En fait, les riches jouent pour gagner alors que les pauvres jouent pour ne pas perdre.

Se concentrer sur les opportunités plutôt que sur les obstacles

En se concentrant sur les opportunités, les riches tendent à s’élever au-dessus de leurs problèmes. En se focalisant sur les obstacles, les pauvres se laissent submerger par leurs problèmes.

    • les pauvres tendent à se trouver des excuses et se prouver que ça ne marche pas
    • La classe moyenne pense « je suis presque sûr que ça marche ».
    • Les riches pensent « cela va marcher parce que j’agis pour ».

Finalement, le secret n’est pas d’éviter, d’atténuer ou de se débarrasser de ses problèmes, mais de les traverser. Pour ce faire, il faut être orienté « solution » en essayant d’élaborer des stratégies et des plans pour répondre aux défis qui se présentent.

Identifier ses objectifs

Pour l’auteur, la plupart des gens n’ont pas ce qu’ils veulent, car ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Or selon la loi de l’intention : les résultats seront où l’attention se concentre.

Penser et agir sur le long terme

Malheureusement, nous avons tendance à privilégier naturellement la facilité et les gratifications immédiates. On préfère jouer à des jeux vidéo plutôt que d’aller faire du sport. On préfère manger un fastfood le midi plutôt que de prendre le temps de préparer sa gamelle la veille, et il en va de même pour l’argent. On préfère dépenser son argent pour acheter des choses qui nous font plaisir, plutôt que bloquer son argent une dizaine d’années pour s’enrichir en investissant. Or le succès financier repose davantage sur des actions « long terme » qui seront bénéfiques avec le temps.

S’entraîner à gérer son argent

Pour ce faire, l’auteur suggère d’avoir un compte « pour jouer ». ll s’agit d’un compte avec un petit montant que l’on gère comme si l’on avait déjà atteint le succès financier. L’idée est d’acquérir progressivement les compétences financières en gérant un petit capital.

Se payer en premier

L’idée est de mettre de côté au moins 10% de l’argent que l’on gagne. Ce montant doit uniquement être utilisé pour investir et créer des revenus passifs. À titre indicatif, l’auteur recommande la répartition du budget suivante :

    • 50% sur un compte courant pour payer les dépenses récurrentes
    • 10% sur un compte « d’investissement » pour créer des revenus passifs
    • 10% sur un compté « économie long terme » pour se constituer un capital afin d’anticiper de futures grosses dépenses
    • 10% sur un compte « éducation » pour s’éduquer tout au long de sa vie (se payer des livres, des formations …)
    • 10% sur un compte de « dons » pour faire profiter de son argent à autrui.

Investir pour développer des sources de revenus passifs

Contrairement aux pauvres qui travaillent dur pour l’argent, les riches font travailler l’argent pour eux. L’auteur identifie 2 sources de revenus passifs :

    • Le rendement du capital (l’argent travaille tout seul)
    • Créer un business

Acheter de l’immobilier

Comme il le dit lui-même : « n’attendez pas pour acheter de l’immobilier, achetez de l’immobilier et attendez ». “Don’t wait to buy real estate, buy real estate and wait.”

Chercher une rémunération qui est fonction de la valeur que l’on apporte au monde (loi du revenu)

Les riches préfèrent être payés en fonction de leurs résultats. Les pauvres choisissent d’être payés en fonction de leur temps. Petite précision, il n’y a rien de mal à être payé en fonction de son temps, excepté si la valeur que l’on apporte au monde est supérieure aux revenus que l’on touche. Pour avoir une idée de la valeur que l’on apporte au monde on peut se poser la question : à combien de gens mes efforts et mes services profitent-ils ?

S’associer avec des personnes positives

Du fait que nous avons tendance à copier les comportements des personnes que l’on côtoie, nous avons tout intérêt à nous entourer de personnes positives avec des objectifs similaires aux nôtres. D’ailleurs, l’auteur explique que le succès financier serait directement corrélé à l’entourage. Les riches se concentrent sur leur proche et leur réseau alors que les pauvres se concentrent sur leurs revenus et l’argent.

Sortir de sa zone de confort

Pour reprendre une citation du livre : « si vous envisagez de faire uniquement ce qui est facile, la vie sera dure. Mais si vous envisagez de faire ce qui est dur, la vie sera facile ». (« If you are willing to do only what’s easy, life will be hard. But if you are willing to do what’s hard, life will be easy.“)

Il faut comprendre que chaque chose est inconfortable au départ, mais au fur et à mesure que l’on persévère, l’inconfort se dissipe et notre zone de confort s’agrandit. Pour l’auteur, notre niveau de réussite est directement égal à la taille de notre zone de confort.

Le développement personnel mène au succès

Entraîner et perfectionner son propre esprit est la compétence la plus importante que l’on puisse posséder pour réussir et être heureux. Les riches apprennent et évoluent constamment alors que les pauvres pensent qu’ils savent déjà tout. Or malheureusement, si l’on fait ce que l’on a toujours fait, on continuera à avoir ce que l’on a toujours eu. Il est donc indispensable d’apprendre et changer si l’on veut s’enrichir et plus généralement grandir.

Conclusion : les secrets d’un esprit millionnaire

Nous avons vu dans la première partie que nos croyances sur l’argent déterminent notre destinée financière. Pour s’enrichir, il est donc indispensable de changer ses croyances. Pour se faire, il faut ancrer des principes sains dans son esprit. C’est uniquement à partir de ce moment que l’on pourra prendre de nouvelles décisions et créer de nouveaux résultats.

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