Résumé : La chèvre de ma mère: Les secrets de la prospérité financière – Ricardo Kaniama

A la sortie de nos études, maîtrisons-nous les bases pour réussir financièrement ? En tout cas, il est préférable de les maîtriser car nous sommes responsables de notre avenir financier. Dans son livre, La chèvre de ma mère, Ricardo Kaniama partage les secrets de la prospérité financière. Son parcours illustre comment il est possible de devenir riche en partant de rien. La clé consiste à construire son patrimoine avec les moyens du bord grâce à l’application de certains principes incontournables. Dans ce résumé, découvrons les conseils financiers de l’auteur et l’histoire de la chèvre de sa mère. C’est parti !

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Résumé : La chèvre de ma mère – Ricardo Kaniama

Le parcours de l’auteur et l’histoire de la chèvre

Originaire d’Afrique, Ricardo Kaniama mène une vie relativement modeste dans une ferme. A la mort de son père, l’héritage familial revient aux frères du défunt. Ses oncles récupèrent injustement tous les biens et offrent seulement une chèvre à chaque co-épouse du mari décédé. 

Ayant tout perdu, Ricardo et ses frères et sœurs demandent quotidiennement à leur mère de tuer l’animal pour le manger. Malgré leur instance, elle s’obstine à la garder vivante en argumentant que c’est le seul moyen de sortir de leur situation. Le temps lui donne raison car la chèvre donne naissance à plusieurs portées. La famille dispose désormais de boucs pour manger et de femelles pour assurer la pérennité du troupeau. 

A la ferme de ses oncles, la situation est tout autre. Ces derniers n’ont plus rien dans leur exploitation. Ricardo comprend que ce n’est pas le point de départ qui importe, mais la maîtrise des bons principes. Ces connaissances ne s’acquièrent pas à l’école car, contrairement à ses oncles, la mère de l’auteur n’y a jamais été. Ricardo confirme cette conclusion avec son propre parcours scolaire. Après l’obtention de son diplôme de philosophie, il se retrouve sans emploi, sans connaissance financière et dans l’impossibilité de trouver une bourse pour parfaire ses études.

Ricardo Kaniama décide alors de suivre les enseignements de sa mère. Par analogie, il associe la richesse à un troupeau de chèvres. Chaque billet de 50$ représente une tête de bétail. Pour s’enrichir, le but est de faire grossir son troupeau. C’est-à-dire conserver l’argent en sa possession et le faire fructifier. Pour ce faire, la clé est d’épargner au moins 10% de ce que l’on gagne puis de l’investir. A l’inverse, l’appauvrissement consiste à se débarrasser de toutes ses chèvres, que l’on peut traduire par “dépenser tout son argent”. Finalement, tout l’enjeu revient à savoir comment gagner de l’argent, l’épargner et le faire fructifier.

En suivant l’approche de sa mère, l’auteur parvient à réunir 400 $ grâce à toute sorte de petits services. Il réinvestit ce capital dans une petite affaire et qu’il s’efforce de faire fructifier progressivement. Après avoir économisé 3500$, il ouvre une modeste boutique. Pour limiter ses dépenses, sa femme cuisine uniquement un fois tous les deux jours et ils dorment sur un simple matelas dans leur magasin. Après six mois d’économies intenses, ils parviennent à réunir 6500$. Ils investissent cet argent dans une nouvelle affaire et embauchent trois ouvriers. A chaque fois, il réitère leur schéma d’épargne et d’investissement. Aujourd’hui, ils gèrent une entreprise de quarante-cinq personnes, dont une quinzaine de cadres universitaires gagnant en moyenne 2 500 $ par mois. 

En résumé, il démontre par son parcours que la prospérité répond à une loi naturelle : celle de l’épargne et de l’investissement. Dans la suite du livre, découvrons plusieurs conseils pour mettre en application cette vision de la gestion financière.

Les escaliers vers la richesse

La différence qui définit la destinée financière se situe au niveau des habitudes. Ricardo distingue quatre catégories de profils : 

    1. Les pauvres chroniques qui dépensent plus que ce qu’ils ne gagnent. Dans leur cas, la meilleure décision à prendre revient à inverser la dynamique et faire en sorte que les revenus soient supérieurs aux dépenses.
    2. Les pauvres équilibrés. Leurs revenus équivalent à leurs dépenses immédiates. A leur niveau, le mieux à faire est d’économiser une partie de l’argent qu’ils génèrent.
    3. Les pauvres moyens. Ils épargnent une partie de leurs revenus, mais ils le dépensent plus tard. Le changement à opérer consiste à se doter d’un fond d’investissement plutôt que d’acheter que des biens de consommation (voiture, maison, voyage, habits)
    4. Les riches. Ils économisent au moins 10 % de leurs revenus pour l’investir. 

Une sagesse africaine illustre la loi immuable qui soutient la réussite financière : destiner une partie de sa récolte à la vente et à la consommation et conserver l’autre partie pour la semer l’année suivante.

Construire et augmenter son fond

Pour reprendre le parallèle avec l’histoire de la chèvre, le but est d’augmenter la taille de son troupeau. Les chèvres représentent des actifs. Un actif est un bien qui génère de la valeur dans le temps. Les boucs sont, au contraire, des passifs qui coûtent de l’argent. Un des grands principes en finance consiste à acquérir des actifs et limiter les passifs. 

Autrement dit, conserver les chèvres et se séparer des boucs. 

Un autre indispensable repose sur la capacité d’épargne. Le but est d’économiser au moins 10% de ses revenus. Pour illustrer, Ricardo Kaniama partage la répartition des dépenses de son foyer s’élevant à 3500$ mensuel : 

    • Dîmes + aumônes (11,4%) : 400 $. 
    • Épargne pour le futur (10%) : 350 $. 
    • Prise en charge des parents, aide à la famille, aux proches, aux démunis (14,3%) : 500 $. 
    • Dépenses de la famille (loyers, nourriture…) (57,14%) : 2 000 $.
    • Épargne pour imprévus divers (7,14%) : 250 $. 

Ricardo reconnaît que le fait d’épargner peut s’avérer difficile. Toutefois, il explique que la réussite financière implique inévitablement de renoncer aux plaisirs court terme pour construire un meilleur équilibre à long terme. 

Développer l’art de maîtriser ses dépenses

Selon certaines traditions africaines, celui qui réussit doit subvenir à TOUS les besoins de sa famille, de son clan et de sa tribu. L’auteur estime que cette approche encourage la paresse. Pour lui, il est préférable d’utiliser son argent pour l’investir, créer de l’emploi et avoir un meilleur impact sur la société. Cette approche passe par une bonne maîtrise de ses dépenses. Voici plusieurs conseils : 

    • Noter toutes les recettes et dépenses pour faire un état des lieux de ses finances
    • Se forcer à moins dépenser en limitant les sorties ou en faisant attention à ses fréquentations
    • S’engager à économiser un petite fraction de ses revenus (même infime) pour prendre l’habitude

Investir dans la valeur pour prospérer

Économiser une partie de tout ce que l’on gagne n’est pas l’unique secret pour faire fortune. Il est aussi indispensable d’investir ses économies pour les multiplier. Voici différentes formes d’investissements : 

    • Le dépôt à terme. C’est la stratégie la plus sûre et la moins risquée . Elle consiste à ouvrir un compte épargne et y déposer ses économies. Au fur et à mesure que le temps passe, cet argent génère des intérêts cumulés.
    • Le dépôt puis l’investissement. Par “investir”, Ricardo Kaniama entend acheter et revendre des biens ou services.
    • S’investir à plein temps en utilisant le capital épargné pour monter et développer une affaire.

Dans tous les cas, l’investissement nécessite plusieurs points de vigilance : 

    • veiller à protéger son patrimoine des pertes
    • se former pour éviter les escroqueries et mieux appréhender son risque

La meilleure approche consiste à acquérir des biens que l’on peut éventuellement revendre lorsque le besoin l’exige. Il prend l’exemple des bijoux en matière précieuse comme l’or. Les biens immobiliers entrent également dans cette catégorie même si ce type d’investissement est plus difficile et les délais de revente sont plus longs.  

L’intelligence financière selon la chèvre

La réussite financière implique le respect de quatre points essentiels : 

    • Économiser au moins 10% de ses gains
    • Ne jamais dépenser cet argent
    • S’éduquer financièrement
    • Ne pas vivre au-dessus de ses moyens.

Un des messages centraux du livre est le suivant : la plus haute intelligence financière consiste à comprendre tôt dans la vie que le schéma d’éducation et d’emploi dans lequel nous sommes embarqués ne suffit pas pour amener à la richesse. L’enrichissement repose sur des lois qui ne nous sont pas enseignées à l’école. Pourtant, ces principes ancestraux sont partagés depuis la nuit des temps :

    • Toujours viser un avenir meilleur
    • Comprendre que l’argent est une représentation conventionnelle d’une richesse.
    • Se maîtriser pour conserver une partie de ce que l’on gagne
    • Limiter ses passifs (les boucs) et acquérir des actifs (les fameuses chèvres) 

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